LA CVR ET LE PARLEMENT BURUNDAIS ACCELERENT LA NEGATION DU GENOCIDE TUTSI
Burundi Information (le 7 janvier 2021). Pendant que le monde a les yeux rivés sur la cocasserie en cours à Washington DC, le Président de la très controversée CVR ou Commission Vérité et Réconciliation en profite pour avancer l’agenda négationniste lui confié par le pouvoir aux mains de l’organisation terroriste et génocidaire CNDD-FDD. Ce jeudi 7 janvier 2021, Pierre Claver Ndayicariye est en train de présenter devant le Parlement du Burundi son rapport dit d’étape. Cette opération avait été annoncée il y a deux jours par le porte-parole officieux de cette CVR, l’infâme Kenny-Claude Nduwimana. Dans un tweet qui lui a d’ailleurs valu l’interpellation par Service National de Renseignement(1), ce pseudo-journaliste mais néanmoins véritable apôtre de la haine avait annoncé par la même occasion que le Président de la CVR profiterait pour demander aux députés de déclarer officiellement que 1972 fut l’année du soi-disant génocide hutu.
En accélérant les étapes de la falsification, ces ouvriers du négationnisme panhutiste espèrent ainsi gommer à jamais le plan d’élimination des Tutsi leur légué par l’organisation UBU ou Umugambwe w’Abakozi b’Uburundi, l’ancêtre idéologique des divers PALIPEHUTU (devenu FNL puis CNL), FRODEBU, Kaze-FDD et divers CNDD-FDD. Bien entendu, même si cela répond parfaitement aux désiderata de la coalition terroriste et génocidaire au pouvoir au Burundi, ça ne pourra durer que le temps de leur règne qui est voué à la disparition.
Ce que l’opinion nationale tant à oublier, c’est que cette étape bien précise du chronogramme des terroristes génocidaires au pouvoir correspond aux propos tenus il y a deux ans par le responsable de l’internationale panhutiste appelée Collectif Hutu de 1972, Sieur Fréderic Nzeyimana. C’est lui qui, un jour de mai 2018, au cours d’une émission radiodiffusée en direct sur la Voix de l’Amerique, avait déclaré que son organisation allait dire au Parlement du Burundi de déclarer le 29 avril 1972 « journée du génocide hutu ». Quelques sceptiques avaient alors pensé à un bluff par ce compère qui en a produit des centaines. Cependant, les plus conséquents des observateurs avaient pris soin de souligner que quelque irréaliste qu’elle paraissait, cette demande allait aboutir, étant donné l’accord de coopération qui existait déjà entre cette organisation panhutiste dit Collectif Hutu de 1972 d’une part, et le Gouvernement du Burundi dominé par l’organisation terroriste et génocidaire CNDD-FDD d'autre part.
Ce qu’il faut retenir de tout cela, c’est que les falsificateurs qui sont à l’œuvre au Parlement en cette journée ne sont pas seuls. Ils ne constituent qu’une partie, la plus visible pour le moment. Il est à noter que leurs compères embusqués dans la presse et dans quelque maison d’Edition travaillent d’arrache-pied pour promouvoir, sous le paravent de la promotion de l’écriture mémorielle au Burundi, une soi-disant mémoire blessée, laquelle s’est avérée après analyse minutieuse, le volet le plus intellectuel et partant le plus dangereux de la négation du génocide tutsi vieux de plusieurs décennies (2). Occasion de rappeler ici que plus d’une fois, ce plan macabre a été mis à exécution plusieurs fois : d’abord par l’UBU en 1972, puis par les divers descendants de celui-ci, notamment le PALIPEHUTU en 1988 et en 1991, le FRODEBU en 1993 et, bien entendu, le CNDD-FDD depuis 1993 à nos jours.
Fort heureusement, nous veillons et nous détectons à temps tous les imposteurs que nous ne cessons d’exposer tout nus sur la place publique. Mais rester sur la défensive constitue en soi un facteur d’encouragement pour le camp d’en face qui rêve de taire à jamais toute recherche de justice pour les victimes du génocide tutsi. Ainsi, en plus de la vigilance permanente, le gros reste à faire. La situation est d’autant plus inquiétante en cette période où l’avant-garde de ce mouvement est assuré par le CNDD-FDD au pouvoir au Burundi, une organisation qui attend le moment propice pour qu’avec ses alliés Interahamwe, ils declenchent le volet rwandais de leur accord signé à Bukavu le 22 mai 1995 (3). A suivre de très près (BINFO)
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(1) Voici la photo du tweet qui a été à l'origine de l'arrestation de Kenny-Claude nduwimana sur https://burundi-information.net/images-eloquentes.html
(2) Voir https://burundi-information.net/8203lecture-de-hutsi-dantoine-kaburahe-la-supercherie-exposee.html
(3) Voire page 22 du Rapport des Nations Unies S/1998/777, pages 10-24 https://undocs.org/fr/S/1998/777
Par Emmanuel Nkurunziza,
Toronto, Ontario
En accélérant les étapes de la falsification, ces ouvriers du négationnisme panhutiste espèrent ainsi gommer à jamais le plan d’élimination des Tutsi leur légué par l’organisation UBU ou Umugambwe w’Abakozi b’Uburundi, l’ancêtre idéologique des divers PALIPEHUTU (devenu FNL puis CNL), FRODEBU, Kaze-FDD et divers CNDD-FDD. Bien entendu, même si cela répond parfaitement aux désiderata de la coalition terroriste et génocidaire au pouvoir au Burundi, ça ne pourra durer que le temps de leur règne qui est voué à la disparition.
Ce que l’opinion nationale tant à oublier, c’est que cette étape bien précise du chronogramme des terroristes génocidaires au pouvoir correspond aux propos tenus il y a deux ans par le responsable de l’internationale panhutiste appelée Collectif Hutu de 1972, Sieur Fréderic Nzeyimana. C’est lui qui, un jour de mai 2018, au cours d’une émission radiodiffusée en direct sur la Voix de l’Amerique, avait déclaré que son organisation allait dire au Parlement du Burundi de déclarer le 29 avril 1972 « journée du génocide hutu ». Quelques sceptiques avaient alors pensé à un bluff par ce compère qui en a produit des centaines. Cependant, les plus conséquents des observateurs avaient pris soin de souligner que quelque irréaliste qu’elle paraissait, cette demande allait aboutir, étant donné l’accord de coopération qui existait déjà entre cette organisation panhutiste dit Collectif Hutu de 1972 d’une part, et le Gouvernement du Burundi dominé par l’organisation terroriste et génocidaire CNDD-FDD d'autre part.
Ce qu’il faut retenir de tout cela, c’est que les falsificateurs qui sont à l’œuvre au Parlement en cette journée ne sont pas seuls. Ils ne constituent qu’une partie, la plus visible pour le moment. Il est à noter que leurs compères embusqués dans la presse et dans quelque maison d’Edition travaillent d’arrache-pied pour promouvoir, sous le paravent de la promotion de l’écriture mémorielle au Burundi, une soi-disant mémoire blessée, laquelle s’est avérée après analyse minutieuse, le volet le plus intellectuel et partant le plus dangereux de la négation du génocide tutsi vieux de plusieurs décennies (2). Occasion de rappeler ici que plus d’une fois, ce plan macabre a été mis à exécution plusieurs fois : d’abord par l’UBU en 1972, puis par les divers descendants de celui-ci, notamment le PALIPEHUTU en 1988 et en 1991, le FRODEBU en 1993 et, bien entendu, le CNDD-FDD depuis 1993 à nos jours.
Fort heureusement, nous veillons et nous détectons à temps tous les imposteurs que nous ne cessons d’exposer tout nus sur la place publique. Mais rester sur la défensive constitue en soi un facteur d’encouragement pour le camp d’en face qui rêve de taire à jamais toute recherche de justice pour les victimes du génocide tutsi. Ainsi, en plus de la vigilance permanente, le gros reste à faire. La situation est d’autant plus inquiétante en cette période où l’avant-garde de ce mouvement est assuré par le CNDD-FDD au pouvoir au Burundi, une organisation qui attend le moment propice pour qu’avec ses alliés Interahamwe, ils declenchent le volet rwandais de leur accord signé à Bukavu le 22 mai 1995 (3). A suivre de très près (BINFO)
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(1) Voici la photo du tweet qui a été à l'origine de l'arrestation de Kenny-Claude nduwimana sur https://burundi-information.net/images-eloquentes.html
(2) Voir https://burundi-information.net/8203lecture-de-hutsi-dantoine-kaburahe-la-supercherie-exposee.html
(3) Voire page 22 du Rapport des Nations Unies S/1998/777, pages 10-24 https://undocs.org/fr/S/1998/777
Par Emmanuel Nkurunziza,
Toronto, Ontario