cnared: FAUT PAS faire du nkurunziza sans nkurunziza
Burundi Information (le 11 octobre 2015). Le cercle le plus médiatisé parmi les multiples tentatives de recherche d'une solution à la crise burundaise excerbée par la recherche d'un autre mandat illégitime du terroriste génocidaire Pierre Nkurunziza, est celui connu sous son appellation abrégée, CNARED ou Conseil national pour la Respect de l'Accord d'Arusha et la Restauration d'un Etat de Droit au Burundi. Au burundais moyen conditionné à avaler des appellations les plus répugnantes, l'appellation de cet organe paraîtrait peut-être anodine, mais aux observateurs conséquents, il ne peut pas ne pas vexer. Conseil rime en effet avec CNDD, que le fameux CNARED s'engage à combattre avec à sa tête le fondateur ou tout au moins le premier animateur officiel du consei qu'il jure de combattre. Ce n'est pas tout, le CNARED prône la restauration d'un État de droit, une formule empruntée à un groupe d'autres organisations qui ne sont pas si éloignées géographiquement mais qui restent à des années lumières idéologiquement parlant: l'accord-cadre pour la restauration d'un Etat de Droit au Burundi. L'esprit et la lettre de ce texte restent somme toute incompatibles, voire contradictoires, avec l'esprit de l'Accord d'Arusha dont le CNARED se prévaut. Le premier ne laisse aucun équivoque quant à la place a réserver aux idéologies génocidaires, à leurs vecteurs et apologues comme Pierre Buyoya, Léonard Nyangoma, Hussein Radjabu, Godefroid Niyombare, Pie Ntavyohanyuma, Gervais Rufyikiri, Anicet Niyonkuru, pour ne citer que ceux qui sont à la mode. Or, le CNARED, jure de combattre la principale réalisation de ce même accord d'Arusha, à savoir, un régime typiquement aruchien au sommet duquel se trouve le principal des terroristes génocidaires burundais, Pierre Nkurunziza dont le pouvoir tire toute sa légitimite et toute son arrogance du même accord d'arusha.
Chez Burundi Information, nous considérons qu'il n'y a pas pire hypocrisie que s'acharner contre Pierre Nkurunziza tout en s'accommodant, du système qui l'a produit (l'amnistie aux génocidaires consacrés par l'application de l'Accord d'Arusha), de l'idéologie génocidaire qui l'a conduit au pouvoir ainsi que de ses multiples partenaires d'hier (chronologiquement: Pierre Buyoya, Léonard Nyangoma, Hussein Radjabu, Godefroid Niyombare, Pie Ntavyohanyuma, Gervais Rufyikiri, Anicet Niyonkuru).
Ceci dit, il n'y a aucun doute que le fameux troisième mandat de Pierre Nkurunziza est tout aussi illégitime que les deux précédents, qu'il faut donc le combattre. Il ne devrait donc y avoir aucune différence entre 2005, 2010 et 2015. Comme diraient nos ancetres les burundais, uwokoza ukuboko mu “ntuzee” y'imbwa yoherezayo. Ces aruchiens qui ont promu Pierre Nkurunziza en 2005 et en 2010, devraient laisser la place aux autres leaders aux mains propres. Pour comprendre la supercherie du régime Nkuru, le burundais 'beta” (pour ne pas dire lambda) n'a pas attendu les sirènes des divers Ntavyohanyuma Pie, Nduwimana Onesime, Rufyikiri Gervais rendus soudainement démocrates et procéduriers par la seule absence de leurs noms sur les listes électorales de leur organisation terroriste et génocidaire en 2015 --ba “biherengende”, pour citer un compatriote qui aime et qui manipule si bien la langue de Ntahokaja. En somme, Pierre Nkurunziza est un terroriste génocidaire qui a pris du poil dans l'esprit de l'Accord d'Arusha qui lui a garanti amnistie et impunité. Il est donc illogique et contradictoire de prétendre combattre Peter en se prévalant du même accord qui l'a rendu si vain: Arusha ni yo yamuvyimbije amabinga --si pas autre chose.
En somme, s'il nous devions donner quelques conseils aux deux partie, nous leur dirions la même chose car le régime Nkuru et le CNARED ont une même référence, un même système, l'Accord d'Arusha, mais qu'ils veulent exploiter différemment selon les circonstances. Ainsi si le CNARED veut réellement restaurer l'État de droit au Burundi (et non perpétuer le régime d'impunité) qu'il trace le cercle de l'infrachissable et s'engage à ne jamais pardonner ni amnistier les crimes graves (comme le génocide) et qu'il se sépare des terroristes génocidaires qui se trouvent à sa tête. Sans cela, ca sera du Nkurunziza sans Nkurunziza, même s'ils le chassaient du pouvoir aujourd'hui, nous serons partis pour un autre quinquennat d'impunité et partant de toute autre forme de crimes. (BINFO)
Chez Burundi Information, nous considérons qu'il n'y a pas pire hypocrisie que s'acharner contre Pierre Nkurunziza tout en s'accommodant, du système qui l'a produit (l'amnistie aux génocidaires consacrés par l'application de l'Accord d'Arusha), de l'idéologie génocidaire qui l'a conduit au pouvoir ainsi que de ses multiples partenaires d'hier (chronologiquement: Pierre Buyoya, Léonard Nyangoma, Hussein Radjabu, Godefroid Niyombare, Pie Ntavyohanyuma, Gervais Rufyikiri, Anicet Niyonkuru).
Ceci dit, il n'y a aucun doute que le fameux troisième mandat de Pierre Nkurunziza est tout aussi illégitime que les deux précédents, qu'il faut donc le combattre. Il ne devrait donc y avoir aucune différence entre 2005, 2010 et 2015. Comme diraient nos ancetres les burundais, uwokoza ukuboko mu “ntuzee” y'imbwa yoherezayo. Ces aruchiens qui ont promu Pierre Nkurunziza en 2005 et en 2010, devraient laisser la place aux autres leaders aux mains propres. Pour comprendre la supercherie du régime Nkuru, le burundais 'beta” (pour ne pas dire lambda) n'a pas attendu les sirènes des divers Ntavyohanyuma Pie, Nduwimana Onesime, Rufyikiri Gervais rendus soudainement démocrates et procéduriers par la seule absence de leurs noms sur les listes électorales de leur organisation terroriste et génocidaire en 2015 --ba “biherengende”, pour citer un compatriote qui aime et qui manipule si bien la langue de Ntahokaja. En somme, Pierre Nkurunziza est un terroriste génocidaire qui a pris du poil dans l'esprit de l'Accord d'Arusha qui lui a garanti amnistie et impunité. Il est donc illogique et contradictoire de prétendre combattre Peter en se prévalant du même accord qui l'a rendu si vain: Arusha ni yo yamuvyimbije amabinga --si pas autre chose.
En somme, s'il nous devions donner quelques conseils aux deux partie, nous leur dirions la même chose car le régime Nkuru et le CNARED ont une même référence, un même système, l'Accord d'Arusha, mais qu'ils veulent exploiter différemment selon les circonstances. Ainsi si le CNARED veut réellement restaurer l'État de droit au Burundi (et non perpétuer le régime d'impunité) qu'il trace le cercle de l'infrachissable et s'engage à ne jamais pardonner ni amnistier les crimes graves (comme le génocide) et qu'il se sépare des terroristes génocidaires qui se trouvent à sa tête. Sans cela, ca sera du Nkurunziza sans Nkurunziza, même s'ils le chassaient du pouvoir aujourd'hui, nous serons partis pour un autre quinquennat d'impunité et partant de toute autre forme de crimes. (BINFO)