CELEBRER LA DEFAITE D'AGATHON RWASA TOUT EN PLEURANT LA "VICTOIRE" D'EVARISTE NDAYISHIMIYE
Burundi Information (le 7 juin 2020). Célébrer en pleurant ou pleurer en célébrant? That is the question. Seule une éphéméride permet de répondre à cette question ...Il y a 18 ans, le 7 juin 2002, la journée commença au Burundi avec la destruction d'un transformateur de la Regideso, la compagnie publique de distribution d'eau et d'électricite. Les installations visées alimentent la commune de Mugongo-Manga et toutes les autres qui lui sont voisines, ainsi que la station-relai qui abrite les émetteurs de radio à Manga. La conséquence immédiate fut la coupure momentanée du signal de la radio nationale et des radio privées. Les auteurs du crime? Les fidèles du principal candidat malheureux à l’élection présidentielle du 20 mai 2020, Agathon Rwasa pour ne pas le nommer, l'homme qui vient de perdre lamentablement face à son allié d’hier, l’autre terroriste génocidaire Évariste Ndayishimiye. En lançant cette attaque contre un ouvrage d'intérêt général, les milices terroristes-génocidaires du PALIPEHUTU-FNL qui étaient sous le commandement d'Agathon Rwasa se rendaient coupables d'un crime de guerre (1) et de ce fait, leur chef perdait toute prétention à un mandat public.
Les réactions furent --et restent toujours -- partagées. D’une part, une bonne partie de la population crut un instant en une possible délivrance. En effet, lassés par la dictature d’un Pierre Buyoya qui pesait alors sur le Burundi de tout son poids de président illégitime et illégal depuis 5 longues années, certains Burundais, habitués aux schémas classiques des coups d’Etat militaires dont les auteurs commencent presque toujours par couper le signal radio, pensèrent à la fin de ce régime impopulaire qui venait de légitimer les criminels contre l'humanité du CNDD-FDD à Arusha en leur concédant toutes leurs exigences sans qu’ils renoncent à leur idéologie génocidaire.
Ceux des Burundais qui croyaient donc à une quelconque délivrance durent déchanter. Après quelques appels téléphoniques (le territoire du Burundi était déjà assez bien couvert en téléphonie cellulaire) ils ont appris que la radio émettait en d’autres endroits. D’autre part, les miliciens du PALIPEHUTU-FNL (qui deviendront d'abord FNL tout court et plus tard CNL), leurs alliés rwandais des FDLR ainsi que les autres agents de la phalange génocidaire descendant de l’UBU qui opéraient sous la banière du CNDD-FDD, se frottaient les mains, enorgueillis indument par ce qu’ils croyaient être un coup dûr contre le régime en place. Ils ne se rendaient pas encore qu'ils venaient de poser un acte inamnistiable en droit pénal international. C'est ainsi que les miliciens du futur CNL ne tarderont pas à récidiver dans la perpétration et la revendication de crimes aussi graves, notamment le génocide et les cirmes de contre l’humanite. Un exemple est le camp de refugiés banyamulenge de Gatumba où dans la nuit du 13 au 14 aout 2004, les hommes d'Agathon Rwasa tuèrent de sang froid 166 Tutsi congolais (femmes et enfants pour la plupart) avant de revendiquer le forfait sur la RFI.
Evariste Ndayishimiye est aussi criminel qu'Agathon Rwasa.
A la lecture de l'éphémeride ci-dessus, certains membres de l’organisation terroriste et génocidaire CNDD-FDD, de même que certains des opportunistes rusés qui se sont déclarés pro-Ndayishimiye, risquent de croire que nous ne nous rappelons que des crimes de Rwasa et de son organisation PALIPEHUTU-FNL rebaptisé CNL. Qu'ils se détrompent, dénoncer Agathon Rwasa n'équivaut pas à exonérer le cruel Evariste Ndayishimiye et son organisation terroriste CNDD-FDD. On est loin d’oublier que ses galons de général (générique génocidaire) n’ont pas été gagnés grâce à un quelconque exploit contre une quelconque installation militaire au pays ; au contraire, tout le monde sait qu'il les doit à sa cruauté contre les civils tutsi qu’il tuait impitoyablement après leur avoir fait manger des excréments humains, qu’il était aidé en cette salle besogne par son épouse --même si cette dernière, à l’instar d’une certaine Denise Nkurunziza, arbore des airs de chrétienne « born again » ;
Que c’est à cause de son zèle dans l’extermination des Tutsi que le général générique génocidaire Ndayishimiye doit son surnom Neva [on peut se demander en effet, combien de ces Tutsi qui chantent à tue-tête « Evariste Neva », savent que « Neva » vient de « Never leave a witness » ou "ne laissez jamais de témoin vivant", la devise que ce génocidaire répétait du temps du maquis chaque fois qu’il conduisait un raid];
Que c’est un Evariste Ndayishimiye Ministre de l’Intérieur du premier gouvernement du régime de l’organisation terroriste et genocidaire CNDD-FDD qui ordonna la torture par la police le 29 avril 2006 des membres de l’organisation AC Génocide Cirimoso qui s’acquittaient de leur devoir de mémoire au Monument du Soldat Inconnu à Bujumbura.
Retour à la raison ou burakeye bahabone
Maintenant que la fièvre électorale est tombée, que non seulement la campagne électorale et finie mais aussi que les recours qu’on savait d’avance infructueux sont épuisés ;
que les miliciens génocidaires du CNL de Rwasa de même que les quelques autres Burundais qui s’étaient ralliés momentanément à eux à cause du désespoir causé par la cruauté du régime des terroristes génocidaires du CNDD-FDD se sont rendus compte de la futilité de miser sur Agathon Rwasa et de participer dans un processus électoral organisé par un régime de criminels impunis et impénitents sans observateurs neutres,
Maintenant donc qu'ils peuvent entendre la raison ; le moment est venu d’ouvrir pour la nième fois les yeux et les oreilles de ceux qui veulent voir et entendre.
Que ce soit ceux qui au cours de ces derniers 5 mois s’étaient rangées derrière les deux principales figures du mouvement génocidaire du Burundi contemporrain, à savoir, Sieur Rwasa Agathon et Sieur Evariste Ndayishimiye;
que ce soit la frange, quelque minime qu'elle soit, des supporteurs des dindons de la farce qui s’étaient fait enregistrer comme candidats afin de légitimer un processus électoral autrement compromis irrémédiablement;
Aux uns et aux autres, nous recommandons Imbwa yahiye ku murizo iti burakeye bahabone, l’anecdote du chien qui se retrouva sans queue car il se l’était brulé la veille -- la différence est que le pauvre animal était victime d’un accident, contrairement à ces Burundais qui avaient misé sur les mauvais chevaux dans une course qui n'alignait que des faux.
Le problème n'est pas de tomber, c'est de ne pas se relever. Alors, revenez à la raison et redressez-vous; reprenez la course, cette fois-ci dans la bonne direction. Ne courez-plus derrière des terroristes génocidaires impunis et impénitents si ce n'est que pour les attraper et les mettre devant la justice. (BINFO)
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(1) Plus précisément, "Le fait de diriger intentionnellement des attaques contre des biens de caractère civil, c'est-à-dire des biens qui ne sont pas des objectifs militaires" (Selon le Statut de Rome, Article 8, 2. b. ii.)
Les réactions furent --et restent toujours -- partagées. D’une part, une bonne partie de la population crut un instant en une possible délivrance. En effet, lassés par la dictature d’un Pierre Buyoya qui pesait alors sur le Burundi de tout son poids de président illégitime et illégal depuis 5 longues années, certains Burundais, habitués aux schémas classiques des coups d’Etat militaires dont les auteurs commencent presque toujours par couper le signal radio, pensèrent à la fin de ce régime impopulaire qui venait de légitimer les criminels contre l'humanité du CNDD-FDD à Arusha en leur concédant toutes leurs exigences sans qu’ils renoncent à leur idéologie génocidaire.
Ceux des Burundais qui croyaient donc à une quelconque délivrance durent déchanter. Après quelques appels téléphoniques (le territoire du Burundi était déjà assez bien couvert en téléphonie cellulaire) ils ont appris que la radio émettait en d’autres endroits. D’autre part, les miliciens du PALIPEHUTU-FNL (qui deviendront d'abord FNL tout court et plus tard CNL), leurs alliés rwandais des FDLR ainsi que les autres agents de la phalange génocidaire descendant de l’UBU qui opéraient sous la banière du CNDD-FDD, se frottaient les mains, enorgueillis indument par ce qu’ils croyaient être un coup dûr contre le régime en place. Ils ne se rendaient pas encore qu'ils venaient de poser un acte inamnistiable en droit pénal international. C'est ainsi que les miliciens du futur CNL ne tarderont pas à récidiver dans la perpétration et la revendication de crimes aussi graves, notamment le génocide et les cirmes de contre l’humanite. Un exemple est le camp de refugiés banyamulenge de Gatumba où dans la nuit du 13 au 14 aout 2004, les hommes d'Agathon Rwasa tuèrent de sang froid 166 Tutsi congolais (femmes et enfants pour la plupart) avant de revendiquer le forfait sur la RFI.
Evariste Ndayishimiye est aussi criminel qu'Agathon Rwasa.
A la lecture de l'éphémeride ci-dessus, certains membres de l’organisation terroriste et génocidaire CNDD-FDD, de même que certains des opportunistes rusés qui se sont déclarés pro-Ndayishimiye, risquent de croire que nous ne nous rappelons que des crimes de Rwasa et de son organisation PALIPEHUTU-FNL rebaptisé CNL. Qu'ils se détrompent, dénoncer Agathon Rwasa n'équivaut pas à exonérer le cruel Evariste Ndayishimiye et son organisation terroriste CNDD-FDD. On est loin d’oublier que ses galons de général (générique génocidaire) n’ont pas été gagnés grâce à un quelconque exploit contre une quelconque installation militaire au pays ; au contraire, tout le monde sait qu'il les doit à sa cruauté contre les civils tutsi qu’il tuait impitoyablement après leur avoir fait manger des excréments humains, qu’il était aidé en cette salle besogne par son épouse --même si cette dernière, à l’instar d’une certaine Denise Nkurunziza, arbore des airs de chrétienne « born again » ;
Que c’est à cause de son zèle dans l’extermination des Tutsi que le général générique génocidaire Ndayishimiye doit son surnom Neva [on peut se demander en effet, combien de ces Tutsi qui chantent à tue-tête « Evariste Neva », savent que « Neva » vient de « Never leave a witness » ou "ne laissez jamais de témoin vivant", la devise que ce génocidaire répétait du temps du maquis chaque fois qu’il conduisait un raid];
Que c’est un Evariste Ndayishimiye Ministre de l’Intérieur du premier gouvernement du régime de l’organisation terroriste et genocidaire CNDD-FDD qui ordonna la torture par la police le 29 avril 2006 des membres de l’organisation AC Génocide Cirimoso qui s’acquittaient de leur devoir de mémoire au Monument du Soldat Inconnu à Bujumbura.
Retour à la raison ou burakeye bahabone
Maintenant que la fièvre électorale est tombée, que non seulement la campagne électorale et finie mais aussi que les recours qu’on savait d’avance infructueux sont épuisés ;
que les miliciens génocidaires du CNL de Rwasa de même que les quelques autres Burundais qui s’étaient ralliés momentanément à eux à cause du désespoir causé par la cruauté du régime des terroristes génocidaires du CNDD-FDD se sont rendus compte de la futilité de miser sur Agathon Rwasa et de participer dans un processus électoral organisé par un régime de criminels impunis et impénitents sans observateurs neutres,
Maintenant donc qu'ils peuvent entendre la raison ; le moment est venu d’ouvrir pour la nième fois les yeux et les oreilles de ceux qui veulent voir et entendre.
Que ce soit ceux qui au cours de ces derniers 5 mois s’étaient rangées derrière les deux principales figures du mouvement génocidaire du Burundi contemporrain, à savoir, Sieur Rwasa Agathon et Sieur Evariste Ndayishimiye;
que ce soit la frange, quelque minime qu'elle soit, des supporteurs des dindons de la farce qui s’étaient fait enregistrer comme candidats afin de légitimer un processus électoral autrement compromis irrémédiablement;
Aux uns et aux autres, nous recommandons Imbwa yahiye ku murizo iti burakeye bahabone, l’anecdote du chien qui se retrouva sans queue car il se l’était brulé la veille -- la différence est que le pauvre animal était victime d’un accident, contrairement à ces Burundais qui avaient misé sur les mauvais chevaux dans une course qui n'alignait que des faux.
Le problème n'est pas de tomber, c'est de ne pas se relever. Alors, revenez à la raison et redressez-vous; reprenez la course, cette fois-ci dans la bonne direction. Ne courez-plus derrière des terroristes génocidaires impunis et impénitents si ce n'est que pour les attraper et les mettre devant la justice. (BINFO)
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(1) Plus précisément, "Le fait de diriger intentionnellement des attaques contre des biens de caractère civil, c'est-à-dire des biens qui ne sont pas des objectifs militaires" (Selon le Statut de Rome, Article 8, 2. b. ii.)