CVR: AU DELA DE LA JOURNEE PORTES OUVERTES ORGANISEE A KAMENGE LE 13.01.2020
Burundi Information (le 16 janvier 2020). L’inaction en cas d'attaque pave la voie à la défaite. Nos ancêtres les Burundais le savaient depuis des temps immémoriaux. C’est ainsi qu’ils nous ont laissé l’adage Bareke baze ni kwo kuneshwa. Ce qui a eu lieu ce 13 janvier 2020 à Kamenge au site de l’ancien marché de ce quartier serait comparable à une attaque. Bien qu'elle soit localisée géographiquement dans un seul quartier, ses effets se font sentir jusqu’aux quatre coins du monde, particulièrement chez toutes les victimes de l’organisation terroriste et génocidaire CNDD-FDD.
Quelle est la forme de cette attaque, puisque l’on a entendu ni canon ni crépitement d’armes légères? Eh bien, elle revêtait la forme d’une exposition des restes humains déterrés sur un des innombrables cimetières que les terroristes génocidaires actuellement au pouvoir ont irrégulièrement aménagés du temps où ils opéraient encore dans l’ombre.[1] Et Dieu seul sait combien ces cimetières sont omniprésents, tellement ils ont causé la mort, ces “démocrates.”
Elle s’est opérée au niveau de la mémoire, l’attaque. Car c’est elle que le pouvoir et ses multiples organes s’emploient à travestir. Pour blanchir les criminels au pouvoir et salir les honnêtes gens qui lui ont toujours résisté ou qui lui résistent encore, faisant ainsi d’une pierre deux coups.
Le comble est que tout cela se passe au moment où la combativité va decrescendo chez les Burundais exilés par le système cndd-fdd -- et non par le seul Pierre Nkurunziza comme le disent les simplistes.
Il convient de souligner que la salve ouvrant l’attaque a été tirée par le CNDD-FDD par la Commission Vérité et Réconciliation interposée. Elle consistait en un communiqué signé par le Président de ladite CVR, la fameuse CVR dépourvue d’un mécanisme judiciaire même si ce dernier figurait dans les textes fondateurs de cet organe dont la mission est devenue petit à petit celle de blanchir les criminels au pouvoir tout en chargeant tout ceux qui leur résistent ou qui leur ont résisté avant l'arrivée indue au pouvoir de ces criminels contre l’humanité.
Il s’agissait d’une annonce ordinaire aux premières apparences, mais dont la finalité s’avère autre si on se met dans l'angle du fonctionnement de cette CVR qui, comme tout le monde le sait, est inféodée à l’organisation au pouvoir. Le message du président de la commission, Pierre Claver Ndayicariye, était qu'on allait exposer les résultats des fouilles effectuées dans le quartier de Kamenge dans le cadre de l’exhumation des cadavres des victimes des atrocités du passé.
Un événement de taille, mais...
Cette journée portes ouvertes de la CVR était indéniablement très importante. Pas qu'elle se passe dans la capitale Bujumbura.[2] C'est plutôt à cause de toute la symbolique du quartier de Kamenge dans le génocide commis contre les Tutsi du Burundi à partir d'octobre 1993. Voici pourquoi, voilà comment.
Ce que les non-connaisseurs et les Burundais en bas âge ont besoin de savoir, c'est que tout au long de la guerre qui a débuté avec le génocide des Tutsi en octobre 1993, ce quartier de Kamenge était le fief des intégristes ethnistes hutisants. On ne le dira jamais assez, ces derniers se sont servis du lâche assassinat de Melchior Ndadaye, le premier Président hutu élu, pour poursuivre le programme de génocide contre les Tutsi qui avait commencé en 1959 au Rwanda pour se poursuivre au Burundi en 1965 (avec les Jeunesses Mirerekano). Ce même programme odieux connaîtra un regain de vigueur en 1969 avec le “Plan Nkaka” ourdi par des officiers hutu afin de mettre sur pied une république dépouillée de tout Tutsi, plan qui échoua avec le démasquage, le jugement et l'exécution des auteurs.[3] Il se poursuivra en 1972 et cette fois-là, il faillit aboutir. C'était sous la houlette de l'UBU ou Umugambwe w'abakozi b'Uburundi, la même organisation qui se muera en Palipehutu 1981, FRODEBU en 1986, CNDD-FDD en 1993, FNL en 2000, UPD en 2008, et qui poursuit toujours sa métamorphose car elle vient de produire un isomère appelé CNL.
Longue parenthèse, dira-t-on? Oui, mais ça valait la peine.
Un rappel s'impose pour permettre aux jeunes générations et aux non-connaisseurs de saisir le pourquoi de la brouille générée avec l’exposition de ces corps que la CVR vient de déterrer à Kamenge. Sans cela, l’on aura du mal à comprendre pourquoi c’est dans le quartier de Kamenge que le Colonel Bernard Kabwari fut enlevé, assassiné et enterré le 19 mars 1994;
Kamenge où devait être enterré incognito un autre haut gradé de l’armée tué dans les mêmes conditions le 13 mars 1995, feu Colonel Lucien Sakubu, n’eut été la fidélité que lui vouait un de ses anciens employés qui dénonça la cruauté de ses assassins, lesquels l’avaient d’abord enseveli dans une rizière de Mutakura d’où ils allaient le déterrer et le ramener dans ce fameux quartier;
Kamenge où les miliciens du CNDD-FDD amenaient le gros des victimes tutsi qu’ils triaient des transports publics sur la Route Nationale numéro 1;
Kamenge où, une fois rentrés sur Bujumbura fin 2003 avec la bénédiction d’une certaine communauté internationale plus que complice, les miliciens du CNDD-FDD effectueront leur première descente;
Kamenge où un de ces miliciens terroristes et génocidaires érigera plus tard un bar-restaurant dont l’appellation est sans équivoque -- mais ce n’est pas cela qui compte pour le moment.
Relativement à cette exposition des restes humains par la CVR à Kamenge en ce 13 janvier 2020, ce qui compte, c’est cette triste vérité que l’on cherche à cacher à tout prix qui importe le plus: on y exhume ces corps car on sait où ils avaient été enterrés, mais aussi et surtout parce qu’on est sans ignorer que dans ce cimetière improvisé, on enterrait également les corps des victimes que les miliciens du CNDD-FDD enlevaient ailleurs pour venir les achever en toute quiétude dans ce qu’ils appelaient et qu’ils appellent toujours fièrement leur fief.
Ce qui accroche le plus donc, c’est la falsification que cache mal cette journée portes ouvertes d’une part, et la symbolique qui accompagne l’exposition de restes humains exhumés, d’autre part. Alors que du côté officiel, une activité ordinaire est organisée par la CVR prétendument mise en place pour établir les faits objectivement (mais en réalité pour éclipser au maximum le génocide tutsi); du côté médiatique, il est question d'insister sur le fait que les victimes étaient d'ethnicité mixte (ce qui n'est pas complètement faux), mais il y a surtout ces médias affiliés (officiellement ou officieusement) au régime des terroristes du CNDD-FDD qui relaient l’événement en prenant soin de le présenter sous l’angle négationniste mentionné plus haut et en générant dans la même foulée des supports statistiques surréalistes.
Pourquoi donc cette journée portes ouvertes à Kamenge?
C'est un fait connu de longue date que la hantise du régime des terroristes génocidaires du CNDD-FDD est la quasi-impossibilité de se défaire du label de génocidaire que les enquêtes onusiennes lui ont si justement colée. Plus préoccupant encore pour eux est le fait que ces enquetes ont ete menees du temps ou ces tueurs qu'on a commis le tort d'appeler démocrates et de laisser accéder au pouvoir, applaudissaient encore tous les actes de cette organisation internationale -- même si elle est devenue depuis les 5 dernières années leur bouc émissaire favori. C’est ils rendent responsable de leur incompétence, de leur manque de vision; bref, de tout ce qui ne va pas au pays.
On comprend dès lors le vrai mobile de l’exposition des restes humains qu’a faite la CVR au marché de Kamenge. Plutôt que faire justice aux habitants de ce quartier ou honorer la mémoire des disparus, il était question de ramener à la surface à l'odieuse thèse du double génocide --héritée de la présidence de Sylvestre Ntibantunganya-- à laquelle les terroristes génocidaires au pouvoir ont toujours adhéré chaque fois qu'ils se trouvaient dans l'incapacité par ailleurs inévitable de nier le génocide qu'ils ont perpétré contre les Tutsi. Ce qu’ils espèrent, c’est que suite à cette exposition des corps exhumés, l’attention ne soit plus sur le chapelet de crimes contre l'humanité commis par l’organisation CNDD-FDD. Heureusement que le savoir-faire limité des propagandistes de ces criminels au pouvoir contribue dans l'élucidation des vrais mobiles de la fameuse journée porte ouvertes organisée à Kamenge par la CVR. Uburana n’umukecuru akaguha urubanza.
Quand les communicateurs de la CVR et les médias inféodés au CNDD-FDD "rappellent" que les miliciens de cette organisation ont toujours eu pour fief le quartier de Kamenge, ils convainquent ceux qui douteraient encore que lesdits miliciens aujourd’hui au pouvoir savent d’où on avait amené ces corps qu’on vient de déterrer. Voilà pour les propagandistes officiels. L’étape suivante sera de se tourner vers les officieux et sur les méthodes peu orthodoxes que ces auxiliaires du mensonge ont mis en branle à l’occasion de cette fameuse journée portes ouvertes de la CVR. Mais ceci est une autre paire de manches. A suivre. (BINFO)
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[1] Lire l’archive https://www.burundi-information.net/le-modele-des-prisons-de-mirango-a-ses-origines-dans-l-allemagne-nazie.html
[2] Nous considérons qu’elle reste la seule véritable capitale du Burundi; Gitega ou n’importe quelle autre localité ne peut obtenir un tel statut si l'acte a été posé par un parlement fantoche. De ce fait, n'engage que les auteurs et autres suivistes peu regardant sur la valeur des mots et des actes politiques que ces derniers décrivent
[3] à noter qu’à côté du volet militaire qui se préparait sous la coordination de la triade des officiers hutu Charles Karorero, Mathias Bazayuwundi et Nicodème Katarihocomme, le volet militaire était entre les mains de l’organisation MOLIBA ou Mouvement de Libération des Barundi
Par Emmanuel Nkurunziza,
Toronto, Ontario
Quelle est la forme de cette attaque, puisque l’on a entendu ni canon ni crépitement d’armes légères? Eh bien, elle revêtait la forme d’une exposition des restes humains déterrés sur un des innombrables cimetières que les terroristes génocidaires actuellement au pouvoir ont irrégulièrement aménagés du temps où ils opéraient encore dans l’ombre.[1] Et Dieu seul sait combien ces cimetières sont omniprésents, tellement ils ont causé la mort, ces “démocrates.”
Elle s’est opérée au niveau de la mémoire, l’attaque. Car c’est elle que le pouvoir et ses multiples organes s’emploient à travestir. Pour blanchir les criminels au pouvoir et salir les honnêtes gens qui lui ont toujours résisté ou qui lui résistent encore, faisant ainsi d’une pierre deux coups.
Le comble est que tout cela se passe au moment où la combativité va decrescendo chez les Burundais exilés par le système cndd-fdd -- et non par le seul Pierre Nkurunziza comme le disent les simplistes.
Il convient de souligner que la salve ouvrant l’attaque a été tirée par le CNDD-FDD par la Commission Vérité et Réconciliation interposée. Elle consistait en un communiqué signé par le Président de ladite CVR, la fameuse CVR dépourvue d’un mécanisme judiciaire même si ce dernier figurait dans les textes fondateurs de cet organe dont la mission est devenue petit à petit celle de blanchir les criminels au pouvoir tout en chargeant tout ceux qui leur résistent ou qui leur ont résisté avant l'arrivée indue au pouvoir de ces criminels contre l’humanité.
Il s’agissait d’une annonce ordinaire aux premières apparences, mais dont la finalité s’avère autre si on se met dans l'angle du fonctionnement de cette CVR qui, comme tout le monde le sait, est inféodée à l’organisation au pouvoir. Le message du président de la commission, Pierre Claver Ndayicariye, était qu'on allait exposer les résultats des fouilles effectuées dans le quartier de Kamenge dans le cadre de l’exhumation des cadavres des victimes des atrocités du passé.
Un événement de taille, mais...
Cette journée portes ouvertes de la CVR était indéniablement très importante. Pas qu'elle se passe dans la capitale Bujumbura.[2] C'est plutôt à cause de toute la symbolique du quartier de Kamenge dans le génocide commis contre les Tutsi du Burundi à partir d'octobre 1993. Voici pourquoi, voilà comment.
Ce que les non-connaisseurs et les Burundais en bas âge ont besoin de savoir, c'est que tout au long de la guerre qui a débuté avec le génocide des Tutsi en octobre 1993, ce quartier de Kamenge était le fief des intégristes ethnistes hutisants. On ne le dira jamais assez, ces derniers se sont servis du lâche assassinat de Melchior Ndadaye, le premier Président hutu élu, pour poursuivre le programme de génocide contre les Tutsi qui avait commencé en 1959 au Rwanda pour se poursuivre au Burundi en 1965 (avec les Jeunesses Mirerekano). Ce même programme odieux connaîtra un regain de vigueur en 1969 avec le “Plan Nkaka” ourdi par des officiers hutu afin de mettre sur pied une république dépouillée de tout Tutsi, plan qui échoua avec le démasquage, le jugement et l'exécution des auteurs.[3] Il se poursuivra en 1972 et cette fois-là, il faillit aboutir. C'était sous la houlette de l'UBU ou Umugambwe w'abakozi b'Uburundi, la même organisation qui se muera en Palipehutu 1981, FRODEBU en 1986, CNDD-FDD en 1993, FNL en 2000, UPD en 2008, et qui poursuit toujours sa métamorphose car elle vient de produire un isomère appelé CNL.
Longue parenthèse, dira-t-on? Oui, mais ça valait la peine.
Un rappel s'impose pour permettre aux jeunes générations et aux non-connaisseurs de saisir le pourquoi de la brouille générée avec l’exposition de ces corps que la CVR vient de déterrer à Kamenge. Sans cela, l’on aura du mal à comprendre pourquoi c’est dans le quartier de Kamenge que le Colonel Bernard Kabwari fut enlevé, assassiné et enterré le 19 mars 1994;
Kamenge où devait être enterré incognito un autre haut gradé de l’armée tué dans les mêmes conditions le 13 mars 1995, feu Colonel Lucien Sakubu, n’eut été la fidélité que lui vouait un de ses anciens employés qui dénonça la cruauté de ses assassins, lesquels l’avaient d’abord enseveli dans une rizière de Mutakura d’où ils allaient le déterrer et le ramener dans ce fameux quartier;
Kamenge où les miliciens du CNDD-FDD amenaient le gros des victimes tutsi qu’ils triaient des transports publics sur la Route Nationale numéro 1;
Kamenge où, une fois rentrés sur Bujumbura fin 2003 avec la bénédiction d’une certaine communauté internationale plus que complice, les miliciens du CNDD-FDD effectueront leur première descente;
Kamenge où un de ces miliciens terroristes et génocidaires érigera plus tard un bar-restaurant dont l’appellation est sans équivoque -- mais ce n’est pas cela qui compte pour le moment.
Relativement à cette exposition des restes humains par la CVR à Kamenge en ce 13 janvier 2020, ce qui compte, c’est cette triste vérité que l’on cherche à cacher à tout prix qui importe le plus: on y exhume ces corps car on sait où ils avaient été enterrés, mais aussi et surtout parce qu’on est sans ignorer que dans ce cimetière improvisé, on enterrait également les corps des victimes que les miliciens du CNDD-FDD enlevaient ailleurs pour venir les achever en toute quiétude dans ce qu’ils appelaient et qu’ils appellent toujours fièrement leur fief.
Ce qui accroche le plus donc, c’est la falsification que cache mal cette journée portes ouvertes d’une part, et la symbolique qui accompagne l’exposition de restes humains exhumés, d’autre part. Alors que du côté officiel, une activité ordinaire est organisée par la CVR prétendument mise en place pour établir les faits objectivement (mais en réalité pour éclipser au maximum le génocide tutsi); du côté médiatique, il est question d'insister sur le fait que les victimes étaient d'ethnicité mixte (ce qui n'est pas complètement faux), mais il y a surtout ces médias affiliés (officiellement ou officieusement) au régime des terroristes du CNDD-FDD qui relaient l’événement en prenant soin de le présenter sous l’angle négationniste mentionné plus haut et en générant dans la même foulée des supports statistiques surréalistes.
Pourquoi donc cette journée portes ouvertes à Kamenge?
C'est un fait connu de longue date que la hantise du régime des terroristes génocidaires du CNDD-FDD est la quasi-impossibilité de se défaire du label de génocidaire que les enquêtes onusiennes lui ont si justement colée. Plus préoccupant encore pour eux est le fait que ces enquetes ont ete menees du temps ou ces tueurs qu'on a commis le tort d'appeler démocrates et de laisser accéder au pouvoir, applaudissaient encore tous les actes de cette organisation internationale -- même si elle est devenue depuis les 5 dernières années leur bouc émissaire favori. C’est ils rendent responsable de leur incompétence, de leur manque de vision; bref, de tout ce qui ne va pas au pays.
On comprend dès lors le vrai mobile de l’exposition des restes humains qu’a faite la CVR au marché de Kamenge. Plutôt que faire justice aux habitants de ce quartier ou honorer la mémoire des disparus, il était question de ramener à la surface à l'odieuse thèse du double génocide --héritée de la présidence de Sylvestre Ntibantunganya-- à laquelle les terroristes génocidaires au pouvoir ont toujours adhéré chaque fois qu'ils se trouvaient dans l'incapacité par ailleurs inévitable de nier le génocide qu'ils ont perpétré contre les Tutsi. Ce qu’ils espèrent, c’est que suite à cette exposition des corps exhumés, l’attention ne soit plus sur le chapelet de crimes contre l'humanité commis par l’organisation CNDD-FDD. Heureusement que le savoir-faire limité des propagandistes de ces criminels au pouvoir contribue dans l'élucidation des vrais mobiles de la fameuse journée porte ouvertes organisée à Kamenge par la CVR. Uburana n’umukecuru akaguha urubanza.
Quand les communicateurs de la CVR et les médias inféodés au CNDD-FDD "rappellent" que les miliciens de cette organisation ont toujours eu pour fief le quartier de Kamenge, ils convainquent ceux qui douteraient encore que lesdits miliciens aujourd’hui au pouvoir savent d’où on avait amené ces corps qu’on vient de déterrer. Voilà pour les propagandistes officiels. L’étape suivante sera de se tourner vers les officieux et sur les méthodes peu orthodoxes que ces auxiliaires du mensonge ont mis en branle à l’occasion de cette fameuse journée portes ouvertes de la CVR. Mais ceci est une autre paire de manches. A suivre. (BINFO)
-----------------------------
[1] Lire l’archive https://www.burundi-information.net/le-modele-des-prisons-de-mirango-a-ses-origines-dans-l-allemagne-nazie.html
[2] Nous considérons qu’elle reste la seule véritable capitale du Burundi; Gitega ou n’importe quelle autre localité ne peut obtenir un tel statut si l'acte a été posé par un parlement fantoche. De ce fait, n'engage que les auteurs et autres suivistes peu regardant sur la valeur des mots et des actes politiques que ces derniers décrivent
[3] à noter qu’à côté du volet militaire qui se préparait sous la coordination de la triade des officiers hutu Charles Karorero, Mathias Bazayuwundi et Nicodème Katarihocomme, le volet militaire était entre les mains de l’organisation MOLIBA ou Mouvement de Libération des Barundi
Par Emmanuel Nkurunziza,
Toronto, Ontario