HOMMAGE A S.E. LOUIS RWAGASORE
Burundi Information (le 13 octobre 2012). Le 13 octobre 1961, le premier Chef de gouvernement démocratiquement élu fut assassiné par un tireur d’élite grec sous les ordres, écrira ce dernier la veille de son exécution, de l’administration coloniale belge. 51 ans plus tard l’actualité impose de faire un certain nombre de considérations. En effet, les mensonges qui tuent devenus systématiques auBurundi empêchent les Barundi de regarder dans la bonne direction; ils se mentent à eux-mêmes, d’abord pour plaire aux anciens faiseurs de l’opinion sous la colonisation devenus néo-colonisateurs et inspirateurs des divers fabricants du consentement qu’ils financent en termes d’organisations dites politiques, civiles, morales, médiatiques et diplomatiques, ABAZUNGU comme on les apelle.
Cet assassinat marqua une nouvelle étape importante dans l’entreprise coloniale de détruire la nation burundaise. Elle allait notamment parachever l’opération dite « DEROUTE DES BAGANWA », autrement dit la destruction de la dynastie régnante au Burundi, une dynastie clanique, familiale, comme dans toutes les monarchies comme les Windsor, Grimaldi, Bourbons, Brunswick, Habsbourg, Achémenides, Almohades, Ramessides, etc. Car une monarchie ne peut être ni Hutu ni Tutsi. La justice condamna à la peine capitale les deux princes leaders du PDC qui incarnait l’opposition Batare aux Bezi (Mwambutsa). Ainsi d’une pierre la colonisation faisait deux coups, les Baganwa devinrent UMUGANI, tout au moins sur le plan institutionnel…
Cette déroute laissa ainsi davantage de place aux antagonismes racistes génocidaires Hutu-Tutsi pour une démocratie telle que la colonisation la comprenait et la voulait ; Rwagasore avait proclamé que la victoire de l’UPRONA était celle de la démocratie telle que « ABARUNDI BAYUMVA KANDI BAYIPFUZA ». Mais l’opposition Hutu-Tutsi est toujours utilisée pour plaire au blanc ; les correspondants de presse vous diront ceci : ABAZUNGU I VYO BUMVA. En réalité les oppositions continuèrent sur le plan politico-clanique avec la revanche Hima. Devant l’impossibilité d’installer le racisme Hutu-Tutsi sur le plan politique, les racistes génocidaires mirent en place l’opération « CONSCIENCE HUTU » pour être certain que l’UPRONA et la politique d’unité nationale seront définitivement enterrés. Les opérations AGASHAVU furent un des atouts majeurs…
Il a fallu tant de reniements pour en arriver à légitimer le pouvoir par le racisme génocidaire. Telle est l’autre leçon du jour, 51 ans plus tard. Mwambutsa appela les Barundi à la dignité et à rester unis : USHAKA KUMPOZA NTAMPORE. Il réédita son appel en 1965 lorsque les promoteurs du racisme génocidaires lui tirèrent dessus ; et ce n’est pas par naiveté s’il ne prit pas les armes contre son Peuple lorsque son autre fils Ndizeye Charles fut poussé au putsch monarchiste avant de se faire virer et assassiner par les hommes de Micombero. Là également se trouve déjà le modèle de la bonne gouvernance, un oisis pour entretenir les fondements d’un Etat de droit en devenir ; loin des MUKORE UMBONE Micombero, Bagaza, Buyoya, Ndadaye… ; loin des silences coupables de Kinigi ; loin des coupables slogans contre l’unité, la paix et la démocratie ; loin de la poltronnerie du genre BIRAGARAGARA, N’UKUVYUMVA, BIRUMVIKANA, AMAKUNGU NTIYOVYUMVA…
En tout cas, Paix Eternelle au (seul vrai) Héros National du Burundi, S.E. Louis Rwagasore ... et Vive Mwambutsa!
Cet assassinat marqua une nouvelle étape importante dans l’entreprise coloniale de détruire la nation burundaise. Elle allait notamment parachever l’opération dite « DEROUTE DES BAGANWA », autrement dit la destruction de la dynastie régnante au Burundi, une dynastie clanique, familiale, comme dans toutes les monarchies comme les Windsor, Grimaldi, Bourbons, Brunswick, Habsbourg, Achémenides, Almohades, Ramessides, etc. Car une monarchie ne peut être ni Hutu ni Tutsi. La justice condamna à la peine capitale les deux princes leaders du PDC qui incarnait l’opposition Batare aux Bezi (Mwambutsa). Ainsi d’une pierre la colonisation faisait deux coups, les Baganwa devinrent UMUGANI, tout au moins sur le plan institutionnel…
Cette déroute laissa ainsi davantage de place aux antagonismes racistes génocidaires Hutu-Tutsi pour une démocratie telle que la colonisation la comprenait et la voulait ; Rwagasore avait proclamé que la victoire de l’UPRONA était celle de la démocratie telle que « ABARUNDI BAYUMVA KANDI BAYIPFUZA ». Mais l’opposition Hutu-Tutsi est toujours utilisée pour plaire au blanc ; les correspondants de presse vous diront ceci : ABAZUNGU I VYO BUMVA. En réalité les oppositions continuèrent sur le plan politico-clanique avec la revanche Hima. Devant l’impossibilité d’installer le racisme Hutu-Tutsi sur le plan politique, les racistes génocidaires mirent en place l’opération « CONSCIENCE HUTU » pour être certain que l’UPRONA et la politique d’unité nationale seront définitivement enterrés. Les opérations AGASHAVU furent un des atouts majeurs…
Il a fallu tant de reniements pour en arriver à légitimer le pouvoir par le racisme génocidaire. Telle est l’autre leçon du jour, 51 ans plus tard. Mwambutsa appela les Barundi à la dignité et à rester unis : USHAKA KUMPOZA NTAMPORE. Il réédita son appel en 1965 lorsque les promoteurs du racisme génocidaires lui tirèrent dessus ; et ce n’est pas par naiveté s’il ne prit pas les armes contre son Peuple lorsque son autre fils Ndizeye Charles fut poussé au putsch monarchiste avant de se faire virer et assassiner par les hommes de Micombero. Là également se trouve déjà le modèle de la bonne gouvernance, un oisis pour entretenir les fondements d’un Etat de droit en devenir ; loin des MUKORE UMBONE Micombero, Bagaza, Buyoya, Ndadaye… ; loin des silences coupables de Kinigi ; loin des coupables slogans contre l’unité, la paix et la démocratie ; loin de la poltronnerie du genre BIRAGARAGARA, N’UKUVYUMVA, BIRUMVIKANA, AMAKUNGU NTIYOVYUMVA…
En tout cas, Paix Eternelle au (seul vrai) Héros National du Burundi, S.E. Louis Rwagasore ... et Vive Mwambutsa!