47E COMMEMORATION DU GENOCIDE TUTSI DE 1972: FOCUS SUR LE NEGATIONNISME DU COLLECTIF DE 1972 (1ere partie)
Burundi Information (le 24 avril 2019). À l’occasion de la 47e commémoration du génocide de 1972 que l’organisation UBU a pérpétré en vue de la création de la République Unie du Soleil, un pays qui regrouperait le Burundi et le Rwanda où les Tutsi auraient été éliminés, La Rédaction se focalise sur le rôle négationniste que joue le “Collectif des Survivants et Victimes du Génocide Hutu de 1972 (Avant et Après) au Burundi, l’organisation lancée au Canada par les agents du régime CNDD-FDD. Nous allons laisser de côté le travestissement de la mémoire que ce Collectif de 1972 poursuit en toute impunité à l’intérieur du Burundi, pour nous concentrer sur la désinformation et les tentatives d’intimidation qu’il mène au Canada où ils profitent de l’apathie d’une partie de la diaspora burundaise qui feint la neutralité politique envers ces négationnistes qu’elle courtise en coulisse.
Demander justice pour camoufler les crimes du régime CNDD-FDD
Derrière sa rhétorique de recherche de justice pour les victimes hutues de la tragédie de 1972, le Collectif de 1972 a pour vraie mission d’appuyer le régime des terroristes génocidaires qui gouvernent le Burundi dans la réalisation de certains de ses objectifs qu’ils ne peuvent pas assumer publiquement tant qu’ils sont aux affaires. En tête de ces derniers, vient la négation du génocide tutsi de 1972 au sujet duquel le Collectif de 1972 fait tout pour coller aux victimes tutsies l’étiquette de bourreaux, opération dont le gouvernement CNDD-FDD a tant besoin pour s’attirer la sympathie et le soutien de la masse hutu que ce parti au pouvoir a toujours matérialisée pour bien mener son agenda génocidaire.
Il est impératif de rappeler que le CNDD-FDD a été identifié par l’Organisation des Nations Unies comme faisant partie d’une internationale génocidaire opérant dans les Grands Lacs est-africains. On ne le dira jamais assez, en effet, le 22 mai 1995 , le CNDD-FDD a signé un accord de coopération avec les ex-FAR et les Interahamwe responsables du génocide des Tutsi du Rwanda de 1994. Cet accord a été conclu à Bukavu dans ce qui était alors Zaire, aujourd’hui République démocratique du Congo. Ladite coopération visait la restauration du régime des génocidaires du MRNDD dont l’armée venait d’être défaite par le FPR. C’est ainsi que, conscients de l’intrépidité de l’APR qui venait de tailler en pièces l’ancienne armée gouvernementale rwandaise, les signataires de ladite convention décidèrent de se rabattre d’abord sur le Burundi. Ce dernier était en passe de devenir le maillon faible dans la lutte contre le génocide du fait que le pouvoir y était exercé par l’organisation génocidaire FRODEBU. Cet état ne changera pas; il ira s’accentuant avec la réapparition sur la scène politique du putschiste récidiviste Pierre Buyoya dont la deuxième accession au pouvoir de manière anticonstitutionnelle le 25 juillet 1996 s’avéra une rescousse des forces génocidaires burundaises acculées militairement, rescousse qui sera suivie d'une réanimation politique dans les négociations qui aboutirent à l’Accord d’Arusha du 28 aout 2000 qu'on chante tant.
Cibler les résistants à calomnier et à intimider
Il n’y a pas que la négation du génocide dans l’arsenal du Collectif de 1972. Les calomnies contre certains Burundais de la diaspora vivant au Canada font partie des pratiques prisées par cette association. Quiconque aura suivi les faits et gestes des terroristes génocidaires du CNDD-FDD depuis qu'ils sont au pouvoir, sait qu’ils ont une aversion sans égale pour les Burundais qui parviennent à s’échapper de leurs griffes et qui se réfugient à l’étranger. Les agents officieux du regime CNDD-FDD basés à l’étranger relaient leur action en s’acharnant sur ceux qui dénoncent de manière soutenue non seulement la cruauté du régime, mais aussi les voies génocidaires que cette organisation a empruntées pour arriver au pouvoir. Ses attaques du Collectif de 1972 relèvent de l’application de la Convention de Coopération qu'il a conclue avec le Gouvernement du Burundi le 27 avril 2017 (1). À défaut de leur appliquer les méthodes d’élimination physique en vogue au Burundi, ces agents du régime tentent constamment d’intimider ou de calomnier ceux qui résistent contre le pouvoir illégal et illégitime du CNDD-FDD, en particulier ceux qui demandent depuis deux décenies que le droit pénal international soit appliqué pour éradiquer l’idéologie génocidaire qui caractérise cette organisation depuis son lancement en décembre 1993 (2).
Outre l’intimidation, le Collectif de 1972 poursuit une camapagne de désinformation. Ces opérations connaissent un relatif succès qui tiendrait plus de l’inaction de la diaspora burundaise que de l’efficacité du sens d’organisation ou du savoir-faire de ses dirigeants. Ceci dit, certaines tactiques du Collectif de 1972 font penser parfois à des manœuvres de falsification quelque peu sophistiquées. Il procède tantôt par ajout de nouveaux noms tantôt par retrait de certains autres, à la liste de ses accusés privilégiés, ce qui pourrait être une intimidation destinée envers les indécis qui rejettent la présence au pouvoir de génocidaires impunis mais qui n’ont pas les tripes pour le dire publiquement.
“C'est le cheval que tu engraisses qui te tue”
D’autre part, les afirmations des représentants du Collectif de 1972 frisent le ridicule. Par exemple, le Collectif de 1972 allègue que ses membres vivant au Canada sont sous la menace d’un complot tutsi dont les auteurs seraient, dans la logique illogique de cette organisation, un prisonnier civil en détenu injustement au Burundi, un officier de l’armée burundaise à la retraite depuis plus de deux décennies, ainsi qu’un ancien Ministre burundais de la défense du début des années 1960 (un octogénaire civil à la retraite depuis des lustres). De tous ces trois, c'est le cas de l’officier à la retraite qui est le plus indicatif de l’iniquité des agents du régime.
Le major Déo Bugegene, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est un ancien officier de l’artillerie antiaérienne burundaise qui, selon la version des faits qu’il a partagée avec le Ministère de la Citoyenneté et de l’Immigration du Canada, a eu dans son passé professionnel des démêlés avec les pouvoirs dits hima dans la nomenclature des négationnistes du Collectif ci-haut mentionné. A cause de cette brouille , pendant les premieres années ayant suivi son arrivée au Canada, il devient le chouchou des représentants locaux de l’organisation terroriste et génocidaire CNDD-FDD le portaient à bout de bras, allant jusqu’à organiser conjointement avec lui des conférences visant à appuyer leurs accusations contre l’ancien régime. Quand on constate qu’aujourd’hui, le Collectif de 1972 se sert des révélations faites par le Major Bugegene pour l'accuser personnellement et en même temps, coller à l’armée burundaise d’avant l’avènement du régime des génocidaires du CNDD-FDD le plus hideux des masques imaginables, on saisit toute la signification de l’adage “c'est le cheval que tu engraisses qui te tue”.
Nous n'avons rien contre le concerné, mais au vu de ses "liaisons dangereuses", nous avons envie de dire “Awa” (que cela te serve de leçon), mais aux dernieres nouvelles, il semble que le major en question est atteint d’une dépression nerveuse dont on a toutes les raisons de croire qu'elle est liée à cette déception que le sujet a subie de la part de ses pseudo-alliés d’hier. En tant qu’humains nous ne pouvons pas ne pas compatir, mais nous en profitons pour faire un clin d'oeil à ceux qui garderaient encore de l’ancien régime un vieux compte qu’ils comptent régler suivant le modele qu'on vient de décrire : “igikoko ntikigira umugenzi, gica kimurya”. Un Jean de la Fontaine dirait : "C'est pour vous que j'écris, attendez-vous à la pareille".
Mettre fin à ces soutiens insoupçonnés au Collectif de 1972
Les déceptions des anciens collaborateurs ne vont pas sans rappeler une autre tendance parmi les Burundais de la diaspora qui essaie toujours dans les coulisses d'établir une alliance avec ces agents négationnistes du pouvoir regroupés au sein du Collectif de 1972. Quelque invraisembable que cette révélation puisse paraître, il s'agit hélas, d'une triste réalité qui a été vérifiée et qui, malheureusement, ne date pas d’hier. Elle est vieille de plusieurs mois, voire de plus d’une année.
Comme déjà observé dans l'histoire, les auteurs de telles trahisons ne manquent pas d'alibis. Le plus souvent, ils évoquent le besoin d' “isoler les extrémistes.” Ce faisant, ils déclarent par défaut que les négationnistes du Collectif de 1972 dont ils essaient de se rapprocher sont des chic types, et "honis soient ces répugnants extremistes qui combattent le négationnisme"! D'autre part, l'alibi qu'on entend souvent est celui de la recherche d'une "lecture commune des événements de 1972”.
Au delà de cette matérialisation d’une date ayant endeuillé le Burundi, toute personne lucide sait que depuis que le crime odieux de génocide est connu de l’humanité, la victime n’en a jamais partagé la lecture avec les auteurs ou leurs sympathisants. C'est ainsi que les Juifs ne partageront jamais la lecture de l’Holocauste avec les néo-Nazis. De ces faits, on peut demander quelle organisation saine s’evertuerait à avoir la meme lecture du génocide tutsi de 1972 avec les agents du régime dirigé par les héritiers ideologiques de l'organisation UBU. Aucune ambition politique, même camouflée dans une prétendue neutralité, ne peut justifier une telle démarche, d’autant qu’on ne peut pas être neutre envers une organisation criminelle – exception faite des juges qui siègent dans son procès dans un tribunal. (BINFO)
-------
(1) Voirhttp://www.burundi-information.net/lettre-du-ministre-au-collectif-negationniste-04-oct-2017.html
(1) Lire la suite surhttp://www.burundi-information.net/preuve-de-la-filiation-frodebu-cndd-fdd.html
Demander justice pour camoufler les crimes du régime CNDD-FDD
Derrière sa rhétorique de recherche de justice pour les victimes hutues de la tragédie de 1972, le Collectif de 1972 a pour vraie mission d’appuyer le régime des terroristes génocidaires qui gouvernent le Burundi dans la réalisation de certains de ses objectifs qu’ils ne peuvent pas assumer publiquement tant qu’ils sont aux affaires. En tête de ces derniers, vient la négation du génocide tutsi de 1972 au sujet duquel le Collectif de 1972 fait tout pour coller aux victimes tutsies l’étiquette de bourreaux, opération dont le gouvernement CNDD-FDD a tant besoin pour s’attirer la sympathie et le soutien de la masse hutu que ce parti au pouvoir a toujours matérialisée pour bien mener son agenda génocidaire.
Il est impératif de rappeler que le CNDD-FDD a été identifié par l’Organisation des Nations Unies comme faisant partie d’une internationale génocidaire opérant dans les Grands Lacs est-africains. On ne le dira jamais assez, en effet, le 22 mai 1995 , le CNDD-FDD a signé un accord de coopération avec les ex-FAR et les Interahamwe responsables du génocide des Tutsi du Rwanda de 1994. Cet accord a été conclu à Bukavu dans ce qui était alors Zaire, aujourd’hui République démocratique du Congo. Ladite coopération visait la restauration du régime des génocidaires du MRNDD dont l’armée venait d’être défaite par le FPR. C’est ainsi que, conscients de l’intrépidité de l’APR qui venait de tailler en pièces l’ancienne armée gouvernementale rwandaise, les signataires de ladite convention décidèrent de se rabattre d’abord sur le Burundi. Ce dernier était en passe de devenir le maillon faible dans la lutte contre le génocide du fait que le pouvoir y était exercé par l’organisation génocidaire FRODEBU. Cet état ne changera pas; il ira s’accentuant avec la réapparition sur la scène politique du putschiste récidiviste Pierre Buyoya dont la deuxième accession au pouvoir de manière anticonstitutionnelle le 25 juillet 1996 s’avéra une rescousse des forces génocidaires burundaises acculées militairement, rescousse qui sera suivie d'une réanimation politique dans les négociations qui aboutirent à l’Accord d’Arusha du 28 aout 2000 qu'on chante tant.
Cibler les résistants à calomnier et à intimider
Il n’y a pas que la négation du génocide dans l’arsenal du Collectif de 1972. Les calomnies contre certains Burundais de la diaspora vivant au Canada font partie des pratiques prisées par cette association. Quiconque aura suivi les faits et gestes des terroristes génocidaires du CNDD-FDD depuis qu'ils sont au pouvoir, sait qu’ils ont une aversion sans égale pour les Burundais qui parviennent à s’échapper de leurs griffes et qui se réfugient à l’étranger. Les agents officieux du regime CNDD-FDD basés à l’étranger relaient leur action en s’acharnant sur ceux qui dénoncent de manière soutenue non seulement la cruauté du régime, mais aussi les voies génocidaires que cette organisation a empruntées pour arriver au pouvoir. Ses attaques du Collectif de 1972 relèvent de l’application de la Convention de Coopération qu'il a conclue avec le Gouvernement du Burundi le 27 avril 2017 (1). À défaut de leur appliquer les méthodes d’élimination physique en vogue au Burundi, ces agents du régime tentent constamment d’intimider ou de calomnier ceux qui résistent contre le pouvoir illégal et illégitime du CNDD-FDD, en particulier ceux qui demandent depuis deux décenies que le droit pénal international soit appliqué pour éradiquer l’idéologie génocidaire qui caractérise cette organisation depuis son lancement en décembre 1993 (2).
Outre l’intimidation, le Collectif de 1972 poursuit une camapagne de désinformation. Ces opérations connaissent un relatif succès qui tiendrait plus de l’inaction de la diaspora burundaise que de l’efficacité du sens d’organisation ou du savoir-faire de ses dirigeants. Ceci dit, certaines tactiques du Collectif de 1972 font penser parfois à des manœuvres de falsification quelque peu sophistiquées. Il procède tantôt par ajout de nouveaux noms tantôt par retrait de certains autres, à la liste de ses accusés privilégiés, ce qui pourrait être une intimidation destinée envers les indécis qui rejettent la présence au pouvoir de génocidaires impunis mais qui n’ont pas les tripes pour le dire publiquement.
“C'est le cheval que tu engraisses qui te tue”
D’autre part, les afirmations des représentants du Collectif de 1972 frisent le ridicule. Par exemple, le Collectif de 1972 allègue que ses membres vivant au Canada sont sous la menace d’un complot tutsi dont les auteurs seraient, dans la logique illogique de cette organisation, un prisonnier civil en détenu injustement au Burundi, un officier de l’armée burundaise à la retraite depuis plus de deux décennies, ainsi qu’un ancien Ministre burundais de la défense du début des années 1960 (un octogénaire civil à la retraite depuis des lustres). De tous ces trois, c'est le cas de l’officier à la retraite qui est le plus indicatif de l’iniquité des agents du régime.
Le major Déo Bugegene, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est un ancien officier de l’artillerie antiaérienne burundaise qui, selon la version des faits qu’il a partagée avec le Ministère de la Citoyenneté et de l’Immigration du Canada, a eu dans son passé professionnel des démêlés avec les pouvoirs dits hima dans la nomenclature des négationnistes du Collectif ci-haut mentionné. A cause de cette brouille , pendant les premieres années ayant suivi son arrivée au Canada, il devient le chouchou des représentants locaux de l’organisation terroriste et génocidaire CNDD-FDD le portaient à bout de bras, allant jusqu’à organiser conjointement avec lui des conférences visant à appuyer leurs accusations contre l’ancien régime. Quand on constate qu’aujourd’hui, le Collectif de 1972 se sert des révélations faites par le Major Bugegene pour l'accuser personnellement et en même temps, coller à l’armée burundaise d’avant l’avènement du régime des génocidaires du CNDD-FDD le plus hideux des masques imaginables, on saisit toute la signification de l’adage “c'est le cheval que tu engraisses qui te tue”.
Nous n'avons rien contre le concerné, mais au vu de ses "liaisons dangereuses", nous avons envie de dire “Awa” (que cela te serve de leçon), mais aux dernieres nouvelles, il semble que le major en question est atteint d’une dépression nerveuse dont on a toutes les raisons de croire qu'elle est liée à cette déception que le sujet a subie de la part de ses pseudo-alliés d’hier. En tant qu’humains nous ne pouvons pas ne pas compatir, mais nous en profitons pour faire un clin d'oeil à ceux qui garderaient encore de l’ancien régime un vieux compte qu’ils comptent régler suivant le modele qu'on vient de décrire : “igikoko ntikigira umugenzi, gica kimurya”. Un Jean de la Fontaine dirait : "C'est pour vous que j'écris, attendez-vous à la pareille".
Mettre fin à ces soutiens insoupçonnés au Collectif de 1972
Les déceptions des anciens collaborateurs ne vont pas sans rappeler une autre tendance parmi les Burundais de la diaspora qui essaie toujours dans les coulisses d'établir une alliance avec ces agents négationnistes du pouvoir regroupés au sein du Collectif de 1972. Quelque invraisembable que cette révélation puisse paraître, il s'agit hélas, d'une triste réalité qui a été vérifiée et qui, malheureusement, ne date pas d’hier. Elle est vieille de plusieurs mois, voire de plus d’une année.
Comme déjà observé dans l'histoire, les auteurs de telles trahisons ne manquent pas d'alibis. Le plus souvent, ils évoquent le besoin d' “isoler les extrémistes.” Ce faisant, ils déclarent par défaut que les négationnistes du Collectif de 1972 dont ils essaient de se rapprocher sont des chic types, et "honis soient ces répugnants extremistes qui combattent le négationnisme"! D'autre part, l'alibi qu'on entend souvent est celui de la recherche d'une "lecture commune des événements de 1972”.
Au delà de cette matérialisation d’une date ayant endeuillé le Burundi, toute personne lucide sait que depuis que le crime odieux de génocide est connu de l’humanité, la victime n’en a jamais partagé la lecture avec les auteurs ou leurs sympathisants. C'est ainsi que les Juifs ne partageront jamais la lecture de l’Holocauste avec les néo-Nazis. De ces faits, on peut demander quelle organisation saine s’evertuerait à avoir la meme lecture du génocide tutsi de 1972 avec les agents du régime dirigé par les héritiers ideologiques de l'organisation UBU. Aucune ambition politique, même camouflée dans une prétendue neutralité, ne peut justifier une telle démarche, d’autant qu’on ne peut pas être neutre envers une organisation criminelle – exception faite des juges qui siègent dans son procès dans un tribunal. (BINFO)
-------
(1) Voirhttp://www.burundi-information.net/lettre-du-ministre-au-collectif-negationniste-04-oct-2017.html
(1) Lire la suite surhttp://www.burundi-information.net/preuve-de-la-filiation-frodebu-cndd-fdd.html