BLAISE COMPAORE EMPORTE DANS SA CHUTE LES CHANCES DE PIERRE BUYOYA AU SECRETARIAT DE L'OIF
Burundi Information (le 30 octobre 2014). Au moment où l'ancien dictateur Pierre Buyoya bataillait toujours en vain pour briguer un mandat de Secrétaire de Général de la Francophonie, un de ses rares soutiens, Blaise Compaoré, se retrouve subitement dans un état d'homme politiquement fini. L'exit définitif du Burkinabè n'est plus qu'une question d'heures (ou de jours, voire de mois, pour les plus optimistes parmi les plus fidèles de ses partisans irréalistes). Mais le temps qui reste avant que Blaise Compaoré ne soit définitivement enterré politiquement importe peu pour les Burundais, par contre, ce qui compte pour eux, c'est que les événements de ce 30 octobre au Pays des Hommes Integres, viennent sceller définitivement les chances d'un homme qui tentait de se hisser à la tête de l'OIF (organisation Internationale de la Francophonie) de façon hétérodoxe, exactement comme il le fit pour la Presidence de la Republique du Burundi en 1987 et en 1996. Oui, vous avez bien lu, Pierre Buyoya brigue une place qu'il ne mérite pas et qui requiert le contraire du profil de ce dictateur déchu. En effet, comment le putschiste récidiviste qu'il est, un homme qui n'a jamais remporté ne serait-ce qu'une seule fois une élection, puisse-t-il prétendre succéder à Abdou Diouf, un Président élu trois fois démocratiquement aux destinées du Sénégal, ce qui lui a valu d'être élu trois autres fois au Secrétariat de l'OIF, une organisation qui défend entre autres valeurs la démocratie et la bonne gouvernance.
On ignore encore ce qui, entre la témérité et le manque de réalisme, aurait poussé Pierre Buyoya dans cette aventure. Tout ce qu'on sait, c'est qu'il bénéficie du soutien d'un certain Blaise Compaoré, Président du Faso –mais cela, c'était avant ce 30 octobre 2014, car depuis que les Burkinabe se sont levés pour dire non aux pratiques politiques iniques de leur Président, les choses ont considérablement change. Blaise Compaoré, l’enfant chéri de la Francafrique (a qui il devrait, selon une certaine opinion, son accession illégitime et illégale au pouvoir le 15 octobre 1987) n’est plus que l’ombre de lui-meme, politiquement parlant. Son pouvoir se conjugue désormais au passé, sa survie politique au présent de l'indicatif et nullement au futur. Il n'y a donc personne qui miserait encore sur une épave politique pour accéder au Secrétariat de l'OIF, si ce n'est peut-être qu'un autre dictateur déchu.
Pierre Buyoya doit assister impuissant au départ d'un parrain politique avec qui il s'était lié d'amitié depuis fort longtemps, une amitié qui, malheureusement s'est tissée elle-aussi sur des bases très peu recommandables. L'opinon publique se souvient toujours de ce jour de fin 1987 où Blaise Compaoré rentrait d'un voyage au Zimbabwe. Son avion avait un besoin urgent de se recharger en kerosène, mais aucun des leaders africians sollicités n'autorisa l'atterrissage, chagrinés qu'ils étaient par la mort du charismatique Thomas Sankara. Seul Pierre Buyoya donna cette chance à Blaise Compaoré de se poser sur l'aéroport de Bujumbura. Depuis ce jour, l'amitié entre les deux hommes ne s'estompera, et les raisons de rapprochement ne manquaient pas. Autant le putschiste Blaise Compaoré venait de se proclamer Président du Faso après avoir renversé (par assassinat) le charismatique Thomas Sankara; autant Pierre Buyoya venait de s'autoproclamer Président du Burundi après avoir renverse le non moins charismatique Jean-Baptiste Bagaza, l'homme qui restera dans les annales de l'histoire du Burundi comme étant l'auteur d'un essor économique palpable encore aujourd'hui même après le passage de moult régimes anti-progrès (de Buyoya - FRODEBU-CNDD-FDD).
Il est donc normal que Blaise ait intercede aupres des quelques Présidents africains pour qu'ils endossent la candidature du putschiste recidiviste Pierre Buyoya. Sans grand effet, heureusement, car jusqu'à présent, soit à moins d'un mois de l'élection, aucun chef d'État, à l'exception du criminel Pierre Nkurunziza, aucun chef d'Etat n'a encore endosse le dictateur inconstitutionnel burundais. Pas même l'ivoirien “ADO”, grand ami du désormais ex-PF, Blaise Compaoré, à qui l'ex dictateur inconstitutionnel Pierre buyoya a rendu visite il y a quelques jours.
En définitive, la déconfiture du régime Blaise Compaoré intervient au très mauvais moment pour l'ancien dictateur burundais, Pierre Buyoya. Il lui a été incapable de se rendre au Canada pour une conférence a l'Universite de Montréal qui était prévue au cours de ce mois d'octobre 2014, mais qui a été annulée justement parce que ce conférencier peu ordinaire n’avait pas confirmé sa participation – car sans visa! Et c'est la deuxième fois que Pierre Buyoya cherche sans la trouver la porte du très démocratique Canada, laquelle porte reste hermétiquement fermée aux putschistes dictateurs comme lui. Il y a quelques années, pour les memes raisons, Pierre Buyoya avait dû s'absenter aux cérémonies de mariage de sa fille..
Avec la chute de Blaise Compaoré, les chances de Pierre Buyoya au Secrétariat de l'OIF s'en vont définitivement.(BINFO)
On ignore encore ce qui, entre la témérité et le manque de réalisme, aurait poussé Pierre Buyoya dans cette aventure. Tout ce qu'on sait, c'est qu'il bénéficie du soutien d'un certain Blaise Compaoré, Président du Faso –mais cela, c'était avant ce 30 octobre 2014, car depuis que les Burkinabe se sont levés pour dire non aux pratiques politiques iniques de leur Président, les choses ont considérablement change. Blaise Compaoré, l’enfant chéri de la Francafrique (a qui il devrait, selon une certaine opinion, son accession illégitime et illégale au pouvoir le 15 octobre 1987) n’est plus que l’ombre de lui-meme, politiquement parlant. Son pouvoir se conjugue désormais au passé, sa survie politique au présent de l'indicatif et nullement au futur. Il n'y a donc personne qui miserait encore sur une épave politique pour accéder au Secrétariat de l'OIF, si ce n'est peut-être qu'un autre dictateur déchu.
Pierre Buyoya doit assister impuissant au départ d'un parrain politique avec qui il s'était lié d'amitié depuis fort longtemps, une amitié qui, malheureusement s'est tissée elle-aussi sur des bases très peu recommandables. L'opinon publique se souvient toujours de ce jour de fin 1987 où Blaise Compaoré rentrait d'un voyage au Zimbabwe. Son avion avait un besoin urgent de se recharger en kerosène, mais aucun des leaders africians sollicités n'autorisa l'atterrissage, chagrinés qu'ils étaient par la mort du charismatique Thomas Sankara. Seul Pierre Buyoya donna cette chance à Blaise Compaoré de se poser sur l'aéroport de Bujumbura. Depuis ce jour, l'amitié entre les deux hommes ne s'estompera, et les raisons de rapprochement ne manquaient pas. Autant le putschiste Blaise Compaoré venait de se proclamer Président du Faso après avoir renversé (par assassinat) le charismatique Thomas Sankara; autant Pierre Buyoya venait de s'autoproclamer Président du Burundi après avoir renverse le non moins charismatique Jean-Baptiste Bagaza, l'homme qui restera dans les annales de l'histoire du Burundi comme étant l'auteur d'un essor économique palpable encore aujourd'hui même après le passage de moult régimes anti-progrès (de Buyoya - FRODEBU-CNDD-FDD).
Il est donc normal que Blaise ait intercede aupres des quelques Présidents africains pour qu'ils endossent la candidature du putschiste recidiviste Pierre Buyoya. Sans grand effet, heureusement, car jusqu'à présent, soit à moins d'un mois de l'élection, aucun chef d'État, à l'exception du criminel Pierre Nkurunziza, aucun chef d'Etat n'a encore endosse le dictateur inconstitutionnel burundais. Pas même l'ivoirien “ADO”, grand ami du désormais ex-PF, Blaise Compaoré, à qui l'ex dictateur inconstitutionnel Pierre buyoya a rendu visite il y a quelques jours.
En définitive, la déconfiture du régime Blaise Compaoré intervient au très mauvais moment pour l'ancien dictateur burundais, Pierre Buyoya. Il lui a été incapable de se rendre au Canada pour une conférence a l'Universite de Montréal qui était prévue au cours de ce mois d'octobre 2014, mais qui a été annulée justement parce que ce conférencier peu ordinaire n’avait pas confirmé sa participation – car sans visa! Et c'est la deuxième fois que Pierre Buyoya cherche sans la trouver la porte du très démocratique Canada, laquelle porte reste hermétiquement fermée aux putschistes dictateurs comme lui. Il y a quelques années, pour les memes raisons, Pierre Buyoya avait dû s'absenter aux cérémonies de mariage de sa fille..
Avec la chute de Blaise Compaoré, les chances de Pierre Buyoya au Secrétariat de l'OIF s'en vont définitivement.(BINFO)