LE JOUR OU LA JEUNESSE EN ARMES TENTA DE STOPPER L'INSTITUTIONNALISATION DU GENOCIDE
Burundi Information (le 18 avril 2013). Il y a 12 ans, un groupe de quelques 40 militaires conduits par un officier subalterne de l'Armée, le Lieutenant Gaston-Pasteur Ntakarutimana, tenta de renverser le président illégal et illégitime d’alors, Pierre Buyoya. C'était le 18 avril 2001. Arrivés à bord d’un camion de transport de marchandises, le groupe de militaires prit contrôle de la radio à la mi-journée après avoir désarmé le détachement qui gardait la station. Il diffusa ensuite une bande sonore pré-enregistrée dans laquelle il annonçait entre autres choses la déchéance de Pierre Buyoya de toutes ses fonctions, la fermeture de l'aéroport et la dissolution de l'Assemblée Nationale qui "regorgeait de génocidaires impénitents" [Inama nshingamateka igariyemwo aba génocidaires, annonçait la version rundi du communiqué].
Dans ce communiqué, le chef du mouvement précisait qu’il ne s'opposait pas aux négociations de paix, mais qu’il ne comptait pas négocier avec des génocidaires. Il précisa que son groupe représentait un certain « Front de la Jeunesse Patriotique », une organisation dont on n'avait jamais entendu parler auparavant. Pierre Buyoya, qui avait effectué une sortie au Gabon pour des entretiens avec le principal groupe rebelle du pays (traduisez, terroriste et génocidaire), le CNDD-FDD, dût revenir à Bujumbura dare-dare et arriva le 19 avril.
Il convient de rappeler qu’à l’époque des faits, le dirigeant illégal et illégitime d’alors, Pierre Buyoya accompagné de quelques individus qu’il avait nommés à des postes importants afin de faire semblant de représenter les aspirations des forces politiques burundaises, avaient signé un accord avec les représentants des forces génocidaires, mais tardaient à déguerpir au grand désespoir des arroseurs arrosés.
Les rumeurs d'un coup d'Etat ont sévi depuis Buyoya a signé un accord de partage du pouvoir avec 18 autres partis et groupes août dernier à Arusha, en Tanzanie, en présence de l'ancien Président étatsunien Bill Clinton. Treize ans plus tard, l’Accord d’Arusha apparaît comme un chiffon de papier auquel personne ne croit. Les anciens serviteurs de Buyoya que ce putschiste pro-génocidaire récidiviste avait propulsés sur les devants de la scène des négociations, tirent à boulets rouges sur l’accord. On entend et dans le camps des génocidaires au pouvoir et dans celui des buyoyistes de Kumugumya, des appels à la révision de tel ou tel autre article.
Le criminel qui dirige le Burundi, lui, n’y va pas par quatre-chemins, il y a quelques années, alors qu’il était en visite au Gabon, Pierre NKurunziza declara que l’Accord le bloque dans nombre de ses initiatives. Curieuse façon de remercier celui qui a donné un visage de politiciens aux terroristes burundais offrant par la même occasion un sanctuaire pour tous les terroristes de la sous-région qui ont transformé Bujumbura en plaque tournante pour le traffic d’armes, de minerais et de drogue vers et en provenance des bases de l’est de la RDC. Le coup d’Etat aura servi a ouvert les yeux a beaucoup de Burundais qui semblaient avoir oublié que celui qui ruinait le pays, Pierre Buyoya pour ne pas le nommer, n’avait jamais gagné un seul scrutin. Un humoriste fit observer un jour qu’il lui arrive de penser que Buyoya n’aurait même pas pu remporter une simple élection de délégue de classe.
Dans ce communiqué, le chef du mouvement précisait qu’il ne s'opposait pas aux négociations de paix, mais qu’il ne comptait pas négocier avec des génocidaires. Il précisa que son groupe représentait un certain « Front de la Jeunesse Patriotique », une organisation dont on n'avait jamais entendu parler auparavant. Pierre Buyoya, qui avait effectué une sortie au Gabon pour des entretiens avec le principal groupe rebelle du pays (traduisez, terroriste et génocidaire), le CNDD-FDD, dût revenir à Bujumbura dare-dare et arriva le 19 avril.
Il convient de rappeler qu’à l’époque des faits, le dirigeant illégal et illégitime d’alors, Pierre Buyoya accompagné de quelques individus qu’il avait nommés à des postes importants afin de faire semblant de représenter les aspirations des forces politiques burundaises, avaient signé un accord avec les représentants des forces génocidaires, mais tardaient à déguerpir au grand désespoir des arroseurs arrosés.
Les rumeurs d'un coup d'Etat ont sévi depuis Buyoya a signé un accord de partage du pouvoir avec 18 autres partis et groupes août dernier à Arusha, en Tanzanie, en présence de l'ancien Président étatsunien Bill Clinton. Treize ans plus tard, l’Accord d’Arusha apparaît comme un chiffon de papier auquel personne ne croit. Les anciens serviteurs de Buyoya que ce putschiste pro-génocidaire récidiviste avait propulsés sur les devants de la scène des négociations, tirent à boulets rouges sur l’accord. On entend et dans le camps des génocidaires au pouvoir et dans celui des buyoyistes de Kumugumya, des appels à la révision de tel ou tel autre article.
Le criminel qui dirige le Burundi, lui, n’y va pas par quatre-chemins, il y a quelques années, alors qu’il était en visite au Gabon, Pierre NKurunziza declara que l’Accord le bloque dans nombre de ses initiatives. Curieuse façon de remercier celui qui a donné un visage de politiciens aux terroristes burundais offrant par la même occasion un sanctuaire pour tous les terroristes de la sous-région qui ont transformé Bujumbura en plaque tournante pour le traffic d’armes, de minerais et de drogue vers et en provenance des bases de l’est de la RDC. Le coup d’Etat aura servi a ouvert les yeux a beaucoup de Burundais qui semblaient avoir oublié que celui qui ruinait le pays, Pierre Buyoya pour ne pas le nommer, n’avait jamais gagné un seul scrutin. Un humoriste fit observer un jour qu’il lui arrive de penser que Buyoya n’aurait même pas pu remporter une simple élection de délégue de classe.