LES MOTIFS DE L'ACCUSATION MENSONGERE DE NYABUSORONGO CONTRE EMMANUEL NKURUNZIZA
Burundi Information (le 19 juillet 2013). Nyabusorongo édition du 11 juin 2013 a publié officiellement, à l’occasion de la commémoration du massacre des étudiants de l’université du Burundi, un article intitulé Massacre de les étudiants de l’Université du Burundi : un boucher sort de son cagibi[1] et où il est affirmé entre autre choses que Emmanuel Nkurunziza a joué un rôle dans les événements qui ont coûte la vie à certains étudiants de l’Université du Burundi (UB) du 11 juin 1995 au Campus Universitaire de Mutanga.
Certes, l’article de Nyabusorongo s’inscrit dans une campagne globale menée depuis un certain temps contre les individus et organisations qui dénoncent sans ménagement les exactions du régime en place dirigé par l’organisation terroriste et génocidaire CNDD-FDD. Mais avec le numéro du 11 juin 2013, les observateurs n’ont pas manqué de noter l’ajout du nom d’Emmanuel Nkurunziza à la liste de ceux que les média proches du régime CNDD-FDD citent depuis fort longtemps comme étant les auteurs allégués du forfait. Pour élucider les mobiles de cette addition, nous nous proposons de revisiter non seulement les événements du 11 juin 1995 au Campus Mutanga, mais aussi et surtout les circonstances ayant entouré la production de cet article mensonger de Nyabusorongo en ce début de juin 2013. Nous espérons que de la sorte, nous vous aideront à comprendre pourquoi Nyabusorongo s’acharne sur la personne d’Emmanuel Nkurunziza.
Ier objectif de l'article de Nyabusorongo : discréditer Emmanuel Nkurunziza à cause de son engagement contre le négationnisme
Rappelons pour commencer que l’engagement d’Emmanuel Nkurunziza dans la lutte contre le génocide n’est en secret pour personne.[2] Depuis des années, sa recherche est orientée vers le génocide contre les tutsi du Burundi, génocide qui reste impuni même s’il a été enquêté par une commission Internationale mandatée par l’ONU. Notons ensuite que la parution de cet article mensonger est intervenu à la veille de la Conférence de l'Association Internationale des Chercheurs sur le génocide (IAGS) en Italie où Emmanuel Nkurunziza devait faire une présentation très attendue sur les actes de banalisation, de victimisation et de négation du génocide. Enfin, il ne faut pas perdre de vue que le contenu de l’article mensonger de Nyabusorongo avait été publié avant, sous plusieurs formats, par les média proches de l'organisation terroriste et génocidaire CNDD-FDD actuellement au pouvoir au Burundi. C’est le cas d'une publication du parti FRODEBU le 19 octobre 1995 intitulé 'La Situation de la magistrature burundaise face à la crise". Un autre exemple serait le "Mémorandum sur les massacres répétitifs des hutu du Burundi" publié en 2002 par AG News, un autre médium de la haine réputé pour son soutien inconditionnel au régime des terroristes génocidaires du CNDD-FDD.
Reste la question de savoir pourquoi le contenu de cet article a été républié en ce 11 juin 2013 avec cette fois-là le nom d'Emmanuel Nkurunziza. Comme annoncé ci-haut, le concerné s'apprêtait à se rendre en Italie pour une présentation dans une conférence internationale sur le Génocide. Son engagement contre l'impunité du crime des crimes étant connu des milieux négationnistes dont Nyabusorongo sert de caisse de résonance, il est donc question pour ce médium de la haine d’essayer d’entamer la crédibilité d’Emmanuel Nkurunziza avant qu'il n'aille partager avec les autres chercheurs ses analyses la situation atypique du Burundi où ce sont des génocidaires qui imposent leur loi de la jungle aux victimes rescapées.
On comprend dès lors pourquoi dans sa propagande contre Emmanuel Nkurunziza, Nyabusorongo n’enfreint pas aux normes de l’Abécédaire enseignée dans toutes les écoles de communication. Les connaisseurs savent qu’en la matière, on procède au moyen des Trois D, à savoir, Delay, distract, and discredit. La traduction française peut ne pas refléter les trois D, mais il reste que par Delay, on essaie de bloquer une nouvelle dérangeante jusqu’à ce qu’elle perde de son intérêt. Dans le volet Distract, on distraire l’attention (au sens pascalien, c’est-à-dire détourner de l’essentiel, éloigner du réel) avec des sujets sans enjeux. Par le Discrédit, on dénigre les sources d’information non contrôlées. Dans le cas présent, on comprend que Nyabusorongo privilégie le discredit.
Les spécialistes de la communication identifieront aussi dans la stratégie de Nyabusorongo la tactique des 2 S ou Spotlights & Scapegoat ("mise en vedette" et "bouc émissaire). Le premier amène les destinataires du message à concentrer le débat sur un détail sans importance; quant au deuxième on s'en sert pour rejeter la responsabilité sur un lampiste ou un bouc émissaire en termes de crédibilité[3]
Enfin, tout observateur avisé remarque sans heurts que Nyabusorongo emprunte une autre norme de propagande si chère aux négationnistes, celle de l’accusation en miroir. Comme le précisent respectivement la journaliste Anne-Charlotte Hinet et le chercheur Jean-Pierre Chrétien, ce procédé qui « consiste à attribuer à l‘adversaire ce que l’on prépare soi-même, à faire des futures victimes les vrais coupables » est « l’un des ressorts classiques de la propagande génocidaire, notamment de la propagande nazie ».[4]
Deuxième objectif de la publication de Nyabusorongo occulter les armes distribués par le FRODEBU au Campus Universitaire de Mutanga
En accusant injustement Emmanuel Nkurunziza, le camp négationniste cherche plus que discréditer et intimider. L’article mensonger de Nyabusorongo sert aussi à dissimuler certains faits gênants pour le camp génocidaire: le FRODEBU avait armé des étudiants de l'Université du Burundi vivant au Campus Mutanga. Il ne faut pas perdre de vue en effet que les regrettables massacres des étudiants de l’UB dont il est question dans l'article mensonger de Nyabusorongo se sont produits au lendemain du génocide commis dès octobre 1993, un « acte de justice » ainsi que tenta de le faire passer la propagande raciste et génocidaire de l’organisation FRODEBU alors au pouvoir.
Ayant déjà lancé l’élimination des tutsi et des hutu de l’UPRONA dans les provinces de l'intérieur, le FRODEBU entreprit de constituer des milices urbaines. Ainsi, le régime distribua des armes à feu pour venir en appui à la force meurtrière des machettes et du feu, faits qui seront confirmés le plus officiellement du monde par des ténors du FRODEBU de l’époque, Un exemple est le Vice-président de l’Assemblée Nationale, Christian Sendegeya qui, dans sa lettre au Procureur de la République datée du 17 janvier 1995 affirme: les bandes armées mais qu’il convient d’appeler par leur véritable nom les FDD ne sont pas l’oeuvre de Nyangoma ou de Sendegeya seulement. Elles sont l’oeuvre de tout le Bureau Politique du FRODEBU au mois de novembre ou décembre 1993.
C’est dans ce contexte que des armes à feu ont été introduites sur les campus universitaires. L’Université du Burundi fut la cible de plusieurs attaques des miliciens génocidaires FDD. On citera pour mémoire une attaque particulièrement meurtrière que ces terroristes menèrent au Campus Universitaire de Kiriri et qui se solda par la mort de 4 étudiants en plus de plusieurs blessés graves dont certains resteront infirmes pour le reste de leur vie.
Pour revenir aux événements malheureux du 11 juin 1995, ceux qui étaient au Campus Mutanga dans l’avant-midi du lendemain du drame, ont rapporté que lorsque le Ministre de l'Enseignement Supérieur est arrivé devant le restaurant universitaire, il a posé la question “Chambre 216 muri Tropicana I boba bahateye?” On lui répondit par l'affirmative, et sa réaction fut: "Il faut fermer l'Université!"
Ce que Nyabusorongo et ses semblables ne vous diront jamais, c'est que de cette fameuse chambre 216 du Tropicana I, on avait tiré de l'intérieur; c’est ce que révélaient les impacts de balle sur la porte. Il se comprend que les occupants de cette chambre qui étaient armés.
Tout observateur sérieux ne peut s’empêcher de se demander pourquoi, des milliers de chambres que compte le Campus Universitaire de Mutanga, c’est seulement celle où il y avait armes et munitions, qui préoccupait le plus ce Ministre issu des rangs de l’organisation terroriste et génocidaire FRODEBU au pouvoir à l’époque. En remontant aux origines de Nyabusorongo, on n’obtient plus de lumière sur cette connection...
Qu’est-ce que c’est Nyabusorongo? Qui est responsable de ses publications ?
Il semblerait que très peu de gens se souviennent que ce médium de la haine qu'est Nyabusorongo existe depuis 1994, dans sa version papier du moins. A l'époque, le Directeur des Publications était employé à la Présidence de la république comme agent de la Documentation Nationale, l’ancêtre du sinistre SNR. Et quelles étaient ses attributions? Outre la diffusion de la haine ethnique destinée à galvaniser les miliciens terroristes et génocidaires, le responsable de Nyabusorongo à l’époque avait la responsabilité de recruter parmi les étudiants de l’UB des officiers de ce la phalange génocidaire FDD. Il existe une littérature assez abondante qui loue ces actes autrement répréhensibles si du moins on était dans un Etat de droit. Un exemple serait l'organe d’expression de la formation politique lancée par Anicet Niyonkuru, l’ancien patron de Nyabusorongo. [5]
Nyabusorongo ferma momentanément, pour réapparaître sous le régime des criminels qu’il avait aide à s'installer au pouvoir. L'historiographie retiendra qu'une recherche un plus poussée a établi que l’ancien propriétaire de Nyabusorongo, Anicet Niyonkuru, serait un membre de la famille élargie du criminel qui dirige le Burundi, Pierre Nkurunziza.
Plus tard en 2008, dans une opération destinée selon toute évidence à brouiller les pistes, il s’est déclarée une gueguerre entre les patrons de Nyabusorongo, comprenez, l’ancien et le nouveau.[6] On assista à une série d’échanges très peu courtois sur la toile entre, d’une part, Willy Nyamitwe, le propriétaires présumé du domaine nyabusorongo.org et d’autre part, le porte-parole du camp de l’ancien patron de Nyabusorongo, Anicet Niyonkuru. Mais ce vrai faux conflit se termina aussi subrepticement qu’il s’était déclaré. Dans tous les cas, on comprend comment et pourquoi Nyabusorongo actuel est un outil de propagande présidentielle, et que Nyabusorongo des origines ne diffère en rien de celui d’aujourd’hui.
Conclusion: la bassesse de Nyabusorongo est inversement proportionnelle à son savoir-faire
Malgré la date de parution de l’article de Nyabusorongo (le 11 juin 2013), il est hors de question de parler d’un article commémoratif du massacre de ces étudiants de l’UB en date du 11 juin 1995. Au mieux, il s’agirait d’une coïncidence. Une bien curieuse coïncidence si on analyse les actions menées par le camp progénocidaire dans les jours ayant précédé cette publication.
Nous l'avons déjà souligné, le contenu de l'article mensonger de Nyabusorongo était déjà en ligne depuis plus d’une dizaine d’années. La seule mise-a-jour s’il en est une, a été l’ajout du nom d’Emmanuel Nkurunziza à la liste des accusés. Tout analyste sérieux se demandera quelle trouvaille ces falsificateurs de l’histoire venaient de dénicher et qui leur aura permis de revoir la liste de ceux qu’ils considèrent comme les auteurs de ce crime du 11 juin 1995. Bien entendu, la nouvelle version comporte des essais timides d’innovation. Ainsi, les faussaires de Nyabusorongo font mine de savoir très peu sur l’institution de ressort d’Emmanuel Nkurunziza ( on parle “d’une université canadienne” où il fait ses études).
Mais pourquoi feindre un manque d’informations sur Emmanuel Nkurunziza alors que ses prises de parole sont toujours solennelles et ses coordonnées à la portée des internautes? Il serait utile ici d’ajouter les précisions données par le concerné en réaction à l’article mensonger de Nyabusorongo, notamment sur sa rencontre impromptue avec des proches du régime terroriste et génocidaire du CNDD-FDD et où il y a eu une conversation sur la participation d’Emmanuel Nkurunziza à la conférence de l’Association Internationale des Chercheurs sur le Génocide qui devait se dérouler en Italie au cours du mois de juin 2013 [voir Burundi Information du 18 juillet 2013, rubrique TRIBUNE]
En outre, si les scribes de Nyabusorongo étaient honnêtes (chose qui n’arrivera peut-être jamais), ils n’auraient pas prétendu ignorer les circonstances de la venue d’Emmanuel Nkurunziza au Canada. Comme ils sont de proches du SNR de sans ignorer qu’à son départ du Burundi, son passeport a été formellement tamponné par les services de la PAFE à l’Aéroport International de Bujumbura, qu’il a rempli correctement la fiche d’embarquement tout en précisant et le motif et la destination de son voyage vers le Canada.
D’autre part, il faut noter le cas de ces serviteurs du régime CNDD-FDD vivant à Toronto qui, croyant inventer la poudre à canon, ont tenté à l'endroit d'Emmanuel Nkurunziza une autre forme d’intimidation qu’ils croyaient peut-être plus sophistiquée. En effet, à son retour de la Conférence de Siena le 23 juin 2013, Emmanuel Nkurunziza a trouvé à sa résidence une lettre anonyme qui lui avait été adressée en son absence. Dans un probable soucis d’opérer comme un "professionnel", l'expéditeur n’a pas écrit à la main l'adresse du destinataire, il l’a dactylographiée. Mais là s'arrête le “professionnalisme' et l’imagination de notre apprenti intimidateur qui aurait peut-être oublié que Postes Canada enregistre les heures et les lieux d'où sont postées les lettres. Et même si le sire aurait mis des gants en manipulant la lettre, se serait-il souvenu que les bureaux postaux sont pourvus en caméras de surveillance destinées justement à débusquer des agents malveillants comme lui? Probablement que non, à voir son amateurisme, on dirait que notre apprenti terroriste se croirait dans le Burundi de Nyaburunga où non seulement les génocidaires sont au pouvoir mais aussi où les hauts-gradés de la police participent dans des assassinats en laissant des traces de leur ADN ...
En somme, en publiant cet article mensonger sur Emmanuel Nkurunziza, Nyabusorongo comptait faire d’une pierre au moins deux coups: ternir l’image d’un militant de la lutte anti-génocidaire et orienter les recherches de la vérité sur les 11 juin 1995 dans la mauvaise direction, c’est-à-dire, loin des responsabilités du FRODEBU l’organisation terroriste et génocidaire qui était au pouvoir à l’époque des faits. IYO BUBA UBW’UMWE BWARI IKINDI!
Une chose est certaine; le réseau négationniste peut déployer toutes les tactiques, ses intimidations ne peuvent pas faire changer de cap un homme aussi résolu dans la lutte contre le mal absolu. Au contraire, l’effet de leurs actions pourrait être de redoubler sa détermination. Un anglophone leur dirait tout simplement “They cut their nose to spite their face”. En effet, s’il est vrai qu’“il y a des corrompus parce qu’il y a des corrupteurs” (Thomas Sankara), il est tout aussi vrai que seuls ceux qui veulent vraiment être corrompus, peuvent l’être.
Recommandation à Nyabusorongo: lire le cycle d’Inarunyonga
Nyabusorongo ne donne pas de numéro de contact ni de courriel non plus -- tout au moins jusqu’à cette date du 19 juillet 2013 où nous publions notre analyse sur son article calomniant Emmanuel Nkurunziza (Quel journal sérieux ne met pas ses coordonnées à la disposition de ses lecteurs?). Il reste un “monstre anonyme” qu’on ne saurait identifier, pour les amateurs du moins. NI IBIHENDWA ABANA...
Ceux qui, comme Nyabusorongo se servent de la toile pour diffuser “anonymement” des écrits répréhensibles par la loi, devraient se souvenir que le semblant d’anonymat que procurent les sites webs, a des limites. Les domaines sur le net s’acquièrent suivant un certain protocole qui ne laisse aucun doute et sur l’identité des responsables et sur les responsabilités qui leur incombent. En supposant que le “responsable” de ce médium irresponsable qu’est Nyabusorongo est Burundais, il devrait se rappeler de ce proverbe rundi sur la relation incestueuse entre une femme et son beau-fils, relation qui fut découverte même si elle était entretenue dans l’au-delà...
Par ailleurs, les internautes savent que Nyabusorongo n’en est pas à sa première attaque, tout le monde se souvient par exemple de l’article de Nyabusorongo au mois de 2012 sur le FORSC. Cependant; s’il est vrai que les rédacteurs de Nyabusorongo travaillent dans le noir, s’il leur est possible pour le moment de diffuser impunément mensonges et calomnies en vue d’intimider ceux qui ne soutiennent pas les terroristes génocidaires au pouvoir au Burundi, il n’est pas impossible que tôt ou tard, quelque chose soit faite contre l’insolence récidiviste de ce médium.
Idéalement, cet avertissement devrait sonne le réveil pour ces propagandistes du racisme ethnique et génocidaire. Mais au cas où ce clin d’oeil ne leur dirait rien, il ne restera plus qu’à leur recommander l’école de la légendaire Inarunyonga et sa non moins légendaire BAREKE BARENDEGERE BAZOTINDA ----
A Bon entendeur, Salut
Références
[1] http://nyabusorongo.org/index.php/revelations/179-massacre-des-etudiants-a-luniversite-durundi-un-boucher-sort-de-son-cagibi
[2] Que ce soit à l’Universite de York où il poursuit ses études doctorales, dans les conférences académiques (voir par exemplehttp://intersections2012.wordpress.com/abstracts-bios/emmanuel-nkurunziza/
ou http://www.glendon.yorku.ca/colloquium/2011/english/abstracts/nkurunziza.php );
dans la presse écrite http://www.lexpress.to/archives/4465/ ;
orale, comme la BBC http://www.bbc.co.uk/gahuza/umviriza_kandi/2011/09/110912_imvo.shtml
ou http://burundi-information.net/interview-emmanuel-nkurunziza-bbc-mai-2011.html ,
la VOA http://www.radiyoyacuvoa.com/content/uwahoze-ari-perezida-wa-cote-divoire-numugore-we-barafunze-120744659/1266593.html );
et l’audio-visuelle http://www2.tfo.org/Panorama/Accueil/2010-01-19/6942
[3] nous vous proposons à cet effet une traduction française de cet extrait du film “Enemy of the State”: « Vous savez ce que j’ai déjà vu: j’ai vu des assassins être libérés parce que le témoin oculaire était un alcoolique. J’ai vu aussi des violeurs qu’on n’a jamais pu condamner parce que la victime était une call-girl. La crédibilité! C’est la seule devise qui veuille dire quelque chose dans une situation de ce genre. Dean a le ruban et il va en dévoiler le contenu; et quand il le fera je veux que sa crédibilité soit détruite; je veux que tout le monde sache qu’il ment avant qu’ils entendent ce qu’il dit. Mettez sur écoute les 20 numéros qu’il appelle le plus fréquemment. Il faut qu’on entre dans sa vie. Sa relation avec les syndicats sent la Mafia en plein nez. Il est certainement vulnérable avec Rachel Banks. Je veux tout savoir sur sa femme, je veux tout savoir sur ses parents; je veux tout savoir sur ses problèmes de jeux, de ses traces d’urine, des films pornos qu’il loue, je veux utiliser tous les moyens possibles pour obtenir ce qu’on cherche. Parce que ce sale fils de pute ne signera pas le dernier chapitre de ma vie. » [ORIGINAL: You know what I’ve seen? I’ve seen killers walk free because the eyewitness was an alcoholic. I’ve seen sex offenders that couldn’t be touched because the victim was a call girl. Credibility—it’s the only currency that means anything on this kind of playing field. Dean’s got the tape, and he’s going to come out with it. And when he does, I want his credibility. I want people to know he’s lying before they hear what he says. Put taps on his 20 most frequently called numbers, and let’s get into his life. The union situation has mob written all over it. And he’s definitely vulnerable on Rachel Banks. I want to know about his wife, I want to know about his parents, I want to know about his gambling problems, his urine samples, his porno rentals. I want to use every means possible to get what we need. Because this little son of bitch is not going to be the final chapter of my life.”]
[4] Jean-Pierre Chrétien (Rwanda: 106.4, Radio Machette, Par Anne-Charlotte Hinet, journaliste)
[5] Voici ce qu'on lit sur le siteweb du CDP: Quant à Anicet [Niyonkuru], il fut engagé comme agent des Services de Renseignement auprès de la présidence de la république.[5] Les louanges se poursuivent, notamment sous le titre « Nyabusorongo : l’homme à qui les officiers Hutu doivent beaucoup » où on découvre que : Depuis le sacro-saint Général Adolphe (le Patron de la Documentation Nationale) jusqu’à Général Ndayishimiye Alias « Neva », les officiers supérieurs hutu de l’armée Burundaise actuelle peuvent dire tout d’Anicet sauf qu’ils n’ont pas bénéficié de ses services dans leurs premiers pas vers ce qu’ils sont devenus. Ainsi, GénéralAdolphe ne peut pas nier l’évidence, notamment que toutes les correspondances qu’il adressaità ses lieutenants ... se faisaient concevoir et rédiger par celui qui portera pour de bon, et combien allègrement,le surnom de Nyabusorongo (...) Quant à Général-Major Ndayishimiye, le plus au top de tous les généraux hutu, j’ose espérer qu’il n’a pas oublié qu’il a passé des semaines dans la résidence de Nyabusorongo » voir "Anicet Niyonkuru officieusement candidat aux presidentielles: et si nyabusorongo” surclassait les pretendus favoris? En ligne http://cdp-burundi.org/accueil/wp-content/uploads/2010/03/nyabu-eventuel-candidat.pdf Recupere le 18 juillet 2013 a 15h30
[6] Willy Nyamitwe se fait tancer sur sa réponse à Anicet Niyonkuru. En ligne http://www.arib.info/index.php?option=com_content&task=view&id=4625&Itemid=86 LE 10 JUILLET 2013 A 16:17
Certes, l’article de Nyabusorongo s’inscrit dans une campagne globale menée depuis un certain temps contre les individus et organisations qui dénoncent sans ménagement les exactions du régime en place dirigé par l’organisation terroriste et génocidaire CNDD-FDD. Mais avec le numéro du 11 juin 2013, les observateurs n’ont pas manqué de noter l’ajout du nom d’Emmanuel Nkurunziza à la liste de ceux que les média proches du régime CNDD-FDD citent depuis fort longtemps comme étant les auteurs allégués du forfait. Pour élucider les mobiles de cette addition, nous nous proposons de revisiter non seulement les événements du 11 juin 1995 au Campus Mutanga, mais aussi et surtout les circonstances ayant entouré la production de cet article mensonger de Nyabusorongo en ce début de juin 2013. Nous espérons que de la sorte, nous vous aideront à comprendre pourquoi Nyabusorongo s’acharne sur la personne d’Emmanuel Nkurunziza.
Ier objectif de l'article de Nyabusorongo : discréditer Emmanuel Nkurunziza à cause de son engagement contre le négationnisme
Rappelons pour commencer que l’engagement d’Emmanuel Nkurunziza dans la lutte contre le génocide n’est en secret pour personne.[2] Depuis des années, sa recherche est orientée vers le génocide contre les tutsi du Burundi, génocide qui reste impuni même s’il a été enquêté par une commission Internationale mandatée par l’ONU. Notons ensuite que la parution de cet article mensonger est intervenu à la veille de la Conférence de l'Association Internationale des Chercheurs sur le génocide (IAGS) en Italie où Emmanuel Nkurunziza devait faire une présentation très attendue sur les actes de banalisation, de victimisation et de négation du génocide. Enfin, il ne faut pas perdre de vue que le contenu de l’article mensonger de Nyabusorongo avait été publié avant, sous plusieurs formats, par les média proches de l'organisation terroriste et génocidaire CNDD-FDD actuellement au pouvoir au Burundi. C’est le cas d'une publication du parti FRODEBU le 19 octobre 1995 intitulé 'La Situation de la magistrature burundaise face à la crise". Un autre exemple serait le "Mémorandum sur les massacres répétitifs des hutu du Burundi" publié en 2002 par AG News, un autre médium de la haine réputé pour son soutien inconditionnel au régime des terroristes génocidaires du CNDD-FDD.
Reste la question de savoir pourquoi le contenu de cet article a été républié en ce 11 juin 2013 avec cette fois-là le nom d'Emmanuel Nkurunziza. Comme annoncé ci-haut, le concerné s'apprêtait à se rendre en Italie pour une présentation dans une conférence internationale sur le Génocide. Son engagement contre l'impunité du crime des crimes étant connu des milieux négationnistes dont Nyabusorongo sert de caisse de résonance, il est donc question pour ce médium de la haine d’essayer d’entamer la crédibilité d’Emmanuel Nkurunziza avant qu'il n'aille partager avec les autres chercheurs ses analyses la situation atypique du Burundi où ce sont des génocidaires qui imposent leur loi de la jungle aux victimes rescapées.
On comprend dès lors pourquoi dans sa propagande contre Emmanuel Nkurunziza, Nyabusorongo n’enfreint pas aux normes de l’Abécédaire enseignée dans toutes les écoles de communication. Les connaisseurs savent qu’en la matière, on procède au moyen des Trois D, à savoir, Delay, distract, and discredit. La traduction française peut ne pas refléter les trois D, mais il reste que par Delay, on essaie de bloquer une nouvelle dérangeante jusqu’à ce qu’elle perde de son intérêt. Dans le volet Distract, on distraire l’attention (au sens pascalien, c’est-à-dire détourner de l’essentiel, éloigner du réel) avec des sujets sans enjeux. Par le Discrédit, on dénigre les sources d’information non contrôlées. Dans le cas présent, on comprend que Nyabusorongo privilégie le discredit.
Les spécialistes de la communication identifieront aussi dans la stratégie de Nyabusorongo la tactique des 2 S ou Spotlights & Scapegoat ("mise en vedette" et "bouc émissaire). Le premier amène les destinataires du message à concentrer le débat sur un détail sans importance; quant au deuxième on s'en sert pour rejeter la responsabilité sur un lampiste ou un bouc émissaire en termes de crédibilité[3]
Enfin, tout observateur avisé remarque sans heurts que Nyabusorongo emprunte une autre norme de propagande si chère aux négationnistes, celle de l’accusation en miroir. Comme le précisent respectivement la journaliste Anne-Charlotte Hinet et le chercheur Jean-Pierre Chrétien, ce procédé qui « consiste à attribuer à l‘adversaire ce que l’on prépare soi-même, à faire des futures victimes les vrais coupables » est « l’un des ressorts classiques de la propagande génocidaire, notamment de la propagande nazie ».[4]
Deuxième objectif de la publication de Nyabusorongo occulter les armes distribués par le FRODEBU au Campus Universitaire de Mutanga
En accusant injustement Emmanuel Nkurunziza, le camp négationniste cherche plus que discréditer et intimider. L’article mensonger de Nyabusorongo sert aussi à dissimuler certains faits gênants pour le camp génocidaire: le FRODEBU avait armé des étudiants de l'Université du Burundi vivant au Campus Mutanga. Il ne faut pas perdre de vue en effet que les regrettables massacres des étudiants de l’UB dont il est question dans l'article mensonger de Nyabusorongo se sont produits au lendemain du génocide commis dès octobre 1993, un « acte de justice » ainsi que tenta de le faire passer la propagande raciste et génocidaire de l’organisation FRODEBU alors au pouvoir.
Ayant déjà lancé l’élimination des tutsi et des hutu de l’UPRONA dans les provinces de l'intérieur, le FRODEBU entreprit de constituer des milices urbaines. Ainsi, le régime distribua des armes à feu pour venir en appui à la force meurtrière des machettes et du feu, faits qui seront confirmés le plus officiellement du monde par des ténors du FRODEBU de l’époque, Un exemple est le Vice-président de l’Assemblée Nationale, Christian Sendegeya qui, dans sa lettre au Procureur de la République datée du 17 janvier 1995 affirme: les bandes armées mais qu’il convient d’appeler par leur véritable nom les FDD ne sont pas l’oeuvre de Nyangoma ou de Sendegeya seulement. Elles sont l’oeuvre de tout le Bureau Politique du FRODEBU au mois de novembre ou décembre 1993.
C’est dans ce contexte que des armes à feu ont été introduites sur les campus universitaires. L’Université du Burundi fut la cible de plusieurs attaques des miliciens génocidaires FDD. On citera pour mémoire une attaque particulièrement meurtrière que ces terroristes menèrent au Campus Universitaire de Kiriri et qui se solda par la mort de 4 étudiants en plus de plusieurs blessés graves dont certains resteront infirmes pour le reste de leur vie.
Pour revenir aux événements malheureux du 11 juin 1995, ceux qui étaient au Campus Mutanga dans l’avant-midi du lendemain du drame, ont rapporté que lorsque le Ministre de l'Enseignement Supérieur est arrivé devant le restaurant universitaire, il a posé la question “Chambre 216 muri Tropicana I boba bahateye?” On lui répondit par l'affirmative, et sa réaction fut: "Il faut fermer l'Université!"
Ce que Nyabusorongo et ses semblables ne vous diront jamais, c'est que de cette fameuse chambre 216 du Tropicana I, on avait tiré de l'intérieur; c’est ce que révélaient les impacts de balle sur la porte. Il se comprend que les occupants de cette chambre qui étaient armés.
Tout observateur sérieux ne peut s’empêcher de se demander pourquoi, des milliers de chambres que compte le Campus Universitaire de Mutanga, c’est seulement celle où il y avait armes et munitions, qui préoccupait le plus ce Ministre issu des rangs de l’organisation terroriste et génocidaire FRODEBU au pouvoir à l’époque. En remontant aux origines de Nyabusorongo, on n’obtient plus de lumière sur cette connection...
Qu’est-ce que c’est Nyabusorongo? Qui est responsable de ses publications ?
Il semblerait que très peu de gens se souviennent que ce médium de la haine qu'est Nyabusorongo existe depuis 1994, dans sa version papier du moins. A l'époque, le Directeur des Publications était employé à la Présidence de la république comme agent de la Documentation Nationale, l’ancêtre du sinistre SNR. Et quelles étaient ses attributions? Outre la diffusion de la haine ethnique destinée à galvaniser les miliciens terroristes et génocidaires, le responsable de Nyabusorongo à l’époque avait la responsabilité de recruter parmi les étudiants de l’UB des officiers de ce la phalange génocidaire FDD. Il existe une littérature assez abondante qui loue ces actes autrement répréhensibles si du moins on était dans un Etat de droit. Un exemple serait l'organe d’expression de la formation politique lancée par Anicet Niyonkuru, l’ancien patron de Nyabusorongo. [5]
Nyabusorongo ferma momentanément, pour réapparaître sous le régime des criminels qu’il avait aide à s'installer au pouvoir. L'historiographie retiendra qu'une recherche un plus poussée a établi que l’ancien propriétaire de Nyabusorongo, Anicet Niyonkuru, serait un membre de la famille élargie du criminel qui dirige le Burundi, Pierre Nkurunziza.
Plus tard en 2008, dans une opération destinée selon toute évidence à brouiller les pistes, il s’est déclarée une gueguerre entre les patrons de Nyabusorongo, comprenez, l’ancien et le nouveau.[6] On assista à une série d’échanges très peu courtois sur la toile entre, d’une part, Willy Nyamitwe, le propriétaires présumé du domaine nyabusorongo.org et d’autre part, le porte-parole du camp de l’ancien patron de Nyabusorongo, Anicet Niyonkuru. Mais ce vrai faux conflit se termina aussi subrepticement qu’il s’était déclaré. Dans tous les cas, on comprend comment et pourquoi Nyabusorongo actuel est un outil de propagande présidentielle, et que Nyabusorongo des origines ne diffère en rien de celui d’aujourd’hui.
Conclusion: la bassesse de Nyabusorongo est inversement proportionnelle à son savoir-faire
Malgré la date de parution de l’article de Nyabusorongo (le 11 juin 2013), il est hors de question de parler d’un article commémoratif du massacre de ces étudiants de l’UB en date du 11 juin 1995. Au mieux, il s’agirait d’une coïncidence. Une bien curieuse coïncidence si on analyse les actions menées par le camp progénocidaire dans les jours ayant précédé cette publication.
Nous l'avons déjà souligné, le contenu de l'article mensonger de Nyabusorongo était déjà en ligne depuis plus d’une dizaine d’années. La seule mise-a-jour s’il en est une, a été l’ajout du nom d’Emmanuel Nkurunziza à la liste des accusés. Tout analyste sérieux se demandera quelle trouvaille ces falsificateurs de l’histoire venaient de dénicher et qui leur aura permis de revoir la liste de ceux qu’ils considèrent comme les auteurs de ce crime du 11 juin 1995. Bien entendu, la nouvelle version comporte des essais timides d’innovation. Ainsi, les faussaires de Nyabusorongo font mine de savoir très peu sur l’institution de ressort d’Emmanuel Nkurunziza ( on parle “d’une université canadienne” où il fait ses études).
Mais pourquoi feindre un manque d’informations sur Emmanuel Nkurunziza alors que ses prises de parole sont toujours solennelles et ses coordonnées à la portée des internautes? Il serait utile ici d’ajouter les précisions données par le concerné en réaction à l’article mensonger de Nyabusorongo, notamment sur sa rencontre impromptue avec des proches du régime terroriste et génocidaire du CNDD-FDD et où il y a eu une conversation sur la participation d’Emmanuel Nkurunziza à la conférence de l’Association Internationale des Chercheurs sur le Génocide qui devait se dérouler en Italie au cours du mois de juin 2013 [voir Burundi Information du 18 juillet 2013, rubrique TRIBUNE]
En outre, si les scribes de Nyabusorongo étaient honnêtes (chose qui n’arrivera peut-être jamais), ils n’auraient pas prétendu ignorer les circonstances de la venue d’Emmanuel Nkurunziza au Canada. Comme ils sont de proches du SNR de sans ignorer qu’à son départ du Burundi, son passeport a été formellement tamponné par les services de la PAFE à l’Aéroport International de Bujumbura, qu’il a rempli correctement la fiche d’embarquement tout en précisant et le motif et la destination de son voyage vers le Canada.
D’autre part, il faut noter le cas de ces serviteurs du régime CNDD-FDD vivant à Toronto qui, croyant inventer la poudre à canon, ont tenté à l'endroit d'Emmanuel Nkurunziza une autre forme d’intimidation qu’ils croyaient peut-être plus sophistiquée. En effet, à son retour de la Conférence de Siena le 23 juin 2013, Emmanuel Nkurunziza a trouvé à sa résidence une lettre anonyme qui lui avait été adressée en son absence. Dans un probable soucis d’opérer comme un "professionnel", l'expéditeur n’a pas écrit à la main l'adresse du destinataire, il l’a dactylographiée. Mais là s'arrête le “professionnalisme' et l’imagination de notre apprenti intimidateur qui aurait peut-être oublié que Postes Canada enregistre les heures et les lieux d'où sont postées les lettres. Et même si le sire aurait mis des gants en manipulant la lettre, se serait-il souvenu que les bureaux postaux sont pourvus en caméras de surveillance destinées justement à débusquer des agents malveillants comme lui? Probablement que non, à voir son amateurisme, on dirait que notre apprenti terroriste se croirait dans le Burundi de Nyaburunga où non seulement les génocidaires sont au pouvoir mais aussi où les hauts-gradés de la police participent dans des assassinats en laissant des traces de leur ADN ...
En somme, en publiant cet article mensonger sur Emmanuel Nkurunziza, Nyabusorongo comptait faire d’une pierre au moins deux coups: ternir l’image d’un militant de la lutte anti-génocidaire et orienter les recherches de la vérité sur les 11 juin 1995 dans la mauvaise direction, c’est-à-dire, loin des responsabilités du FRODEBU l’organisation terroriste et génocidaire qui était au pouvoir à l’époque des faits. IYO BUBA UBW’UMWE BWARI IKINDI!
Une chose est certaine; le réseau négationniste peut déployer toutes les tactiques, ses intimidations ne peuvent pas faire changer de cap un homme aussi résolu dans la lutte contre le mal absolu. Au contraire, l’effet de leurs actions pourrait être de redoubler sa détermination. Un anglophone leur dirait tout simplement “They cut their nose to spite their face”. En effet, s’il est vrai qu’“il y a des corrompus parce qu’il y a des corrupteurs” (Thomas Sankara), il est tout aussi vrai que seuls ceux qui veulent vraiment être corrompus, peuvent l’être.
Recommandation à Nyabusorongo: lire le cycle d’Inarunyonga
Nyabusorongo ne donne pas de numéro de contact ni de courriel non plus -- tout au moins jusqu’à cette date du 19 juillet 2013 où nous publions notre analyse sur son article calomniant Emmanuel Nkurunziza (Quel journal sérieux ne met pas ses coordonnées à la disposition de ses lecteurs?). Il reste un “monstre anonyme” qu’on ne saurait identifier, pour les amateurs du moins. NI IBIHENDWA ABANA...
Ceux qui, comme Nyabusorongo se servent de la toile pour diffuser “anonymement” des écrits répréhensibles par la loi, devraient se souvenir que le semblant d’anonymat que procurent les sites webs, a des limites. Les domaines sur le net s’acquièrent suivant un certain protocole qui ne laisse aucun doute et sur l’identité des responsables et sur les responsabilités qui leur incombent. En supposant que le “responsable” de ce médium irresponsable qu’est Nyabusorongo est Burundais, il devrait se rappeler de ce proverbe rundi sur la relation incestueuse entre une femme et son beau-fils, relation qui fut découverte même si elle était entretenue dans l’au-delà...
Par ailleurs, les internautes savent que Nyabusorongo n’en est pas à sa première attaque, tout le monde se souvient par exemple de l’article de Nyabusorongo au mois de 2012 sur le FORSC. Cependant; s’il est vrai que les rédacteurs de Nyabusorongo travaillent dans le noir, s’il leur est possible pour le moment de diffuser impunément mensonges et calomnies en vue d’intimider ceux qui ne soutiennent pas les terroristes génocidaires au pouvoir au Burundi, il n’est pas impossible que tôt ou tard, quelque chose soit faite contre l’insolence récidiviste de ce médium.
Idéalement, cet avertissement devrait sonne le réveil pour ces propagandistes du racisme ethnique et génocidaire. Mais au cas où ce clin d’oeil ne leur dirait rien, il ne restera plus qu’à leur recommander l’école de la légendaire Inarunyonga et sa non moins légendaire BAREKE BARENDEGERE BAZOTINDA ----
A Bon entendeur, Salut
Références
[1] http://nyabusorongo.org/index.php/revelations/179-massacre-des-etudiants-a-luniversite-durundi-un-boucher-sort-de-son-cagibi
[2] Que ce soit à l’Universite de York où il poursuit ses études doctorales, dans les conférences académiques (voir par exemplehttp://intersections2012.wordpress.com/abstracts-bios/emmanuel-nkurunziza/
ou http://www.glendon.yorku.ca/colloquium/2011/english/abstracts/nkurunziza.php );
dans la presse écrite http://www.lexpress.to/archives/4465/ ;
orale, comme la BBC http://www.bbc.co.uk/gahuza/umviriza_kandi/2011/09/110912_imvo.shtml
ou http://burundi-information.net/interview-emmanuel-nkurunziza-bbc-mai-2011.html ,
la VOA http://www.radiyoyacuvoa.com/content/uwahoze-ari-perezida-wa-cote-divoire-numugore-we-barafunze-120744659/1266593.html );
et l’audio-visuelle http://www2.tfo.org/Panorama/Accueil/2010-01-19/6942
[3] nous vous proposons à cet effet une traduction française de cet extrait du film “Enemy of the State”: « Vous savez ce que j’ai déjà vu: j’ai vu des assassins être libérés parce que le témoin oculaire était un alcoolique. J’ai vu aussi des violeurs qu’on n’a jamais pu condamner parce que la victime était une call-girl. La crédibilité! C’est la seule devise qui veuille dire quelque chose dans une situation de ce genre. Dean a le ruban et il va en dévoiler le contenu; et quand il le fera je veux que sa crédibilité soit détruite; je veux que tout le monde sache qu’il ment avant qu’ils entendent ce qu’il dit. Mettez sur écoute les 20 numéros qu’il appelle le plus fréquemment. Il faut qu’on entre dans sa vie. Sa relation avec les syndicats sent la Mafia en plein nez. Il est certainement vulnérable avec Rachel Banks. Je veux tout savoir sur sa femme, je veux tout savoir sur ses parents; je veux tout savoir sur ses problèmes de jeux, de ses traces d’urine, des films pornos qu’il loue, je veux utiliser tous les moyens possibles pour obtenir ce qu’on cherche. Parce que ce sale fils de pute ne signera pas le dernier chapitre de ma vie. » [ORIGINAL: You know what I’ve seen? I’ve seen killers walk free because the eyewitness was an alcoholic. I’ve seen sex offenders that couldn’t be touched because the victim was a call girl. Credibility—it’s the only currency that means anything on this kind of playing field. Dean’s got the tape, and he’s going to come out with it. And when he does, I want his credibility. I want people to know he’s lying before they hear what he says. Put taps on his 20 most frequently called numbers, and let’s get into his life. The union situation has mob written all over it. And he’s definitely vulnerable on Rachel Banks. I want to know about his wife, I want to know about his parents, I want to know about his gambling problems, his urine samples, his porno rentals. I want to use every means possible to get what we need. Because this little son of bitch is not going to be the final chapter of my life.”]
[4] Jean-Pierre Chrétien (Rwanda: 106.4, Radio Machette, Par Anne-Charlotte Hinet, journaliste)
[5] Voici ce qu'on lit sur le siteweb du CDP: Quant à Anicet [Niyonkuru], il fut engagé comme agent des Services de Renseignement auprès de la présidence de la république.[5] Les louanges se poursuivent, notamment sous le titre « Nyabusorongo : l’homme à qui les officiers Hutu doivent beaucoup » où on découvre que : Depuis le sacro-saint Général Adolphe (le Patron de la Documentation Nationale) jusqu’à Général Ndayishimiye Alias « Neva », les officiers supérieurs hutu de l’armée Burundaise actuelle peuvent dire tout d’Anicet sauf qu’ils n’ont pas bénéficié de ses services dans leurs premiers pas vers ce qu’ils sont devenus. Ainsi, GénéralAdolphe ne peut pas nier l’évidence, notamment que toutes les correspondances qu’il adressaità ses lieutenants ... se faisaient concevoir et rédiger par celui qui portera pour de bon, et combien allègrement,le surnom de Nyabusorongo (...) Quant à Général-Major Ndayishimiye, le plus au top de tous les généraux hutu, j’ose espérer qu’il n’a pas oublié qu’il a passé des semaines dans la résidence de Nyabusorongo » voir "Anicet Niyonkuru officieusement candidat aux presidentielles: et si nyabusorongo” surclassait les pretendus favoris? En ligne http://cdp-burundi.org/accueil/wp-content/uploads/2010/03/nyabu-eventuel-candidat.pdf Recupere le 18 juillet 2013 a 15h30
[6] Willy Nyamitwe se fait tancer sur sa réponse à Anicet Niyonkuru. En ligne http://www.arib.info/index.php?option=com_content&task=view&id=4625&Itemid=86 LE 10 JUILLET 2013 A 16:17