BONJOUR 2019, ADIEU 2018
Burundi Information (le 31janvier 2019). Burundi Information vous adresse ses meilleurs vœux pour l’année 2019. Des voeux envoyés tardivement, diraient les suivistes et autres conformistes. C'est vrai qu’ils interviennent près d’un mois après le jour conventionnel, cependant, nous sommes restés fidèles à notre mot d’ordre: s’il n’y a pas de mal à ressembler aux autres, il n’y a aucune obligation non plus à les singer. Nous avons donc choisi délibérément de vous adresser nos vœux après “l’ouragan” de messages plus mécaniques qu’affectifs que le monde voit défiler entre la dernière semaine de décembre de l’année qui s’en va et la fin de la première semaine de janvier de l’année qui s'en vient.
Pour souligner combien les vœux présentés le 1er janvier 2019 à minuit piles ne valent pas plus que ceux du 31 décembre, nous rappelons qu’il n’y a pas moyen de parler de 2019 sans faire allusion à 2018, surtout dans le contexte de l'impunité du génocide entretenu actuellement par l'organisation terroriste et génocidaire CNDD-FDD arrivé au pouvoir avec comme seul palmarès les meurtres de masse sur les Tutsi que ladite organisation présentait comme ennemi de la démocratie, croyant justifier ainsi leur élimination programmée. Voilà pourquoi pour vous adresser nos voeux pour 2019, nous nous appuyons sur l'année passée de 2018, une année qui aura été très mouvementée dans la vie de notre cher pays à qui nous souhaitons la rapture pour toujours d’avec le règne de l’impunité du génocide et partant, des terroristes génocidaires impunis et impénitent du CNDD-FDD qui nous ont été imposés comme dirigeants au nom d’une certaine logique illogique qui nous enchaîne toujours.
Adieu donc 2018, une année qui nous aura marqués de plusieurs façons. Au chapitre des évènements sombres ayant marqué l’année, deux mille six-huit au Burundi aura d’abord été une année de la montée du négationnisme. Chose triste mais somme toute prévisible car faisant partie du processus génocidaire, lequel se poursuit sans entrave au Burundi. Ainsi, en plus de la persistence de l’insolence de l’organisation terroriste et génocidaire au pouvoir, ses satellites se sont illustrés dans leur exercice prisé : désinformer l’opinion et narguer les rescapés. C'est le cas de la campagne tapageuse menée par le Collectif des Victimes et Survivants de 1972, une organisation négationniste mise sur pied par le régime des terroristes génocidaires du CNDD-FDD et qui opère à l’étranger et à l’intérieur des frontières burundaises. Chose qui ne nous décourage pas, bien au contraire. Comme dirait Antoine de Saint Exupery, “les échecs fortifient les forts.” Ceci suffirait à lui seul pour revigorer ceux qui seraient tentés par le désespoir à la vue de l’hydre génocidaire qui se pavane au Burundi. Ce n’est d’ailleurs pas un échec.C’est une étape obligatoire. À l’instar de certaines réactions en chimie où bien de gaz nocifs chauffés augmentent de volume assez vite pour se volatiliser après, laissant les éléments consistants bien en place. Bref, au lieu de se laisser impressionner par les génocidaires, les rescapés et leurs supporteurs se doivent de relever ce défi.
Deux mille dix-huit au Burundi aura été également l’année de la reconfiguration de la CVR, la soi-disant Commission Vérité et Réconciliation -- dépourvue du volet justice qu’avaient pourtant prévu ses pères géniteurs. La falsification y est le maître-mot. Des Hutu qui se déclarent tutsi ou que le pouvoir déclarent ainsi pour les besoins de la sorte, occupent les postes dévolus aux Tutsi. Bien entendu, il y a toujours eu des Tutsi d’apparât dans la première CVR. Le problème n’est pas cette cohabitation hutu-tutsi dans une commission de salariés du régime; c’est la pseudo-représentation de la communauté tutsi opérée frauduleusement qui fait mal. Si ce n’était pas l’avenir de toute une composante de la population burundaise qui en pâtit, on en rirait aux larmes
Deux mille dix-huit au Burundi a été particulièrement sombre du côté de ce qui tient lieu de forces armées burundaises [appelées FDN par les dd, leurs partisans et les suivistes]. La chasse contre les rares tutsi qui y restent, a continué de plus belle. Au grand plaisir des intégristes panhutistes. Cette discrimination antitutsi n’a pas non plus épargné les ONG opérant au Burundi. Depuis longtemps, les organismes non-gouvernementales étrangères avaient joui d’une reputation de neutralité et partant étaient hautement respectées de tous, y compris par les terroristes génocidaires au pouvoir. Mais comme ces criminels impénitents étaient pressés dans l’achèvement de leur agenda antitutsi et, par ailleurs, incapables de se défaire des réflexes et pratiques qui les ont portés indûment au pouvoir, ils s’en sont pris aux organisations étrangères. Comme pour confirmer que “C’est le cheval que tu engraisses, qui te tue”. Le régime n’a pas fait de choix entre ceux qui l’ont soutenu diplomatiquement ou qui l’ont ravitaillé du temps du maquis. Occasion de rappeler ici que toutes ces ONGs n’étaient pas hostiles au CNDDFDD du temps où il tuait dans l’ombre.
Deux mille dix-huit a été aussi la résurgence d’un régionalisme antibururien, en réalité l’on devrait dire, antitutsi, étant donné que les tenants de cette odieuse position ont en refrain la rhétorique antitutsi et antihima. Mais du moment que cette attitude répugnante s’observe aussi bien chez des Tutsi que chez certains Hutu, nous nous gardons de faire l’équation entre les deux phénomènes pour le moment.
Enfin, deux mille dix-huit a été bien sûr une année des prières, pardon, des croisades de prière, à en mourir. La dernière trouvaille est celle qui consiste à bénir les boucs, les chèvres, les moutons, les béliers, etc. Même le roi n’était allé si loin. Dans ces “croisades” à la Nkurunziza, il ne manquait que des ânes. Mais ceux-là avaient été bannis depuis fort longtemps. Non sans raison. Comme le rappelle le proverbe burundais selon lequel “deux foudres ne peuvent pas se partager un même ciel”, forcément, deux ânes ne peuvent pas rester attachés à un même piquet. Au cours d’une de ses croisades, Pierre s’est déclaré prophète de même rang que Moïse. C’est à peine qu’il ne se déclare pas l’égal de Dieu le père. Ce que nous lui souhaitons ardemment -- pour qu’il soit remercié à la Hérode (voir Actes des Apôtres, 12:20-23).
En attendant, l’année deux mille dix-huit n’aura pas été que sombre. Certains dévéloppements encourageants ont été identifiés; nous y reviendrons très prochainement.(BINFO)
Pour souligner combien les vœux présentés le 1er janvier 2019 à minuit piles ne valent pas plus que ceux du 31 décembre, nous rappelons qu’il n’y a pas moyen de parler de 2019 sans faire allusion à 2018, surtout dans le contexte de l'impunité du génocide entretenu actuellement par l'organisation terroriste et génocidaire CNDD-FDD arrivé au pouvoir avec comme seul palmarès les meurtres de masse sur les Tutsi que ladite organisation présentait comme ennemi de la démocratie, croyant justifier ainsi leur élimination programmée. Voilà pourquoi pour vous adresser nos voeux pour 2019, nous nous appuyons sur l'année passée de 2018, une année qui aura été très mouvementée dans la vie de notre cher pays à qui nous souhaitons la rapture pour toujours d’avec le règne de l’impunité du génocide et partant, des terroristes génocidaires impunis et impénitent du CNDD-FDD qui nous ont été imposés comme dirigeants au nom d’une certaine logique illogique qui nous enchaîne toujours.
Adieu donc 2018, une année qui nous aura marqués de plusieurs façons. Au chapitre des évènements sombres ayant marqué l’année, deux mille six-huit au Burundi aura d’abord été une année de la montée du négationnisme. Chose triste mais somme toute prévisible car faisant partie du processus génocidaire, lequel se poursuit sans entrave au Burundi. Ainsi, en plus de la persistence de l’insolence de l’organisation terroriste et génocidaire au pouvoir, ses satellites se sont illustrés dans leur exercice prisé : désinformer l’opinion et narguer les rescapés. C'est le cas de la campagne tapageuse menée par le Collectif des Victimes et Survivants de 1972, une organisation négationniste mise sur pied par le régime des terroristes génocidaires du CNDD-FDD et qui opère à l’étranger et à l’intérieur des frontières burundaises. Chose qui ne nous décourage pas, bien au contraire. Comme dirait Antoine de Saint Exupery, “les échecs fortifient les forts.” Ceci suffirait à lui seul pour revigorer ceux qui seraient tentés par le désespoir à la vue de l’hydre génocidaire qui se pavane au Burundi. Ce n’est d’ailleurs pas un échec.C’est une étape obligatoire. À l’instar de certaines réactions en chimie où bien de gaz nocifs chauffés augmentent de volume assez vite pour se volatiliser après, laissant les éléments consistants bien en place. Bref, au lieu de se laisser impressionner par les génocidaires, les rescapés et leurs supporteurs se doivent de relever ce défi.
Deux mille dix-huit au Burundi aura été également l’année de la reconfiguration de la CVR, la soi-disant Commission Vérité et Réconciliation -- dépourvue du volet justice qu’avaient pourtant prévu ses pères géniteurs. La falsification y est le maître-mot. Des Hutu qui se déclarent tutsi ou que le pouvoir déclarent ainsi pour les besoins de la sorte, occupent les postes dévolus aux Tutsi. Bien entendu, il y a toujours eu des Tutsi d’apparât dans la première CVR. Le problème n’est pas cette cohabitation hutu-tutsi dans une commission de salariés du régime; c’est la pseudo-représentation de la communauté tutsi opérée frauduleusement qui fait mal. Si ce n’était pas l’avenir de toute une composante de la population burundaise qui en pâtit, on en rirait aux larmes
Deux mille dix-huit au Burundi a été particulièrement sombre du côté de ce qui tient lieu de forces armées burundaises [appelées FDN par les dd, leurs partisans et les suivistes]. La chasse contre les rares tutsi qui y restent, a continué de plus belle. Au grand plaisir des intégristes panhutistes. Cette discrimination antitutsi n’a pas non plus épargné les ONG opérant au Burundi. Depuis longtemps, les organismes non-gouvernementales étrangères avaient joui d’une reputation de neutralité et partant étaient hautement respectées de tous, y compris par les terroristes génocidaires au pouvoir. Mais comme ces criminels impénitents étaient pressés dans l’achèvement de leur agenda antitutsi et, par ailleurs, incapables de se défaire des réflexes et pratiques qui les ont portés indûment au pouvoir, ils s’en sont pris aux organisations étrangères. Comme pour confirmer que “C’est le cheval que tu engraisses, qui te tue”. Le régime n’a pas fait de choix entre ceux qui l’ont soutenu diplomatiquement ou qui l’ont ravitaillé du temps du maquis. Occasion de rappeler ici que toutes ces ONGs n’étaient pas hostiles au CNDDFDD du temps où il tuait dans l’ombre.
Deux mille dix-huit a été aussi la résurgence d’un régionalisme antibururien, en réalité l’on devrait dire, antitutsi, étant donné que les tenants de cette odieuse position ont en refrain la rhétorique antitutsi et antihima. Mais du moment que cette attitude répugnante s’observe aussi bien chez des Tutsi que chez certains Hutu, nous nous gardons de faire l’équation entre les deux phénomènes pour le moment.
Enfin, deux mille dix-huit a été bien sûr une année des prières, pardon, des croisades de prière, à en mourir. La dernière trouvaille est celle qui consiste à bénir les boucs, les chèvres, les moutons, les béliers, etc. Même le roi n’était allé si loin. Dans ces “croisades” à la Nkurunziza, il ne manquait que des ânes. Mais ceux-là avaient été bannis depuis fort longtemps. Non sans raison. Comme le rappelle le proverbe burundais selon lequel “deux foudres ne peuvent pas se partager un même ciel”, forcément, deux ânes ne peuvent pas rester attachés à un même piquet. Au cours d’une de ses croisades, Pierre s’est déclaré prophète de même rang que Moïse. C’est à peine qu’il ne se déclare pas l’égal de Dieu le père. Ce que nous lui souhaitons ardemment -- pour qu’il soit remercié à la Hérode (voir Actes des Apôtres, 12:20-23).
En attendant, l’année deux mille dix-huit n’aura pas été que sombre. Certains dévéloppements encourageants ont été identifiés; nous y reviendrons très prochainement.(BINFO)