EDITORIAL: GARDE-FOU A LA COMMISSION VERITE ET RECONCILIATION
Burundi Information (le 06 décembre 2014). La Rédaction commence aujourd’hui une série dénommée GARDE-FOU A LA CVR. La date du lancement, tout comme le nom, n'est nullement le fruit du hasard. C'est en effet au cours de cette semaine qui s’achève aujourd’hui que le public a appris les noms des membres de la CVR ou Commission Vérité et Réconciliation (dépourvue du volet Justice) que le régime des terroristes génocidaires du CNDD-FDD vient de nommer dans sa poursuite du processus d'auto-amnistie. Et la plupart des Burundais, de même que certains étrangers, sont perdus dans des discussions aussi stériles qu'inutiles sur le profil de ces 11 nouveaux salariés du régime.
Burundi Information voudrait faire un clin d'oeil à tout ce monde occupé à discuter du sexe des anges en laissant de côté l'essentiel. Après la mise sur pied de cette CVR controversée, le plus important n'est ni la religion, ni la taille, ni le groupe social, ni même la région d'origine de celui qui la (co)préside, celle qui en assure le secrétariat, ou ceux qui en font partie tout simplement. Bien entendu, le parcours socio-professionnel des membres est important. La connaissance des penchants politiques des membres par contre est essentielle, tout comme les relations qu’ils entretiennent personnellement avec le reste de la nomenclatura, et ces dernières sont à tenir en consideration tant pour les femmes que pour les hommes, y compris ceux appelés communément hommes d’église, car si le fait d’être prélat ou cheikh influe énormément sur la psychologie et la philosophie du sujet, il ne modifie pas pour autant sa physionomie et moins encore sa physiologie...
Pour ne pas perdre de vue l'essentiel, il faut d'abord de regarder du côté des termes de reference de la CVR. Comme il faut toujours commencer par le début, nous rappellerons encore une fois que cette commission a été mise en place par un Parlement dominé par le CNDD-FDD, une organisation dont la nature terroriste est génocidaire est connue dans le monde entier.
Il faut également garder à l'esprit que le Burundi est dirigé par un criminel qui est devenu Président de la République suite à des accords conclus avec d'autres criminels dans des négociations où les victimes n’ont jamais été associées. Il est normal donc qu’en lieu et place de reconciliation, c’est une aministie mutuelle entre criminelle qui en est issue. S'il y en a qui se sont rejouis de la mise en place de cette CVR, du moins tel que le proclamme ia propagande du régime, il ne s'agit que de la poignée de partisans déclarés ou déguisés, ceux là même qui, au cours des deux dernières décennies, s'activaient dans un processus dit de paix mais qui s'avéra une alliance entre génocidaires et putschistes. Ainsi, ils attendaient impatiemment le passage à cette autre étape dans l’institutionnalisation du crime pour que, en opportunstes chevronés, ils en engrangent les dividendes de manière éhontée.
La vérité risque d’être éclipsée à jamais par l’ombre omniprésente des génocidaires et des criminels contre l'humanité qui restent malheureusement très haut placés sur l’echelle sociale burundaise.
Burundi Information vous prévient donc formellement de l’aboutissement logique de cet exercice dit de reconciliation initié par des auteurs d’atrocités: sans volet justice, cette CVR va renforcer l’impunité dont jouissent déjà les génocidaires et les criminels contre l’humanité. (BINFO)
Burundi Information voudrait faire un clin d'oeil à tout ce monde occupé à discuter du sexe des anges en laissant de côté l'essentiel. Après la mise sur pied de cette CVR controversée, le plus important n'est ni la religion, ni la taille, ni le groupe social, ni même la région d'origine de celui qui la (co)préside, celle qui en assure le secrétariat, ou ceux qui en font partie tout simplement. Bien entendu, le parcours socio-professionnel des membres est important. La connaissance des penchants politiques des membres par contre est essentielle, tout comme les relations qu’ils entretiennent personnellement avec le reste de la nomenclatura, et ces dernières sont à tenir en consideration tant pour les femmes que pour les hommes, y compris ceux appelés communément hommes d’église, car si le fait d’être prélat ou cheikh influe énormément sur la psychologie et la philosophie du sujet, il ne modifie pas pour autant sa physionomie et moins encore sa physiologie...
Pour ne pas perdre de vue l'essentiel, il faut d'abord de regarder du côté des termes de reference de la CVR. Comme il faut toujours commencer par le début, nous rappellerons encore une fois que cette commission a été mise en place par un Parlement dominé par le CNDD-FDD, une organisation dont la nature terroriste est génocidaire est connue dans le monde entier.
Il faut également garder à l'esprit que le Burundi est dirigé par un criminel qui est devenu Président de la République suite à des accords conclus avec d'autres criminels dans des négociations où les victimes n’ont jamais été associées. Il est normal donc qu’en lieu et place de reconciliation, c’est une aministie mutuelle entre criminelle qui en est issue. S'il y en a qui se sont rejouis de la mise en place de cette CVR, du moins tel que le proclamme ia propagande du régime, il ne s'agit que de la poignée de partisans déclarés ou déguisés, ceux là même qui, au cours des deux dernières décennies, s'activaient dans un processus dit de paix mais qui s'avéra une alliance entre génocidaires et putschistes. Ainsi, ils attendaient impatiemment le passage à cette autre étape dans l’institutionnalisation du crime pour que, en opportunstes chevronés, ils en engrangent les dividendes de manière éhontée.
La vérité risque d’être éclipsée à jamais par l’ombre omniprésente des génocidaires et des criminels contre l'humanité qui restent malheureusement très haut placés sur l’echelle sociale burundaise.
Burundi Information vous prévient donc formellement de l’aboutissement logique de cet exercice dit de reconciliation initié par des auteurs d’atrocités: sans volet justice, cette CVR va renforcer l’impunité dont jouissent déjà les génocidaires et les criminels contre l’humanité. (BINFO)