BILAN DE L'OCCUPATION SUD-AFRICAINE DU BURUNDI (SUITE): "PLUS ON A TUE, PLUS ON EST PROTEGE"
Après la première partie sur les irrégularités ayant entouré le déploiement du contingent sud-africain venu sécuriser les principaux des génocidaires burundais, nous allons maintenant explorer les dégâts causés par les forces onusiennes stationnées au Burundi. Même si nous disons onusiennes, il ne faut pas perdre de vue que la principale composante de cette force de protection des génocidaires est venue d’Afrique du Sud.
Le 1er novembre 2001, des militaires sud-africains débarquent au Burundi par milliers. Cela fait bientôt 8 ans que notre souveraineté est fourrée sous une botte étrangère. Aussitôt après l’arrivée de ces envahisseurs venues d’Afrique du Sud, les leaders génocidaires rentrés pour appliquer l’accord impie d’Arusha se sont vus octroyer des gardes pléthoriques surarmées alors que l’honnête citoyen burundais qui subissait le racket, le viol et le pillage des milices génocidaires du FRODEBU-CNDD-FDD-PALIPEHUTU-FNL n’a que sur la grâce du Tout Puissant pour survivre. Comme pour confirmer qu’au Burundi, plus on est génocidaire, plus on est protégé.
Un analyste politique observa à l’époque que pour savoir combien de vies innocentes un génocidaire avait effacées ou fait éliminer, il suffisait de compter le nombre de militaires sud-africains affectés à sa garde. Les gardes furent également octroyées aux convertis de la dernière heure dans le mouvement génocidaire. C’est le cas de Didace Kiganahe rentré d’exil pour siéger au parlement au nom de l’organisation terroriste et génocidaire. Un jour qu’il se rendait dans sa commune natale pourtant réputée stable, il se fit escorter par deux blindés.
La présence des militaires sud-africaines au Burundi, est vite devenue synonyme de soutien matériel aux génocidaires du PALIPEHUTU-FNL. Le 5 juillet 2003, appuyés par leurs confrères du CNDD-FDD, les terroristes génocidaires du PALIPEHUTU-FNL attaquèrent en force les quartiers de Musaga et Kinanira dans la capitale Bujumbura. L’armée riposta vigoureusement et les poursuivit jusque dans leur retranchement de Bujumbura Rural. Là, elle saisit des caisses de munitions avec des emballages « Made in South Africa ». Les munitions furent amenées à l’état major qui confirma que l’armée burundaise n’utilise pas d’armes sud africaines.
Soucieux de couvrir le principal contributeur à cette force de protection des criminels contre l’humanité, l’ONUB déclara quelques mois plus tard qu’elle avait enregistré des fuites d’uniformes et armes. Cela aurait apaisé quelques naïfs si l’armée n’avait pas saisi quelques temps après auprès des memes FNL quantités d’autres munitions de fabrication sud-africaines. En effet, le 3 décembre 2003, cinq caisses de bombes de mortier du type de celles que le PALIPEHUTU déverse régulièrement sur la capitale furent capturées par l’armée lors d’une bataille avec les FNL dans les montagnes surplombant Bujumbura. À partir de cette date, le doute sur le soutien des militaires sud-africains aux génocidaires du PALIPEHUTU-FNL n’était plus permis. Des protestations fusent de toutes parts. Tout le monde cria au scandale, mais le contingent sud-africain de l’ONUB n’était pas près de désarmer dans son soutien au PALIPEHUTU
Lorsque dans la nuit du 13 au 14 août 2004, le PALIPEHUTU-FNL massacra des centaines de Banyamulenge à Gatumba, un campement de la force d’occupation venue d’Afrique du Sud se trouvait à un jet de pierre du camp de ces tutsi congolais, mais la SANDF ne bougea même pas le petit doigt malgré les multiples engins de guerre qu’elle a emmenées au Burundi. Les observateurs furent confus d’entendre le Président sud-africain Thabo Mbeki parmi les tous premiers dirigeants à inviter le monde à prendre le PALIPEHUTU-FNL pour ce qu’il est: une organisation terroriste. Les Chefs d’Etat de la sous-région lui emboîtèrent le pas dans cette condamnation. A l’issue de leur 22ème Sommet tenu à Dar-es-Salaam le 18 août 2004, les Chefs d'Etats membres de l'Initiative de la Région des Grands Lacs pour la Paix au Burundi déclarèrent le PALPEHUTU-FNL organisation terroriste.
Même le Gouvernement du Burundi dirigé par un autre genocidaire, Domitien Ndayizeye, émit un mandat d’arrêt contre les dirigeants de l’organisation en question mais jusqu’à ce jour, au lieu d’etre arrêtes, les personnes visées par ces mandats se déplacent en toute impunité et de surcroît sous la protection des troupes internationales! En d’autres mots, les condamnations du PALIPEHUTU-FNL cet été de 2004 furent comme des aboiements qui n’ont jamais empêché à la caravane génocidaire de continuer son criminel de chemin.
L’appui apporté au PALIPEHUTU-FNL par les militaires sud-africains stationnés au Burundi se poursuivit en 2005. Une année après leur inaction face à la boucherie de Gatumba, on apprit qu’en plus d’armes et munitions, des uniformes de l’armee sud-africaine étaient également utilises par les terroristes genocidaires du PALIPEUTU-FNL. En effet, quand le “colonel” FNL Aloys Nzabampema fut capturé le vendredi 18 novembre 2005, il portait l’uniforme de la composante sud-africaine des forces de de la Mission des Nations Unies dite de maintien de la paix au Burundi. Au comble de l’embaras, l’ONUB reconnut que les “combatants” du PALIPEHUTU avaient utilisé des uniformes des forces onusiennes et s’engagea à mener des investigations. Malgré la promesse d’enquetes, le mal était fait, le peu de crédit dont jouissait encore l’ONUB paraissait entamée irrémédiablement.
Plusieurs hypothèses furent émises quant au comportement des militaires sud-africains au Burundi.
D’aucuns pensaient que les militaires sud-africains (tout comme le reste des casques bleus stationnés au Burundi) avaient peur qu’après l’accord de partage entre les deux génocidaires Ndayizeye et Nkurunziza signé en décembre 2003, la défaite des miliciens génocidaires du PALIPEHUTU-FNL entraînerait la fin de leur mission et par voie de conséquence, la perte précoce de la manne qu’est la paye que l’ONU verse à ses casques bleus. D’autres avancaient que le soutien plus ou moins ouvert des militaires sud-africains aux génocidaires du PALIPEHUTU-FNL était le résultat de la propagande des organisations terroristes et genocidaires FRODEBU-CNDD-FDD-PALIPEHUTU-FNL qui ont eu tout leur temps pour intoxiquer la communaute internationale comem quoi elles se battaient pour l’ethnie majoritaire des hutu opprimée par une minorite tutsi. Un tel slogan ne pouvait pas ne pas accrocher une Afrique du Sud ou pendant 4 siècles, les blancs qui ne représentent même pas 13 pour cent de la population avaient complètement dominé et opprimé le reste.
Pour les plus sérieux des observateurs, indépendamment de la cause de ce soutien des militaires sud-africains aux génocidaires au PALIPEHUTU-FNL, un seul de ces incidents aurait suffit à démontrer combien les politiciens ventriotes qui avaient approuvé le déploiement de cette force avaient nui aux intérêts nationaux. C’est eux qui devraient réparer tous les dégâts causés par cette présence militaire illégitime. Ironie du sort, c’est parmi eux qu’on a dénombre les premières victimes des violations des termes des contrats d’affaires qu’ils avaient conclus avec la force d’occupation. Nous en donnerons les détails dans la troisième et dernière partie de ce bilan.
Le 1er novembre 2001, des militaires sud-africains débarquent au Burundi par milliers. Cela fait bientôt 8 ans que notre souveraineté est fourrée sous une botte étrangère. Aussitôt après l’arrivée de ces envahisseurs venues d’Afrique du Sud, les leaders génocidaires rentrés pour appliquer l’accord impie d’Arusha se sont vus octroyer des gardes pléthoriques surarmées alors que l’honnête citoyen burundais qui subissait le racket, le viol et le pillage des milices génocidaires du FRODEBU-CNDD-FDD-PALIPEHUTU-FNL n’a que sur la grâce du Tout Puissant pour survivre. Comme pour confirmer qu’au Burundi, plus on est génocidaire, plus on est protégé.
Un analyste politique observa à l’époque que pour savoir combien de vies innocentes un génocidaire avait effacées ou fait éliminer, il suffisait de compter le nombre de militaires sud-africains affectés à sa garde. Les gardes furent également octroyées aux convertis de la dernière heure dans le mouvement génocidaire. C’est le cas de Didace Kiganahe rentré d’exil pour siéger au parlement au nom de l’organisation terroriste et génocidaire. Un jour qu’il se rendait dans sa commune natale pourtant réputée stable, il se fit escorter par deux blindés.
La présence des militaires sud-africaines au Burundi, est vite devenue synonyme de soutien matériel aux génocidaires du PALIPEHUTU-FNL. Le 5 juillet 2003, appuyés par leurs confrères du CNDD-FDD, les terroristes génocidaires du PALIPEHUTU-FNL attaquèrent en force les quartiers de Musaga et Kinanira dans la capitale Bujumbura. L’armée riposta vigoureusement et les poursuivit jusque dans leur retranchement de Bujumbura Rural. Là, elle saisit des caisses de munitions avec des emballages « Made in South Africa ». Les munitions furent amenées à l’état major qui confirma que l’armée burundaise n’utilise pas d’armes sud africaines.
Soucieux de couvrir le principal contributeur à cette force de protection des criminels contre l’humanité, l’ONUB déclara quelques mois plus tard qu’elle avait enregistré des fuites d’uniformes et armes. Cela aurait apaisé quelques naïfs si l’armée n’avait pas saisi quelques temps après auprès des memes FNL quantités d’autres munitions de fabrication sud-africaines. En effet, le 3 décembre 2003, cinq caisses de bombes de mortier du type de celles que le PALIPEHUTU déverse régulièrement sur la capitale furent capturées par l’armée lors d’une bataille avec les FNL dans les montagnes surplombant Bujumbura. À partir de cette date, le doute sur le soutien des militaires sud-africains aux génocidaires du PALIPEHUTU-FNL n’était plus permis. Des protestations fusent de toutes parts. Tout le monde cria au scandale, mais le contingent sud-africain de l’ONUB n’était pas près de désarmer dans son soutien au PALIPEHUTU
Lorsque dans la nuit du 13 au 14 août 2004, le PALIPEHUTU-FNL massacra des centaines de Banyamulenge à Gatumba, un campement de la force d’occupation venue d’Afrique du Sud se trouvait à un jet de pierre du camp de ces tutsi congolais, mais la SANDF ne bougea même pas le petit doigt malgré les multiples engins de guerre qu’elle a emmenées au Burundi. Les observateurs furent confus d’entendre le Président sud-africain Thabo Mbeki parmi les tous premiers dirigeants à inviter le monde à prendre le PALIPEHUTU-FNL pour ce qu’il est: une organisation terroriste. Les Chefs d’Etat de la sous-région lui emboîtèrent le pas dans cette condamnation. A l’issue de leur 22ème Sommet tenu à Dar-es-Salaam le 18 août 2004, les Chefs d'Etats membres de l'Initiative de la Région des Grands Lacs pour la Paix au Burundi déclarèrent le PALPEHUTU-FNL organisation terroriste.
Même le Gouvernement du Burundi dirigé par un autre genocidaire, Domitien Ndayizeye, émit un mandat d’arrêt contre les dirigeants de l’organisation en question mais jusqu’à ce jour, au lieu d’etre arrêtes, les personnes visées par ces mandats se déplacent en toute impunité et de surcroît sous la protection des troupes internationales! En d’autres mots, les condamnations du PALIPEHUTU-FNL cet été de 2004 furent comme des aboiements qui n’ont jamais empêché à la caravane génocidaire de continuer son criminel de chemin.
L’appui apporté au PALIPEHUTU-FNL par les militaires sud-africains stationnés au Burundi se poursuivit en 2005. Une année après leur inaction face à la boucherie de Gatumba, on apprit qu’en plus d’armes et munitions, des uniformes de l’armee sud-africaine étaient également utilises par les terroristes genocidaires du PALIPEUTU-FNL. En effet, quand le “colonel” FNL Aloys Nzabampema fut capturé le vendredi 18 novembre 2005, il portait l’uniforme de la composante sud-africaine des forces de de la Mission des Nations Unies dite de maintien de la paix au Burundi. Au comble de l’embaras, l’ONUB reconnut que les “combatants” du PALIPEHUTU avaient utilisé des uniformes des forces onusiennes et s’engagea à mener des investigations. Malgré la promesse d’enquetes, le mal était fait, le peu de crédit dont jouissait encore l’ONUB paraissait entamée irrémédiablement.
Plusieurs hypothèses furent émises quant au comportement des militaires sud-africains au Burundi.
D’aucuns pensaient que les militaires sud-africains (tout comme le reste des casques bleus stationnés au Burundi) avaient peur qu’après l’accord de partage entre les deux génocidaires Ndayizeye et Nkurunziza signé en décembre 2003, la défaite des miliciens génocidaires du PALIPEHUTU-FNL entraînerait la fin de leur mission et par voie de conséquence, la perte précoce de la manne qu’est la paye que l’ONU verse à ses casques bleus. D’autres avancaient que le soutien plus ou moins ouvert des militaires sud-africains aux génocidaires du PALIPEHUTU-FNL était le résultat de la propagande des organisations terroristes et genocidaires FRODEBU-CNDD-FDD-PALIPEHUTU-FNL qui ont eu tout leur temps pour intoxiquer la communaute internationale comem quoi elles se battaient pour l’ethnie majoritaire des hutu opprimée par une minorite tutsi. Un tel slogan ne pouvait pas ne pas accrocher une Afrique du Sud ou pendant 4 siècles, les blancs qui ne représentent même pas 13 pour cent de la population avaient complètement dominé et opprimé le reste.
Pour les plus sérieux des observateurs, indépendamment de la cause de ce soutien des militaires sud-africains aux génocidaires au PALIPEHUTU-FNL, un seul de ces incidents aurait suffit à démontrer combien les politiciens ventriotes qui avaient approuvé le déploiement de cette force avaient nui aux intérêts nationaux. C’est eux qui devraient réparer tous les dégâts causés par cette présence militaire illégitime. Ironie du sort, c’est parmi eux qu’on a dénombre les premières victimes des violations des termes des contrats d’affaires qu’ils avaient conclus avec la force d’occupation. Nous en donnerons les détails dans la troisième et dernière partie de ce bilan.