LE CONSULAT DU BURUNDI EN ONTARIO PRIS DANS SON PROPRE PIEGE
Burundi Information (le 30 avril 2017). Cet article est destiné à éclairer l’opinion sur des effets insoupçonnés du régime des terroristes génocidaires CNDD-FDD au pouvoir au Burundi: celle d’entacher jusqu’à des étrangers honnêtes vivant très loin des frontières du Burundi.
Au cours de ce mois d’avril 2017, Burundi Information a repéré sur la toile une série intéressante d’échanges entre un Burundais vivant au Canada d’une part, et le Consul Honoraire de la République du Burundi en Ontario, d’autre part. C’était sur le médium social populaire Facebook. Le Consul Honoraire de la République du Burundi en Ontario était visiblement en colère parce que ce Burundais décrivait dans les termes les plus précis le gouvernement que cet avocat canadien représente: l'un des régimes les plus corrompus et les plus cruels que le monde ait connus. Le citoyen burundais précisait que cette nature criminelle du régime en place à Bujumbura est un fait connu dans le monde entier. Il citait à cet effet des Rapports de l'ONU mais aussi des ONGs comme HRW, ICG, pour étayer ses affirmations.
Le Consul Honoraire de la République du Burundi en Ontario s’avéra particulièrement gêné quand son interlocuteur a mentionné un document OLUCOME datant de 2015 et qui alléguait un paiement possible par 4 entreprises canadiennes, de 2,5 millions de dollars aux services de renseignement du Burundi (le notoirement cruel SNR ou Service National de Renseignement). Alors qu’il est compréhensible qu'un honnête homme soit embarrassé quand quelqu'un souligne la nature criminelle du gouvernement que ledit gentilhomme représente, il n’est pas du tout compréhensible qu’après avoir insinué que ces allégations de paiement de l’argent canadien aux tortionnaires de Bujumbura sont une fabrication de l’internaute, le diplomate réagisse en s’empressant de bloquer son interlocuteur sur Facebook. Les observateurs se sont demandés si c'est ce que prévoit le Traité de Genève qu’a évoqué le Consul Honoraire apparemment acculé dans cet échange.
Le gentilhomme s’est retrouvé dans une situation d’avocat du diable, confronté à une argumentation implacable de la part d’une victime du régime même qu'il sert "bénévolement" -- selon ses propres termes. L’on aurait parlé de la découverte soudaine des taches que “Mister Clean” s’est causé avec ses parrures. Car après tout, un consul, même honoraire et/ou représentant un gouvernement criminel, reste un consul. Cela n’empêche cependant que l’on questionne la portée de ses gestes. C'est vrai que que tout le monde est libre de créer et de changer des cercles d'amis, sur Facebook ou ailleurs, mais quand une page Facebook se définit comme étant «publique» par son propriétaire, elle devrait être publique en réalité, surtout si elle appartient à un personnalité publique du rang de consul -- fut-il d’un régime terroriste génocidaire dont il ne perçoit aucun rond du Ministère des Affaires Etrangères, à en croire ses affirmations.
De l’avis des plus sérieux des observateurs, le meilleur moyen pour le Consul Honoraire de la République du Burundi à Toronto, de dissiper les doutes concernant les allégations de sociétés canadiennes qui ont contribué 2,5 millions de dollars aux services de renseignement cruels du Burundi ou SNR aurait été de demander qu’on le mette en contact avec le président de l'OLUCOME, Gabriel Rufyiri, au cas où ils ne le seraient pas encore, afin qu’il lui explique les origines et les preuves de ces montants.
Ainsi, le geste du Consul Honoraire de la République du Burundi en Ontario, qui consiste à bloquer rapidement de sa page Facebook un de ses contacts pour la simple raison qu'il mentionne la nature criminelle du régime qu’il représente, aura eu l’effet contraire. Au lieu de mettre fin à ces révélations embarrassantes, ce geste aura confirmé que le diplomate concerné savait finalement qu’il représente des génocidaires impunis et impénitents, qu’il aurait probablement été averti des liens que ses “patrons” au pouvoir à Bujumbura ont toujours entretenus avec les autres cercles terroristes de la région des Grands Lacs est-africains les infames Interahamwe et ex-FAR. (BINFO)
Au cours de ce mois d’avril 2017, Burundi Information a repéré sur la toile une série intéressante d’échanges entre un Burundais vivant au Canada d’une part, et le Consul Honoraire de la République du Burundi en Ontario, d’autre part. C’était sur le médium social populaire Facebook. Le Consul Honoraire de la République du Burundi en Ontario était visiblement en colère parce que ce Burundais décrivait dans les termes les plus précis le gouvernement que cet avocat canadien représente: l'un des régimes les plus corrompus et les plus cruels que le monde ait connus. Le citoyen burundais précisait que cette nature criminelle du régime en place à Bujumbura est un fait connu dans le monde entier. Il citait à cet effet des Rapports de l'ONU mais aussi des ONGs comme HRW, ICG, pour étayer ses affirmations.
Le Consul Honoraire de la République du Burundi en Ontario s’avéra particulièrement gêné quand son interlocuteur a mentionné un document OLUCOME datant de 2015 et qui alléguait un paiement possible par 4 entreprises canadiennes, de 2,5 millions de dollars aux services de renseignement du Burundi (le notoirement cruel SNR ou Service National de Renseignement). Alors qu’il est compréhensible qu'un honnête homme soit embarrassé quand quelqu'un souligne la nature criminelle du gouvernement que ledit gentilhomme représente, il n’est pas du tout compréhensible qu’après avoir insinué que ces allégations de paiement de l’argent canadien aux tortionnaires de Bujumbura sont une fabrication de l’internaute, le diplomate réagisse en s’empressant de bloquer son interlocuteur sur Facebook. Les observateurs se sont demandés si c'est ce que prévoit le Traité de Genève qu’a évoqué le Consul Honoraire apparemment acculé dans cet échange.
Le gentilhomme s’est retrouvé dans une situation d’avocat du diable, confronté à une argumentation implacable de la part d’une victime du régime même qu'il sert "bénévolement" -- selon ses propres termes. L’on aurait parlé de la découverte soudaine des taches que “Mister Clean” s’est causé avec ses parrures. Car après tout, un consul, même honoraire et/ou représentant un gouvernement criminel, reste un consul. Cela n’empêche cependant que l’on questionne la portée de ses gestes. C'est vrai que que tout le monde est libre de créer et de changer des cercles d'amis, sur Facebook ou ailleurs, mais quand une page Facebook se définit comme étant «publique» par son propriétaire, elle devrait être publique en réalité, surtout si elle appartient à un personnalité publique du rang de consul -- fut-il d’un régime terroriste génocidaire dont il ne perçoit aucun rond du Ministère des Affaires Etrangères, à en croire ses affirmations.
De l’avis des plus sérieux des observateurs, le meilleur moyen pour le Consul Honoraire de la République du Burundi à Toronto, de dissiper les doutes concernant les allégations de sociétés canadiennes qui ont contribué 2,5 millions de dollars aux services de renseignement cruels du Burundi ou SNR aurait été de demander qu’on le mette en contact avec le président de l'OLUCOME, Gabriel Rufyiri, au cas où ils ne le seraient pas encore, afin qu’il lui explique les origines et les preuves de ces montants.
Ainsi, le geste du Consul Honoraire de la République du Burundi en Ontario, qui consiste à bloquer rapidement de sa page Facebook un de ses contacts pour la simple raison qu'il mentionne la nature criminelle du régime qu’il représente, aura eu l’effet contraire. Au lieu de mettre fin à ces révélations embarrassantes, ce geste aura confirmé que le diplomate concerné savait finalement qu’il représente des génocidaires impunis et impénitents, qu’il aurait probablement été averti des liens que ses “patrons” au pouvoir à Bujumbura ont toujours entretenus avec les autres cercles terroristes de la région des Grands Lacs est-africains les infames Interahamwe et ex-FAR. (BINFO)