INVESTITURE DU DERNIER CHEF D'ETAT LEGITIME DU BURUNDI
Le 16 décembre 1915, Bangiricenge Rubangisha devenait Roi du Burundi sous le nom dynastique de Mwambutsa. Il reste jusqu’aujourd’hui le dernier Chef d’Etat du Burundi a avoir accédé légitimement au pouvoir. Son fils Ntare Ndizeye lui a succédé par putsch, tout comme les militaires Micombero, Bagaza et Buyoya. Quant aux divers Ndadaye, Ntaryamira, Ntibantunganya, Ndayizeye et Pierre Nkurunziza, ils n’auraient jamais dû occuper de mandat public compte tenu de leur rôle dans la planiffication et l’exécution du génocide des tutsi.
Né en 1912, le Mwami Mwambutsa a donc été intronisé très, très jeune. En attendant la maturité du jeune roi, la régence fut assurée par la Reine-mère Ririkumutima et les princes Ntarugera, Nduwumwe et Karabona.
Le Roi Mwambutsa a laissé beaucoup de traces qui marqueront à jamais l’histoire de notre pays. Outre qu’il était très jeune à son investiture. Il s’est illustré par sa résistance à la christianisation avant même qu’il n’atteigne l’âge de la majorité. Alors que la très catholique administration coloniale belge s’attendait à voir le roi du Burundi recevoir le baptême, Mwambutsa Bangiricenge s’est tourné vers les musulmans, même si ce n’était pas pour embrasser la religion d’Allah. En effet, c’était pour subir la circoncision, un rite généralement suivi par les adeptes de l’Islam [voir GUSIRAMURA, le verbe rundi signifiant littéralement « rendre islamique »]. C’est de là peut-être que ce monarque tient son surnom Juma.
Mais du Roi Mwambutsa Bangiricenge, les observateurs les plus sérieux retiennent surtout la grandeur d’esprit dont il a fait montre en octobre 1961 lorsque son fils-ainé, Son Altesse Louis Rwagasore, Premier Ministre du Burundi, a été assassiné. Mwambutsa Bangiricenge a dit à ses sujets que la meilleure façon de lui prouver leur dévouement était de s’abstenir de venger son fils [UWUNKUNDA NTAMPOORE]. Trente-deux ans plus tard, ce geste du roi sera inversement imité par le FRODEBU. En effet, à la mort de Ndadaye en octobre 1993, les dirigeants de cette organisation génocidaire vont mobiliser les militants pour qu’ils vengent « leur » président en exterminant les MPORONA [mot-code désignant les membres de l’ethnie tutsi et les hutu de l’UPRONA]. C’est ainsi que le monde a compris que le plagiat de Ndadaye qui, dans son discours du 02 juin 1993, a longuement parodié le Prince Louis Rwagasore en déclarant comme lui que la victoire qu’il venait de remporter n’était pas pour son parti mais pour tous les burundais, n’était qu’un coup d’éclat médiatique. (BINFO)
Né en 1912, le Mwami Mwambutsa a donc été intronisé très, très jeune. En attendant la maturité du jeune roi, la régence fut assurée par la Reine-mère Ririkumutima et les princes Ntarugera, Nduwumwe et Karabona.
Le Roi Mwambutsa a laissé beaucoup de traces qui marqueront à jamais l’histoire de notre pays. Outre qu’il était très jeune à son investiture. Il s’est illustré par sa résistance à la christianisation avant même qu’il n’atteigne l’âge de la majorité. Alors que la très catholique administration coloniale belge s’attendait à voir le roi du Burundi recevoir le baptême, Mwambutsa Bangiricenge s’est tourné vers les musulmans, même si ce n’était pas pour embrasser la religion d’Allah. En effet, c’était pour subir la circoncision, un rite généralement suivi par les adeptes de l’Islam [voir GUSIRAMURA, le verbe rundi signifiant littéralement « rendre islamique »]. C’est de là peut-être que ce monarque tient son surnom Juma.
Mais du Roi Mwambutsa Bangiricenge, les observateurs les plus sérieux retiennent surtout la grandeur d’esprit dont il a fait montre en octobre 1961 lorsque son fils-ainé, Son Altesse Louis Rwagasore, Premier Ministre du Burundi, a été assassiné. Mwambutsa Bangiricenge a dit à ses sujets que la meilleure façon de lui prouver leur dévouement était de s’abstenir de venger son fils [UWUNKUNDA NTAMPOORE]. Trente-deux ans plus tard, ce geste du roi sera inversement imité par le FRODEBU. En effet, à la mort de Ndadaye en octobre 1993, les dirigeants de cette organisation génocidaire vont mobiliser les militants pour qu’ils vengent « leur » président en exterminant les MPORONA [mot-code désignant les membres de l’ethnie tutsi et les hutu de l’UPRONA]. C’est ainsi que le monde a compris que le plagiat de Ndadaye qui, dans son discours du 02 juin 1993, a longuement parodié le Prince Louis Rwagasore en déclarant comme lui que la victoire qu’il venait de remporter n’était pas pour son parti mais pour tous les burundais, n’était qu’un coup d’éclat médiatique. (BINFO)