LA BATAILLE POUR L'UPRONA
Burundi Information (le 13 février 2014). Les observateurs sérieux se demandent pourquoi des anti-UPRONA légendaires comme le CNDD/FDD aujourd’hui, FRODEBU hier, les soldats putschistes avant eux, bataillent tous pour prouver - à qui ? - que l’UPRONA est de leur côté. Nombreux parient déjà pour demain que le Palipehutu, pardon : les FNLS- jureront qu’elles ne peuvent pas gouverner sans cet UPRONA : des amours contre nature, du genre je t’embrasse pour mieux t’étouffer ; l’on appellera cela UNITE NATIONALE. Pour certains ceci serait même à la base de la fausse crise-réconciliation actuelle entre buyoyistes, laquelle s’est vite muée en crise gouvernementale... en attendant le sauveteur légendaire d’une nation en détresse !
Car sur terrain les plus objectifs l’auront constaté : il existe trois organisations portant le nom UPRONA. La presse arushienne n’en comptabilise que deux : le courant dit de réhabilitation de l’UPRONA et le courant arushien issu du schisme orchestré par Buyoya Pierre en 1998 afin de mieux institutionnaliser le racisme ethnique et génocidaire qui alimente les accords impies d’Arusha. « Buyoya avait alors déclaré : « je ne voudrai pas aller jusqu’à diviser l’UPRONA mais je dois prendre des initiatives et avancer ». Ce fut le putsch orchestré par les troupes militaires et policières au CPF pendant que d’autres contingents encerclaient comme aujourd’hui la Permanence Nationale ; le putsch fut avalisé par le colonel ministre de l’intérieur Twagiramungu. A l’époque personne ne cria au scandale ; Bamvuginyumvira alors Vice-Président n’avait aucun intérêt à provoquer une quelconque crise gouvernementale pour avancer ; le Chef d’orchestre contrôlait les institutions de l’intérieur et au sommet.
Il existe un autre parti UPRONA occulté par la presse arushienne, la société civile aussi arushienne, et tous les partisans de l’impunité raciste et génocidaire. Cet UPRONA milite en faveur de la restauration d’un Etat de droit, au nom de la Charte de l’Unité Nationale, du droit international et de la morale universelle. Ce courant garanti l’espoir pour les lendemains du chaos immoral et génocidaire.
Diviser pour régner ; ni Buyoya ni ses protégés n’ont inventé l’eau chaude, dans l’Antiquité la chose se disait déjà : « divide et impera ». Tous les partis politiques sont divisés, tout au moins ceux qui peuvent l’être. Mais l’UPRONA représente un autre enjeu. Le système institutionnel burundais est fondé sur des paramètres racistes ainsi que sur la légitimation par le génocide. Sans le génocide et l’impunité les négociations n’ont aucune raison d’être ; le droit prévaudrait. Les miliciens et soldats putschistes contre le droit et la morale s’entendent pour fonder leur légitimité là-dessus.
Mais pour cela le nom et l’idéologie de l’UPRONA est un handicap énorme. Le nom d’abord. Demandez à tous ceux qui parlent de l’UPRONA de vous dire ce que ce sigle signifie, très peu savent que Nicolas Mayugi et les congressistes ont en 1992 adopté le retour de l’organisation fondée par Rwagasore à son idéologie et appellation d’origine. C’est cette appellation qui se trouve enregistrée aujourd’hui au Ministère de l’intérieur et non l’appellation de Micombero et tous les soldats putschistes successeurs en faisant un parti unique. Lisez le fameux accord d’Arusha, le parti signataire se nomme Union pour le Progrès National ; une organisation inexistante. Mandela ne connaissait même pas le sigle UPRONA ; car il s’en foutait, ce qui importait était d’instituer l’apartheid Hutu-Tutsi.
Et c’est le deuxième enjeu : l’idéologie. Si nous savons que l’UPRONA ne s’appelle plus Union pour le Progrès National selon le prescrit des résolutions du Congrès National de 1992 et de l’acte d’enregistrement au Ministère de l’intérieur ; nul n’est en mesure de dire quand, comment et par qui l’UPRONA pourrait revendiquer l’identité Tutsi mis à part le fait de jouer les thuriféraires de l’institutionnalisation de l’impunité et du génocide. Les deux ailes gouvernementales seraient en effet Tutsi, déclarées ainsi et y souscrivant. Où fut tenu le Congrès instituant la chose, même au sein de ce courant Tutsi nul n’est capable de le dire…
Bref la mise sous tutelle, autrement dit au rencard, de l’UPRONA se réalise de cette manière par la perte de son identité nominale et idéologique au service de l’absence du droit ; au service du racisme, du génocide et de l’impunité institutionnels. C’est cela qui préparerait l’avènement des FNLs au pouvoir. La crise gouvernementale n’aurait aucune autre raison d’être ; et jamais des buyoyistes n’ont démissionné pour protéger un Vice-Président ; souvenez-vous de l’indifférence des mêmes buyoyistes lors du limogeage et de la torture de Kadege. Le reste serait relèverait des pratiques d’endormissement devenus trop classiques.
Mais pour revenir aux FNLs potentiels futurs maîtres des lieux, il apparaît que, autant il n’existe aucune association politique enregistrée sous le nom « Union pour le Progrès national » autant l’appelation FNLs réfère à une organisation non burundaise. Voici pourquoi et comment :
Le rapport d’enquête Internationale (S/1998/777 transmis au Président du Conseil de Sécurité par le Secrétaire Général de l’ONU le 18 août 1998) apporte les preuves aux faits suivants : les FNLs ne sont pas une organisation burundaise mais transfrontalière au service d’une internationale raciste génocidaire abusivement qualifiée de Hutu ; cela est confirmé par un accord de fusion entre les génocidaires rwandais et burundais. Parmi les signataires de l’accord du 21 mai 1997 se trouve un certain Rwasa Agathon en numéro deux aujourd’hui en attente d’investiture comme le fut hier l’autre génocidaire burundais ; quant au dispositif, il est sans équivoque.(1)
Nos ancêtres disaient : « HARI ABARIRA BATAZI UWAPFUYE » ; c’était du temps où les animaux parlaient et que les humains pouvaient comprendre !
(1) Pour en savoir plus, lire l' Accord de coopération PALIPEHUTU-FAR
Car sur terrain les plus objectifs l’auront constaté : il existe trois organisations portant le nom UPRONA. La presse arushienne n’en comptabilise que deux : le courant dit de réhabilitation de l’UPRONA et le courant arushien issu du schisme orchestré par Buyoya Pierre en 1998 afin de mieux institutionnaliser le racisme ethnique et génocidaire qui alimente les accords impies d’Arusha. « Buyoya avait alors déclaré : « je ne voudrai pas aller jusqu’à diviser l’UPRONA mais je dois prendre des initiatives et avancer ». Ce fut le putsch orchestré par les troupes militaires et policières au CPF pendant que d’autres contingents encerclaient comme aujourd’hui la Permanence Nationale ; le putsch fut avalisé par le colonel ministre de l’intérieur Twagiramungu. A l’époque personne ne cria au scandale ; Bamvuginyumvira alors Vice-Président n’avait aucun intérêt à provoquer une quelconque crise gouvernementale pour avancer ; le Chef d’orchestre contrôlait les institutions de l’intérieur et au sommet.
Il existe un autre parti UPRONA occulté par la presse arushienne, la société civile aussi arushienne, et tous les partisans de l’impunité raciste et génocidaire. Cet UPRONA milite en faveur de la restauration d’un Etat de droit, au nom de la Charte de l’Unité Nationale, du droit international et de la morale universelle. Ce courant garanti l’espoir pour les lendemains du chaos immoral et génocidaire.
Diviser pour régner ; ni Buyoya ni ses protégés n’ont inventé l’eau chaude, dans l’Antiquité la chose se disait déjà : « divide et impera ». Tous les partis politiques sont divisés, tout au moins ceux qui peuvent l’être. Mais l’UPRONA représente un autre enjeu. Le système institutionnel burundais est fondé sur des paramètres racistes ainsi que sur la légitimation par le génocide. Sans le génocide et l’impunité les négociations n’ont aucune raison d’être ; le droit prévaudrait. Les miliciens et soldats putschistes contre le droit et la morale s’entendent pour fonder leur légitimité là-dessus.
Mais pour cela le nom et l’idéologie de l’UPRONA est un handicap énorme. Le nom d’abord. Demandez à tous ceux qui parlent de l’UPRONA de vous dire ce que ce sigle signifie, très peu savent que Nicolas Mayugi et les congressistes ont en 1992 adopté le retour de l’organisation fondée par Rwagasore à son idéologie et appellation d’origine. C’est cette appellation qui se trouve enregistrée aujourd’hui au Ministère de l’intérieur et non l’appellation de Micombero et tous les soldats putschistes successeurs en faisant un parti unique. Lisez le fameux accord d’Arusha, le parti signataire se nomme Union pour le Progrès National ; une organisation inexistante. Mandela ne connaissait même pas le sigle UPRONA ; car il s’en foutait, ce qui importait était d’instituer l’apartheid Hutu-Tutsi.
Et c’est le deuxième enjeu : l’idéologie. Si nous savons que l’UPRONA ne s’appelle plus Union pour le Progrès National selon le prescrit des résolutions du Congrès National de 1992 et de l’acte d’enregistrement au Ministère de l’intérieur ; nul n’est en mesure de dire quand, comment et par qui l’UPRONA pourrait revendiquer l’identité Tutsi mis à part le fait de jouer les thuriféraires de l’institutionnalisation de l’impunité et du génocide. Les deux ailes gouvernementales seraient en effet Tutsi, déclarées ainsi et y souscrivant. Où fut tenu le Congrès instituant la chose, même au sein de ce courant Tutsi nul n’est capable de le dire…
Bref la mise sous tutelle, autrement dit au rencard, de l’UPRONA se réalise de cette manière par la perte de son identité nominale et idéologique au service de l’absence du droit ; au service du racisme, du génocide et de l’impunité institutionnels. C’est cela qui préparerait l’avènement des FNLs au pouvoir. La crise gouvernementale n’aurait aucune autre raison d’être ; et jamais des buyoyistes n’ont démissionné pour protéger un Vice-Président ; souvenez-vous de l’indifférence des mêmes buyoyistes lors du limogeage et de la torture de Kadege. Le reste serait relèverait des pratiques d’endormissement devenus trop classiques.
Mais pour revenir aux FNLs potentiels futurs maîtres des lieux, il apparaît que, autant il n’existe aucune association politique enregistrée sous le nom « Union pour le Progrès national » autant l’appelation FNLs réfère à une organisation non burundaise. Voici pourquoi et comment :
Le rapport d’enquête Internationale (S/1998/777 transmis au Président du Conseil de Sécurité par le Secrétaire Général de l’ONU le 18 août 1998) apporte les preuves aux faits suivants : les FNLs ne sont pas une organisation burundaise mais transfrontalière au service d’une internationale raciste génocidaire abusivement qualifiée de Hutu ; cela est confirmé par un accord de fusion entre les génocidaires rwandais et burundais. Parmi les signataires de l’accord du 21 mai 1997 se trouve un certain Rwasa Agathon en numéro deux aujourd’hui en attente d’investiture comme le fut hier l’autre génocidaire burundais ; quant au dispositif, il est sans équivoque.(1)
Nos ancêtres disaient : « HARI ABARIRA BATAZI UWAPFUYE » ; c’était du temps où les animaux parlaient et que les humains pouvaient comprendre !
(1) Pour en savoir plus, lire l' Accord de coopération PALIPEHUTU-FAR