AC GENOCIDE CIRIMOSO ADRESSE AU CONSEIL DE SECURITE DE L'ONU UN MEMORANDUM SUR LA SITUATION AU BURUNDI
Burundi Information (le 02 octobre 2020). AC Génocide Cirimoso, la plus prestigieuse des associations sans but lucratif burundaises et l’une des aînées dans la categorie, vient d’adresser un mémorandum au Conseil de Sécurité des Nations Unies à l’occasion de la visite au Burundi d’une délegation conduite par la Sous-Secrétaire des Nations Unies pour l’Afrique. Dans ce document d’une dizaine de pages rédigé dans un langage très diplomatique mais non-moins convaincant, cette organisation brosse d’abord un tableau du contexte actuel tout en récapitulant les grandes étapes ayant mené à la situation actuelle qui frôle l’occultation du génocide des Tutsi perpétré par le FRODEBU en octobre 1993. Faut-il rappeler, en effet, pour la nième fois que ce parti qui était au pouvoir à l'époque des faits est l’ancêtre biologique et idéologique du non-moins génocidaire CNDD-FDD qui dirige le pays aujourd'hui. On se doit aussi de préciser que le régime CNDD-FDD est l'employeur de la soi-disant Commission Vérité et Réconciliation (CVR) dont la tâche principale semble être le blanchissement des crimes de ces patrons tout en chargeant au maximum l’ancien régime avec force manipulation des faits.
Le mémorandum de l’AC Génocide Cirimoso revient en outre sur les problèmes majeurs de l’heure dont le harcèlement de l’AC Génocide Cirimoso par le pouvoir de l’organisation terroriste et génocidaire CNDD-FDD , la recrudescence des messages de haine dirigés contre les Tutsi , la situation des réfugiés et des personnes déplacées internes, etc. Il se termine par une série de recommandations dont une partie est adressée aux Nations Unies et une autre au Gouvernement du Burundi.
À l’ONU, le mémorandum de l’AC Génocide Cirimoso demande de créer un Tribunal Pénal pour le Burundi conformément aux recommandations du rapport de l’ONU daté du 22 aout 1996 et portant le numéro S/1996/682, redoubler de vigilance pour prévenir la réédition d’un génocide comme celui de 1993, s’assurer que les droits de centaines de milliers de réfugiés burundais éparpillés en dehors du pays sont respectés. Au dirigeants nationaux, le mémorandum recommande de mettre un terme aux travaux d’exhumation de la CVR compte tenu du manque d’impartialité et du manque de compétence technique et légale de celle-ci, traduire en justice les prédicateurs de haine ethnique, garantir le sécurité des rescapés vivant dans les camps de déplacés intérieurs, l’équité à l’emploi ainsi que la liberté d’opinion.
Enfin, on notera à toutes fins utiles qu’une copie de la correspondance en question a été adressée au Conseiller Spécial de l’ONU pour la prévention du génocide, à la Conseillère du Secrétaire Général de l’ONU sur la responsabilité de protéger, au Haut-Commissaire des Nations Unies aux Droits de l’Homme, le Président de la Cour Pénale Internationale, aux Ambassadeurs honoraires et Envoyés spéciaux de l’UNESCO pour l’enseignement de l’histoire de l’Holocauste et la prévention du génocide, aux missions diplomatiques accréditées au Burundi ainsi qu’aux hautes autorités du pays à savoir le Président de la République, le Vice-Président, le Premier Ministre ainsi que le Ministre des Affaires Étrangères. (BINFO)
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Le mémorandum de l’AC Génocide Cirimoso revient en outre sur les problèmes majeurs de l’heure dont le harcèlement de l’AC Génocide Cirimoso par le pouvoir de l’organisation terroriste et génocidaire CNDD-FDD , la recrudescence des messages de haine dirigés contre les Tutsi , la situation des réfugiés et des personnes déplacées internes, etc. Il se termine par une série de recommandations dont une partie est adressée aux Nations Unies et une autre au Gouvernement du Burundi.
À l’ONU, le mémorandum de l’AC Génocide Cirimoso demande de créer un Tribunal Pénal pour le Burundi conformément aux recommandations du rapport de l’ONU daté du 22 aout 1996 et portant le numéro S/1996/682, redoubler de vigilance pour prévenir la réédition d’un génocide comme celui de 1993, s’assurer que les droits de centaines de milliers de réfugiés burundais éparpillés en dehors du pays sont respectés. Au dirigeants nationaux, le mémorandum recommande de mettre un terme aux travaux d’exhumation de la CVR compte tenu du manque d’impartialité et du manque de compétence technique et légale de celle-ci, traduire en justice les prédicateurs de haine ethnique, garantir le sécurité des rescapés vivant dans les camps de déplacés intérieurs, l’équité à l’emploi ainsi que la liberté d’opinion.
Enfin, on notera à toutes fins utiles qu’une copie de la correspondance en question a été adressée au Conseiller Spécial de l’ONU pour la prévention du génocide, à la Conseillère du Secrétaire Général de l’ONU sur la responsabilité de protéger, au Haut-Commissaire des Nations Unies aux Droits de l’Homme, le Président de la Cour Pénale Internationale, aux Ambassadeurs honoraires et Envoyés spéciaux de l’UNESCO pour l’enseignement de l’histoire de l’Holocauste et la prévention du génocide, aux missions diplomatiques accréditées au Burundi ainsi qu’aux hautes autorités du pays à savoir le Président de la République, le Vice-Président, le Premier Ministre ainsi que le Ministre des Affaires Étrangères. (BINFO)
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