L'AFFAIRE CLEMENT NKURUNZIZA: CHRONIQUE D'UN PIEGE TENDU AUX USA PAR LES NegationnisteS (1ere partie)
Burundi Information (le 28 janvier 2018). Depuis quelques jours, on en parle sur tous les média, sociaux surtout. C'est l'affaire Clément Nkurunziza, ancien Président du CE Exécutif de l'ASSER, que les USA sont sur le point de renvoyer au Burundi sur base d'accusations mensongères. Ces faussetés qui risquent d’induire la justice étatasunienne dans une erreur fatale, ont d'abord été l’œuvre d’un groupuscule extrémiste avant d’être relayées par une organisation de défense des droits de l'homme autrement respectable.
Toutes les voies de recours n'étant pas encore épuisées pour le concerné, il est plus indiqué à l'heure qu'il est, de porter à la connaissance du public le cheminement qui a mené à cette presque validation du mensonge négationniste génocidaire. On se limitera donc dans ce numéro à l’identification des principaux acteurs et des actes contradictoires qu’ils ont posés, réservant analyse profonde des faits à nos éditions ultérieures.
Un peu de chronologie
L'affaire Clément Nkurunziza remonte à l'époque de la guerre génocidaire que la milice CNDDFDD menait encore du maquis, contre les tutsi et sous un prétexte doublement faux: venger le président Ndadaye en tuant les Tutsi ( alors que tous les Tutsi n’ont pas participé à son meurtre ni délégué les meurtriers) et se rebeller contre le pouvoir dirigé par le FRODEBU (même si c'est cette organisation qui avait mis en orbite la phalange génocidaire CNDD-FDD).
Le 11 juin 1995, une des milices citadines attaqua le Campus Universitaire de Mutanga et tua des étudiants hutu. Et l'administration centrale de l’Université du Burundi et l'Association des Étudiants de Rumuri dont Clément Nkurunziza dirigeait le Comité Exécutif, toutes se trouvèrent surprises, confrontées subitement à la plus grande perte en nombre d’étudiants depuis le déclenchement du génocide contre le Tutsi par le FRODEBU en octobre 1993.
Le 19 cotobre 1995, le FRODEBU publia un mémorandum assorti d’une liste non pas de suspects mais d'accusés, sur laquelle on retrouvait le gros des leaders des organes représentantifs des étudiants (dont Clément Nkurunziza). Pendant des années, la fausse liste des accusés dressée par le FRODEBU sera reprise à des intervalles plus ou moins réguliers par les différents organes de presse du mouvement génocidaire panhutiste. La principale raison de toujours citer Clement Nkurunziza comme auteur desdits massacres, est que ces milieux génocidaires panhutistes n’ont jamais pardonné à l’ancien Président du Comité Exécutif de l’ASSER ses sorties médiatiques du temps où il était encore représentant des étudiants. A l’époque, Clément ne cessait d’appeler le pouvoir à tout mettre en œuvre pour anéantir la milice terroriste et génocidaire CNDDFDD.
Au mois de juin 2013, Clément Nkurunziza se joint aux autres milliers de Burundais et de non Burundais pour dénoncer la persécution contre les Tutsi qui s’accélérait dans la Capitale Bujumbura, notamment avec la désappropriation de leurs biens immobiliers. Il critiqua publiquement par écrit l’expulsion féroce, devant les objectifs des caméras de plusieurs médias, de la Famille Nyakabeto de sa maison de Ngagara qu’elle avait pourtant acquise régulièrement. (1)
Le régime dirigé par l’organisation terroriste et génocidaire CNDD-FDD réagit en coupant la bourse d’études à Clément Nkurunziza (qui poursuivait alors ses études doctorales en Sciences Politiques à l'Université d'Anamalai dans le Chenai, en République Fédérale d'Inde), question de galvaniser davantage de monde autour de l'ignoble cause de persécution contre les Tutsi. C’est ainsi que Clement Nkurunziza se rend aux Etats Unis au cours du dernier trimestre de 2013 pour demander l'asile.
Pendant que la demande d’asile de Clément Nkurunziza est encore sous analyse, un groupuscule panhutiste induit en erreur une ONG californienne des droits de l’homme, l’entraînant dans la récolte des faux témoignages contre Clément. Celle-ci se fait rouler en même temps que le Centre Canadien pour la Justice Internationale (CCIJ) que le même groupuscule piège en l’associant dans des activités où la discrimination contre les tutsi est pratiquée au grand jour. En effet, le 3 mai 2014, lorsque le Collectif des Victimes et Survivants de 1972 (car c’est de lui qu’il s’agit) organise une conférence à Montréal, au début de la séance, les organisateurs demandent à la Police Montréalaise d’expulser de la salle les Tutsi (2). Un des conférenciers prévu au programme était un avocat du prestigieux CCIJ, qui livra sa communication comme si de rien n'était en dépit des procédures discriminatoires de la part des organisateurs qui venaient pourtant de marquer l’ouverture de la conférence.
Dans le cadre de l'affaire Clément Nkurunziza, le Collectif des Victimes et Survivants de 1972, toujours égal à lui-même, ajoutera à son lot de maladresses légendaires, un appel pour une recherche active et urgente de l'adresse de la résidence étasunienne de l’ancien Vice-président du Burundi, Dr. Alphonse Marie Kadege qui, selon les mêmes faussaires, est responsable des tueries de hutu en 1972 -- alors qu’à l’époque, le concerné était aux études en Belgique. C’est donc sans aucune surprise que même les témoignages récoltés pour ce qui est de Clément Nkurunziza, seront teintés de subjectivisme.
Conclusions préliminaires
A la lumière de cette brève revue des tenants de l’affaire Clément Nkurunziza, il est possible de tirer quelques conslusions sans risque aucun de se tromper.
Primo, il importe de noter que ni les propagandistes du mouvement génocidaire qui colportent les accusations mensongères contre Clément Nkurunziza, ni les autres apologues du génocide contre les Tutsi qui les ont relayées, personne n’ose tenir en considération le fait que l’attaque du Campus Universitaire de Mutanga s’est produite des mois après que Clément Nkurunziza ait été remplacé à la tête du Comité Éxécutif de l'ASSER, et qui plus est, qu’en cette date du 11 juin 1995, il était hospitalisé à la Clinique Prince Louis Rwagasore.
Secundo, il est temps de réaliser que les mensonges qui ont été diffusés des décennies durant par les milieux génocidaires panhutistes et ce sans le moindre challenge, sont en passe de devenir la référence sur le plan mondial. Que tous ceux qui n’osent pas verbaliser leur pensée même en cas de légitime défense, des couards naturels aux calculateurs mesquins, apprennent à dire ce qui est : Clément Nkurunziza est ciblé pour avoir osé dénoncer les actes de génocidaires dirigés contre les Tutsi dans le passé relativement lointain, et pour avoir décrié la persécution accrue contre les Tutsi sous le régime CNDD-FDD. Sont également interpelés les journalistes et tout autre indécis qui ne peut pas mettre le doigt sur la plaie
Tertio, au nom de la vigilance contre le mal absolu, il est impérieux de remarquer que rien qu'au cours de ces quelques jours passées depuis la divulgation de cette affaire, les miliciens du CNDDFDD s'en sont déjà saisis et s'en occupent à leur guise: ils proclament déjà qu’ils ont hâte de voir Clément Nkurunziza arriver au Burundi pour qu’ils en finissent avec lui [Naze tumukorereko, lit-on dans plusieurs tweets des miliciens du CNDDFDD]. Aussi, recommandation est faite à toute personne consciente et conséquente, de récolter ces preuves ; le jour de justice finira par arriver.
Quarto, du côté des USA, il importe de remarquer aussi que même dans une aussi grande démocratie, la présomption d’innocence a fait place à la présomption de culpabilité. C'est donc à l’administration étasunienne de se ressaisir, de se souvenir que la vie de notre cher Clément Nkurunziza vaut autant que celle de ces millions de citoyens US à qui le Département d’État conseille toujours d’éviter de se rendre par les temps qui courent dans ce pays dont l’administration en place s’est mise au ban des nations en refusant l’accès aux enquêteurs des droits de l’homme. Affaire à suivre (BINFO)
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(1) http://burundi-information.net/reaction-de-clement-nkurunziza-aux-colomnies-des-milieux-ultra-exteremistes.html
(2) http://burundi-information.net/autopsie-dune-conference-negationniste-2eme-partie1.html
Toutes les voies de recours n'étant pas encore épuisées pour le concerné, il est plus indiqué à l'heure qu'il est, de porter à la connaissance du public le cheminement qui a mené à cette presque validation du mensonge négationniste génocidaire. On se limitera donc dans ce numéro à l’identification des principaux acteurs et des actes contradictoires qu’ils ont posés, réservant analyse profonde des faits à nos éditions ultérieures.
Un peu de chronologie
L'affaire Clément Nkurunziza remonte à l'époque de la guerre génocidaire que la milice CNDDFDD menait encore du maquis, contre les tutsi et sous un prétexte doublement faux: venger le président Ndadaye en tuant les Tutsi ( alors que tous les Tutsi n’ont pas participé à son meurtre ni délégué les meurtriers) et se rebeller contre le pouvoir dirigé par le FRODEBU (même si c'est cette organisation qui avait mis en orbite la phalange génocidaire CNDD-FDD).
Le 11 juin 1995, une des milices citadines attaqua le Campus Universitaire de Mutanga et tua des étudiants hutu. Et l'administration centrale de l’Université du Burundi et l'Association des Étudiants de Rumuri dont Clément Nkurunziza dirigeait le Comité Exécutif, toutes se trouvèrent surprises, confrontées subitement à la plus grande perte en nombre d’étudiants depuis le déclenchement du génocide contre le Tutsi par le FRODEBU en octobre 1993.
Le 19 cotobre 1995, le FRODEBU publia un mémorandum assorti d’une liste non pas de suspects mais d'accusés, sur laquelle on retrouvait le gros des leaders des organes représentantifs des étudiants (dont Clément Nkurunziza). Pendant des années, la fausse liste des accusés dressée par le FRODEBU sera reprise à des intervalles plus ou moins réguliers par les différents organes de presse du mouvement génocidaire panhutiste. La principale raison de toujours citer Clement Nkurunziza comme auteur desdits massacres, est que ces milieux génocidaires panhutistes n’ont jamais pardonné à l’ancien Président du Comité Exécutif de l’ASSER ses sorties médiatiques du temps où il était encore représentant des étudiants. A l’époque, Clément ne cessait d’appeler le pouvoir à tout mettre en œuvre pour anéantir la milice terroriste et génocidaire CNDDFDD.
Au mois de juin 2013, Clément Nkurunziza se joint aux autres milliers de Burundais et de non Burundais pour dénoncer la persécution contre les Tutsi qui s’accélérait dans la Capitale Bujumbura, notamment avec la désappropriation de leurs biens immobiliers. Il critiqua publiquement par écrit l’expulsion féroce, devant les objectifs des caméras de plusieurs médias, de la Famille Nyakabeto de sa maison de Ngagara qu’elle avait pourtant acquise régulièrement. (1)
Le régime dirigé par l’organisation terroriste et génocidaire CNDD-FDD réagit en coupant la bourse d’études à Clément Nkurunziza (qui poursuivait alors ses études doctorales en Sciences Politiques à l'Université d'Anamalai dans le Chenai, en République Fédérale d'Inde), question de galvaniser davantage de monde autour de l'ignoble cause de persécution contre les Tutsi. C’est ainsi que Clement Nkurunziza se rend aux Etats Unis au cours du dernier trimestre de 2013 pour demander l'asile.
Pendant que la demande d’asile de Clément Nkurunziza est encore sous analyse, un groupuscule panhutiste induit en erreur une ONG californienne des droits de l’homme, l’entraînant dans la récolte des faux témoignages contre Clément. Celle-ci se fait rouler en même temps que le Centre Canadien pour la Justice Internationale (CCIJ) que le même groupuscule piège en l’associant dans des activités où la discrimination contre les tutsi est pratiquée au grand jour. En effet, le 3 mai 2014, lorsque le Collectif des Victimes et Survivants de 1972 (car c’est de lui qu’il s’agit) organise une conférence à Montréal, au début de la séance, les organisateurs demandent à la Police Montréalaise d’expulser de la salle les Tutsi (2). Un des conférenciers prévu au programme était un avocat du prestigieux CCIJ, qui livra sa communication comme si de rien n'était en dépit des procédures discriminatoires de la part des organisateurs qui venaient pourtant de marquer l’ouverture de la conférence.
Dans le cadre de l'affaire Clément Nkurunziza, le Collectif des Victimes et Survivants de 1972, toujours égal à lui-même, ajoutera à son lot de maladresses légendaires, un appel pour une recherche active et urgente de l'adresse de la résidence étasunienne de l’ancien Vice-président du Burundi, Dr. Alphonse Marie Kadege qui, selon les mêmes faussaires, est responsable des tueries de hutu en 1972 -- alors qu’à l’époque, le concerné était aux études en Belgique. C’est donc sans aucune surprise que même les témoignages récoltés pour ce qui est de Clément Nkurunziza, seront teintés de subjectivisme.
Conclusions préliminaires
A la lumière de cette brève revue des tenants de l’affaire Clément Nkurunziza, il est possible de tirer quelques conslusions sans risque aucun de se tromper.
Primo, il importe de noter que ni les propagandistes du mouvement génocidaire qui colportent les accusations mensongères contre Clément Nkurunziza, ni les autres apologues du génocide contre les Tutsi qui les ont relayées, personne n’ose tenir en considération le fait que l’attaque du Campus Universitaire de Mutanga s’est produite des mois après que Clément Nkurunziza ait été remplacé à la tête du Comité Éxécutif de l'ASSER, et qui plus est, qu’en cette date du 11 juin 1995, il était hospitalisé à la Clinique Prince Louis Rwagasore.
Secundo, il est temps de réaliser que les mensonges qui ont été diffusés des décennies durant par les milieux génocidaires panhutistes et ce sans le moindre challenge, sont en passe de devenir la référence sur le plan mondial. Que tous ceux qui n’osent pas verbaliser leur pensée même en cas de légitime défense, des couards naturels aux calculateurs mesquins, apprennent à dire ce qui est : Clément Nkurunziza est ciblé pour avoir osé dénoncer les actes de génocidaires dirigés contre les Tutsi dans le passé relativement lointain, et pour avoir décrié la persécution accrue contre les Tutsi sous le régime CNDD-FDD. Sont également interpelés les journalistes et tout autre indécis qui ne peut pas mettre le doigt sur la plaie
Tertio, au nom de la vigilance contre le mal absolu, il est impérieux de remarquer que rien qu'au cours de ces quelques jours passées depuis la divulgation de cette affaire, les miliciens du CNDDFDD s'en sont déjà saisis et s'en occupent à leur guise: ils proclament déjà qu’ils ont hâte de voir Clément Nkurunziza arriver au Burundi pour qu’ils en finissent avec lui [Naze tumukorereko, lit-on dans plusieurs tweets des miliciens du CNDDFDD]. Aussi, recommandation est faite à toute personne consciente et conséquente, de récolter ces preuves ; le jour de justice finira par arriver.
Quarto, du côté des USA, il importe de remarquer aussi que même dans une aussi grande démocratie, la présomption d’innocence a fait place à la présomption de culpabilité. C'est donc à l’administration étasunienne de se ressaisir, de se souvenir que la vie de notre cher Clément Nkurunziza vaut autant que celle de ces millions de citoyens US à qui le Département d’État conseille toujours d’éviter de se rendre par les temps qui courent dans ce pays dont l’administration en place s’est mise au ban des nations en refusant l’accès aux enquêteurs des droits de l’homme. Affaire à suivre (BINFO)
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(1) http://burundi-information.net/reaction-de-clement-nkurunziza-aux-colomnies-des-milieux-ultra-exteremistes.html
(2) http://burundi-information.net/autopsie-dune-conference-negationniste-2eme-partie1.html