LA "CONSCIENCE HUTU" COMME FERMENT DU PLAN DE GUERRE DU PALIPEHUTU
Burundi Information (le 20 juillet 2012). Le document rarissime que nous vous révélons aujourd’hui date de 1993. Il est d’une importance double. Premièrement, il montre comment l’idéologie génocidaire de l’UBU s’est regénérée sous forme de conscience Hutu qui sera vulgarisée avec la création du PALIPEHUTU en 1980 et du FRODEBU en 1986. Deuxièmement, il s’avère être une excellente explication a posteriori des méthodes usitées sur les plans militaire et diplomatique par les adeptes de cette idéologie odieuse et qui sont actuellement au pouvoir. En effet, s’il y a un fait qui a intrigué les enqueteurs du génocide commis contre les tutsi du Burundi, c’est non seulement la similitude des moyens et des techniques utilisées par les tueurs, mais aussi et surtout la rapidité avec laquelle les propagandistes de cette idéologie odieuse sont parvenus à déclencher l’innommable.
Le document ci-dessous montre le pourquoi et le comment de tout cela. Grâce à sa lumière, on comprend par exemple comment les activistes du PALIPEHUTU ont préparé les massacres de 1988 à Ntega et Marangara. Pour rappel, ils enseignaient à la population hutu que si elle voit un militaire dans les environs, il serait venu pour les aider dans le travail d’extermination des tutsi, qu’ils devraient donc redoubler d’effort à la vue des uniformes militaires. Aux sceptiques, le PALIPEHUTU disait que les militaires qu’ils verraient sur place sera venu pour tuer les hutu, qu’il fallait donc les devancer et passer au massacre des tutsi dans les plus brefs délais. Cette tactique ne peut pas ne pas rappeler l’histoire de 1965 à Busangana: les milices de Mirerekano disaient que la monarchie était menacée par les tutsi, qu’il faudrait que les hutu se lèvent comme un seul homme et pour défendre la monarchie comme naguère, et que cette défense des institutions monarchiques exigeait d’eux qu’ils massacrent ces rebelles de tutsi dits abo bamenja, avec tout ce que ce mot signifie dans la culture rundi où se rebeller contre l’autorité était puni de mort. Ces manipulations faisaient partie du plan global que nous livrons ci-dessous.
Cliquez ici pour lire le PLAN DE GUERRE PALIPEHUTU
Le document ci-dessous montre le pourquoi et le comment de tout cela. Grâce à sa lumière, on comprend par exemple comment les activistes du PALIPEHUTU ont préparé les massacres de 1988 à Ntega et Marangara. Pour rappel, ils enseignaient à la population hutu que si elle voit un militaire dans les environs, il serait venu pour les aider dans le travail d’extermination des tutsi, qu’ils devraient donc redoubler d’effort à la vue des uniformes militaires. Aux sceptiques, le PALIPEHUTU disait que les militaires qu’ils verraient sur place sera venu pour tuer les hutu, qu’il fallait donc les devancer et passer au massacre des tutsi dans les plus brefs délais. Cette tactique ne peut pas ne pas rappeler l’histoire de 1965 à Busangana: les milices de Mirerekano disaient que la monarchie était menacée par les tutsi, qu’il faudrait que les hutu se lèvent comme un seul homme et pour défendre la monarchie comme naguère, et que cette défense des institutions monarchiques exigeait d’eux qu’ils massacrent ces rebelles de tutsi dits abo bamenja, avec tout ce que ce mot signifie dans la culture rundi où se rebeller contre l’autorité était puni de mort. Ces manipulations faisaient partie du plan global que nous livrons ci-dessous.
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