ADOLF NSHIMIRIMANA: TOUT SAVOIR SUR L'HOMME ET SON ENTOURAGE
Burundi Information (le 04 aout 2015). "Celui qui instaure une dictature sans tuer Brutus, ou qui instaure une république sans tuer le fils de Brutus, celui-la ne régnera pas longtemps.” Cette phrase terrible, nous la devons à Machiavel. Vieille de plusieurs centaines d’années, elle reste d’actualité, surtout au Burundi où le Chef Suprême des miliciens terroristes et génocidaires, Adolf Nshimirimana, vient d’être tué. Par qui, pour quelle raison? On ne sait pas encore. Ce que nous savons par contre, c’est que sa mort n'aurait pas attristé beaucoup de monde tellement ce pousseur devenu général avait fait des milliers de veuves et d'orphelins. Un sentiment de soulagement aura été perçu au delà des frontières burundaises, surtout dans la sous-région des grands lacs d'où les mêmes miliciens d'Adolf Nshimirimana avaient, un jour de mai 1995, juré de parachever le génocide des tutsi et ce en commencant par le Burundi puis en s'attaquant au Rwanda.
Chez Burundi Information, nous regrettons infiniment qu'Adolf Nshimirimana soit parti si tôt, c'est-à-dire, avant de comparaître devant la justice pour répondre de la constellation de crimes qu'il a commandités de son vivant. Et là-dessus, même ses plus farouches partisans auront du mal à démentir. Le Rapport du Groupe d'Experts des Nations Unies sur la République Démocratique du Congo publié en mars 2009 suffirait à lui seul pour montrer que l'"illustre" disparu restera à jamais l’homme de l’importation et de la distributon des armes aux milices génocidaires FDLR (1). Ils étaient basés en RDC à l'époque mais pour la plupart d'entre eux, ils sont intégrés aujourd'hui dans la Police Burundaise. Ainsi, nous croyons fermement qu'à part les membres de la famille d'Adolf Nshimirimana et ses complices dans le crime, il serait soit très hypocrite soit très ignorant de pleurer la disparition d’un homme qui, pendant deux décennies, a fait tuer des milliers d’individus, tantôt pour leur simple appartenance au groupe social tutsi (cfr les assassinats ciblés des FDD sur les passagers arrêtés et triés dans les bus de transports publics desservant l’intérieur du Burundi) tantôt pour leur allégéance à l’autre organisation terroriste et génocidaire PALIPEHUTU-FNL. Ce qui ne nous empêche pas de condamner le recours à la violence et au meurtre, et surtout de rappeler, à la lumière de celle commise fatalement contre Adolf Nshimirimana, que c'est malheureusement un cercle de criminels violents qui dirigent le Burundi.
C'est un fait connu de tous qu'Adolf Nshimirimana, bras droit et compagnon du crime du non-moins terroriste et génocidaire Pierre Nkurunziza, et le dernier des béotiens sait que le Service National Renseignement (SNR) qui a été dirigé par Adolf Nshimirimana pendant près de dix ans est un Département de la Présidence de la République. Ce qui revient à dire qu’il n’y a de crime d’État qu'aurait commis Adolf Nshimirimana sans que Peter Nkurunziza ne l’ait avalisé: de la torture de l’ancien Vice-président de la République Alphonse-Marie Kadege aux assassinats ciblés dans les quartiers populaires. D'où, selon une certaine opinion, malgré son message de condoléances, Peter Nkurunziza se réjouirait de la disparition d'un homme qui, pense-t-on, risquait de dévoiler un jour le rôle central du Service National de Renseignement dans l'assassinat d'Ernest Manirumva, exposant ainsi l'implication de la Présidence du Burundi dont le SNR est un département. D'autre croient à tort ou à raison que Peter Nkurunziza s’inquièterait de l'écroulement du principal pillier de son régime terroriste et génocidaire. Selon cette deuxième tendance, les nuits du criminel menteur qui dirige le Burundi seraient désormais continuellement troublées par des cauchemards où reviennent incessamment la question de savoir le nom de la prochaine offrande que le Dieu protecteur des Barundi va livrer. A suivre (BINFO)
(1) Extraits du Rapport
84. Plusieurs rapports et témoignages crédibles obtenus par le Groupe en République démocratique du Congo, au Burundi et au Rwanda indiquent que le Burundi sert de base arrière aux réseaux de recrutement et d’appui des FDLR. Un certain nombre d’ex-combattants des FDLR qu’il a interrogés au Rwanda ont déclaré qu’à leur connaissance, plusieurs centaines d’hommes au moins avaient été recrutés dans ce pays et infiltrés au Burundi avec l’aide de négociants locaux depuis 2005. D’après diverses personnes interrogées, ce recrutement a été principalement opéré par des officiers des FDLR dans la zone d’Uvira (RDC).
85. L’un des ex-combattants des FDLR interrogé séparément par deux membres du Groupe en mai 2009 a déclaré que les voies de transit utilisées pour ce recrutement sont restées ouvertes en 2009 et qu’il savait qu’au cours des cinq premiers mois de cette année, 150 nouvelles recrues étaient arrivées à Uvira par le Burundi, via la plaine de Ruzizi. De même, le Groupe a recueilli d’autres témoignages oculaires selon lesquels plusieurs éléments des FDLR auraient trouvé refuge au Burundi en juillet et août 2009 pour échapper aux opérations militaires des FARDC, ce que leur ont confirmé les services de sécurité de la République démocratique du Congo et du Burundi.
86. Entre le 25 juillet et le 25 août 2009, au moins quatre incursions d’éléments des FDLR au Burundi ont été recensées. Lors de ces incidents, les témoins oculaires et les agents des services de sécurité ont dénombré au total 40 personnes, mais le Groupe pense que ce chiffre pourrait être nettement plus élevé. Au vu de ce qui lui a été rapporté, le Groupe a le sentiment que ces incursions ont été ordonnées par le haut-commandement des FDLR pour permettre aux bases du secteur d’Uvira d’évacuer vers le Burundi d’importants documents et autres matériels provenant de zones opérationnelles des FARDC.
87. Le Groupe a recueilli plusieurs témoignages selon lesquels les FDLR entretiendraient des contacts avec le général Adolphe Nshimirimana, le chef des services de renseignement du Burundi, ainsi qu’avec de hauts fonctionnaires de police burundais. Ces informations ont été corroborées par plusieurs éléments actifs des FDLR, par des services de sécurité de la région, par des responsables du Gouvernement burundais et par des membres de la société civile. Le Groupe s’est également procuré des relevés téléphoniques dont il ressort que, sur la période allant de juin à août 2009, 13 communications ont été passées entre le colonel Agricole Ntirampeba, le chef d’état-major du général Nshimirimana, et le major Mazuru des FDLR. En octobre 2009, un agent de liaison des FDLR a confirmé à son tour que les FDLR collaboraient avec le général Nshimirimana et le colonel Ntirampeba, précisant qu’elles fournissaient principalement des moyens logistiques et une assistance médicale.
88. Le Groupe a appris que de grandes quantités d’armes légères et de petit calibre avaient été livrées au Burundi en 2008; elles avaient été convoyées par vols spéciaux vers l’aéroport international de Bujumbura et récupérées par des agents de la présidence et d’autres services de sécurité. Des responsables de la sécurité burundaise ont confirmé certaines de ces livraisons qui, d’après eux, n’ont pas été comptabilisées dans les stocks officiels.
89. Le Groupe dispose de preuves concrètes attestant d’une tentative d’achat d’une cargaison de 40 000 fusils d’assaut Steyer AUG et de munitions officiellement destinée à la police burundaise, tentative montée par une délégation burundaise qui se rendait en Malaisie. De l’avis du Groupe, l’achat d’une telle cargaison pour la police burundaise paraît excessif, étant donné que celle-ci ne compte pas plus de 20 000 hommes. Le Groupe a demandé à plusieurs reprises aux autorités malaisiennes de fournir des éclaircissements sur cette cargaison et il a appris des autorités malaisiennes quelques jours avant le dépôt du présent rapport qu’il n’y avait pas eu de vente d’armes; le Groupe est en voie de vérifier cette information. Il a joint en annexe les documents relatifs à ladite cargaison (annexe 15).
149. D’après plusieurs entretiens, M. Mutoka s’appuie sur la protection de très hauts fonctionnaires du secteur de la sécurité au Burundi et en République démocratique du Congo. Plusieurs sources au Burundi ont déclaré qu’il bénéficie de ses contacts avec des fonctionnaires des douanes et des services de sécurité, notamment le général Adolphe Nshimirimana, Directeur général des services de renseignement burundais. Les relevés téléphoniques de M. Mutoka font apparaître des appels fréquents et réguliers entre lui-mÊme et le général Nshimirimana au cours d’une période de plusieurs mois en 2009. M. Mutoka a reconnu qu’il connaissait M. Nshimirimana, mais a nié l’appeler plus de deux fois tous les six mois (voir par. 87 ci-dessus pour plus de détails sur le général Nshimirimana).
160 (…) Le Groupe a recueilli des témoignages faisant clairement état d’une protection et, dans certains cas, de complicité à un haut niveau de l’administration en ce qui concerne le commerce illicite de l’or. Il a obtenu de l’Autorité fiscale ougandaise (Ugandan Revenue Authority URA), qui lui a officiellement remis les dossiers concernant 130 exportations d’or intervenues entre janvier 2008 et mai 2009, des déclarations douanières incomplètes et partielles. Il a néanmoins pu obtenir, grâce à un employé de l’URA, des statistiques faisant état de 215 exportations au cours de la mÊme période. Ces dossiers ont été archivés à l’ONU. Par ailleurs, des négociants basés en Ouganda ont déclaré qu’ils étaient incités à déclarer, sur les documents officiels, que l’or congolais qu’ils importaient ou réexportaient de l’Ouganda provenait du sud du Soudan. Depuis septembre 2008, le Groupe a présenté aux autorités burundaises plusieurs demandes d’information sur les sociétés exportatrices d’or et les statistiques en la matière, mais n’a reçu aucune réponse officielle. Il a toutefois pu obtenir ces statistiques par d’autres moyens. Le fait que le Groupe a constaté que ses déplacements et activités étaient étroitement surveillés, aussi bien en Ouganda qu’au Burundi (…), est par ailleurs inquiétant
Chez Burundi Information, nous regrettons infiniment qu'Adolf Nshimirimana soit parti si tôt, c'est-à-dire, avant de comparaître devant la justice pour répondre de la constellation de crimes qu'il a commandités de son vivant. Et là-dessus, même ses plus farouches partisans auront du mal à démentir. Le Rapport du Groupe d'Experts des Nations Unies sur la République Démocratique du Congo publié en mars 2009 suffirait à lui seul pour montrer que l'"illustre" disparu restera à jamais l’homme de l’importation et de la distributon des armes aux milices génocidaires FDLR (1). Ils étaient basés en RDC à l'époque mais pour la plupart d'entre eux, ils sont intégrés aujourd'hui dans la Police Burundaise. Ainsi, nous croyons fermement qu'à part les membres de la famille d'Adolf Nshimirimana et ses complices dans le crime, il serait soit très hypocrite soit très ignorant de pleurer la disparition d’un homme qui, pendant deux décennies, a fait tuer des milliers d’individus, tantôt pour leur simple appartenance au groupe social tutsi (cfr les assassinats ciblés des FDD sur les passagers arrêtés et triés dans les bus de transports publics desservant l’intérieur du Burundi) tantôt pour leur allégéance à l’autre organisation terroriste et génocidaire PALIPEHUTU-FNL. Ce qui ne nous empêche pas de condamner le recours à la violence et au meurtre, et surtout de rappeler, à la lumière de celle commise fatalement contre Adolf Nshimirimana, que c'est malheureusement un cercle de criminels violents qui dirigent le Burundi.
C'est un fait connu de tous qu'Adolf Nshimirimana, bras droit et compagnon du crime du non-moins terroriste et génocidaire Pierre Nkurunziza, et le dernier des béotiens sait que le Service National Renseignement (SNR) qui a été dirigé par Adolf Nshimirimana pendant près de dix ans est un Département de la Présidence de la République. Ce qui revient à dire qu’il n’y a de crime d’État qu'aurait commis Adolf Nshimirimana sans que Peter Nkurunziza ne l’ait avalisé: de la torture de l’ancien Vice-président de la République Alphonse-Marie Kadege aux assassinats ciblés dans les quartiers populaires. D'où, selon une certaine opinion, malgré son message de condoléances, Peter Nkurunziza se réjouirait de la disparition d'un homme qui, pense-t-on, risquait de dévoiler un jour le rôle central du Service National de Renseignement dans l'assassinat d'Ernest Manirumva, exposant ainsi l'implication de la Présidence du Burundi dont le SNR est un département. D'autre croient à tort ou à raison que Peter Nkurunziza s’inquièterait de l'écroulement du principal pillier de son régime terroriste et génocidaire. Selon cette deuxième tendance, les nuits du criminel menteur qui dirige le Burundi seraient désormais continuellement troublées par des cauchemards où reviennent incessamment la question de savoir le nom de la prochaine offrande que le Dieu protecteur des Barundi va livrer. A suivre (BINFO)
(1) Extraits du Rapport
84. Plusieurs rapports et témoignages crédibles obtenus par le Groupe en République démocratique du Congo, au Burundi et au Rwanda indiquent que le Burundi sert de base arrière aux réseaux de recrutement et d’appui des FDLR. Un certain nombre d’ex-combattants des FDLR qu’il a interrogés au Rwanda ont déclaré qu’à leur connaissance, plusieurs centaines d’hommes au moins avaient été recrutés dans ce pays et infiltrés au Burundi avec l’aide de négociants locaux depuis 2005. D’après diverses personnes interrogées, ce recrutement a été principalement opéré par des officiers des FDLR dans la zone d’Uvira (RDC).
85. L’un des ex-combattants des FDLR interrogé séparément par deux membres du Groupe en mai 2009 a déclaré que les voies de transit utilisées pour ce recrutement sont restées ouvertes en 2009 et qu’il savait qu’au cours des cinq premiers mois de cette année, 150 nouvelles recrues étaient arrivées à Uvira par le Burundi, via la plaine de Ruzizi. De même, le Groupe a recueilli d’autres témoignages oculaires selon lesquels plusieurs éléments des FDLR auraient trouvé refuge au Burundi en juillet et août 2009 pour échapper aux opérations militaires des FARDC, ce que leur ont confirmé les services de sécurité de la République démocratique du Congo et du Burundi.
86. Entre le 25 juillet et le 25 août 2009, au moins quatre incursions d’éléments des FDLR au Burundi ont été recensées. Lors de ces incidents, les témoins oculaires et les agents des services de sécurité ont dénombré au total 40 personnes, mais le Groupe pense que ce chiffre pourrait être nettement plus élevé. Au vu de ce qui lui a été rapporté, le Groupe a le sentiment que ces incursions ont été ordonnées par le haut-commandement des FDLR pour permettre aux bases du secteur d’Uvira d’évacuer vers le Burundi d’importants documents et autres matériels provenant de zones opérationnelles des FARDC.
87. Le Groupe a recueilli plusieurs témoignages selon lesquels les FDLR entretiendraient des contacts avec le général Adolphe Nshimirimana, le chef des services de renseignement du Burundi, ainsi qu’avec de hauts fonctionnaires de police burundais. Ces informations ont été corroborées par plusieurs éléments actifs des FDLR, par des services de sécurité de la région, par des responsables du Gouvernement burundais et par des membres de la société civile. Le Groupe s’est également procuré des relevés téléphoniques dont il ressort que, sur la période allant de juin à août 2009, 13 communications ont été passées entre le colonel Agricole Ntirampeba, le chef d’état-major du général Nshimirimana, et le major Mazuru des FDLR. En octobre 2009, un agent de liaison des FDLR a confirmé à son tour que les FDLR collaboraient avec le général Nshimirimana et le colonel Ntirampeba, précisant qu’elles fournissaient principalement des moyens logistiques et une assistance médicale.
88. Le Groupe a appris que de grandes quantités d’armes légères et de petit calibre avaient été livrées au Burundi en 2008; elles avaient été convoyées par vols spéciaux vers l’aéroport international de Bujumbura et récupérées par des agents de la présidence et d’autres services de sécurité. Des responsables de la sécurité burundaise ont confirmé certaines de ces livraisons qui, d’après eux, n’ont pas été comptabilisées dans les stocks officiels.
89. Le Groupe dispose de preuves concrètes attestant d’une tentative d’achat d’une cargaison de 40 000 fusils d’assaut Steyer AUG et de munitions officiellement destinée à la police burundaise, tentative montée par une délégation burundaise qui se rendait en Malaisie. De l’avis du Groupe, l’achat d’une telle cargaison pour la police burundaise paraît excessif, étant donné que celle-ci ne compte pas plus de 20 000 hommes. Le Groupe a demandé à plusieurs reprises aux autorités malaisiennes de fournir des éclaircissements sur cette cargaison et il a appris des autorités malaisiennes quelques jours avant le dépôt du présent rapport qu’il n’y avait pas eu de vente d’armes; le Groupe est en voie de vérifier cette information. Il a joint en annexe les documents relatifs à ladite cargaison (annexe 15).
149. D’après plusieurs entretiens, M. Mutoka s’appuie sur la protection de très hauts fonctionnaires du secteur de la sécurité au Burundi et en République démocratique du Congo. Plusieurs sources au Burundi ont déclaré qu’il bénéficie de ses contacts avec des fonctionnaires des douanes et des services de sécurité, notamment le général Adolphe Nshimirimana, Directeur général des services de renseignement burundais. Les relevés téléphoniques de M. Mutoka font apparaître des appels fréquents et réguliers entre lui-mÊme et le général Nshimirimana au cours d’une période de plusieurs mois en 2009. M. Mutoka a reconnu qu’il connaissait M. Nshimirimana, mais a nié l’appeler plus de deux fois tous les six mois (voir par. 87 ci-dessus pour plus de détails sur le général Nshimirimana).
160 (…) Le Groupe a recueilli des témoignages faisant clairement état d’une protection et, dans certains cas, de complicité à un haut niveau de l’administration en ce qui concerne le commerce illicite de l’or. Il a obtenu de l’Autorité fiscale ougandaise (Ugandan Revenue Authority URA), qui lui a officiellement remis les dossiers concernant 130 exportations d’or intervenues entre janvier 2008 et mai 2009, des déclarations douanières incomplètes et partielles. Il a néanmoins pu obtenir, grâce à un employé de l’URA, des statistiques faisant état de 215 exportations au cours de la mÊme période. Ces dossiers ont été archivés à l’ONU. Par ailleurs, des négociants basés en Ouganda ont déclaré qu’ils étaient incités à déclarer, sur les documents officiels, que l’or congolais qu’ils importaient ou réexportaient de l’Ouganda provenait du sud du Soudan. Depuis septembre 2008, le Groupe a présenté aux autorités burundaises plusieurs demandes d’information sur les sociétés exportatrices d’or et les statistiques en la matière, mais n’a reçu aucune réponse officielle. Il a toutefois pu obtenir ces statistiques par d’autres moyens. Le fait que le Groupe a constaté que ses déplacements et activités étaient étroitement surveillés, aussi bien en Ouganda qu’au Burundi (…), est par ailleurs inquiétant