AFFAIRE DES CADAVRES SUR LE LAC RWERU: UNE CURIEUSE COINCIDENCE (II)
Burundi Information (le 17 novembre 2014). Au moment où le Burundi est accusé par le Rwanda d'avoir produit lui-même les cadavres flottant sur le Lac Rweru, tout est en place pour que le régime DD soit présumé coupable de ces meurtres. Et pour cause, rien que sur les 10 ans précédant l'apparition de ces corps sur le Lac Rweru, l'organisation au pouvoir au Burundi, le CNDD-FDD, en a "produit" des centaines de milliers; alors, 40 cadavres de plus, ce ne serait qu'un autre petit "détail de l'histoire" comme dirait un J-M Le Pen. Ajoutez à cela la récente nomination à Kigali d'un Ambassadeur au profil pour le moins inquietant. Coincidence ou pas, en tout cas, même s'il n'y a pas (encore) d'indices de son implication personnel, "notre homme" à Kigali, Alexis Ntukamazina, car c'est de lui qu'il s'agit, n'est pas très étranger à ce genre d'affaires. Voici pourquoi, voilà comment. L'affaire dite des cadavres du Lac Rweru a éclaté juste après la nomination de cet homme comme Ambassadeur du Burundi en République Rwandaise.
Un homme aux mains très sales, Alexis Ntukamazina, l'actuel Ambassadeur du Burundi au Rwanda est un tortionnaire de renom(1). Même s'il n'y avait pas eu l'affaire dite des cadavres du lac Rweru, sa nomination comme représentant numéro un du Burundi chez notre voisin du nord, aurait fait tiquer les observateurs, surtout les activistes anti-impunité. Le passé de tortionnaire d'Alexis Ntukamazina est connu dans plusieurs capitales, à commencer par Washington D.C., la capitale du monde libre. Les plus sérieux des observateurs se demandent en effet comment le Rwanda, malgré le respect qu'il inspire dans la région et sur le continent africain, a accepté cette nomination qui, aux yeux de certains, risque de faire passer ce pays comme étant une sorte de réceptacle pour tortionnaires burundais rejettés ailleurs. Aux fils de Gasabo de répondre...
Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'homme qui représente le Burundi au nord de la rivière Akanyaru est un type aux mains très sales, "comme ses patrons à Bujumbura," diraient certains, "enfin, un peu moins qu'eux," rajouteraient ceux qui tiennent à l'exactitude des mots. Sieur Alexis Ntukamazina qui "n'a fait que superviser la torture," est légèrement moins hideux que ses patrons à Bujumbura qui sont ce qu'ils sont pour avoir, entre autres hauts faits, poignardé femmes enceintes et des gamins de cinq ans droit dans l'œil. À son "crédit," l'actuel Ambassadeur du Burundi à Kigali, Alexis Ntukamazina a supervisé la torture de l'ancien Vice-président Alphonse Marie Kadege. L'opinion retiendra que satisfait des services rendus à la mafia qui nous gouverne, Pete Nkurunziza le gratifia du poste de Secrétaire d'Ambassade à Washington. Mais c'était sans compter avec la vigilance des services d'information étasuniens.
Notre aimable lectorat se souvient en effet des déboires de ce tortionnaire qu'est Alexis Ntukamazina au pays de l'Oncle Sam. Quelques temps seulement après que le President criminel et menteur Pierre Nkurunziza l'eut nommé, il fut chassé des Etats Unis et de ses environs avant même qu'il n'arrive à mi parcours de son mandat de 4 ans. La RPA et d'autres média repercutèrent la nouvelle, le Ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération essaya de colmater la brèche en parlant de simple permutation, mais le mal était déjà fait. Des permutations, il y en a par dizaines chaque année, mais elles ne sont pas accompagnées d'un justificatif sous forme d'un communiqué du ministère. Tout le monde sait que,quand on se met à nier, c'est qu'il y a eu affirmation avant, et dans ce cas bien précis, l'affirmation était qu'Alexis Ntukamazina avait quitté précipitamment les USA parce que ce pays avait finalement établi que le sire avait un passé de tortionnaire.
Après un bref séjour à Dar-es-salaam comme Secrétaire d'Ambassade, traduisez, le "mbangamatwi" ou "maneko" extérieur, Alexis Ntukamazina fut nommé Ambassadeur du Burundi en République Fédérale du Nigeria. Mais là aussi, notre tortionnaire de diplomate sera déclaré persona non grata. Les services de renseignements de ce géant (ouest)africain ayant appris le genre de diplomate qu'on ui envoyait le regime des terroristes génocidaires du CNDD-FDD, déclina poliment. L'historiographie retiendra qu'à l'annonce de la nouvelle de cette nième émulation d'un tortionnaire, une partie de la presse burundaise qui se dit indépendante alors que c'est une caisse de résonance du régime des terroristes génocidaires du CNDD-FDD, rédigea des louanges pour le compère, affirmant entre autres choses que lors de son passage à l'UB, c'était un étudiant brillant. Le journal "indépendant" en question aurait peut-être oublié que ce diplomate-tortionnaire avait des camarades de classe qui sont encore vivant, que tous les registres des résultats académiques de l'UB sont encore disponibles – en attendant que le pouvoir CNDD-FDD ne les fasse disparaître par le feu --comme ce fut le cas avec le simulacre d'incendie à la Prison Centrale de Mpimba qui visait la destruction des dossiers des génocidaires officiellement non encore graciés quoique leur amnistie dite provisoire est en passé de devenir définitive [Hola! Pensiez-vous qu'on n'avait pas remarqué ou qu'on l'aurait oublie ?!?]. Bref, la vérité est que, sur un total de 3 années qu'Alexis Ntukamazina, l'actuel Ambassadeur du Burundi au Rwanda passa à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l'Université du Burundi, une seule fut réussie.
C'est donc en homme rejetté partout pour avoir perpetré la torture, qu'Alexis Ntukamazina fut accepté contre toute attente, par Kigali, d'abord comme Secrétaire d'Ambassade, puis comme Ambassadeur. Mais tout de même, les plus attentifs des observateurs ont noté que le 22 octobre 2014, les lettres de créances de notre tortionnaire de diplomate n'ont pas êté remises au Président de la République Rwandaise mais plutôt au Secrétaire Permanent du Ministère rwandais des Affaires Etrangères et de la Coopération...
Au vu de tout cela, il est tout à fait logique et légitime de se demander
- le regard que le Rwanda et le monde posent sur le Burundi, une nation gouvernée par une organisation terroriste et génocidaire, le CNDD-FDD; présidé par un criminel, Pierre Nkurunziza, et représentée à Kigali par un tortionnaire, Alexis Ntukamazina. Ça n'inspire ni confiance ni respect.
- comment le Rwanda dont le régime en place est entré sur la scène politique avec comme lettres de noblesse le fait d'avoir mis fin au génocide commis par les interahamwe et les ex-FAR partenaires dans le crime avec le CNDD-FDD, accepte-t-il que son voisin lui envoie un tortionnaire en costume de diplomate!
Dans toute l'histoire des relations diplomatiques entre le Burundi et le Rwanda, rarement avait-on enregistré autant d'anomalies. Une chose est certaine, si nous ne mettons pas fin à cette situation, bientôt, tout le monde, y compris nos voisins immédiats, BAZOSIGARA BADUHESHA RUMWE...
Ca ne fait pas chanter les oiseaux mais ça donne vivement envie de crier QUE VIENNE VITE LA FIN DU REGIME DE L'ORGANISATION TERRORISTE ET GENOCIDAIRE CNDD-FDD! Affaire à suivre... (BINFO)
(1) Voir l'article sur la nomination du tortionnaire Alexis Ntukamazina comme Ambassadeur du Burundi à Kigali
Un homme aux mains très sales, Alexis Ntukamazina, l'actuel Ambassadeur du Burundi au Rwanda est un tortionnaire de renom(1). Même s'il n'y avait pas eu l'affaire dite des cadavres du lac Rweru, sa nomination comme représentant numéro un du Burundi chez notre voisin du nord, aurait fait tiquer les observateurs, surtout les activistes anti-impunité. Le passé de tortionnaire d'Alexis Ntukamazina est connu dans plusieurs capitales, à commencer par Washington D.C., la capitale du monde libre. Les plus sérieux des observateurs se demandent en effet comment le Rwanda, malgré le respect qu'il inspire dans la région et sur le continent africain, a accepté cette nomination qui, aux yeux de certains, risque de faire passer ce pays comme étant une sorte de réceptacle pour tortionnaires burundais rejettés ailleurs. Aux fils de Gasabo de répondre...
Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'homme qui représente le Burundi au nord de la rivière Akanyaru est un type aux mains très sales, "comme ses patrons à Bujumbura," diraient certains, "enfin, un peu moins qu'eux," rajouteraient ceux qui tiennent à l'exactitude des mots. Sieur Alexis Ntukamazina qui "n'a fait que superviser la torture," est légèrement moins hideux que ses patrons à Bujumbura qui sont ce qu'ils sont pour avoir, entre autres hauts faits, poignardé femmes enceintes et des gamins de cinq ans droit dans l'œil. À son "crédit," l'actuel Ambassadeur du Burundi à Kigali, Alexis Ntukamazina a supervisé la torture de l'ancien Vice-président Alphonse Marie Kadege. L'opinion retiendra que satisfait des services rendus à la mafia qui nous gouverne, Pete Nkurunziza le gratifia du poste de Secrétaire d'Ambassade à Washington. Mais c'était sans compter avec la vigilance des services d'information étasuniens.
Notre aimable lectorat se souvient en effet des déboires de ce tortionnaire qu'est Alexis Ntukamazina au pays de l'Oncle Sam. Quelques temps seulement après que le President criminel et menteur Pierre Nkurunziza l'eut nommé, il fut chassé des Etats Unis et de ses environs avant même qu'il n'arrive à mi parcours de son mandat de 4 ans. La RPA et d'autres média repercutèrent la nouvelle, le Ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération essaya de colmater la brèche en parlant de simple permutation, mais le mal était déjà fait. Des permutations, il y en a par dizaines chaque année, mais elles ne sont pas accompagnées d'un justificatif sous forme d'un communiqué du ministère. Tout le monde sait que,quand on se met à nier, c'est qu'il y a eu affirmation avant, et dans ce cas bien précis, l'affirmation était qu'Alexis Ntukamazina avait quitté précipitamment les USA parce que ce pays avait finalement établi que le sire avait un passé de tortionnaire.
Après un bref séjour à Dar-es-salaam comme Secrétaire d'Ambassade, traduisez, le "mbangamatwi" ou "maneko" extérieur, Alexis Ntukamazina fut nommé Ambassadeur du Burundi en République Fédérale du Nigeria. Mais là aussi, notre tortionnaire de diplomate sera déclaré persona non grata. Les services de renseignements de ce géant (ouest)africain ayant appris le genre de diplomate qu'on ui envoyait le regime des terroristes génocidaires du CNDD-FDD, déclina poliment. L'historiographie retiendra qu'à l'annonce de la nouvelle de cette nième émulation d'un tortionnaire, une partie de la presse burundaise qui se dit indépendante alors que c'est une caisse de résonance du régime des terroristes génocidaires du CNDD-FDD, rédigea des louanges pour le compère, affirmant entre autres choses que lors de son passage à l'UB, c'était un étudiant brillant. Le journal "indépendant" en question aurait peut-être oublié que ce diplomate-tortionnaire avait des camarades de classe qui sont encore vivant, que tous les registres des résultats académiques de l'UB sont encore disponibles – en attendant que le pouvoir CNDD-FDD ne les fasse disparaître par le feu --comme ce fut le cas avec le simulacre d'incendie à la Prison Centrale de Mpimba qui visait la destruction des dossiers des génocidaires officiellement non encore graciés quoique leur amnistie dite provisoire est en passé de devenir définitive [Hola! Pensiez-vous qu'on n'avait pas remarqué ou qu'on l'aurait oublie ?!?]. Bref, la vérité est que, sur un total de 3 années qu'Alexis Ntukamazina, l'actuel Ambassadeur du Burundi au Rwanda passa à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l'Université du Burundi, une seule fut réussie.
C'est donc en homme rejetté partout pour avoir perpetré la torture, qu'Alexis Ntukamazina fut accepté contre toute attente, par Kigali, d'abord comme Secrétaire d'Ambassade, puis comme Ambassadeur. Mais tout de même, les plus attentifs des observateurs ont noté que le 22 octobre 2014, les lettres de créances de notre tortionnaire de diplomate n'ont pas êté remises au Président de la République Rwandaise mais plutôt au Secrétaire Permanent du Ministère rwandais des Affaires Etrangères et de la Coopération...
Au vu de tout cela, il est tout à fait logique et légitime de se demander
- le regard que le Rwanda et le monde posent sur le Burundi, une nation gouvernée par une organisation terroriste et génocidaire, le CNDD-FDD; présidé par un criminel, Pierre Nkurunziza, et représentée à Kigali par un tortionnaire, Alexis Ntukamazina. Ça n'inspire ni confiance ni respect.
- comment le Rwanda dont le régime en place est entré sur la scène politique avec comme lettres de noblesse le fait d'avoir mis fin au génocide commis par les interahamwe et les ex-FAR partenaires dans le crime avec le CNDD-FDD, accepte-t-il que son voisin lui envoie un tortionnaire en costume de diplomate!
Dans toute l'histoire des relations diplomatiques entre le Burundi et le Rwanda, rarement avait-on enregistré autant d'anomalies. Une chose est certaine, si nous ne mettons pas fin à cette situation, bientôt, tout le monde, y compris nos voisins immédiats, BAZOSIGARA BADUHESHA RUMWE...
Ca ne fait pas chanter les oiseaux mais ça donne vivement envie de crier QUE VIENNE VITE LA FIN DU REGIME DE L'ORGANISATION TERRORISTE ET GENOCIDAIRE CNDD-FDD! Affaire à suivre... (BINFO)
(1) Voir l'article sur la nomination du tortionnaire Alexis Ntukamazina comme Ambassadeur du Burundi à Kigali