CVR A RUMONGE (2eme partie): POURQUOI GELASE NDABIRABE EST VENU RENFORCER ALOYS BATUNGWANAYO.
Burundi Information (le 26 octobre 2020). Nous commençons notre deuxième partie par un rectificatif. Une erreur s’est glissée malencontreusement dans notre première livraison. En nous référant aux miliciens génocidaires qui ont décimé les Tutsi du sud et du sud-ouest du Burundi en 1972, nous avons repris par mégarde le terme vulgarisé par les suivistes et les apologues des génocidaires, à savoir, maï maï. Or ceci est une invention qui leur permet de noyer la responsabilité des ancêtres idéologiques et biologiques du CNDD-FDD dans un supposé apport extérieur. Notre amaible lectorat voudra bien noter une fois pour toutes que les auteurs de ce carnage étaient bel et bien des Burundais sous la mobilisation des génocidaires panhutistes.
Retour alors sur la CVR et à ce qu’elle ne vous dira jamais sur sa campagne de falsification de l’histoire telle qu’elle l'a menée à Rumonge. Dans la première partie, nous avions pris soin de vous informer de la signification de ce lieu ainsi que de celle de certaines localités avoisinantes, notamment le centre commercial de Mugara qui était très prospère en 1972. L’importance de Rumonge dans l’entreprise falsificatrice du régime des terroristes génocidaires du CNDD-FDD est telle que pour appuyer les faussettés débitées au sujet de cette localité bien précise, la CVR a tenu à s’assurer l’appui des hautes autorités du pays. Tout a commencé avec la visite de travail que les commissaires de la CVR ont effectuée auprès du bureau du Parlement avant leur descente dans cette province. De même, avant la clôture de ses opérations dans la Province Rumonge, la CVR a sollicité la présence sur les lieux de l’un des principaux artisans du génocide tutsi en la personne de Gélase-Daniel Ndabirabe, l'homme qui préside malgré lui l'organe législatif de la République du Burundi.
Pourquoi Gélase Daniel Ndabirabe aux côtés de la CVR à Rumonge?
Pour élucider cette connexion "CVR-Parlement," il faut remonter aux déclarations passées de certains des organes officieux du régime. Ainsi, l'on se rappellera que quelques mois à peine après sa création, le Collectif Hutu de 1972 avait annoncé sur les ondes de la VOA le 30 mai 2018, par la voie de son président, le menteur invétéré Frédéric Nzeyimana, ce qui suit." Nous voulons que le Parlement du Burundi déclare la journée du 29 avril 1972 journée de souvenir du génocide hutu." Notons tout de suite que ces propos furent tenus par quelqu’un qui a été à l’école occidentale, qui comprend très bien que la qualification du génocide est une affaire non pas des membres d’un Parlement local (dominé de surcroit par des génocidaires impunis et impénitents) mais plutôt des tribunaux internationaux. Point n'est besoin non plus de revenir sur la connection bien évidente entre la mission assignéee à la CVR d'une part, et d'autre part, les objectifs déclarés d'une association qui est liée au régime des terroristes génicidaires du CNDD-FDD par contrat d'exécution de certaines tâches lui assignées par ce dernier. On se doit enfin de rappeler que ce collectif a toujours assumé son rôle de propagandiste du régime du CNDD-FDD.
Ce sur quoi il faut insister, ce sont les rôles complémentaires joués d’une part par cette organisation aux apparences respectables de par les objectifs qu’il déclare poursuivre et, d’autre part, la non moins respectable tâche de recueillir les dépositions mémorielles et autres plaintes des victimes des violences du passé. Il est à noter également que cela se passe quelques 7 mois avant la nomination des commissaires de la CVR actuelle.
Une des conclusions à tirer de cet état de choses est que l’ultime objectif de la CVR n’est pas d’établir cette vérité tant vantée mais plutôt de rassembler par tous les moyens, au besoin en effaçant ou en dissolvant autant que faire se peut les crimes commis par les organisations terroristes au pouvoir actuellement, notamment en faisant recours à des faux alibis qui créditeraient la thèse d’un soi-disant génocide contre les Hutu. Et quelque dérangeante que cette réalité puisse être, il vaut mieux se rendre à l'évidence et reconnaître que de ce côté, le CNDD-FDD a trouvé une équipe de négationnistes efficaces, parfaitement dévoués, qui travaillent sans réserve pour le triomphe du panhutisme militant qui a toujours caractérisé le CNDD-FDD. Les plus nocifs de ce groupe sont les terribles Pierre-Claver Ndayicariye et Déo Hakizimana, auxquels s'ajoute le menteur Aloys Batungwanayo dont on va présenter une fraction de sa part dans la falsification de l'histoire du Burundi qu'il mène en habile prestidigitateur paré du respectable manteau de chercheur.
Aloys Batungwanayo, falsificateur-vedette de la CVR
En dépit des preuves partagées plus haut et qui montrent que la visite effectuée par les commissaires de la CVR auprès du Parlement est on ne peut plus officielle, Aloys Batungwanayo déclara toute honte bue, que son organe ne reçoit aucune directive du Gouvernement des terroristes génocidaires du CNDD-FDD. S'il n'y avait pas eu des photos et surtout des textes illustrant la rencontre entre ces deux organes du régime des terroristes génocidaires du CNDD-FDD, le commissaire en question, son président ou n’importe quel autre membres zélé de l’équipe, pourrait sauter sur le toit pour déclarer que c’était plutôt une visite de courtoisie. Hélas, la teneur des tweets de la CVR à l'issue de la visite est sans équivoque. On y lit qu'entre autres informations passées entre les deux organes, se trouvaient des “propositions pour bien accomplir” la mission [voir en bas de la page]. Si recevoir des propositions de la part d'un régime qui te paie n'est pas une influence, l'académie française devrait se pencher sur l'actualisation de la signification de certains verbes dans les plus brefs délais.
A la lumière de ce qui précède, on peut affirmer que non seulement la CVR ment, mais aussi qu’elle ment bêtement. Polémique à part, si Aloys Batungwanayo n’était pas rassuré de cette influence et surtout de cette protection du régime, il n'aurait pas affiché ses airs d’inviolabilité quand il débitait ses mensonges au cours du meeting Zoom organisé par les Éditions Iwacu le 18 octobre 2020, peu importe la connection réelle ou supposée qu'il y aurait eu entre lui et l'hôte du meeting, Antoine Kaburahe. Heureusement que la levée de boucliers causée par sa persistance à nier une quelconque injonction de la part du régime des criminels du CNDD-FDD fut proportionnelle à la supercherie. Si Aloys Batungwanayo avait été conséquent, il aurait tempéré ses airs de savant qu’il se donnait dans cette rencontre où le nombre de docteurs était de loin supérieur à celui des candidats docteurs dont il fait partie. Surtout qu'il y a belle lurette que ses connaissances réelles où supposées mises au service d'une CVR qui a chassé son président et les quelques rares membres qui étaient reconnus pour le leur probité, n'impressionnent ni les observateurs neutres ni les victimes des maux qu'il enquête. Il n'y a en effet que les partisans du système génocidaire CNDD-FDD qui applaudissent encore les prouesses des intellectuels faussaires.
Qu'en dire?
Que dire en effet face de tant de preuves de la coopération entre le Parlement et la CVR? D'abord, il y a cette vérité génante que dans le cadre de la coopération des organes du régime des terroristes génocidaires du CNDD dans l’entreprise de falsification de l’histoire destinée à accréditer la thèse du pseudo-génocide hutu, l’équipe de la CVR a associé Gélase Daniel Ndabirabe. Que Ndabirabe ait prononcé un discours marqué par une digression doublée d’une attaque indue envers l’ONU lors de son intervention à Rumonge, ne comporte rien d’extraordinaire pour tout analyste habitué à ce terroriste devenu "honorable représentant du peuple". Ceux qui le suivent depuis quelques années savent combien il est un piètre communicateur. Ce qui dérange le plus donc, c’est sa présence malgré son profil de génocidaire de haut rang dans tous les sens, au sommet de la chambre basse du parlement. Gélase Daniel Ndabirabe est un homme dont le seul mérite – pour ceux qui osent l’appeler ainsi -- est l’intransigeance et la persévérance dans le mensonge. Bien sûr qu’à la base de tout cela, se trouvent les massacres qu’il a dirigés contre les Tutsi dont il se vante à toutes les occasions.
A ceux qui ne le savent pas, c'est Gélase Daniel Ndabirabe qui a dirigé le massacre des paysans tutsi et de leurs vaches à Murenge en Commune Ryansoro, Province Gitega, en date du 13 mai 1996. Probablement que certains de nos lecteurs diront que cela n’est rien en comparaison à celui que son patron de Guide Suprême Éternel (qui s’avéra néanmoins mortel) avoua avoir mené en zone Rukina de la Commune Mukike lors de la visite qu’il effectua au chef-lieu même de cette zone en octobre 2007.
En outre, l'autre fait préoccupant est qu’en face de cette machine infernale du mensonge qu'est la CVR qui falsifie au nom des Hutu, la représentation tutsi est dominée par des commissaires réputés qui pour son affairisme opportuniste éhonté, qui pour son passé de financier des terroristes génocidaires du temps où ils opéraient à partir du maquis, qui encore pour son accompagnement moutonnier aux sbires des terroristes génocidaires dans leurs fameuses croisades de prière qui, dans un passé encore recent, surpassaient en importance les cadres légaux du pouvoir malgré la nature laïque de la république burundaise garantie par la constitution. Si on y ajoute la filiation tutsi contestée de certains des commissaires, on comprend aisément que la voix du Mututsi dans la CVR et dans la conlusion de sestravaux, est loin d’être entendue.
En dépit de cet état de choses, l'opinion devrait noter que c'est justement pour éviter que de tels personnes se retrouvent encore une fois aux commandes de l'État, que nous devons dénoncer ceux qui s'y trouvent indûment aujourd'hui. C'est aussi pour éviter que les honnêtes citoyens burundais soient représentés à la CVR par des intellectuels faussaires (comme celui que nous venons de dénoncer), par des apologues des génocidaires panhutistes ou par des faux tutsi nommés par des anti-tutsi avérés pour mieux enterrer toute revendication de justice pour les tutsi génocidés, que nous poursuivons notre dénonciation. C'est enfin pour donner courage à tous nos compatriotes pris en otage par l'État criminel, en dehors ou dans les organes de ce même État qui les opprime, que nous entretenons la flamme. (BINFO)
Par Emmanuel Nkurunziza,
Toronto, Ontario
Retour alors sur la CVR et à ce qu’elle ne vous dira jamais sur sa campagne de falsification de l’histoire telle qu’elle l'a menée à Rumonge. Dans la première partie, nous avions pris soin de vous informer de la signification de ce lieu ainsi que de celle de certaines localités avoisinantes, notamment le centre commercial de Mugara qui était très prospère en 1972. L’importance de Rumonge dans l’entreprise falsificatrice du régime des terroristes génocidaires du CNDD-FDD est telle que pour appuyer les faussettés débitées au sujet de cette localité bien précise, la CVR a tenu à s’assurer l’appui des hautes autorités du pays. Tout a commencé avec la visite de travail que les commissaires de la CVR ont effectuée auprès du bureau du Parlement avant leur descente dans cette province. De même, avant la clôture de ses opérations dans la Province Rumonge, la CVR a sollicité la présence sur les lieux de l’un des principaux artisans du génocide tutsi en la personne de Gélase-Daniel Ndabirabe, l'homme qui préside malgré lui l'organe législatif de la République du Burundi.
Pourquoi Gélase Daniel Ndabirabe aux côtés de la CVR à Rumonge?
Pour élucider cette connexion "CVR-Parlement," il faut remonter aux déclarations passées de certains des organes officieux du régime. Ainsi, l'on se rappellera que quelques mois à peine après sa création, le Collectif Hutu de 1972 avait annoncé sur les ondes de la VOA le 30 mai 2018, par la voie de son président, le menteur invétéré Frédéric Nzeyimana, ce qui suit." Nous voulons que le Parlement du Burundi déclare la journée du 29 avril 1972 journée de souvenir du génocide hutu." Notons tout de suite que ces propos furent tenus par quelqu’un qui a été à l’école occidentale, qui comprend très bien que la qualification du génocide est une affaire non pas des membres d’un Parlement local (dominé de surcroit par des génocidaires impunis et impénitents) mais plutôt des tribunaux internationaux. Point n'est besoin non plus de revenir sur la connection bien évidente entre la mission assignéee à la CVR d'une part, et d'autre part, les objectifs déclarés d'une association qui est liée au régime des terroristes génicidaires du CNDD-FDD par contrat d'exécution de certaines tâches lui assignées par ce dernier. On se doit enfin de rappeler que ce collectif a toujours assumé son rôle de propagandiste du régime du CNDD-FDD.
Ce sur quoi il faut insister, ce sont les rôles complémentaires joués d’une part par cette organisation aux apparences respectables de par les objectifs qu’il déclare poursuivre et, d’autre part, la non moins respectable tâche de recueillir les dépositions mémorielles et autres plaintes des victimes des violences du passé. Il est à noter également que cela se passe quelques 7 mois avant la nomination des commissaires de la CVR actuelle.
Une des conclusions à tirer de cet état de choses est que l’ultime objectif de la CVR n’est pas d’établir cette vérité tant vantée mais plutôt de rassembler par tous les moyens, au besoin en effaçant ou en dissolvant autant que faire se peut les crimes commis par les organisations terroristes au pouvoir actuellement, notamment en faisant recours à des faux alibis qui créditeraient la thèse d’un soi-disant génocide contre les Hutu. Et quelque dérangeante que cette réalité puisse être, il vaut mieux se rendre à l'évidence et reconnaître que de ce côté, le CNDD-FDD a trouvé une équipe de négationnistes efficaces, parfaitement dévoués, qui travaillent sans réserve pour le triomphe du panhutisme militant qui a toujours caractérisé le CNDD-FDD. Les plus nocifs de ce groupe sont les terribles Pierre-Claver Ndayicariye et Déo Hakizimana, auxquels s'ajoute le menteur Aloys Batungwanayo dont on va présenter une fraction de sa part dans la falsification de l'histoire du Burundi qu'il mène en habile prestidigitateur paré du respectable manteau de chercheur.
Aloys Batungwanayo, falsificateur-vedette de la CVR
En dépit des preuves partagées plus haut et qui montrent que la visite effectuée par les commissaires de la CVR auprès du Parlement est on ne peut plus officielle, Aloys Batungwanayo déclara toute honte bue, que son organe ne reçoit aucune directive du Gouvernement des terroristes génocidaires du CNDD-FDD. S'il n'y avait pas eu des photos et surtout des textes illustrant la rencontre entre ces deux organes du régime des terroristes génocidaires du CNDD-FDD, le commissaire en question, son président ou n’importe quel autre membres zélé de l’équipe, pourrait sauter sur le toit pour déclarer que c’était plutôt une visite de courtoisie. Hélas, la teneur des tweets de la CVR à l'issue de la visite est sans équivoque. On y lit qu'entre autres informations passées entre les deux organes, se trouvaient des “propositions pour bien accomplir” la mission [voir en bas de la page]. Si recevoir des propositions de la part d'un régime qui te paie n'est pas une influence, l'académie française devrait se pencher sur l'actualisation de la signification de certains verbes dans les plus brefs délais.
A la lumière de ce qui précède, on peut affirmer que non seulement la CVR ment, mais aussi qu’elle ment bêtement. Polémique à part, si Aloys Batungwanayo n’était pas rassuré de cette influence et surtout de cette protection du régime, il n'aurait pas affiché ses airs d’inviolabilité quand il débitait ses mensonges au cours du meeting Zoom organisé par les Éditions Iwacu le 18 octobre 2020, peu importe la connection réelle ou supposée qu'il y aurait eu entre lui et l'hôte du meeting, Antoine Kaburahe. Heureusement que la levée de boucliers causée par sa persistance à nier une quelconque injonction de la part du régime des criminels du CNDD-FDD fut proportionnelle à la supercherie. Si Aloys Batungwanayo avait été conséquent, il aurait tempéré ses airs de savant qu’il se donnait dans cette rencontre où le nombre de docteurs était de loin supérieur à celui des candidats docteurs dont il fait partie. Surtout qu'il y a belle lurette que ses connaissances réelles où supposées mises au service d'une CVR qui a chassé son président et les quelques rares membres qui étaient reconnus pour le leur probité, n'impressionnent ni les observateurs neutres ni les victimes des maux qu'il enquête. Il n'y a en effet que les partisans du système génocidaire CNDD-FDD qui applaudissent encore les prouesses des intellectuels faussaires.
Qu'en dire?
Que dire en effet face de tant de preuves de la coopération entre le Parlement et la CVR? D'abord, il y a cette vérité génante que dans le cadre de la coopération des organes du régime des terroristes génocidaires du CNDD dans l’entreprise de falsification de l’histoire destinée à accréditer la thèse du pseudo-génocide hutu, l’équipe de la CVR a associé Gélase Daniel Ndabirabe. Que Ndabirabe ait prononcé un discours marqué par une digression doublée d’une attaque indue envers l’ONU lors de son intervention à Rumonge, ne comporte rien d’extraordinaire pour tout analyste habitué à ce terroriste devenu "honorable représentant du peuple". Ceux qui le suivent depuis quelques années savent combien il est un piètre communicateur. Ce qui dérange le plus donc, c’est sa présence malgré son profil de génocidaire de haut rang dans tous les sens, au sommet de la chambre basse du parlement. Gélase Daniel Ndabirabe est un homme dont le seul mérite – pour ceux qui osent l’appeler ainsi -- est l’intransigeance et la persévérance dans le mensonge. Bien sûr qu’à la base de tout cela, se trouvent les massacres qu’il a dirigés contre les Tutsi dont il se vante à toutes les occasions.
A ceux qui ne le savent pas, c'est Gélase Daniel Ndabirabe qui a dirigé le massacre des paysans tutsi et de leurs vaches à Murenge en Commune Ryansoro, Province Gitega, en date du 13 mai 1996. Probablement que certains de nos lecteurs diront que cela n’est rien en comparaison à celui que son patron de Guide Suprême Éternel (qui s’avéra néanmoins mortel) avoua avoir mené en zone Rukina de la Commune Mukike lors de la visite qu’il effectua au chef-lieu même de cette zone en octobre 2007.
En outre, l'autre fait préoccupant est qu’en face de cette machine infernale du mensonge qu'est la CVR qui falsifie au nom des Hutu, la représentation tutsi est dominée par des commissaires réputés qui pour son affairisme opportuniste éhonté, qui pour son passé de financier des terroristes génocidaires du temps où ils opéraient à partir du maquis, qui encore pour son accompagnement moutonnier aux sbires des terroristes génocidaires dans leurs fameuses croisades de prière qui, dans un passé encore recent, surpassaient en importance les cadres légaux du pouvoir malgré la nature laïque de la république burundaise garantie par la constitution. Si on y ajoute la filiation tutsi contestée de certains des commissaires, on comprend aisément que la voix du Mututsi dans la CVR et dans la conlusion de sestravaux, est loin d’être entendue.
En dépit de cet état de choses, l'opinion devrait noter que c'est justement pour éviter que de tels personnes se retrouvent encore une fois aux commandes de l'État, que nous devons dénoncer ceux qui s'y trouvent indûment aujourd'hui. C'est aussi pour éviter que les honnêtes citoyens burundais soient représentés à la CVR par des intellectuels faussaires (comme celui que nous venons de dénoncer), par des apologues des génocidaires panhutistes ou par des faux tutsi nommés par des anti-tutsi avérés pour mieux enterrer toute revendication de justice pour les tutsi génocidés, que nous poursuivons notre dénonciation. C'est enfin pour donner courage à tous nos compatriotes pris en otage par l'État criminel, en dehors ou dans les organes de ce même État qui les opprime, que nous entretenons la flamme. (BINFO)
Par Emmanuel Nkurunziza,
Toronto, Ontario