CLEMENT NKURUNZIZA ADRESSE UNE LETTRE A SES ENFANTS CONCERNANT SA DETENTION ARBITRAIRE
Burundi Information (le 1er juin 2020). Clément Nkurunziza, l’ancien Président de l’Association des Étudiants de Rumuri (ASSER en sigle) interdite par le régime de l’organisation terroriste et génocidaire CNDD-FDD qui gouverne le Burundi indument depuis 2005, a rendu publique une lettre, en anglais d’abord, puis en français, en date du 30 mai 2020. Cette lettre est adressée aux enfants de l’auteur mais de par le contenu, le destinateur l’a partagée avec le public qui, à son tour, se l'est partagé sur les réseaux sociaux en en faisant des commentaires à n’en point finir. Non sans raison.
La lettre de Clément Nkurunziza porte principalement sur la condamnation injuste et injustifiée de cet ancien leader estudiantin, condamnation qui, quelque révoltante qu’elle puisse être, n’a pas du tout surpris ceux qui connaissent l’iniquité du pouvoir l’ayant incarcéré. Elle comporte deux apports de taille dans la lutte contre l’iniquité ayant élu domicile au Burundi depuis plus de 3 décennies. En plus d’encourager les enfants du concerné, elle tente de les éclairer sur les tenants de la persécution de cet ancien leader estudiantin. De ce fait, abstraction faite du manque d'un peu plus de détails qui auraient aidé les durs d’oreille et d’esprit qui la lisent, la lettre en question a le potentiel d’ouvrir les yeux de la jeunesse burundaise vivant à l'étranger. Précisons d'emblée que cette dernière est loin d'être homogène. Il y en a qui sont arrivés à l’étranger en bas âge ou d’autres, moins nombreux, qui y sont nés. Le point commun est qu'ils descendent dans leur écrasante majorité de parents exilés, qui par le régime du putschiste pro-génocidaire Pierre Buyoya, qui par les terroristes génocidaires du CNDD-FDD que ce dernier a contribué à asseoir au pouvoir, sans oublier la frange de ces autres jeunes qui y sont venus à titre indépendants pour raison d'études ou de recherche d'opportunités. L'autre point commun est que, comme mentionné plus haut, cette jeunesse se laisse envoûter par les propagandistes du régime honni du CNDD-FDD qui finit par l'entraîner dans le mensonge falsificateur de l’histoire du Burundi.
Dans cette lettre d’un père victime d’injustice qui s’adresse à ses chers enfants, il y a, en plus de la dimension familiale, un volet public. À cet égard, d’aucuns parmi ceux qui en lisent le contenu peuvent être tentés de la juger tendre compte tenu de la gravité des accusations et de la façon dont l’auteur discute du motif et de la procédure de son emprisonnement. En bon chrétien, Clément Nkurunziza confie la vengeance au Tout Puissant. Sur ce point bien précis, il n'est pas bien compris par les résistants contre le régime génocidaire en place au Burundi, que ce soit les routiers de cette lutte ou ceux qui y ont été contraints plus tard par la force des circonstances (par exemple les exilés de 2015), les victimes des désappropriations de leurs biens acquis régulièrement, mais aussi et surtout ceux qui ont perdu des membres de la famille et/ou qui gardent des traces corporels des sévices subis aux mains des terroristes génocidaires au pouvoir, etc. Tout ce monde se demanderait le pourquoi de cette douceur.
Pour les plus avisés, cependant, la lettre de Clément Nkurunziza mérite plus que cette critique. L'on ne devrait pas oublier que la lettre en question vient d’un prisonnier d’un régime réputé le plus barbare et le plus cruel de toute l’histoire du Burundi. Ainsi, très peu pourraient l’évaluer équitablement. Seuls ceux qui ont "connu le bagne et affronté la mort" comme dirait Lénine, peuvent se mettre à sa place.
Chez Burundi information, nous sommes plus que compréhensifs envers l’ancien Président de l’ASSER. Comme naguère, nous nous tenons aux côtés de ce leader estudiantin victime de son identité tutsi, de ses origines régionales (né dans le Mugamba-Bururi, véritable "Tutsiland" comme diraient certains) mais aussi et surtout de son appel de 2013 pour le respect du droit à la propriété privée du vieux Justin Nyakabeto devenu depuis le symbole vivant de la victimisation des paisibles citoyens tutsi par le régime des terroristes génocidaires du CNDD-FDD.
Nous ne manquons pas de faire appel à la formation d’historien dont jouit ce leader injustement emprisonné pour lui rappeler le cas de Nelson Mandela. Arrêté en 1962, il fut jugé et condamné à perpétuité en 1964 par un régime aussi inique que celui qui endeuille le Burundi depuis août 2005. Néanmoins, l’histoire lui a donné raison; il est mort adulé par toute la planète, y compris par la droite politique étatsunienne même si elle a attendu, en plus des 27 ans d'emprisonnement, 18 ans supplémentaires pour enlever enfin le nom de Mandela de la liste des terroristes.
La soi-disant justice du régime honni du CNDD-FDD a beau avoir condamné Clément Nkurunziza, le droit et la morale restent du côté de cet ancien leader estudiantin. Ne serait-ce que pour cela, nous rappellerions au public en général et aux Burundais en particulier, surtout aux victimes silencieuses du régime CNDD-FDD), que:
Hitler et ses Nazis (dont le CNDD-FDD a repris de façon éhontée les motifs de l’aigle et de l’épée) ont fini par tomber dans le déshonneur et la réprobation totale,
Habyarimana et son MRND(D) ne sont plus qu’une tache sombre dans l’histoire du Rwanda dont même les anciens profiteurs n’osent plus mentionner en public.
Que des preuves donc que le régime qui aura emprisonné et condamné injustement Clément Nkurunziza devra disparaître pour le bien des Burundais.
A Clément Nkurunziza, nous disons simplement: Monsieur le Président, quelle que soit la longueur de la nuit, le soleil finit par se lever; nta mvura idahita. (BINFO)
La lettre de Clément Nkurunziza porte principalement sur la condamnation injuste et injustifiée de cet ancien leader estudiantin, condamnation qui, quelque révoltante qu’elle puisse être, n’a pas du tout surpris ceux qui connaissent l’iniquité du pouvoir l’ayant incarcéré. Elle comporte deux apports de taille dans la lutte contre l’iniquité ayant élu domicile au Burundi depuis plus de 3 décennies. En plus d’encourager les enfants du concerné, elle tente de les éclairer sur les tenants de la persécution de cet ancien leader estudiantin. De ce fait, abstraction faite du manque d'un peu plus de détails qui auraient aidé les durs d’oreille et d’esprit qui la lisent, la lettre en question a le potentiel d’ouvrir les yeux de la jeunesse burundaise vivant à l'étranger. Précisons d'emblée que cette dernière est loin d'être homogène. Il y en a qui sont arrivés à l’étranger en bas âge ou d’autres, moins nombreux, qui y sont nés. Le point commun est qu'ils descendent dans leur écrasante majorité de parents exilés, qui par le régime du putschiste pro-génocidaire Pierre Buyoya, qui par les terroristes génocidaires du CNDD-FDD que ce dernier a contribué à asseoir au pouvoir, sans oublier la frange de ces autres jeunes qui y sont venus à titre indépendants pour raison d'études ou de recherche d'opportunités. L'autre point commun est que, comme mentionné plus haut, cette jeunesse se laisse envoûter par les propagandistes du régime honni du CNDD-FDD qui finit par l'entraîner dans le mensonge falsificateur de l’histoire du Burundi.
Dans cette lettre d’un père victime d’injustice qui s’adresse à ses chers enfants, il y a, en plus de la dimension familiale, un volet public. À cet égard, d’aucuns parmi ceux qui en lisent le contenu peuvent être tentés de la juger tendre compte tenu de la gravité des accusations et de la façon dont l’auteur discute du motif et de la procédure de son emprisonnement. En bon chrétien, Clément Nkurunziza confie la vengeance au Tout Puissant. Sur ce point bien précis, il n'est pas bien compris par les résistants contre le régime génocidaire en place au Burundi, que ce soit les routiers de cette lutte ou ceux qui y ont été contraints plus tard par la force des circonstances (par exemple les exilés de 2015), les victimes des désappropriations de leurs biens acquis régulièrement, mais aussi et surtout ceux qui ont perdu des membres de la famille et/ou qui gardent des traces corporels des sévices subis aux mains des terroristes génocidaires au pouvoir, etc. Tout ce monde se demanderait le pourquoi de cette douceur.
Pour les plus avisés, cependant, la lettre de Clément Nkurunziza mérite plus que cette critique. L'on ne devrait pas oublier que la lettre en question vient d’un prisonnier d’un régime réputé le plus barbare et le plus cruel de toute l’histoire du Burundi. Ainsi, très peu pourraient l’évaluer équitablement. Seuls ceux qui ont "connu le bagne et affronté la mort" comme dirait Lénine, peuvent se mettre à sa place.
Chez Burundi information, nous sommes plus que compréhensifs envers l’ancien Président de l’ASSER. Comme naguère, nous nous tenons aux côtés de ce leader estudiantin victime de son identité tutsi, de ses origines régionales (né dans le Mugamba-Bururi, véritable "Tutsiland" comme diraient certains) mais aussi et surtout de son appel de 2013 pour le respect du droit à la propriété privée du vieux Justin Nyakabeto devenu depuis le symbole vivant de la victimisation des paisibles citoyens tutsi par le régime des terroristes génocidaires du CNDD-FDD.
Nous ne manquons pas de faire appel à la formation d’historien dont jouit ce leader injustement emprisonné pour lui rappeler le cas de Nelson Mandela. Arrêté en 1962, il fut jugé et condamné à perpétuité en 1964 par un régime aussi inique que celui qui endeuille le Burundi depuis août 2005. Néanmoins, l’histoire lui a donné raison; il est mort adulé par toute la planète, y compris par la droite politique étatsunienne même si elle a attendu, en plus des 27 ans d'emprisonnement, 18 ans supplémentaires pour enlever enfin le nom de Mandela de la liste des terroristes.
La soi-disant justice du régime honni du CNDD-FDD a beau avoir condamné Clément Nkurunziza, le droit et la morale restent du côté de cet ancien leader estudiantin. Ne serait-ce que pour cela, nous rappellerions au public en général et aux Burundais en particulier, surtout aux victimes silencieuses du régime CNDD-FDD), que:
Hitler et ses Nazis (dont le CNDD-FDD a repris de façon éhontée les motifs de l’aigle et de l’épée) ont fini par tomber dans le déshonneur et la réprobation totale,
Habyarimana et son MRND(D) ne sont plus qu’une tache sombre dans l’histoire du Rwanda dont même les anciens profiteurs n’osent plus mentionner en public.
Que des preuves donc que le régime qui aura emprisonné et condamné injustement Clément Nkurunziza devra disparaître pour le bien des Burundais.
A Clément Nkurunziza, nous disons simplement: Monsieur le Président, quelle que soit la longueur de la nuit, le soleil finit par se lever; nta mvura idahita. (BINFO)