LA POLICE PERSECUTE ENCORE LES RESCAPES DU GENOCIDE D'OCTOBRE 1993
Burundi Information (le 24 février 2014). La police burundaise poursuit la sale besogne de persécution des rescapés du génocide. Ce matin, elle a attaqué le camp des rescapés du site de Ku Mase situé sur la Route Bujumbura-Gatumba. La police a fait deux morts (deux enfants) en plus de plusieurs blessés graves parmi les habitants de ce site. Sans daigner indiquer à ces malheureux, un autre endroit où habiter, elle a détruit la totalité de leurs abris. Selon les rescapés interviewés par la Radio Publique Africaine ( édition rundi de la mi-journée de ce 24 février 2014), plusieurs animaux domestiques appartenant aux rescapés ont été brulés vifs par la police.
L'attaque de ce 24 février 2014 s'inscrit dans la ligne d'une campagne soutenue lancée par l'organisation terroriste et génocidaire, CNDD-FDD, au pouvoir depuis 2005. Soucieux de faire disparaitre par tous les moyens les temoins et les indices de l’inommable qu'il a commis pour arriver au pouvoir, le CNDD-FDD mène depuis plusieurs années une campagne de démantelement des sites où habitent les rescapés du génocide antitutsi d’octobre 1993. En effet, malgré le semblant de légitimité que lui procurent les deux mandats qu'il a arrachés par l'intimidation et la tricherie, le criminel menteur Pierre Nkurunziza reste hanté par le génocide qu'il a commis pour arriver au pouvoir.
Il faut garder à l’esprit que, outre qu’elle obéit aux ordres d’un pouvoir au mains de terroristes génocidaires avérés, la police burundaise est composée dans sa plus grande majorité d’anciens miliciens CNDD-FDD. Qu'on se rappelle aussi que le CNDD-FDD a été mis sur pied en novembre 1993 à l'hôtel Club du Lac Tanganyika par le Bureau politique du FRODEBU. C'était après l'assassinat du Président Melchior Ndadaye, assassinat qui servit de prétexte à cette organisation de mettre en marche le plan génocidaire qu'il couvait depuis belle lurette. Ainsi, en l'espace de quelques semaines, des dizaines de milliers de tutsi furent massacres par les jeunesses Inziraguhemuka du FRODEBU, avant que ces derniers ne soient organisées en milices Intagoheka ou CNDD-FDD. Malgré l'enquête internationale qui a établi en 1996 que le FRODEBU avait commis le génocide contre les tutsi , malgré une autre enquete onusienne qui établit en 1998 que le CNDD-FDD s'était liguée avec les ex-FAR et les Interahamwe pour poursuivre le génocide contre les tutsi du Rwanda et du Burundi, aucun de ces criminels contre l'humanité burundais n’a jamais et traduit en justice. Cependant, conscients de l'imprescriptibilité du crime des crimes, les terroristes genocidaires au pouvoir au Burundi font tout pour faire disparaître toute trace des atrocités qu'ils ont commises sur les tutsi et sur les hutu qui refusaient de se joindre à leur campagne ignoble.
D’où l’acharnement contre les rescapés où qu’ils soient et quelles que soient leurs conditions de vie. Affaire à suivre de très près. (BINFO)
L'attaque de ce 24 février 2014 s'inscrit dans la ligne d'une campagne soutenue lancée par l'organisation terroriste et génocidaire, CNDD-FDD, au pouvoir depuis 2005. Soucieux de faire disparaitre par tous les moyens les temoins et les indices de l’inommable qu'il a commis pour arriver au pouvoir, le CNDD-FDD mène depuis plusieurs années une campagne de démantelement des sites où habitent les rescapés du génocide antitutsi d’octobre 1993. En effet, malgré le semblant de légitimité que lui procurent les deux mandats qu'il a arrachés par l'intimidation et la tricherie, le criminel menteur Pierre Nkurunziza reste hanté par le génocide qu'il a commis pour arriver au pouvoir.
Il faut garder à l’esprit que, outre qu’elle obéit aux ordres d’un pouvoir au mains de terroristes génocidaires avérés, la police burundaise est composée dans sa plus grande majorité d’anciens miliciens CNDD-FDD. Qu'on se rappelle aussi que le CNDD-FDD a été mis sur pied en novembre 1993 à l'hôtel Club du Lac Tanganyika par le Bureau politique du FRODEBU. C'était après l'assassinat du Président Melchior Ndadaye, assassinat qui servit de prétexte à cette organisation de mettre en marche le plan génocidaire qu'il couvait depuis belle lurette. Ainsi, en l'espace de quelques semaines, des dizaines de milliers de tutsi furent massacres par les jeunesses Inziraguhemuka du FRODEBU, avant que ces derniers ne soient organisées en milices Intagoheka ou CNDD-FDD. Malgré l'enquête internationale qui a établi en 1996 que le FRODEBU avait commis le génocide contre les tutsi , malgré une autre enquete onusienne qui établit en 1998 que le CNDD-FDD s'était liguée avec les ex-FAR et les Interahamwe pour poursuivre le génocide contre les tutsi du Rwanda et du Burundi, aucun de ces criminels contre l'humanité burundais n’a jamais et traduit en justice. Cependant, conscients de l'imprescriptibilité du crime des crimes, les terroristes genocidaires au pouvoir au Burundi font tout pour faire disparaître toute trace des atrocités qu'ils ont commises sur les tutsi et sur les hutu qui refusaient de se joindre à leur campagne ignoble.
D’où l’acharnement contre les rescapés où qu’ils soient et quelles que soient leurs conditions de vie. Affaire à suivre de très près. (BINFO)