MEMORANDUM D'AC GENOCIDE CIRIMOSO SUR LA SITUATION QUI PREVAUT AU BURUNDI
Burundi Information (le 22 avril 2017). En date du 21 avril 2017, la plus prestigieuse des organisations de la Société Civile burundaise, l'Association pour la lutte Contre le Génocide, AC GENOCIDE - CIRIMOSO,a publié un Mémorandum sur la situation qui prévaut au Burundi. Dans ce document de six pages, ladite association commence par une revue des faits exemplaires qui montrent la persistance de la pratique génocidaire du CNDD-FDD depuis son lancement jusqu'aujourd'hui. Le Mémorandum précise que c'est la communauté tutsie qui a toujours été visée par les milices de cette organisation. Il présente ensuite le point de vue général de l'organisation, notamment sur le raccourci emprunté par le pouvoir actuel qui promeut une soi-disante réconciliation aux détriments de la justice. AC GENOCIDE CIRIMOSO rappelle que tout crime de génocide qui reste impuni est destiné à se répéter ou à se perpétuer sous d’autres formes.
L'organisation s'exprime aussi sur les tentatives de solutions actuelles, notamment les pourparlers d’ARUSHA-II dont certains participants prétendent encore une fois représenter les intérêts de leur communauté d’origine sans qu'ils aient la lucidité et le courage d’inscrire à leur agenda la question de la poursuite judiciaire des personnes responsables des crimes les plus graves (crimes de génocide, crimes de guerre et autres crimes contre l’humanité) qui ont ravagé la société burundaise. AC GENOCIDE CIRIMOSO précise aussi sa position face aux activités de la CVR, une commission dont l'employeur, à savoir, le Gouvernement du Burundi, s'est retiré du Traité de Rome instituant la Cour Pénale Internationale (CPI), illustrant ainsi la consécration de l’impunité qui l'a toujours caractérisé. AC GENOCIDE - CIRIMOSO souligne par ailleurs que "certains crimes que la CVR est chargée d’examiner relèvent en réalité d’une compétence judiciaire internationale", citant pour exemple les "actes de génocide [qui] ont été perpétrés contre la minorité tutsie au Burundi en octobre 1993 établis par la Commission Internationale d’Enquête mandatée par le Conseil de Sécurité de l’ONU (Rapport n° S/1996/682 publié le 22-08-1996, §496).
AC GENOCIDE - CIRIMOSO conclue en demandant de manière insistante à la Communauté Internationale de prendre des mesures pour protéger les populations civiles conformément à la Convention relative au statut des réfugiés et à la Convention relative à la protection des personnes déplacées internes; faire respecter la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide; mettre sur pied une Commission Internationale d’Enquête Judiciaire chargée d’identifier les responsables présumés des crimes de génocide et d'autres crimes graves perpétrés au Burundi; mettre sur pied un Tribunal Pénal International pour qualifier et juger ces crimes; appuyer de manière concrète la Cour Pénale Internationale (C.P.I.) dans sa mission de poursuite judiciaire des personnes qui ont commis des crimes de génocide, des crimes de guerre et d’autres crimes contre l’humanité au cours de la crise actuelle.
CI-DESSOUS L'INTEGRALITE DU MEMORANDUM
L'organisation s'exprime aussi sur les tentatives de solutions actuelles, notamment les pourparlers d’ARUSHA-II dont certains participants prétendent encore une fois représenter les intérêts de leur communauté d’origine sans qu'ils aient la lucidité et le courage d’inscrire à leur agenda la question de la poursuite judiciaire des personnes responsables des crimes les plus graves (crimes de génocide, crimes de guerre et autres crimes contre l’humanité) qui ont ravagé la société burundaise. AC GENOCIDE CIRIMOSO précise aussi sa position face aux activités de la CVR, une commission dont l'employeur, à savoir, le Gouvernement du Burundi, s'est retiré du Traité de Rome instituant la Cour Pénale Internationale (CPI), illustrant ainsi la consécration de l’impunité qui l'a toujours caractérisé. AC GENOCIDE - CIRIMOSO souligne par ailleurs que "certains crimes que la CVR est chargée d’examiner relèvent en réalité d’une compétence judiciaire internationale", citant pour exemple les "actes de génocide [qui] ont été perpétrés contre la minorité tutsie au Burundi en octobre 1993 établis par la Commission Internationale d’Enquête mandatée par le Conseil de Sécurité de l’ONU (Rapport n° S/1996/682 publié le 22-08-1996, §496).
AC GENOCIDE - CIRIMOSO conclue en demandant de manière insistante à la Communauté Internationale de prendre des mesures pour protéger les populations civiles conformément à la Convention relative au statut des réfugiés et à la Convention relative à la protection des personnes déplacées internes; faire respecter la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide; mettre sur pied une Commission Internationale d’Enquête Judiciaire chargée d’identifier les responsables présumés des crimes de génocide et d'autres crimes graves perpétrés au Burundi; mettre sur pied un Tribunal Pénal International pour qualifier et juger ces crimes; appuyer de manière concrète la Cour Pénale Internationale (C.P.I.) dans sa mission de poursuite judiciaire des personnes qui ont commis des crimes de génocide, des crimes de guerre et d’autres crimes contre l’humanité au cours de la crise actuelle.
CI-DESSOUS L'INTEGRALITE DU MEMORANDUM