BUGENDANA: SOUVENIR INDELEBILE (2eme partie)
Burundi Information (le 11 août 2018). Pour une fois, nous avons failli être d’accord avec Pierre Nkurunziza: quand il a dit que la Commune de Bugendana est hautement symbolique. Mais comme on n'a pas les mêmes références, il n'en sera jamais ainsi. A une nuance près. Si on se limitait aux discours de ce Président illégitime, d’ici quelques années, Bugendana rimerait avec la promulgation anticonstitutionnelle de la loi fondamentale que ce criminel a signée à partir de cette commune. Cependant, pour nous et pour bien d’autres qui gardent la justice au centre de leurs préoccupations, Bugendana, c’est d’abord et surtout les 648 innocents que Pierre Nkurunziza et son organisation terroriste et génocidaire CNDD-FDD y ont massacré dans la nuit du 20 au 21 juillet 1996, simplement parce que c'étaient des Tutsi (et des Hutu objecteurs de conscience). Ce sont également les milliers de rescapés qui vivent toujours sur le site où périrent leurs parents et d’où ils enregistrent presque quotidiennement la persécution du régime dirigé par les meurtriers des leurs.
Pourquoi y revenir?
La première raison de notre deuxième livraison sur la tragi-comédie qui s’est déroulée à Bugendana est que le geste arrogant du criminel qui dirige le Burundi est ll'épitome d'un cynisme que seuls les auteurs peuvent qualifier. En choisissant Bugendana comme site de lancement de nouveaux pilliers du regime, le pouvoir CNDD-FDD a dépassé tous les degrés raisonables de l'arrogance. Plutôt que relayer l'actualité, il est donc question d'expliquer la signifiance de ce deuxième choix de Bugendana. Qu'on se rappelle en effet que c'est notre devoir de toujours ramener à la surface les motivations, de même que les conséquences insoupçonnées, des faits et gestes criminels des terroristes génocidaires qui pèsent de tout leur poids sur le Burundi.
L'autre raison de cette revisitation, c'est ce que nous observons à l’intérieur du pays, qui n’est pas du tout rassurant. Sous prétexte de recherche de la vérité, de la justice, du respect de la mémoire, des organisations satellites du même régime CNDD-FDD s'activent tantôt ouvertement tantôt de façon camouflée, afin de sémer la zizanie pour les moins exigeants en matière d'analyse. C'est ainsi qu'ici et là on entend d'un collectif de survivants, alors que c'est une organisation du pouvoir.En outre, à côté de ces manœuvres lancées par ces “organisations indépendantes”, l'on se rappellera que le pouvoir poursuit ses opérations destinées à écarter le Tutsi, opérations lancées savamment au point que très peu voient ou alors osent en parler. Les récentes nomminations des membres de la Commission Vérité et Réconciliation en est juste un exemple. Une CVR qui, ne l'oublions jamais, écoute les seuls hutu, une CVR dont les enquêteurs au niveau communal sont préférablement les principaux auteurs des meurtres de masses contre le tutsi en 1993; une CVR où les pseudo représentants des Tutsi sont des Hutu déclarés tutsi par ce pouvoir qui veut faire du panhutisme son ciment unificateur. Inutile d'ajouter qu'il est insignifiant que ces faux Tutsi soient adoubes d’une poignée de Tutsi authentiques -- mais ventriotes -- qui ne font que légitimer cet enterrement des Tutsi par les Tutsi. Et la situation est semblable du côté du CNIDH présidé par un autre fervent défenseur du régime des terroristes génocidaires du CNDD-FDD.
Qu’en est-il du côté des victimes?
Dans l'entretemps, le Tutsi lambda qui est trituré continuellement, entrainé dans des caracterisations plus sourdes les unes que les autres, au point de s'en accommoder, quand il ne s'en plait pas tout simplement, devient petit à petit le messager voire le propagandiste de l'organisation qui l'a rendu orphelin. C'est ici que le mal des maux atteint le summum. Et c'est cela qui dérange le plus par les temps qui courent: quand les victimes sont rendues à un point où elles sont presque résignées, allant jusqu'à plaider pour la non-poursuite des bourreaux des leurs, qui pour des raisons dites de “modération” ou de “realpolitik”, qui encore pour des calculs mesquins que seuls les auteurs sauraient qualifier tellement ils sont inqualifiables pour le commun des mortels. etc.
La banalisation du mal est mauvaise en soi, elle devient pire quand c'est la victime qui s'en occupe. Certains lâches on beau crier qu’il ne sert à rien de décrier un mal datant de plusieurs décennies, nous restons convaincus que même si un seul cri dans le désert n'est pas la solution aux problèmes du monde, les crimes inamnistiables impunis doivent être dénoncés. Et nous avons des preuves que cette dénonciation soutenue produit ses effets chez certains salariés du régime criminel en place à Bujumbura, et que leur conscience en est dérangée – du moins pour ceux qui en ont encore. Autrement, Burundi Information ne recevrait pas en coulisses ses demandes supplicatrices pour qu’il retire de son siteweb tel ou tel autre article qui identifie nommément certains agents déguisés du régime qu’on est parvenu à démasquer. C’est un signe irréfutable que le régime du CNDD-FDD ou tout au moins certains de ces propagandistes officieux responsables du volet antitutsi sentent l'étau qui les serre. C’est une preuve de ces preuves que, tout en affichant des airs d'invulnérabilité, les terroristes qui gouvernent le Burundi dorment peu quand ils se rappellent que quelque part, il y a une plume accusatrice qu’ils ne contrôlent pas et dont l’encre est loin de sécher. Ditto pour ces postings sur Twitter, Facebook et bien d’autres média de la toile qui diffusent une vitesse incroyable leurs crimes récents.
Voilà pourquoi ces cavaliers du net qui immortalisent les actes ignobles que les terroristes génocidaires au pouvoir au Burundi ont posés et qu'ils désireraient enterrés à jamais, ont besoin de notre coup de pouce relativement à ce coup de poignard dans le dos que le régime des terroristes genodiares du CNDD-FDD vient d'enfoncer dans le dos des rescapés tutsi de Bugendana (BINFO).
Pourquoi y revenir?
La première raison de notre deuxième livraison sur la tragi-comédie qui s’est déroulée à Bugendana est que le geste arrogant du criminel qui dirige le Burundi est ll'épitome d'un cynisme que seuls les auteurs peuvent qualifier. En choisissant Bugendana comme site de lancement de nouveaux pilliers du regime, le pouvoir CNDD-FDD a dépassé tous les degrés raisonables de l'arrogance. Plutôt que relayer l'actualité, il est donc question d'expliquer la signifiance de ce deuxième choix de Bugendana. Qu'on se rappelle en effet que c'est notre devoir de toujours ramener à la surface les motivations, de même que les conséquences insoupçonnées, des faits et gestes criminels des terroristes génocidaires qui pèsent de tout leur poids sur le Burundi.
L'autre raison de cette revisitation, c'est ce que nous observons à l’intérieur du pays, qui n’est pas du tout rassurant. Sous prétexte de recherche de la vérité, de la justice, du respect de la mémoire, des organisations satellites du même régime CNDD-FDD s'activent tantôt ouvertement tantôt de façon camouflée, afin de sémer la zizanie pour les moins exigeants en matière d'analyse. C'est ainsi qu'ici et là on entend d'un collectif de survivants, alors que c'est une organisation du pouvoir.En outre, à côté de ces manœuvres lancées par ces “organisations indépendantes”, l'on se rappellera que le pouvoir poursuit ses opérations destinées à écarter le Tutsi, opérations lancées savamment au point que très peu voient ou alors osent en parler. Les récentes nomminations des membres de la Commission Vérité et Réconciliation en est juste un exemple. Une CVR qui, ne l'oublions jamais, écoute les seuls hutu, une CVR dont les enquêteurs au niveau communal sont préférablement les principaux auteurs des meurtres de masses contre le tutsi en 1993; une CVR où les pseudo représentants des Tutsi sont des Hutu déclarés tutsi par ce pouvoir qui veut faire du panhutisme son ciment unificateur. Inutile d'ajouter qu'il est insignifiant que ces faux Tutsi soient adoubes d’une poignée de Tutsi authentiques -- mais ventriotes -- qui ne font que légitimer cet enterrement des Tutsi par les Tutsi. Et la situation est semblable du côté du CNIDH présidé par un autre fervent défenseur du régime des terroristes génocidaires du CNDD-FDD.
Qu’en est-il du côté des victimes?
Dans l'entretemps, le Tutsi lambda qui est trituré continuellement, entrainé dans des caracterisations plus sourdes les unes que les autres, au point de s'en accommoder, quand il ne s'en plait pas tout simplement, devient petit à petit le messager voire le propagandiste de l'organisation qui l'a rendu orphelin. C'est ici que le mal des maux atteint le summum. Et c'est cela qui dérange le plus par les temps qui courent: quand les victimes sont rendues à un point où elles sont presque résignées, allant jusqu'à plaider pour la non-poursuite des bourreaux des leurs, qui pour des raisons dites de “modération” ou de “realpolitik”, qui encore pour des calculs mesquins que seuls les auteurs sauraient qualifier tellement ils sont inqualifiables pour le commun des mortels. etc.
La banalisation du mal est mauvaise en soi, elle devient pire quand c'est la victime qui s'en occupe. Certains lâches on beau crier qu’il ne sert à rien de décrier un mal datant de plusieurs décennies, nous restons convaincus que même si un seul cri dans le désert n'est pas la solution aux problèmes du monde, les crimes inamnistiables impunis doivent être dénoncés. Et nous avons des preuves que cette dénonciation soutenue produit ses effets chez certains salariés du régime criminel en place à Bujumbura, et que leur conscience en est dérangée – du moins pour ceux qui en ont encore. Autrement, Burundi Information ne recevrait pas en coulisses ses demandes supplicatrices pour qu’il retire de son siteweb tel ou tel autre article qui identifie nommément certains agents déguisés du régime qu’on est parvenu à démasquer. C’est un signe irréfutable que le régime du CNDD-FDD ou tout au moins certains de ces propagandistes officieux responsables du volet antitutsi sentent l'étau qui les serre. C’est une preuve de ces preuves que, tout en affichant des airs d'invulnérabilité, les terroristes qui gouvernent le Burundi dorment peu quand ils se rappellent que quelque part, il y a une plume accusatrice qu’ils ne contrôlent pas et dont l’encre est loin de sécher. Ditto pour ces postings sur Twitter, Facebook et bien d’autres média de la toile qui diffusent une vitesse incroyable leurs crimes récents.
Voilà pourquoi ces cavaliers du net qui immortalisent les actes ignobles que les terroristes génocidaires au pouvoir au Burundi ont posés et qu'ils désireraient enterrés à jamais, ont besoin de notre coup de pouce relativement à ce coup de poignard dans le dos que le régime des terroristes genodiares du CNDD-FDD vient d'enfoncer dans le dos des rescapés tutsi de Bugendana (BINFO).