LARMES DE CROCODILE
Burundi Information (le 24 novembre 2011). Âmes sensibles s’abstenir! S’agissant de l’expression « larmes de crocodile » le dictionnaire de la langue française enseigne ceci : larmes hypocrites. Se dit lorsqu'une personne fait semblant de pleurer (fausses larmes) ou en n'étant pas sincère (en référence aux larmes hypocrites que ces reptiles verseraient sur la mort des proies qu'ils dévorent sans remords ni scrupules malgré tout) ».
Certains racontent que depuis longtemps, très longtemps, par leurs gémissements, ces sauriens savaient attendrir les idiots circulant près de leurs cachettes et qui par la suite accouraient porter secours aux pleurnicheurs! La suite n’a pas besoin d’illustration. Sauf que d’autres affirment qu’en dévorant leur proie les puissantes mâchoires de ces monstres exerceraient alors en même temps une pression sur leurs glandes lacrymales, versant ainsi des larmes en mangeant!…
Quelle que soit l’origine de l’expression, on imagine mal les crocodiles être envahis d’une quelconque tristesse lorsqu’ils dévorent leur proie. Voilà pourquoi les plus sages de nos compatriotes désignent sous le même nom d’un crocodilien, GUSTAVE, un des praticiens du racisme et de l’impunité génocidaire au Burundi, une excellence dans ce genre d’hypocrisie. Car verser les larmes de crocodile signifie être hautement hypocrite, dans le genre : dire une chose en faisant le contraire...
L’assassinat à Gitega du militant MSD, Léandre Bukuru, après celui de Manirumva Ernest, des étudiants du campus universitaire, des élèves de Kibimba, des séminaristes de Buta, des victimes de Teza et Bugendana, du génocide commis par le Frodebu etc… etc…, nous rappelle que GUSTAVE a fait école, pas uniquement dans le crime, mais aussi et surtout dans l’art de l’apologie du racisme, des assassinats et des crimes contre l’Humanité.
Il est en effet universellement établi que l’impunité est la source de tous les crimes qui se commettent au Burundi, à commencer par le plus ignoble de tous, le génocide. Tout le monde le proclame. Ce même monde semble aujourd’hui terrorisé par les crimes du régime raciste terroriste et génocidaire en place.
Mais pour une fois, il est très facile de comprendre les criminels racistes terroristes génocidaires qui gouvernent le Burundi. Car le même monde dont il est question ci-dessus a proclamé que le génocide dont ces mêmes criminels au pouvoir sont coupables, ne seraient rien d’autre que la démocratie qui s’est défendue; leur leader ajoute : je ne me reproche de rien et cela ne m’empêche pas de dormir. Mesdames et Messieurs, trêve d’hypocrisie! Pourquoi refusez-vous à Nkurunziza et son régime le droit d’être démocrate? Si vous pensez que les exterminateurs des Tutsi et des militants de l’UPRONA étaient des démocrates, pourquoi le seraient-ils mois en massacrant les militants FNL, MSD ou les membres de la société civile?
Pensez-y chaque fois que vous dites que la solution c’est une nouvelle négociation de l’impunité; ou que vous dites qu’il y a davantage de place pour les criminels du genre au gouvernement plutôt que dans les pénitenciers. Pensez-y chaque fois que vous vous interdisez d’admettre que le véritable parti UPRONA est celui qui a signé l’ACCORD CADRE POUR LA RESTAURATION D’UN ETAT DE DROIT AU BURUNDI, que vous ignorez la Charte de l’Unité Nationale, les Accords régionaux de Lusaka ainsi que les conventions et pactes internationaux.
On raconte qu’un jour, excédé, Samandari apporta au roi IMVUZO en guise d’ISHIKANWA. Face au tôlé des thuriféraires, Samandari rétorqua; NABONYE ARI ZO BANZIMANA NKAGIRA NI ZO BAKUNDA. Et du temps où les animaux parlaient et que les humains comprenaient leur langage, une chèvre, sur le point d’être sacrifiée à certains appétits gloutons, nous léga ci testament : SIMBABAJWE N’UMBAZE, MBABAJWE…
Ne versez donc pas des larmes de crocodile; ceux qui sont au pouvoir croient que vous aimiez ce qu’ils faisaient lorsque vous les avez promus au pouvoir par vos plaidoiries en faveur du processus de l’impunité. Leurs victimes le sont du fait de votre soutien au processus d’Arusha. Tant pis si les régimes antérieurs n’étaient pas fréquentables, non parce que Tutsi (ce serait du racisme et probablement que ce n’est que cela); mais parce que comme disait quelqu’un, on n’apporte rien d’intéressant au monde en refusant d’être meilleur.
Le mal reste le mal même si tout le monde le fait; le bien reste le bien même si personne ne le fait.
Certains racontent que depuis longtemps, très longtemps, par leurs gémissements, ces sauriens savaient attendrir les idiots circulant près de leurs cachettes et qui par la suite accouraient porter secours aux pleurnicheurs! La suite n’a pas besoin d’illustration. Sauf que d’autres affirment qu’en dévorant leur proie les puissantes mâchoires de ces monstres exerceraient alors en même temps une pression sur leurs glandes lacrymales, versant ainsi des larmes en mangeant!…
Quelle que soit l’origine de l’expression, on imagine mal les crocodiles être envahis d’une quelconque tristesse lorsqu’ils dévorent leur proie. Voilà pourquoi les plus sages de nos compatriotes désignent sous le même nom d’un crocodilien, GUSTAVE, un des praticiens du racisme et de l’impunité génocidaire au Burundi, une excellence dans ce genre d’hypocrisie. Car verser les larmes de crocodile signifie être hautement hypocrite, dans le genre : dire une chose en faisant le contraire...
L’assassinat à Gitega du militant MSD, Léandre Bukuru, après celui de Manirumva Ernest, des étudiants du campus universitaire, des élèves de Kibimba, des séminaristes de Buta, des victimes de Teza et Bugendana, du génocide commis par le Frodebu etc… etc…, nous rappelle que GUSTAVE a fait école, pas uniquement dans le crime, mais aussi et surtout dans l’art de l’apologie du racisme, des assassinats et des crimes contre l’Humanité.
Il est en effet universellement établi que l’impunité est la source de tous les crimes qui se commettent au Burundi, à commencer par le plus ignoble de tous, le génocide. Tout le monde le proclame. Ce même monde semble aujourd’hui terrorisé par les crimes du régime raciste terroriste et génocidaire en place.
Mais pour une fois, il est très facile de comprendre les criminels racistes terroristes génocidaires qui gouvernent le Burundi. Car le même monde dont il est question ci-dessus a proclamé que le génocide dont ces mêmes criminels au pouvoir sont coupables, ne seraient rien d’autre que la démocratie qui s’est défendue; leur leader ajoute : je ne me reproche de rien et cela ne m’empêche pas de dormir. Mesdames et Messieurs, trêve d’hypocrisie! Pourquoi refusez-vous à Nkurunziza et son régime le droit d’être démocrate? Si vous pensez que les exterminateurs des Tutsi et des militants de l’UPRONA étaient des démocrates, pourquoi le seraient-ils mois en massacrant les militants FNL, MSD ou les membres de la société civile?
Pensez-y chaque fois que vous dites que la solution c’est une nouvelle négociation de l’impunité; ou que vous dites qu’il y a davantage de place pour les criminels du genre au gouvernement plutôt que dans les pénitenciers. Pensez-y chaque fois que vous vous interdisez d’admettre que le véritable parti UPRONA est celui qui a signé l’ACCORD CADRE POUR LA RESTAURATION D’UN ETAT DE DROIT AU BURUNDI, que vous ignorez la Charte de l’Unité Nationale, les Accords régionaux de Lusaka ainsi que les conventions et pactes internationaux.
On raconte qu’un jour, excédé, Samandari apporta au roi IMVUZO en guise d’ISHIKANWA. Face au tôlé des thuriféraires, Samandari rétorqua; NABONYE ARI ZO BANZIMANA NKAGIRA NI ZO BAKUNDA. Et du temps où les animaux parlaient et que les humains comprenaient leur langage, une chèvre, sur le point d’être sacrifiée à certains appétits gloutons, nous léga ci testament : SIMBABAJWE N’UMBAZE, MBABAJWE…
Ne versez donc pas des larmes de crocodile; ceux qui sont au pouvoir croient que vous aimiez ce qu’ils faisaient lorsque vous les avez promus au pouvoir par vos plaidoiries en faveur du processus de l’impunité. Leurs victimes le sont du fait de votre soutien au processus d’Arusha. Tant pis si les régimes antérieurs n’étaient pas fréquentables, non parce que Tutsi (ce serait du racisme et probablement que ce n’est que cela); mais parce que comme disait quelqu’un, on n’apporte rien d’intéressant au monde en refusant d’être meilleur.
Le mal reste le mal même si tout le monde le fait; le bien reste le bien même si personne ne le fait.