JEAN-CLAUDE KAVUMBAGU, MON AUTRE HEROS, N'AYEZ PAS PEUR
BURUNDI INFORMATION (le 28 mai 2011). Je te déclare notre héros; celui de tous ceux qui croient que le bien reste le bien même si personne ne le fait et que le mal reste le mal même si tout le monde le fait. N’en soyez pas surpris, car pour nous, les héros ne le sont pas parce que assassinés. Contrairement donc à ce que certains endormeurs de l’opinion ont dit, Rwagasore et Ndadaye ne sont pas héros parce que assassinés à peine entamé le début de leur exercice du pouvoir.
Rwagasore a dit non aux sirènes racistes et intentions génocidaires de la colonisation et a ainsi appelé les Barundi pour voter dans et pour l’unité. Ndadaye a dit non aux ambitions unitaires du Burundi; il a renié l’unité nationale et répondu aux sirènes du racisme et du génocide ainsi que l’avait souhaité le mal colonial. Il est le héros de ceux qui appellent cela DEMOKARASI : la République du Soleil levant (le Burundi sans les Tutsi retournés dans leur pays l’Egypte, à l’Etat de cadavres par les affluents du Nil) tel qu’en témoignent les emblèmes des organisations qui formèrent une coalition pour le porter au pouvoir.
Ndadaye détestait RWAGASORE; ni lui ni son Premier Ministre Kinigi Sylvie ne rendirent hommage à Rwagasore le 13 octobre 1993! Ndadaye adorait ce que Rwagasore avait brûlé : le racisme génocidaire; il venait brûler ce que Rwagasore avait adoré : l’unité nationale. Pigé? Revenons à notre Kavumbagu national.
Vous avez dit non aux sirènes de la torture physique et morale de Mpimba; vous avez été emprisonné par un pouvoir que veut vous imposer le silence complice et coupable. Nombreux se sont inclinés et l’ont fermée (la gueule); ils n’osent plus appeler les choses par leurs noms, ils n’exigent plus la primauté du droit en démocratie.
J’ai eu l’agréable sensation en entendant vos premier propos en sortant de prison, vous avez appelé vos collègues à ne pas avoir peur. Quelqu’un d’autre avait tenu des propos semblables sur la terre du terrorisme d’Etat totalitaire, en Pologne. Ce quelqu’un d’autre vient d’être béatifié; il sera sanctifié si des miracles arrivent. Mais les miracles ont déjà eu lieu : le communisme est tombé; cela n’a-t-il pas été un miracle d’une guérison extraordinaire pour les peuples du monde?
N’ayons donc pas peur; et merci de nous l’avoir dit. Ce régime tombera aussi; n’ayons pas peur de le croire; n’ayons pas peur de préparer la relève par la restauration de l’Etat de droit.
Combien de nos compatriotes sortent de prison en ayant renoncé aux valeurs qu’ils défendaient avant? Merci de continuer de croire. Merci de nous avoir demandé de ne pas avoir peur! (BINFO)
Rwagasore a dit non aux sirènes racistes et intentions génocidaires de la colonisation et a ainsi appelé les Barundi pour voter dans et pour l’unité. Ndadaye a dit non aux ambitions unitaires du Burundi; il a renié l’unité nationale et répondu aux sirènes du racisme et du génocide ainsi que l’avait souhaité le mal colonial. Il est le héros de ceux qui appellent cela DEMOKARASI : la République du Soleil levant (le Burundi sans les Tutsi retournés dans leur pays l’Egypte, à l’Etat de cadavres par les affluents du Nil) tel qu’en témoignent les emblèmes des organisations qui formèrent une coalition pour le porter au pouvoir.
Ndadaye détestait RWAGASORE; ni lui ni son Premier Ministre Kinigi Sylvie ne rendirent hommage à Rwagasore le 13 octobre 1993! Ndadaye adorait ce que Rwagasore avait brûlé : le racisme génocidaire; il venait brûler ce que Rwagasore avait adoré : l’unité nationale. Pigé? Revenons à notre Kavumbagu national.
Vous avez dit non aux sirènes de la torture physique et morale de Mpimba; vous avez été emprisonné par un pouvoir que veut vous imposer le silence complice et coupable. Nombreux se sont inclinés et l’ont fermée (la gueule); ils n’osent plus appeler les choses par leurs noms, ils n’exigent plus la primauté du droit en démocratie.
J’ai eu l’agréable sensation en entendant vos premier propos en sortant de prison, vous avez appelé vos collègues à ne pas avoir peur. Quelqu’un d’autre avait tenu des propos semblables sur la terre du terrorisme d’Etat totalitaire, en Pologne. Ce quelqu’un d’autre vient d’être béatifié; il sera sanctifié si des miracles arrivent. Mais les miracles ont déjà eu lieu : le communisme est tombé; cela n’a-t-il pas été un miracle d’une guérison extraordinaire pour les peuples du monde?
N’ayons donc pas peur; et merci de nous l’avoir dit. Ce régime tombera aussi; n’ayons pas peur de le croire; n’ayons pas peur de préparer la relève par la restauration de l’Etat de droit.
Combien de nos compatriotes sortent de prison en ayant renoncé aux valeurs qu’ils défendaient avant? Merci de continuer de croire. Merci de nous avoir demandé de ne pas avoir peur! (BINFO)