L'AFFAIRE CLEMENT NKURUNZIZA (2eme partie): CIBLER CERTAINS TUTSI POUR GALVANISER LES HUTU
(Burundi Information, le 25 avril 2018). Même sans la promesse faite dernièrement à notre lectorat de compléter le dossier Clément Nkurunziza, la prolongation de l'injuste incarcération de l'ex-Président de l'Association des Étudiants de Rumuri (ASSER), exige de tout esprit épris de justice de rester non seulement saisi, mais aussi de s'impliquer pour redresser cette injustice qui, finalement, est un arbre qui cache la forêt. Après tout, comme le disait si bien Marin Luther King, "Une injustice commise quelque part est une menace contre la justice dans le monde entier". Autant donc de raisons de revenir sans trainer sur ce sujet, cette fois-ci en mettant un accent particulier sur les origines lointaines des irrégularités qui ont entâché et qui entâchent toujours les procédures des poursuites injustes contre Clément Nkurunziza.
Dans ce numéro, nous n'allons pas toucher à cette nuit fatidique du 11 juin 1995 qui servit aux génocidaires au pouvoir au Burundi et à leurs complices planqués ici et là, de détourner l'attention loin de leurs crimes contre les Tutsi. Nous réservons cela à un autre numéro, pour poursuivre aujourd'hui le volet des principaux acteurs, en particulier les falsificateurs calomniateurs et les organisations qu'ils ont embarquées dans cette opération marquée par une maladresse et des fabrications hors pair. Disons tout de suite que cette dernière catégorie compte des éléments tant à l'intérieur des frontières burundaises qu'à l'étranger. Il s'agit notamment de l'Amérique du Nord, particulièrement au Canada; c'est de là que tout a commencé.
Cela fait bientôt dix ans que le cercle des apologues des terroristes génocidaires au pouvoir au Burundi est à l'oeuvre, distillant des mensonges éhontés visant à salir ceux des Tutsi qui osent articuler le génocide impuni contre ce peuple, ou qui décrient tout autre injustice qui les vise ensemble avec les leurs. Pour permettre à notre lectorat de comprendre davantage comment on en est venu à cette préséance du mensonge sur la vérité et la justice, nous allons subdiviser cette période en deux volets: le premier va de 2011 à 2013, et le second de 2013 à 2015. Nous débutonsar le dernier.
Notre aimable lectorat se rappelle que vers la fin de la première moitié de 2013, un informateur bien connu de la direction de la sécurité extérieure des services secrets burundais, avait mené une interview indirecte sur les relations que Clément Nkurunziza entretiendrait avec un autre ancien dirigeant de l'ASSER (1). Comme on s'en rendra compte plus tard, il était question d'établir pour référence ultérieure, un semblant de persistance de coopération entre ceux qui furent aux commandes de cet une organe estudiantin que le régime des terroristes génocidaires du CNDD-FDD a interdit. La poursuite de l'odieuse tâche sera confiée à un satellite du pouvoir, le très négationniste Collectif de 1972 alors en gestation.
Au mois de septembre 2013, lors de la visite du Président Paul Kagame à Toronto, le futur coordonateur du plus que négationniste Collectif de 1972 alors en gestation, déclare que lors de sa visite à Bujumbura en juin 1995, ce dernier avait tenu nuitamment une réunion au Campus Mutanga où il a incité les étudiants tutsi à massacrer leurs frères hutu. Il a dit cela à l'occasion d'une manifestation désormais disponible sur Youtube et ailleurs (2). Bien évidemment, c'est un mensonge aussi honteux que stupide. En effet, lors de sa première visite officielle au Burundi au début du mois de juin 1995, le Président Paul Kagame n'a jamais visité le Campus Mutanga. Sa seule présence dans les enceintes de l'Université du Burundi a eu lieu non pas à Mutanga mais plutôt au Campus Kiriri où il a rencontré les étudiants, accompagné par le Premier Ministre du Burundi et d'autres membres du Gouvernement, en plus bien sûr des dignitaires rwandais faisant partie de sa délégation. En d'autres mots, il faut avoir un esprit aussi tordu par la haine, pour déclarer un nonsens du type "le Vice-président du Rwanda est allé incognito au Campus Mutanga pour rencontrer des étudiants". Ce qui dépasse l'entendement, c'est comment des hommes de loi, jouissant d'un sens de discernement supposé supérieur à celui de la moyenne, prennent de tels propos, les versent dans le dossier de l'accusé et s'en servent pour prendre une décision sans la moindre confrontation entre l'accusé et l'auteur des mensonges en question.
Dans les conditions normales, c'est-à-dire, en dehors de la déraison ayant entouré et qui entoure encore le dossier de l'injustice contre Clément Nkurunziza, ceci ne nécessiterait même pas de démenti, tellement c'est grossier. Les itinéraires des dignitaires du rang de Vice-président de la République comme c'était le cas de Paul Kagame quand il a visité le Burundi en 1995, sont du ressort du public. Ce qui invite à toucher brièvement au risque bien réel de fabrication ou, selon les besoins, de destruction des preuves. L'on comprend facilement que ceci est une tâche facile pour les accusateurs de Clément Nkurunziza compte tenu de leur connivence avec les services secrets (qui dépendent de la Présidence du Burundi). Cependant, pour ce qui est de la destruction ou de la dissimulation des preuves, que l'on note que bien qu'il y ait des dossiers qui semblent impossibles à consulter car subtilisés ou retenus par la sûreté burundaise, il existe d'autres sources de loin plus crédibles que ces repaires des miliciens génocidaires impunis (3), entretenues par des gens qui savent combien les archives sont précieuses et qui pourront tout déballer le moment venu. De quoi rappeler à ces incorrigibles que tôt ou tard, leurs mensonges sont voués à une déconstruction certaine.
Au cours du premier trimestre de 2014, le Collectif de 1972 qui était devenu dans l'entre-temps une organisation reconnue, déclarait par le biais de son Coordonateur International, celui-là même qui avait proféré les insanités ci-haut mentionnées, que ledit collectif a entre autres objectifs de traduire en justice au moins un individu pour 1972 et un autre pour 1995. Noble objectif à la surface; sauf que le vrai objectif de ce projet ne tardera pas à se manifester, ensemble avec le vrai visage de l'organisation: charger injustement les Tutsi qui ont osé un jour plaider pour ce peuple dont les bourreaux et leurs supporteurs cherchent toujours à taire et à rendre globalement coupable de l'une ou l'autre forme d'injustice commise contre les Hutu dans le passé. Inutile de répéter que cela est aussi inexact qu'insensé car, juridiquement parlant, l'auteur d'un acte est un individu ou une organisation, mais jamais tout un groupe social, fut-il celui des Tutsi ou Hima comme le déclarent si souvent les propagndistes de la machine génocidaire.
Au milieu de l'année 2015, quand le Collectif négationniste avait le vent en poupe, grisé par le maintien au pouvoir du régime génocidaire de Pierre Nkurunziza dont ils assurent la propagande et les relations publiques en Amérique du Nord, il égara par mégarde un document interne qui expose en menus détails le modus operandi de ce satellite du régime CNDD-FDD dans son entreprise de ciblage de certains Tutsi. Dans cette correspondance, le Coordonnateur International de ce collectif négationniste, Frédéric Nzeyimana, dont les bourdes étaient déjà bien connues de toute la communauté burundaise du Canada (4), demande à toute personne résidant aux USA qui aurait l'adresse de l'ancien Vice-président du Burundi, Dr. Alphonse Marie Kadege de la lui communiquer pour que lui et son groupe l'inculpent pour sa participation supposée dans ce qu'ils appellent "le génocide hutu de 1972". Or, comme nous avons eu l'occasion de le communiquer, le concerné se trouvait aux études en Belgique au cours de cette année.
Faut-il noter que c'est exactement sur de tels mensonges sans connection dans la réalité que le le Collectif de 1972 et ses associés basent leurs accusations contre Clément Nkurunziza. Ainsi, concernant le massacre des étudiants de l'Université du Burundi le 11 juin 1995, comme déjà mentionné dans nos livraisons antérieures, le concerné était alité à la Clinique Prince Louis Rwagasore au moment des faits. C'est seulement par après que ses accusateurs ont introduit l'élément de préparation dans leur grossier dossier. Dans un premier temps, les accusateurs de Clément Nkurunziza avançaient que ladite préparation avait eu lieu dans le cadre d'une réunion de l'ASSER tenue en plein jour, en plein air et en plein campus universitaire! Dans un deuxième temps, ils se sont rendus compte que même quand on a pu obtenir frauduleusement quelque soutien d' un ONG droit-de-l'hommiste ignorant tout du Burundi et puisant à la seule source des mensonges négationnistes fournis par les agents du régime, l'on reste quand même tenu de trouver une accusation qui fasse ne serait-ce qu'un minimum de sens. C'est ainsi que la trouvaille de ces derniers jours est d'accuser cette fois-ci Clément Nkurunziza d'avoir préparé lesdits massacres non dans le cadre de l'ASSER mais dans celui des partis politiques d'opposition d'alors.
Les observateurs conséquents n'ont pas manqué de noter qu'au même moment où l'on revoyait le format des accusations injustes à l'encontre de l'ancien Président de l'ASSER en le liant aux partis d'opposition comme le RADDES, Rodrigue Nzeyimana, fils de feu Joseph Nzeyimana, Président-fondateur dudit parti, était enlevé par les agents du pouvoir pour n'être retrouvé que comme cadavre, défiguré et mutilé à l'instar de tout autre Tutsi ciblé qui tombe entre les mains de ces criminels. C'eut été sous d'autres cieux, les premières arrestations dans l'affaire de l'assassinat de ce fils de Nzeyimana Joseph du RADDES, interpelleraient ces faux accusateurs de Clément Nkurunziza.
En définitive, il est évident que les poursuites injustes dont fait l'objet l'ancien Président du C.E. de l'ASSER, sont l'aboutissement d'une fabrication des agents du pouvoir CNDD-FDD et qui ont double dessein: saper le moral du Tutsi déjà réduit sensiblement par 25 ans de soumission à des régimes génocidaires travaillant de façon continue à son élimination et, par la même occasion, galvaniser les Hutu autour de l'équipe dirigeante qui tue prétendument pour assurer l'hégémonie de ce groupe social. (BINFO)
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(1) http://burundi-information.net/nyabusorongo-reaction.html
(2) https://www.youtube.com/watch?v=64T_cKUMSMw
(3) http://burundi-information.net/adolf-nshimirimana-tout-savoir-sur-l-homme-et-son-entourage-2-de-3.html
(4) http://burundi-information.net/diaspora-burundaise-de-toronto-exemple-a-suivre.html
Dans ce numéro, nous n'allons pas toucher à cette nuit fatidique du 11 juin 1995 qui servit aux génocidaires au pouvoir au Burundi et à leurs complices planqués ici et là, de détourner l'attention loin de leurs crimes contre les Tutsi. Nous réservons cela à un autre numéro, pour poursuivre aujourd'hui le volet des principaux acteurs, en particulier les falsificateurs calomniateurs et les organisations qu'ils ont embarquées dans cette opération marquée par une maladresse et des fabrications hors pair. Disons tout de suite que cette dernière catégorie compte des éléments tant à l'intérieur des frontières burundaises qu'à l'étranger. Il s'agit notamment de l'Amérique du Nord, particulièrement au Canada; c'est de là que tout a commencé.
Cela fait bientôt dix ans que le cercle des apologues des terroristes génocidaires au pouvoir au Burundi est à l'oeuvre, distillant des mensonges éhontés visant à salir ceux des Tutsi qui osent articuler le génocide impuni contre ce peuple, ou qui décrient tout autre injustice qui les vise ensemble avec les leurs. Pour permettre à notre lectorat de comprendre davantage comment on en est venu à cette préséance du mensonge sur la vérité et la justice, nous allons subdiviser cette période en deux volets: le premier va de 2011 à 2013, et le second de 2013 à 2015. Nous débutonsar le dernier.
Notre aimable lectorat se rappelle que vers la fin de la première moitié de 2013, un informateur bien connu de la direction de la sécurité extérieure des services secrets burundais, avait mené une interview indirecte sur les relations que Clément Nkurunziza entretiendrait avec un autre ancien dirigeant de l'ASSER (1). Comme on s'en rendra compte plus tard, il était question d'établir pour référence ultérieure, un semblant de persistance de coopération entre ceux qui furent aux commandes de cet une organe estudiantin que le régime des terroristes génocidaires du CNDD-FDD a interdit. La poursuite de l'odieuse tâche sera confiée à un satellite du pouvoir, le très négationniste Collectif de 1972 alors en gestation.
Au mois de septembre 2013, lors de la visite du Président Paul Kagame à Toronto, le futur coordonateur du plus que négationniste Collectif de 1972 alors en gestation, déclare que lors de sa visite à Bujumbura en juin 1995, ce dernier avait tenu nuitamment une réunion au Campus Mutanga où il a incité les étudiants tutsi à massacrer leurs frères hutu. Il a dit cela à l'occasion d'une manifestation désormais disponible sur Youtube et ailleurs (2). Bien évidemment, c'est un mensonge aussi honteux que stupide. En effet, lors de sa première visite officielle au Burundi au début du mois de juin 1995, le Président Paul Kagame n'a jamais visité le Campus Mutanga. Sa seule présence dans les enceintes de l'Université du Burundi a eu lieu non pas à Mutanga mais plutôt au Campus Kiriri où il a rencontré les étudiants, accompagné par le Premier Ministre du Burundi et d'autres membres du Gouvernement, en plus bien sûr des dignitaires rwandais faisant partie de sa délégation. En d'autres mots, il faut avoir un esprit aussi tordu par la haine, pour déclarer un nonsens du type "le Vice-président du Rwanda est allé incognito au Campus Mutanga pour rencontrer des étudiants". Ce qui dépasse l'entendement, c'est comment des hommes de loi, jouissant d'un sens de discernement supposé supérieur à celui de la moyenne, prennent de tels propos, les versent dans le dossier de l'accusé et s'en servent pour prendre une décision sans la moindre confrontation entre l'accusé et l'auteur des mensonges en question.
Dans les conditions normales, c'est-à-dire, en dehors de la déraison ayant entouré et qui entoure encore le dossier de l'injustice contre Clément Nkurunziza, ceci ne nécessiterait même pas de démenti, tellement c'est grossier. Les itinéraires des dignitaires du rang de Vice-président de la République comme c'était le cas de Paul Kagame quand il a visité le Burundi en 1995, sont du ressort du public. Ce qui invite à toucher brièvement au risque bien réel de fabrication ou, selon les besoins, de destruction des preuves. L'on comprend facilement que ceci est une tâche facile pour les accusateurs de Clément Nkurunziza compte tenu de leur connivence avec les services secrets (qui dépendent de la Présidence du Burundi). Cependant, pour ce qui est de la destruction ou de la dissimulation des preuves, que l'on note que bien qu'il y ait des dossiers qui semblent impossibles à consulter car subtilisés ou retenus par la sûreté burundaise, il existe d'autres sources de loin plus crédibles que ces repaires des miliciens génocidaires impunis (3), entretenues par des gens qui savent combien les archives sont précieuses et qui pourront tout déballer le moment venu. De quoi rappeler à ces incorrigibles que tôt ou tard, leurs mensonges sont voués à une déconstruction certaine.
Au cours du premier trimestre de 2014, le Collectif de 1972 qui était devenu dans l'entre-temps une organisation reconnue, déclarait par le biais de son Coordonateur International, celui-là même qui avait proféré les insanités ci-haut mentionnées, que ledit collectif a entre autres objectifs de traduire en justice au moins un individu pour 1972 et un autre pour 1995. Noble objectif à la surface; sauf que le vrai objectif de ce projet ne tardera pas à se manifester, ensemble avec le vrai visage de l'organisation: charger injustement les Tutsi qui ont osé un jour plaider pour ce peuple dont les bourreaux et leurs supporteurs cherchent toujours à taire et à rendre globalement coupable de l'une ou l'autre forme d'injustice commise contre les Hutu dans le passé. Inutile de répéter que cela est aussi inexact qu'insensé car, juridiquement parlant, l'auteur d'un acte est un individu ou une organisation, mais jamais tout un groupe social, fut-il celui des Tutsi ou Hima comme le déclarent si souvent les propagndistes de la machine génocidaire.
Au milieu de l'année 2015, quand le Collectif négationniste avait le vent en poupe, grisé par le maintien au pouvoir du régime génocidaire de Pierre Nkurunziza dont ils assurent la propagande et les relations publiques en Amérique du Nord, il égara par mégarde un document interne qui expose en menus détails le modus operandi de ce satellite du régime CNDD-FDD dans son entreprise de ciblage de certains Tutsi. Dans cette correspondance, le Coordonnateur International de ce collectif négationniste, Frédéric Nzeyimana, dont les bourdes étaient déjà bien connues de toute la communauté burundaise du Canada (4), demande à toute personne résidant aux USA qui aurait l'adresse de l'ancien Vice-président du Burundi, Dr. Alphonse Marie Kadege de la lui communiquer pour que lui et son groupe l'inculpent pour sa participation supposée dans ce qu'ils appellent "le génocide hutu de 1972". Or, comme nous avons eu l'occasion de le communiquer, le concerné se trouvait aux études en Belgique au cours de cette année.
Faut-il noter que c'est exactement sur de tels mensonges sans connection dans la réalité que le le Collectif de 1972 et ses associés basent leurs accusations contre Clément Nkurunziza. Ainsi, concernant le massacre des étudiants de l'Université du Burundi le 11 juin 1995, comme déjà mentionné dans nos livraisons antérieures, le concerné était alité à la Clinique Prince Louis Rwagasore au moment des faits. C'est seulement par après que ses accusateurs ont introduit l'élément de préparation dans leur grossier dossier. Dans un premier temps, les accusateurs de Clément Nkurunziza avançaient que ladite préparation avait eu lieu dans le cadre d'une réunion de l'ASSER tenue en plein jour, en plein air et en plein campus universitaire! Dans un deuxième temps, ils se sont rendus compte que même quand on a pu obtenir frauduleusement quelque soutien d' un ONG droit-de-l'hommiste ignorant tout du Burundi et puisant à la seule source des mensonges négationnistes fournis par les agents du régime, l'on reste quand même tenu de trouver une accusation qui fasse ne serait-ce qu'un minimum de sens. C'est ainsi que la trouvaille de ces derniers jours est d'accuser cette fois-ci Clément Nkurunziza d'avoir préparé lesdits massacres non dans le cadre de l'ASSER mais dans celui des partis politiques d'opposition d'alors.
Les observateurs conséquents n'ont pas manqué de noter qu'au même moment où l'on revoyait le format des accusations injustes à l'encontre de l'ancien Président de l'ASSER en le liant aux partis d'opposition comme le RADDES, Rodrigue Nzeyimana, fils de feu Joseph Nzeyimana, Président-fondateur dudit parti, était enlevé par les agents du pouvoir pour n'être retrouvé que comme cadavre, défiguré et mutilé à l'instar de tout autre Tutsi ciblé qui tombe entre les mains de ces criminels. C'eut été sous d'autres cieux, les premières arrestations dans l'affaire de l'assassinat de ce fils de Nzeyimana Joseph du RADDES, interpelleraient ces faux accusateurs de Clément Nkurunziza.
En définitive, il est évident que les poursuites injustes dont fait l'objet l'ancien Président du C.E. de l'ASSER, sont l'aboutissement d'une fabrication des agents du pouvoir CNDD-FDD et qui ont double dessein: saper le moral du Tutsi déjà réduit sensiblement par 25 ans de soumission à des régimes génocidaires travaillant de façon continue à son élimination et, par la même occasion, galvaniser les Hutu autour de l'équipe dirigeante qui tue prétendument pour assurer l'hégémonie de ce groupe social. (BINFO)
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(1) http://burundi-information.net/nyabusorongo-reaction.html
(2) https://www.youtube.com/watch?v=64T_cKUMSMw
(3) http://burundi-information.net/adolf-nshimirimana-tout-savoir-sur-l-homme-et-son-entourage-2-de-3.html
(4) http://burundi-information.net/diaspora-burundaise-de-toronto-exemple-a-suivre.html