LA SOCIETE CIVILE SE REVEILLE
BURUNDI INFORMATION (le 15 juillet 2009). La société civile se réveille-t-elle enfin ? Personne ne devrait s’en plaindre, hormis l’organisation raciste génocidaire au pouvoir, le régime sanguinaire inspiré de son idéologie ainsi que les criminels contre l’humanité, génocidaires eux-mêmes disciples thuriféraires d’un régime condamné par le droit et la morale. Notre société civile nationale aurait donc décidé d’exiger enfin la primauté du droit.
Il ne s’agirait pas de la première fois, car il y a quelques mois les mêmes associations de la société civile nationale avaient tenté d’organiser une manifestation en faveur de la justice contre les assassins d’un des leurs, Evariste Manirambona, défunt vice-président d’OLUCOME
Sans imaginer un seul instant que la société civile burundaise établirait une hiérarchie parmi les victimes, et que donc tous les humains ne seraient égaux, ni en droits ni en devoirs, particulièrement s’agissant du droit à la vie, une parmi les nombreuses questions que l’on se pose est de savoir ce qui serait à la base de la motivation, louable malgré les questions, de la société civile.
Les partisans du droit s’étaient sentis surtout offensés lorsque la société civile burundaise, la presse et les Eglises, traditionnellement supposées être, par définition, du côté de la morale à défaut du droit, avaient donné leur caution à l’institutionnalisation d’un régime racistes, terroriste et génocidaire, donc illégitime.
Certes les bailleurs du régime sont les mêmes que ceux de ces gardiens de la morale, mais tout de même ! On se souvient en effet des nombreux séminaires de lavage de cerveaux organisés pour détourner les uns et les autres des sentiers du droit et de la morale. Seuls les partisans de la restauration de l’Etat de droit n’ont pas succombé à la tentation.
Même aujourd’hui le réveil n’apparaît que partiel, en effet, lorsqu’il s’agit du prescrit du droit international et de la morale universelle, notamment les Eglises et la presse semblent toujours envahies par les différentes manœuvres d’endormissement.
La société civile réagirait-elle alors par un réflexe dû à un instinct de survie en découvrant peut-être trop tard, comme Kadege Alphonse, que les assassins du régime terroriste et génocidaire qu’elle protégeait jusque là lorsqu’il s’agit du prescrit du droit international et de la morale universelle, assassinaient à leur tour les leaders de la société civile?
Rappelez-vous de ce poème décrivant les méfaits du silence complices, lorsque ceux qui n’ont pas osé élever la voix contre l’extermination des juifs et de toutes les autres barbaries des divers génocides dans le monde ont fini par se retrouver seuls face aux bourreaux qu’ils n’avaient jamais voulu dénoncer parce qu’ils n’étaient ni juifs, ni Tutsi, ni Hutu, ni upronistes, ni syndicalistes etc… Parce que lorsque votre tour viendra, il n’y aura plus personne pour parler, ils auront tous été massacré avec la complicité de votre silence coupable...
Cette soif ou défense du droit pourrait disparaître à la faveur d’un petit séminaire de formation préparatoire à des élections que la société civile sera chargée de déclarer démocratiques alors qu’elles n’auront été qu’un nouveau gouffre pour engloutir le droit et la morale en servant d’alibi pour le maintien au pouvoir des assassins de millions d’autres Manirambona, des assassins d’un régime qui méprise le droit international et la morale universelle, et par consuent illégitime…
Le ver serait déjà dans le fruit ; en effet la société civile demande aux assassins d’être les enquêteurs rapporteurs des crimes qu’ils commettent eux-mêmes : parions que, malgré les faux semblants, la société civile fait la promotion de la négation du droit à travers le processus d’Arusha et la commission vérité réconciliation.
Car ce qui est faux et incohérent ne pourra jamais être vrai ni possible, jamais la paix n’a été ni ne sera synonyme d’institutionnalisation du racisme génocidaire impuni…
Pourquoi donc ne pas simplement déjà demander une place de chef du gouvernement pour les assassins de Manirambona, dans le même fauteuil que ceux de Ndadaye, Ruhuna, Rwagatole, Zuniga, Mgr De Courtney, Manlan etc… Ou alors mieux proclamer courageusement ce qui est vrai, à savoir : le sort pacifique et prospère du Burundi se trouve, comme cela fut le cas dans les autres pays qui se sont sortis des situations aussi malheureuses, dans les mains des partisans de la restauration de l’Etat de droit, selon le prescrit du droit international et de la morale universelle ?
Car nous jugeons aux actes et non à l’ethnie ; tel est l’héritage d’un précurseur dans la défense et la promotion de l’Etat de droit au Burundi…
Il ne s’agirait pas de la première fois, car il y a quelques mois les mêmes associations de la société civile nationale avaient tenté d’organiser une manifestation en faveur de la justice contre les assassins d’un des leurs, Evariste Manirambona, défunt vice-président d’OLUCOME
Sans imaginer un seul instant que la société civile burundaise établirait une hiérarchie parmi les victimes, et que donc tous les humains ne seraient égaux, ni en droits ni en devoirs, particulièrement s’agissant du droit à la vie, une parmi les nombreuses questions que l’on se pose est de savoir ce qui serait à la base de la motivation, louable malgré les questions, de la société civile.
Les partisans du droit s’étaient sentis surtout offensés lorsque la société civile burundaise, la presse et les Eglises, traditionnellement supposées être, par définition, du côté de la morale à défaut du droit, avaient donné leur caution à l’institutionnalisation d’un régime racistes, terroriste et génocidaire, donc illégitime.
Certes les bailleurs du régime sont les mêmes que ceux de ces gardiens de la morale, mais tout de même ! On se souvient en effet des nombreux séminaires de lavage de cerveaux organisés pour détourner les uns et les autres des sentiers du droit et de la morale. Seuls les partisans de la restauration de l’Etat de droit n’ont pas succombé à la tentation.
Même aujourd’hui le réveil n’apparaît que partiel, en effet, lorsqu’il s’agit du prescrit du droit international et de la morale universelle, notamment les Eglises et la presse semblent toujours envahies par les différentes manœuvres d’endormissement.
La société civile réagirait-elle alors par un réflexe dû à un instinct de survie en découvrant peut-être trop tard, comme Kadege Alphonse, que les assassins du régime terroriste et génocidaire qu’elle protégeait jusque là lorsqu’il s’agit du prescrit du droit international et de la morale universelle, assassinaient à leur tour les leaders de la société civile?
Rappelez-vous de ce poème décrivant les méfaits du silence complices, lorsque ceux qui n’ont pas osé élever la voix contre l’extermination des juifs et de toutes les autres barbaries des divers génocides dans le monde ont fini par se retrouver seuls face aux bourreaux qu’ils n’avaient jamais voulu dénoncer parce qu’ils n’étaient ni juifs, ni Tutsi, ni Hutu, ni upronistes, ni syndicalistes etc… Parce que lorsque votre tour viendra, il n’y aura plus personne pour parler, ils auront tous été massacré avec la complicité de votre silence coupable...
Cette soif ou défense du droit pourrait disparaître à la faveur d’un petit séminaire de formation préparatoire à des élections que la société civile sera chargée de déclarer démocratiques alors qu’elles n’auront été qu’un nouveau gouffre pour engloutir le droit et la morale en servant d’alibi pour le maintien au pouvoir des assassins de millions d’autres Manirambona, des assassins d’un régime qui méprise le droit international et la morale universelle, et par consuent illégitime…
Le ver serait déjà dans le fruit ; en effet la société civile demande aux assassins d’être les enquêteurs rapporteurs des crimes qu’ils commettent eux-mêmes : parions que, malgré les faux semblants, la société civile fait la promotion de la négation du droit à travers le processus d’Arusha et la commission vérité réconciliation.
Car ce qui est faux et incohérent ne pourra jamais être vrai ni possible, jamais la paix n’a été ni ne sera synonyme d’institutionnalisation du racisme génocidaire impuni…
Pourquoi donc ne pas simplement déjà demander une place de chef du gouvernement pour les assassins de Manirambona, dans le même fauteuil que ceux de Ndadaye, Ruhuna, Rwagatole, Zuniga, Mgr De Courtney, Manlan etc… Ou alors mieux proclamer courageusement ce qui est vrai, à savoir : le sort pacifique et prospère du Burundi se trouve, comme cela fut le cas dans les autres pays qui se sont sortis des situations aussi malheureuses, dans les mains des partisans de la restauration de l’Etat de droit, selon le prescrit du droit international et de la morale universelle ?
Car nous jugeons aux actes et non à l’ethnie ; tel est l’héritage d’un précurseur dans la défense et la promotion de l’Etat de droit au Burundi…