LA DIASPORA BURUNDAISE DE TORONTO: UN EXEMPLE A SUIVRE DANS LA RESTAURATION D'UN ETAT DE DROIT AU BURUNDI
Burundi Information (le 21 septembre 2009). Les burundais de la région de Toronto se sont dotés d’un Conseil d’Administration ce samedi 19 septembre 2009. Dans sa forme actuelle, cette équipe est composée de six administrateurs. Elle est pilotée par Monsieur Emery Murengera et comprend, en plus du président, Monsieur Joseph Hasabumutima à la Vice-présidence, Monsieur Athanase Bazikamwe qui est Chargé des Projets et des Relations Publiques, Mademoiselle Joséphine Ntungane qui s’occupe des affaires socioculturelles et, à la Trésorerie, Monsieur Christian Ndereyimana.
Agréée comme organisme sans but lucratif en mai 2003, l’Association de la Communauté Burundo-canadienne de la Région de Toronto avait été dirigée depuis cette date par un Comité Exécutif. Le dernier a été élu en août 2008 et c’est lui qui est devenu Conseil d’Administration hier par application des nouveaux statuts adoptés lors de la réunion en Assemblée Générale de ce week end.
Pour rappel, au mois de février 2009, soucieux de se doter d’un Conseil d’Administration tel que l’exige la loi canadienne sur les organisations sans but de lucre, le Comité Exécutif avait entamé de mettre en place cet organe qui est l’instance suprême de cette association. A cet effet, il avait proposé le poste de Président du Conseil d’Administration à Monsieur Frédéric Nzeyimana. Cependant, aussitôt nommé, le nouvel administrateur s’était empressé d’édicter des mesures aux allures putschistes et ce avant que sa nomination ne soit entériné par l’Assemblée Générale. On aurait dit qu’il importait au Canada les pratiques anti-démocratiques qui caractérisent les institutions burundaises de nos jours. A ce sujet, quelqu’un avait observé que IGIHUGU UKIVAMWO, CO NTIKIKUVAMWO. Pour toutes ces raisons, le Comité Exécutif avait très vite retiré la confiance qu’il avait placée en Frédéric Nzeyimana, décision qui a été saluée par l’ensemble de la communauté. Elle devrait servir d’exemple aux burundais qui hésitent toujours à remettre à la place qu’il faut ceux des élus qui abusent de leurs mandats. Bien entendu ceci ne concerne pas les mandataires des organisations génocidaires, car avec ou sans abus, ils devraient tous se retrouver en prison en attendant la restauration d’un Etat de droit qui les jugerait pour leurs actes.
Précisons enfin pour les non-connaisseurs des burundais de Toronto que le Président du Conseil d’Administration déchu avant son entrée en fonction a un homonyme burundais dans la même ville. En effet, il convient de rappeler que tous les deux Frédéric Nzeyimana sont connus des burundais de Torontosous leur prénom « Freddy ». Cependant, alors que celui qui a failli être administrateur de l’Association est un ancien candidat prêtre qui a quitté le Grand Séminaire de Bujumbura pour poursuivre une formation en lettres et sciences humaines à l’Université du Burundi, puis est allé à Montréal d’où il est parti travailler au Centre Francophone de Toronto qu’il a dû quitter après quelques temps ; le second, lui, est un jeune et brillant technicien de l’audio-visuel qui est bien connu dans la ville reine et au-delà. Nous espérons que notre aimable lectorat ne les confondra pas (binfo)
Agréée comme organisme sans but lucratif en mai 2003, l’Association de la Communauté Burundo-canadienne de la Région de Toronto avait été dirigée depuis cette date par un Comité Exécutif. Le dernier a été élu en août 2008 et c’est lui qui est devenu Conseil d’Administration hier par application des nouveaux statuts adoptés lors de la réunion en Assemblée Générale de ce week end.
Pour rappel, au mois de février 2009, soucieux de se doter d’un Conseil d’Administration tel que l’exige la loi canadienne sur les organisations sans but de lucre, le Comité Exécutif avait entamé de mettre en place cet organe qui est l’instance suprême de cette association. A cet effet, il avait proposé le poste de Président du Conseil d’Administration à Monsieur Frédéric Nzeyimana. Cependant, aussitôt nommé, le nouvel administrateur s’était empressé d’édicter des mesures aux allures putschistes et ce avant que sa nomination ne soit entériné par l’Assemblée Générale. On aurait dit qu’il importait au Canada les pratiques anti-démocratiques qui caractérisent les institutions burundaises de nos jours. A ce sujet, quelqu’un avait observé que IGIHUGU UKIVAMWO, CO NTIKIKUVAMWO. Pour toutes ces raisons, le Comité Exécutif avait très vite retiré la confiance qu’il avait placée en Frédéric Nzeyimana, décision qui a été saluée par l’ensemble de la communauté. Elle devrait servir d’exemple aux burundais qui hésitent toujours à remettre à la place qu’il faut ceux des élus qui abusent de leurs mandats. Bien entendu ceci ne concerne pas les mandataires des organisations génocidaires, car avec ou sans abus, ils devraient tous se retrouver en prison en attendant la restauration d’un Etat de droit qui les jugerait pour leurs actes.
Précisons enfin pour les non-connaisseurs des burundais de Toronto que le Président du Conseil d’Administration déchu avant son entrée en fonction a un homonyme burundais dans la même ville. En effet, il convient de rappeler que tous les deux Frédéric Nzeyimana sont connus des burundais de Torontosous leur prénom « Freddy ». Cependant, alors que celui qui a failli être administrateur de l’Association est un ancien candidat prêtre qui a quitté le Grand Séminaire de Bujumbura pour poursuivre une formation en lettres et sciences humaines à l’Université du Burundi, puis est allé à Montréal d’où il est parti travailler au Centre Francophone de Toronto qu’il a dû quitter après quelques temps ; le second, lui, est un jeune et brillant technicien de l’audio-visuel qui est bien connu dans la ville reine et au-delà. Nous espérons que notre aimable lectorat ne les confondra pas (binfo)