LACHARTE DE L'UNITE A 17 ANS
La Charte de l’Unité Nationale a 17 ans. Adopté par référendum le 5 février 1991 par
89,21% des burundais en age de voter, la charte a été l’aboutissement d’un long
processus de consultations populaires déclenchées par le génocide des tutsi de Ntega et
Marangara en aout 1988.
Cet anniversaire a été célébré aujourd’hui au niveau nationale dans tous les chefs lieux
des 17 provinces du Burundi. A Bujumbura la capitale, les cérémonies se sont déroulées
sur le Mont Vugizo où se trouve le Monument de l’Unité. Il y a eu le dépot des gerbes de
fleurs au pied du Monument, il y a eu aussi les désormais traditionnelles séances de
prières par les répresentants des principales confessions religieuses. Pour les discours,
c’est la Maire a.i. de Bujumbura qui a prononcé le mot de bienvenu, suivie par le
Premier-Vice Président de la République, Dr. Yves Sahinguvu. Dans son allocution, le
Vice Président a rappelé que la Fête de l’Unité a vu le jour suite aux massacres de Ntega
et Marangara survenus selon lui parce qu’il y avait manque d’unité entre les dirigeants.
Qu’elle est souhaitable cette Unité entre les dirigeants. Une question cependant, comment
souhaiter une Unité avec des génocidaires ? Ils doivent d’abord répondre de leurs actes
ignobles avant de prétendre a l’un ou l’autre poste de responsabilité?
Même si son initiateur est loin d’inspirer l’unité, l’initiative en soi est honorable. Ce qui a
décu, c’est que moins d’une année après, Pierre Buyoya a ordonné lui-même la violation
de cette charte en autorisant la légalisation contre l’avis de tous ses conseillers d’une
organisation plus que divisionniste, a savoir, le très génocidaire FRODEBU.
Le public a remarqué la présence des anciens présidents, a savoir, les génocidaires
Ntibantunganya et Ndayizeye et leur allié, le putschiste récidiviste Pierre Buyoya. Il était
la et il a chanté avec ses pairs l’Hymne de l’Unité, qu’une certaine opinion qualifie de
l’unique victoire remportée dans cette bataille d’envergure nationale.
Nous condamnons l’adoption par certains media du vocabulaire génocidaire. La RPA qui
dans son éditorial a repris à son compte la facheuse « colère » si chère aux gocidaires
quant ils essaient de justifier l’injustifiable l’assassinat des millie
89,21% des burundais en age de voter, la charte a été l’aboutissement d’un long
processus de consultations populaires déclenchées par le génocide des tutsi de Ntega et
Marangara en aout 1988.
Cet anniversaire a été célébré aujourd’hui au niveau nationale dans tous les chefs lieux
des 17 provinces du Burundi. A Bujumbura la capitale, les cérémonies se sont déroulées
sur le Mont Vugizo où se trouve le Monument de l’Unité. Il y a eu le dépot des gerbes de
fleurs au pied du Monument, il y a eu aussi les désormais traditionnelles séances de
prières par les répresentants des principales confessions religieuses. Pour les discours,
c’est la Maire a.i. de Bujumbura qui a prononcé le mot de bienvenu, suivie par le
Premier-Vice Président de la République, Dr. Yves Sahinguvu. Dans son allocution, le
Vice Président a rappelé que la Fête de l’Unité a vu le jour suite aux massacres de Ntega
et Marangara survenus selon lui parce qu’il y avait manque d’unité entre les dirigeants.
Qu’elle est souhaitable cette Unité entre les dirigeants. Une question cependant, comment
souhaiter une Unité avec des génocidaires ? Ils doivent d’abord répondre de leurs actes
ignobles avant de prétendre a l’un ou l’autre poste de responsabilité?
Même si son initiateur est loin d’inspirer l’unité, l’initiative en soi est honorable. Ce qui a
décu, c’est que moins d’une année après, Pierre Buyoya a ordonné lui-même la violation
de cette charte en autorisant la légalisation contre l’avis de tous ses conseillers d’une
organisation plus que divisionniste, a savoir, le très génocidaire FRODEBU.
Le public a remarqué la présence des anciens présidents, a savoir, les génocidaires
Ntibantunganya et Ndayizeye et leur allié, le putschiste récidiviste Pierre Buyoya. Il était
la et il a chanté avec ses pairs l’Hymne de l’Unité, qu’une certaine opinion qualifie de
l’unique victoire remportée dans cette bataille d’envergure nationale.
Nous condamnons l’adoption par certains media du vocabulaire génocidaire. La RPA qui
dans son éditorial a repris à son compte la facheuse « colère » si chère aux gocidaires
quant ils essaient de justifier l’injustifiable l’assassinat des millie