COMMUNIQUE RELATIF A LA NOTE DE FREDERIC NZEYIMANA SUR LA CONFERENCE D'AC GENOCIDE DE CE 30 AVRIL 2011
1.Le présent communiqué a pour objet d’éclairer le public sur la note émise par Frédéric Nzeyimana suite à l’annonce de ma conférence « Témoignages et archives pour contenir le génocide » de ce samedi 30 avril 2011. Ladite note contient des mensonges gravissimes sur ma personne, ma famille, l’association AC GÉNOCIDE CANADA et le groupe social tutsi.
2.Comme la communauté burundo-canadienne de la région de Toronto connait deux individus répondant au nom de Frédéric Nzeyimana, il importe de lever l’équivoque sur l’identité de l’auteur de la note : Nzeyimana Frédéric, fils de Thérence Ndimbane, né au Burundi dans l’actuelle province de Rutana, résident actuellement à Scarborough.
3.Je n’ai jamais tenu et je ne tiendrai jamais de « conférence ravivant les haines interethniques entre Hutu et Tutsi du Burundi », que ce soit à Toronto, dans le cadre d’AC GÉNOCIDE CANADA ou à titre personnel. Le titre de ma conférence est sans équivoque.
4,La conférence que je vais animer ce samedi 30 avril 2011 ne porte pas sur le "Double génocide des Tutsi du Burundi." Il y a en effet une différence de taille entre « double commémoration » et « double génocide »; le premier est destiné à combattre le génocide en veillant contre le négationnisme, là où le deuxième cherche à occulter un autre génocide dûment établi par une commission internationale d’enquête.
5.J’invite ceux à qui Frédéric Nzeyimana à demandé d’aller « assister à la façon dont un Tutsi renverse les faits », à venir apprécier eux-mêmes l’approche que je propose dans le traitement des archives et des témoignages sur le génocide. Au lieu de se laisser abuser par la note mensongère de Frédéric Nzeyimana, ils pourront se rendre compte que ce n’est pas en tant que tutsi que je vais animer la conférence; mais en ma double qualité de membre d’une organisation luttant contre le génocide et de chercheur sur la subjectivité dans le discours politique et le témoignage sur le génocide, que j’ai choisi ce thème.
6.Nzeyimana Frédéric entretient délibérément le flou sur la personnalité juridique de mon association. AC GÉNOCIDE CANADA n’est pas une organisation burundaise. C’est un organisme de droit canadien qui a été agréé le 04 octobre 2002 sous le numéro matricule1161070645. C’est à ce titre qu’elle échange avec les autorités canadiennes au plus haut niveau.
7. Il est important de noter qu’au lieu de s’adresser aux burundais de la région de Toronto et qui sont concernés au premier chef par la conférence, Monsieur FrédéricNzeyimana adresse sa note aux membres de la « communauté zaïroise». Bien plus, si la note est destinée aux ressortissants des pays limitrophes qui ont vu un flux de refugiés suite au génocide ayant frappé les tutsi du Burundi, c’est aux congolais et non à la communauté zaïroise qu’il faudrait adresser l’invitation, étant donné qu’il y a plus de 14 ans que la République du Zaire à fait place à la République Démocratique du Congo.
8.Frédéric Nzeyimana sait-il très bien que parler de « régime Tutsi Micombero » n’est pas correct. Il en est de même quand il écrit que ma conférence porte sur la « commémoration du génocide de Tutsi par les Hutu en 1972 ». Frédéric Nzeyimana fait endosser à tout un groupe social des crimes qui sont imputables à un président et à son équipe, car au Burundi comme ailleurs, un groupe social n’est jamais responsable d’un acte : le génocide, les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité qui ont endeuillé le Burundi ont été commis par des individus et des organisations, pas par un groupe social quelconque.
9.La globalisation que cultive Monsieur Nzeyimana Frédéric peut avoir des conséquences graves pour les membres du groupe social tutsi. Qu’on se rappelle de la torture qui a été infligée à l’ancien Vice-président Alphonse-Marie Kadege par les services secrets burundais. Les tortionnaires ont dit à Kadege qu’il était en train de répondre des « crimes » qu’il aurait commis au Burundi en 1972, alors que le supplicié se trouvait aux études en Belgique.
10.J’attire l’attention du public sur les différences considérables qu’il y’a entre la version anglaise et la version française de la note de Monsieur Frédéric Nzeyimana. Dans la version anglaise, il attribue le meurtre de milliers de Hutu à toute l’ethnie tutsi. En outre, a la fin de la note en anglais il ajoute des informations qui n’ont rien à voir avec la conférence. Frédéric Nzeyimana simule une erreur destinée à son tour à camoufler les différences de fond qu’il y a entre les deux versions.
11.Frédéric Nzeyimana se rabat délibérément sur google pour les sources qu’il présente par ailleurs de manière incomplète (il ne donne ni la date d’affichage du document, ni celle de sa récupération par l’utilisateur). Sans nier l’importance de ce moteur de recherche google, on remarque que ce choix de google vise à leurrer ceux des destinataires de sa note qui n’auraient pas le temps de consulter d’autres auteurs moins biaisés
12.Je ne suis pas le gendre de Monsieur Arthénon Simbananiye, contrairement à ce qu’écrit Monsieur Frédéric Nzeyimana. En tant que burundais, jouissant de surcroît d’une formation en anthropologie, Monsieur Nzeyimana sait pertinemment que l’anthroponyme Simbananiye est assez répandu au Burundi, que de ce fait, il n’y a pas que l’ex-Ministre à avoir porté ce nom; il est sans ignorer l'importance de la précision dans l’identification et dans la description des liens matrimoniaux. Cette déformation de la généalogie ascendante de mon épouse ne vise qu’à me lier le plus à cet ex-Ministre de la Première République enfin m’exposer à la vindicte populaire.
[Sé]
Emmanuel Nkurunziza
Toronto, Ontario
Canada
Le 29 avril 2011
2.Comme la communauté burundo-canadienne de la région de Toronto connait deux individus répondant au nom de Frédéric Nzeyimana, il importe de lever l’équivoque sur l’identité de l’auteur de la note : Nzeyimana Frédéric, fils de Thérence Ndimbane, né au Burundi dans l’actuelle province de Rutana, résident actuellement à Scarborough.
3.Je n’ai jamais tenu et je ne tiendrai jamais de « conférence ravivant les haines interethniques entre Hutu et Tutsi du Burundi », que ce soit à Toronto, dans le cadre d’AC GÉNOCIDE CANADA ou à titre personnel. Le titre de ma conférence est sans équivoque.
4,La conférence que je vais animer ce samedi 30 avril 2011 ne porte pas sur le "Double génocide des Tutsi du Burundi." Il y a en effet une différence de taille entre « double commémoration » et « double génocide »; le premier est destiné à combattre le génocide en veillant contre le négationnisme, là où le deuxième cherche à occulter un autre génocide dûment établi par une commission internationale d’enquête.
5.J’invite ceux à qui Frédéric Nzeyimana à demandé d’aller « assister à la façon dont un Tutsi renverse les faits », à venir apprécier eux-mêmes l’approche que je propose dans le traitement des archives et des témoignages sur le génocide. Au lieu de se laisser abuser par la note mensongère de Frédéric Nzeyimana, ils pourront se rendre compte que ce n’est pas en tant que tutsi que je vais animer la conférence; mais en ma double qualité de membre d’une organisation luttant contre le génocide et de chercheur sur la subjectivité dans le discours politique et le témoignage sur le génocide, que j’ai choisi ce thème.
6.Nzeyimana Frédéric entretient délibérément le flou sur la personnalité juridique de mon association. AC GÉNOCIDE CANADA n’est pas une organisation burundaise. C’est un organisme de droit canadien qui a été agréé le 04 octobre 2002 sous le numéro matricule1161070645. C’est à ce titre qu’elle échange avec les autorités canadiennes au plus haut niveau.
7. Il est important de noter qu’au lieu de s’adresser aux burundais de la région de Toronto et qui sont concernés au premier chef par la conférence, Monsieur FrédéricNzeyimana adresse sa note aux membres de la « communauté zaïroise». Bien plus, si la note est destinée aux ressortissants des pays limitrophes qui ont vu un flux de refugiés suite au génocide ayant frappé les tutsi du Burundi, c’est aux congolais et non à la communauté zaïroise qu’il faudrait adresser l’invitation, étant donné qu’il y a plus de 14 ans que la République du Zaire à fait place à la République Démocratique du Congo.
8.Frédéric Nzeyimana sait-il très bien que parler de « régime Tutsi Micombero » n’est pas correct. Il en est de même quand il écrit que ma conférence porte sur la « commémoration du génocide de Tutsi par les Hutu en 1972 ». Frédéric Nzeyimana fait endosser à tout un groupe social des crimes qui sont imputables à un président et à son équipe, car au Burundi comme ailleurs, un groupe social n’est jamais responsable d’un acte : le génocide, les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité qui ont endeuillé le Burundi ont été commis par des individus et des organisations, pas par un groupe social quelconque.
9.La globalisation que cultive Monsieur Nzeyimana Frédéric peut avoir des conséquences graves pour les membres du groupe social tutsi. Qu’on se rappelle de la torture qui a été infligée à l’ancien Vice-président Alphonse-Marie Kadege par les services secrets burundais. Les tortionnaires ont dit à Kadege qu’il était en train de répondre des « crimes » qu’il aurait commis au Burundi en 1972, alors que le supplicié se trouvait aux études en Belgique.
10.J’attire l’attention du public sur les différences considérables qu’il y’a entre la version anglaise et la version française de la note de Monsieur Frédéric Nzeyimana. Dans la version anglaise, il attribue le meurtre de milliers de Hutu à toute l’ethnie tutsi. En outre, a la fin de la note en anglais il ajoute des informations qui n’ont rien à voir avec la conférence. Frédéric Nzeyimana simule une erreur destinée à son tour à camoufler les différences de fond qu’il y a entre les deux versions.
11.Frédéric Nzeyimana se rabat délibérément sur google pour les sources qu’il présente par ailleurs de manière incomplète (il ne donne ni la date d’affichage du document, ni celle de sa récupération par l’utilisateur). Sans nier l’importance de ce moteur de recherche google, on remarque que ce choix de google vise à leurrer ceux des destinataires de sa note qui n’auraient pas le temps de consulter d’autres auteurs moins biaisés
12.Je ne suis pas le gendre de Monsieur Arthénon Simbananiye, contrairement à ce qu’écrit Monsieur Frédéric Nzeyimana. En tant que burundais, jouissant de surcroît d’une formation en anthropologie, Monsieur Nzeyimana sait pertinemment que l’anthroponyme Simbananiye est assez répandu au Burundi, que de ce fait, il n’y a pas que l’ex-Ministre à avoir porté ce nom; il est sans ignorer l'importance de la précision dans l’identification et dans la description des liens matrimoniaux. Cette déformation de la généalogie ascendante de mon épouse ne vise qu’à me lier le plus à cet ex-Ministre de la Première République enfin m’exposer à la vindicte populaire.
[Sé]
Emmanuel Nkurunziza
Toronto, Ontario
Canada
Le 29 avril 2011
NDLR Un petit rectificatif au sujet de l'identité de Frédéric Nzeyimana. Il est le fils de Ndimbane Libère