AUX ORIGINES DE LA DEPORTATION DES BURUNDAIS DU CANADA
Burundi Information (le 30 aout 2009). Ce document inédit que nous présentons aux lecteurs leur permettra de comprendre quelques voies par lesquelles le régime génocidaire du CNDD-FDD est parvenu à convaincre certains pays à expulser les burundais. Il remonte aux débuts du pouvoir de l’organisation terroriste et génocidaire CNDD-FDD. Dès les premiers mois du régime de Nkurunziza en effet, sous la houlette de RACINES, une association qui s’auto-définit comme privilégiant « la participation et le développement des jeunes par l’accès à l’emploi, l’éducation aux droits de l’homme à travers la promotion du travail des artistes qui livrent les bons messages », cinq organisations avaient échafaudé un plan prétendument destiné à contribuer à la résolution de la question de l’immigration. Il était question entre autres choses d’aider au rapatriement des jeunes burundais qui n’étaient pas parvenus à s’intégrer dans leur pays d’asile.
Selon des sources dignes de foi, le projet n’a jamais intéressé la diaspora burundaise du Canada. La plupart des associations de burundais de ce pays ont pour objectif de faciliter aux nouveaux venus la procédure d’intégration et non de préparer leur retour comme le préconisait RACINES et compagnons. Bref, si le Canada justifie aujourd’hui, la levée de son moratoire sur l’expulsion des ressortissants burundais en invoquant les avis des intervenants en matière d’immigration, il y a lieu de se faire une certaine idée sur l’identité d’au moins une partie de ces derniers. Comme on dit dans la langue de Ntahokaja, Nta kabura imvo [Il n’ya pas de fumée sans feu].
Large Coalition Racines autour des préoccupations sur l’immigration (RACINES BIG COALITION ON IMMIGRATION ISSUES )
Préambule.
Etant donné le nombre de jeunes Burundais qui ont fui le pays pour des raisons d’insécurité, Etant donné que certains d’entre eux ont quitté le Burundi pour des raisons économiques,
Etant convaincus que même aujourd’hui encore les jeunes continuent à fuir le pays pour des raisons économiques et/ou scolaires,
Certains que la plupart de ces jeunes immigrés ont reçus des conditions d’accueil inconfortables,
Rassurés que la plupart ont quand même réussi à bien s’installer et qu’il leur manque seulement des informations et des opportunités pour investir dans le pays d’origine,
Sachant que certains jeunes ont acquis de bonnes formations dans les pays développés qu’ils pourraient faire bénéficier à leur pays d’origine de tems en temps dans un cadre de coopération,
Sachant que parfois des enfants restent détachés des familles pour cause l’immigration accompagnée des difficultés de regroupement familial,
Etant informés que certains jeunes voudraient même regagner leur pays d’origine sans y parvenir faute de moyens financiers,
Connaissant des cas de refus de visas d’immigration temporaire fondés seulement sur des soupçons et des expériences des cas des jeunes qui ne reviennent pas, limitant ainsi des opportunités d’apprentissage par voyages au détriments des voyageurs réguliers,
Etant au courant que seul le pays d’accueil décide de l’octroi ou non des visas sans aucun interlocuteur neutre,
Nous soussignés, représentants d’associations sans but lucratif de la société civile Burundaise, décidons de former une coalition autour de l’organisation Racines dénommée « Large Coalition Racines autour des préoccupations sur l’immigration ». L’appellation en Anglais est « RACINES BIG COALITION ON IMMIGRATION ISSUES ».
Description de la Coalition
Sous l’initiative de « RACINES », une société de services au profit des associations sans but lucratif de la société civile, forment une coalition qu’ils vont animer à travers leurs compétences, leurs talents et leur volontariat pour s’informer, sensibiliser, faire le plaidoyer et interagir avec les diasporas burundaises. Certaines associations vont sensibiliser les jeunes sur les enjeux de l’immigration à travers les évènements artistiques ou culturels. D’autres pourront servir d’interlocuteurs aux diasporas pour trouver des débouchés de travail ou d’investissement, pour faire le plaidoyer en faveur du regroupement familial et pour sensibiliser le gouvernement Burundais à tenir compte de ces préoccupations dans son programme.
Le secrétariat et la facilitation du travail de la coalition sont assurés par l’organisation RACINES.
Mode de fonctionnement
Chaque association acceptée comme membre de la coalition a présenté des statuts qui attestent la cohérence de ses missions avec au moins une des caractéristiques données dans la description de la coalition. Celles qui adhéreront pus tard feront de même et donneront en plus une lettre de motivation expliquant en quoi ils serviront les objectifs de la coalition.
Chaque membre de la coalition délègue un représentant qui assistera à toutes les réunions mensuelles prévues pour analyser le travail accompli par chacun et les actions interactives à envisager.
Outre le secrétariat qui joue le rôle de coordination opérationnelle, la coalition est dirigée par un Président (une Présidente), un trésorier (une trésorière) et un chargé (une chargée) des relations avec les consulats et ambassades.
Associations de la diaspora burundaise déjà en rapport avec la Large Coalition Racines sont l’Association des Burundais vivant en Suisse l’Association des Burundais vivant au Canada, l’Association des Burundais vivant en suede, l’association des Burundais vivant en Hollande, l’Association des Burundais vivant au Rwanda, l’Association des Burundais vivant en Ouganda et l’Association des Burundais vivant en France et en Belgique.
Associations de la société civile membres de la Coalition
- RACINES
- Collectif pour la Promotion des Associations des jeunes (CPAJ)
- Réseau des Jeunes en Action (REJA) - UMUCO Rainbow
- Association pour le Développement Global Intégré (ADGI)
- Fédération des Clubs Stop Sida des écoles secondaires (FECOSI)
- Réseau National des Jeunes Engagés dans la lutte contre le Sida (RENAJES)
Selon des sources dignes de foi, le projet n’a jamais intéressé la diaspora burundaise du Canada. La plupart des associations de burundais de ce pays ont pour objectif de faciliter aux nouveaux venus la procédure d’intégration et non de préparer leur retour comme le préconisait RACINES et compagnons. Bref, si le Canada justifie aujourd’hui, la levée de son moratoire sur l’expulsion des ressortissants burundais en invoquant les avis des intervenants en matière d’immigration, il y a lieu de se faire une certaine idée sur l’identité d’au moins une partie de ces derniers. Comme on dit dans la langue de Ntahokaja, Nta kabura imvo [Il n’ya pas de fumée sans feu].
Large Coalition Racines autour des préoccupations sur l’immigration (RACINES BIG COALITION ON IMMIGRATION ISSUES )
Préambule.
Etant donné le nombre de jeunes Burundais qui ont fui le pays pour des raisons d’insécurité, Etant donné que certains d’entre eux ont quitté le Burundi pour des raisons économiques,
Etant convaincus que même aujourd’hui encore les jeunes continuent à fuir le pays pour des raisons économiques et/ou scolaires,
Certains que la plupart de ces jeunes immigrés ont reçus des conditions d’accueil inconfortables,
Rassurés que la plupart ont quand même réussi à bien s’installer et qu’il leur manque seulement des informations et des opportunités pour investir dans le pays d’origine,
Sachant que certains jeunes ont acquis de bonnes formations dans les pays développés qu’ils pourraient faire bénéficier à leur pays d’origine de tems en temps dans un cadre de coopération,
Sachant que parfois des enfants restent détachés des familles pour cause l’immigration accompagnée des difficultés de regroupement familial,
Etant informés que certains jeunes voudraient même regagner leur pays d’origine sans y parvenir faute de moyens financiers,
Connaissant des cas de refus de visas d’immigration temporaire fondés seulement sur des soupçons et des expériences des cas des jeunes qui ne reviennent pas, limitant ainsi des opportunités d’apprentissage par voyages au détriments des voyageurs réguliers,
Etant au courant que seul le pays d’accueil décide de l’octroi ou non des visas sans aucun interlocuteur neutre,
Nous soussignés, représentants d’associations sans but lucratif de la société civile Burundaise, décidons de former une coalition autour de l’organisation Racines dénommée « Large Coalition Racines autour des préoccupations sur l’immigration ». L’appellation en Anglais est « RACINES BIG COALITION ON IMMIGRATION ISSUES ».
Description de la Coalition
Sous l’initiative de « RACINES », une société de services au profit des associations sans but lucratif de la société civile, forment une coalition qu’ils vont animer à travers leurs compétences, leurs talents et leur volontariat pour s’informer, sensibiliser, faire le plaidoyer et interagir avec les diasporas burundaises. Certaines associations vont sensibiliser les jeunes sur les enjeux de l’immigration à travers les évènements artistiques ou culturels. D’autres pourront servir d’interlocuteurs aux diasporas pour trouver des débouchés de travail ou d’investissement, pour faire le plaidoyer en faveur du regroupement familial et pour sensibiliser le gouvernement Burundais à tenir compte de ces préoccupations dans son programme.
Le secrétariat et la facilitation du travail de la coalition sont assurés par l’organisation RACINES.
Mode de fonctionnement
Chaque association acceptée comme membre de la coalition a présenté des statuts qui attestent la cohérence de ses missions avec au moins une des caractéristiques données dans la description de la coalition. Celles qui adhéreront pus tard feront de même et donneront en plus une lettre de motivation expliquant en quoi ils serviront les objectifs de la coalition.
Chaque membre de la coalition délègue un représentant qui assistera à toutes les réunions mensuelles prévues pour analyser le travail accompli par chacun et les actions interactives à envisager.
Outre le secrétariat qui joue le rôle de coordination opérationnelle, la coalition est dirigée par un Président (une Présidente), un trésorier (une trésorière) et un chargé (une chargée) des relations avec les consulats et ambassades.
Associations de la diaspora burundaise déjà en rapport avec la Large Coalition Racines sont l’Association des Burundais vivant en Suisse l’Association des Burundais vivant au Canada, l’Association des Burundais vivant en suede, l’association des Burundais vivant en Hollande, l’Association des Burundais vivant au Rwanda, l’Association des Burundais vivant en Ouganda et l’Association des Burundais vivant en France et en Belgique.
Associations de la société civile membres de la Coalition
- RACINES
- Collectif pour la Promotion des Associations des jeunes (CPAJ)
- Réseau des Jeunes en Action (REJA) - UMUCO Rainbow
- Association pour le Développement Global Intégré (ADGI)
- Fédération des Clubs Stop Sida des écoles secondaires (FECOSI)
- Réseau National des Jeunes Engagés dans la lutte contre le Sida (RENAJES)