AUTOPSIE D'UNE CONFERENCE NEGATIONNISTE (3eme partie)
Dans ce troisième volet, nous revenons sur les promesses faites tambours battant par les organisateurs de la conférence négationniste tenue à Montréal le 03 mai 2014. Il avait été annoncé qu'il y aurait des experts spécialistes au rendez-vous. Mais c'est en vain qu'on a attendu le politologue Désiré Yamuremye et l'historien Augustin Nsanze qui étaient censés venir rehausser l'aura de cette cérémonie dont les travaux s'avèreront être l'opposé de l'objectif déclaré.
De l'avis des observateurs qui étaient sur place, en lieu et place des exposés d'experts, les participants eurent droit à une véritable séance de lamentations en désordre où on s'en prenaient pêle-mêle au régime Micombero, aux Burundo-Canadiens qui ne sont pas membres du Collectif, et que sais-je encore. Ce fut donc pour la plupart, des cas des présentateurs visiblement sans talents de communicateurs qui se relayèrent devant le micro. À leur actif, on reconnaît quand même un flot de métaphores à même de traduire le chagrin que certains des participants sentaient, après tant de décennies d'impunité et de confusion entre les planificateurs, les auteurs et les victimes de ce génocide qui reste impuni depuis longtemps.
Mais nous nous passerons volontiers des abonnés absents, qui ont leurs raisons qui sont loin de donner raison à des négationnistes qui, plus souvent que jamais, ont agi comme s'ils avaient perdu la raison, du moins en ce qui concerne les organisateurs: aucun être pourvu de raison ne peut faire sortir quelqu'un de la salle de conférence avec pour seul motif la non-appartenance à l'ethnie des organisateurs.
De manière globale, de l'avis de ceux qui étaient sur les lieux, il était quasi-impossible de détecter la moindre trace à même de restituer à cette rencontre négationniste le cachet de conférence internationale pour laquelle on avait pourtant mis tant d'énergie et de moyens à chercher. Au mieux, la rencontre avait l'air d'une cérémonie de levée de deuil qui ne voulait pas dire son nom. Au pire, ou plutôt en réalité, c'était plus un rassemblement entre congénères réunis autour de quelques faussaires négationnistes dont l'autre dénominateur commun est l'exclusion des Tutsi.
Il va sans dire qu'avec un tel aspect externe, le déroulement de la rencontre ne pouvait pas lui non plus faire ressortir quelque chose digne d'intérêt. C'est très probablement la raison pour laquelle ceux des esprits éclairés qui avaient été approchés pour qu'ils viennent apporter leur caution à cette entreprise négationniste, se sont purement et simplement abstenus de se présenter. Même le Centre Canadien pour la Justice Internationale ou CCIJ s'est limité à une présentation plus que neutre, pour ne pas dire très détachée. C'est ce genre de leçons dispensées aux génocidaires par les spécialistes du droit pénal international, qu'il faut décortiquer, vulgariser pour finalement exposer dans toute leur nudité argumentaire les négationnistes faussaires qui font mine de rechercher la justice pour la victime hutu de 1972, alors qu'en réalité, c'est pour assouvir des ambitions personnelles de certains des organisateurs dont la cupidité est bien établie. Et c'est là que nous crions justement "A l'usurpation", car pour soutirer quelques sous au Ministère canadien du Multiculturalisme, on ne doit pas du tout accuser globalement le groupe ethnique tutsi, bien au contraire. D'ailleurs, on peut parier que le Gouvernement canadien n'aurait pas du tout donné de l'argent aux organisateurs d'une réunion dont on excluera certains participants simplement à cause de leur appartenance à un groupe ethnique donné. C'est pour cette même raison que Burundi Information a tenu à le dénoncer avec la dernière énergie. Le monde entier peut se taire face à cette ignominie, mais pas votre médium dont la raison d'être est de révéler et rappeler de telles vérités sur le Burundi. Là-dessus, nous sommes intraitables, et nous comptons le rester. Au grand dam des négationnistes. (BINFO)
De l'avis des observateurs qui étaient sur place, en lieu et place des exposés d'experts, les participants eurent droit à une véritable séance de lamentations en désordre où on s'en prenaient pêle-mêle au régime Micombero, aux Burundo-Canadiens qui ne sont pas membres du Collectif, et que sais-je encore. Ce fut donc pour la plupart, des cas des présentateurs visiblement sans talents de communicateurs qui se relayèrent devant le micro. À leur actif, on reconnaît quand même un flot de métaphores à même de traduire le chagrin que certains des participants sentaient, après tant de décennies d'impunité et de confusion entre les planificateurs, les auteurs et les victimes de ce génocide qui reste impuni depuis longtemps.
Mais nous nous passerons volontiers des abonnés absents, qui ont leurs raisons qui sont loin de donner raison à des négationnistes qui, plus souvent que jamais, ont agi comme s'ils avaient perdu la raison, du moins en ce qui concerne les organisateurs: aucun être pourvu de raison ne peut faire sortir quelqu'un de la salle de conférence avec pour seul motif la non-appartenance à l'ethnie des organisateurs.
De manière globale, de l'avis de ceux qui étaient sur les lieux, il était quasi-impossible de détecter la moindre trace à même de restituer à cette rencontre négationniste le cachet de conférence internationale pour laquelle on avait pourtant mis tant d'énergie et de moyens à chercher. Au mieux, la rencontre avait l'air d'une cérémonie de levée de deuil qui ne voulait pas dire son nom. Au pire, ou plutôt en réalité, c'était plus un rassemblement entre congénères réunis autour de quelques faussaires négationnistes dont l'autre dénominateur commun est l'exclusion des Tutsi.
Il va sans dire qu'avec un tel aspect externe, le déroulement de la rencontre ne pouvait pas lui non plus faire ressortir quelque chose digne d'intérêt. C'est très probablement la raison pour laquelle ceux des esprits éclairés qui avaient été approchés pour qu'ils viennent apporter leur caution à cette entreprise négationniste, se sont purement et simplement abstenus de se présenter. Même le Centre Canadien pour la Justice Internationale ou CCIJ s'est limité à une présentation plus que neutre, pour ne pas dire très détachée. C'est ce genre de leçons dispensées aux génocidaires par les spécialistes du droit pénal international, qu'il faut décortiquer, vulgariser pour finalement exposer dans toute leur nudité argumentaire les négationnistes faussaires qui font mine de rechercher la justice pour la victime hutu de 1972, alors qu'en réalité, c'est pour assouvir des ambitions personnelles de certains des organisateurs dont la cupidité est bien établie. Et c'est là que nous crions justement "A l'usurpation", car pour soutirer quelques sous au Ministère canadien du Multiculturalisme, on ne doit pas du tout accuser globalement le groupe ethnique tutsi, bien au contraire. D'ailleurs, on peut parier que le Gouvernement canadien n'aurait pas du tout donné de l'argent aux organisateurs d'une réunion dont on excluera certains participants simplement à cause de leur appartenance à un groupe ethnique donné. C'est pour cette même raison que Burundi Information a tenu à le dénoncer avec la dernière énergie. Le monde entier peut se taire face à cette ignominie, mais pas votre médium dont la raison d'être est de révéler et rappeler de telles vérités sur le Burundi. Là-dessus, nous sommes intraitables, et nous comptons le rester. Au grand dam des négationnistes. (BINFO)