CVR: RECONNUE POUR SON NEGATIONNISME, LA COMMISSION NDAYICARIYE NE PEUT PAS CRIER AU NEGATIONNISME
Burundi Information (le 12 mars 2022). Un négationniste qui s’arroge le droit de désigner qui est négationniste, qui jure de punir ceux qu’il étiquette ainsi, ça ne se rencontre que dans un pays comme le Burundi dirigé par les génocidaires du CNDD-FDD. À l'occasion de la clôture des sessions d’endormissement que sa commission avait organisées au cours de cette semaine à Gitega, plus précisément au Grand Séminaire et à l’Université Polytechnique, le président de la très controversée CVR burundaise, Pierre Claver Ndayicariye, a laissé entendre qu'il compte demander la promulgation d'une loi qui punirait ceux qui n'admettraient pas les falsifications de l'histoire que lui et sa commission auraient produites. Le moins que l’on puisse dire, c'est que c’était prévisible, tout au moins pour ceux qui n’ont jamais perdu de vue la raison d’être de la CVR de Ndayicariye.
L’on ne le dira jamais assez ; au-delà du marché de dupes conclus à Arusha et ailleurs entre les terroristes génocidaires du FRODEBU-PALIPEHUTU-CNDD d’une part et, d’autre part, les clients et les courtisans du putschiste pro-génocidaire qui dirigeait le Burundi à l’époque, dans l’esprit des organisations descendants de l’UBU responsables du génocide contre les Tutsi [en tête desquelles le CNDD-FDD], la mission première de la CVR était de les absoudre de leurs crimes déjà enquêtés par une commission onusienne ou, à défaut, de créer les conditions nécessaires à leur atténuation. Cette dernière option devait passer notamment par une amplification des crimes du camp adverse pour ce qui est de 1993 et des années qui ont suivi, mais aussi et surtout, par une falsification de l’histoire du génocide perpétré contre les Tutsi du Burundi en 1972 par les miliciens de l’organisation UBU. Voilà pourquoi Ndayicariye et sa commission ont tout fait pour occulter le génocide contre les Tutsi de 1972 et ont présenté toute honte bue un faux rapport concluant à un soi-disant génocide contre les Hutu.
Pour quiconque ayant suivi la CVR burundaise depuis sa conception jusqu’à son disfonctionnement en passant surtout par la nomination aux postes de commissaires des idéologues avérés du mouvement génocidaire ainsi que des pseudo Tutsi soi-disant pour assurer la répresentation de ce peuple, il n’y a rien d’étonnant ; c’est une suite (il)logique qui se poursuit. On reste cependant en droit de se demander quelle organisation conséquente ou quel gouvernement sérieux donnera considération aux actes d’une CVR mise sur pieds par des criminels impunis et impénitents et de la façon que l'on vient de décrire. En effet, s'il est vrai qu’il y a des corrompus parce qu’il y a des corrupteurs, il reste tout aussi vrai que ne sont corrompus que ceux qui le veulent.
Dans l’entretemps, la machine génocidaire du CNDD-FDD et de ses alliés déclarés ou déguisés tourne à plein régime. Le rouleau compresseur fait de mesures contraignantes visant les Tutsi ou tout ce qui leur est associé à tort ou à raison, avance inexorablement. Qu'il suffise de rappeler ces convocations intempestives mais pour des motifs fallacieux adressées aux habitants des camps de déplacés intérieurs abritant les rescapés du génocide tutsi d’octobre 1993. Il y a eu ensuite les mesures de stabulation forcée aux apparences progressistes mais visant en réalité la paupérisation et la frustration des éleveurs tutsi du Mugamba et du Bututsi. Ajoutons-y la récente décision prise récemment sous le non moins fallacieux prétexte d’assainissement de la capitale et qui interdit le centre de Bujumbura aux transporteurs opérant sur deux ou trois roues; on a pris soin d'annexer à la mesure une clause dirigée contre le seul quartier de Musaga que le régime des génocidaires du CNDD-FDD a toujours associé aux Tutsi (1). Ainsi, contrairement au reste des citadins de Bujumbura pour qui il est juste interdit de se rendre au centre de Bujumbura en prenant un taxi bicycle ou tricycle, pour les habitants de Musaga, dans l'esprit de cette décision, on ne peut plus garder à son domicile de tels véhicules.
Au chapitre de la résistance contre cette mesure discriminatoire, contrairement à la passivité frôlant l'approbation qu'on avait observée chez certains médias à l'occasion du dernier rapport négationniste de la CVR de Ndayicariye (2), il est intéressant de constater certaines prises de position courageuses, y compris dans les medias de l’intérieur du Burundi qui, de ce fait, se trouvent sous la coupe du régime de l’organisation génocidaire CNDD-FDD. Mais comme « il n’y a pas de rose sans épines », on lit avec amertume dans les colonnes d’une certaine presse burundaise basée à l’extérieur (donc, non régie par le régime des génocidaires impunis en place au Burundi) qu’on est déçu par Évariste Ndayishimiye dont on attendait qu'il soit un président rassembleur. Sérieusement !
Aurait-on vu dans le monde entier un génocidaire impuni et impénitent se muer en dirigeant démocrate? Raisonner de la sorte équivaut ni plus ni moins à s’attendre à ce que des loups deviennent des agneaux. En pareils cas, les choix sont on ne peut plus clairs : ou bien on poursuit ses rêves et on continue de se lamenter, ou bien on réalise que ces loups qu’on nous avait appris à appeler agneaux à Arusha, à Prétoria et à Dar-es-Salaam méritent d’être pris pour ce qu’ils sont. (BINFO)
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(1) Un exemple criant reste le démantèlement de deux camps militaires situés dans ce quartier https://www.burundi-information.net/des-poulets-pour-instruire-les-humains.html
(2) https://www.iwacu-burundi.org/la-cvr-qualifie-les-crimes-de-1972-1973-de-genocide-contre-les-hutus/
Emmanuel Nkurunziza,
Toronto, Ontario.
L’on ne le dira jamais assez ; au-delà du marché de dupes conclus à Arusha et ailleurs entre les terroristes génocidaires du FRODEBU-PALIPEHUTU-CNDD d’une part et, d’autre part, les clients et les courtisans du putschiste pro-génocidaire qui dirigeait le Burundi à l’époque, dans l’esprit des organisations descendants de l’UBU responsables du génocide contre les Tutsi [en tête desquelles le CNDD-FDD], la mission première de la CVR était de les absoudre de leurs crimes déjà enquêtés par une commission onusienne ou, à défaut, de créer les conditions nécessaires à leur atténuation. Cette dernière option devait passer notamment par une amplification des crimes du camp adverse pour ce qui est de 1993 et des années qui ont suivi, mais aussi et surtout, par une falsification de l’histoire du génocide perpétré contre les Tutsi du Burundi en 1972 par les miliciens de l’organisation UBU. Voilà pourquoi Ndayicariye et sa commission ont tout fait pour occulter le génocide contre les Tutsi de 1972 et ont présenté toute honte bue un faux rapport concluant à un soi-disant génocide contre les Hutu.
Pour quiconque ayant suivi la CVR burundaise depuis sa conception jusqu’à son disfonctionnement en passant surtout par la nomination aux postes de commissaires des idéologues avérés du mouvement génocidaire ainsi que des pseudo Tutsi soi-disant pour assurer la répresentation de ce peuple, il n’y a rien d’étonnant ; c’est une suite (il)logique qui se poursuit. On reste cependant en droit de se demander quelle organisation conséquente ou quel gouvernement sérieux donnera considération aux actes d’une CVR mise sur pieds par des criminels impunis et impénitents et de la façon que l'on vient de décrire. En effet, s'il est vrai qu’il y a des corrompus parce qu’il y a des corrupteurs, il reste tout aussi vrai que ne sont corrompus que ceux qui le veulent.
Dans l’entretemps, la machine génocidaire du CNDD-FDD et de ses alliés déclarés ou déguisés tourne à plein régime. Le rouleau compresseur fait de mesures contraignantes visant les Tutsi ou tout ce qui leur est associé à tort ou à raison, avance inexorablement. Qu'il suffise de rappeler ces convocations intempestives mais pour des motifs fallacieux adressées aux habitants des camps de déplacés intérieurs abritant les rescapés du génocide tutsi d’octobre 1993. Il y a eu ensuite les mesures de stabulation forcée aux apparences progressistes mais visant en réalité la paupérisation et la frustration des éleveurs tutsi du Mugamba et du Bututsi. Ajoutons-y la récente décision prise récemment sous le non moins fallacieux prétexte d’assainissement de la capitale et qui interdit le centre de Bujumbura aux transporteurs opérant sur deux ou trois roues; on a pris soin d'annexer à la mesure une clause dirigée contre le seul quartier de Musaga que le régime des génocidaires du CNDD-FDD a toujours associé aux Tutsi (1). Ainsi, contrairement au reste des citadins de Bujumbura pour qui il est juste interdit de se rendre au centre de Bujumbura en prenant un taxi bicycle ou tricycle, pour les habitants de Musaga, dans l'esprit de cette décision, on ne peut plus garder à son domicile de tels véhicules.
Au chapitre de la résistance contre cette mesure discriminatoire, contrairement à la passivité frôlant l'approbation qu'on avait observée chez certains médias à l'occasion du dernier rapport négationniste de la CVR de Ndayicariye (2), il est intéressant de constater certaines prises de position courageuses, y compris dans les medias de l’intérieur du Burundi qui, de ce fait, se trouvent sous la coupe du régime de l’organisation génocidaire CNDD-FDD. Mais comme « il n’y a pas de rose sans épines », on lit avec amertume dans les colonnes d’une certaine presse burundaise basée à l’extérieur (donc, non régie par le régime des génocidaires impunis en place au Burundi) qu’on est déçu par Évariste Ndayishimiye dont on attendait qu'il soit un président rassembleur. Sérieusement !
Aurait-on vu dans le monde entier un génocidaire impuni et impénitent se muer en dirigeant démocrate? Raisonner de la sorte équivaut ni plus ni moins à s’attendre à ce que des loups deviennent des agneaux. En pareils cas, les choix sont on ne peut plus clairs : ou bien on poursuit ses rêves et on continue de se lamenter, ou bien on réalise que ces loups qu’on nous avait appris à appeler agneaux à Arusha, à Prétoria et à Dar-es-Salaam méritent d’être pris pour ce qu’ils sont. (BINFO)
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(1) Un exemple criant reste le démantèlement de deux camps militaires situés dans ce quartier https://www.burundi-information.net/des-poulets-pour-instruire-les-humains.html
(2) https://www.iwacu-burundi.org/la-cvr-qualifie-les-crimes-de-1972-1973-de-genocide-contre-les-hutus/
Emmanuel Nkurunziza,
Toronto, Ontario.