LA PETITE COLERE DES GENOCIDAIRES BURUNDAIS A DES ANTECEDENTS NAZIS
Burundi Information (le 09 novembre 2008). Dans la nuit du 08 au 09 novembre 1938, des attaques sont perpétrées contre les propriétés des juifs dans toute l’Allemagne par les miliciens nazis. Des boutiques, des cabinets de médecins, des bureaux d’avocats, des synagogues, des bibliothèques, des maisons d’habitation; bref, tout ce qui symbolise la présence juive est incendié ou détruit à coup de gourdins. L’appellation NUIT DE CRISTAL (Kristallnacht en allemand) vient d’ailleurs du bruit des vitres cassées lors de cette agression. Le motif de cette attaque injuste contre les juifs était la mort d’un employé de l’ambassade d’Allemagne à Paris qui avait été attaqué au revolver la veille par un adolescent juif. C’est donc sous prétexte de l’assassinat d’un des leurs que les NAZI s’en sont pris indistinctement aux Juifs.
C’est exactement ce que feront 55 ans plus tard les miliciens du FRODEBU : les centaines de milliers de tutsi tués par les INZIRAGUHEMUKA et les membres du CNDD-FDD, auxquels il faut ajouter les hutu de l'UPRONA, l’ont été sous le fallacieux prétexte de la petite colère « agashavu » causée par l’assassinat de Melchior Ndadaye. Malheureusement, ces actes barbares sont loin de prendre fin. Ils se poursuivent aujourd’hui avec la complaisance du régime. On ne peut plus compter les propriétés foncières arrachées aux tutsi depuis l’avènement du règne des génocidaires du CNDD-FDD. Et comme si la torture d’Alphonse Kadege n’a pas suffi, les agressions physiques contre les tutsi se poursuivent. Fait nouveau, ce ne sont plus les seuls civils qui en sont victimes. Il ya quelques jours, un officier de police a été agressé dans la Zone Urbaine de Musaga dans le quartier dit « Tchétchénie ». Comme c’était un tutsi, il n’y a pas eu et il n’y aura peut être jamais de suite.
S’il y a donc quelqu’un qui doute encore que le Burundi ne vit pas un régime génocidaire, qu’il reprenne ses manuels d’histoire. Il ne manquera pas de trouver suffisamment de ressemblances entre l’Allemagne sous Hitler et le Burundi sous la coupe du CNDD-FDD. Il est à rappeler à cet effet que tout comme le CNDD-FDD, ce n’est pas parce qu’ils avaient convaincu par leur programme politique, que les génocidaires du NSDAP ont pris le pouvoir. Au contraire, avant l’accession d’Adolf Hitler à la Primature le parti nazi était en perte de vitesse. En effet, aux élections législatives du 6 novembre 1932, les NAZI avaient perdu deux millions de voix par rapport aux consultations de juillet de la même année, soit une chute de 4,2% des suffrages. Mais par la suite, les NAZI ont multiplié les assassinats et autres attaques contre leurs adversaires. Et comme il y a toujours des lâches qui trouveront des raisons pour commettre l’irréparable, des tractations furent entreprises alors entre les dirigeants conservateurs, notamment l'ancien chancelier Franz von Papen, et les sympathisants nazis représentés par le docteur Hjalmar Schacht un financier réputé. Ces conservateurs qui croyaient se servir de Hitler pour enrayer la menace communiste ont proposé sa nomination au poste de Chancelier du Reich (Premier Ministre).
C’est donc à cause de l’avidité de la vieille garde et du terrorisme des NAZI, que des génocidaires ont accédé au pouvoir en Allemagne. Quiconque doute encore que l’histoire se répète toujours, n’a qu’à considérer l’avènement du pouvoir CNDD-FDD. Bien avant aout 2005, la date fatidique de l’accession au pouvoir de cette organisation, un groupe de « ventriotes » burundais avait osé annoncer, à l’instar de leurs prédécesseurs allemands, que pour se relever, notre pays a besoin d’être dirigé du sommet à la base par les terroristes-génocidaires. Bien évidemment, ils se sont heurtés à la résistance farouche du Parti UPRONA et des autres organisations partisans de l’Etat de Droit. C’est ainsi qu’ils ont fait appel à deux autres groupes de « ventriotes »; le premier portait l’uniforme militaire et se prénommait TOP TEN, et le deuxième, qui était civil, s’était baptisé KEY PLAYERS.
Voila comment on a littéralement vendu la nation burundaise au diable en ouvrant grandement les portes du pouvoir à une organisation qui, sous d’autres cieux, serait démantelée définitivement et ses dirigeants déférés devant le tribunal pénal international.
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C’est exactement ce que feront 55 ans plus tard les miliciens du FRODEBU : les centaines de milliers de tutsi tués par les INZIRAGUHEMUKA et les membres du CNDD-FDD, auxquels il faut ajouter les hutu de l'UPRONA, l’ont été sous le fallacieux prétexte de la petite colère « agashavu » causée par l’assassinat de Melchior Ndadaye. Malheureusement, ces actes barbares sont loin de prendre fin. Ils se poursuivent aujourd’hui avec la complaisance du régime. On ne peut plus compter les propriétés foncières arrachées aux tutsi depuis l’avènement du règne des génocidaires du CNDD-FDD. Et comme si la torture d’Alphonse Kadege n’a pas suffi, les agressions physiques contre les tutsi se poursuivent. Fait nouveau, ce ne sont plus les seuls civils qui en sont victimes. Il ya quelques jours, un officier de police a été agressé dans la Zone Urbaine de Musaga dans le quartier dit « Tchétchénie ». Comme c’était un tutsi, il n’y a pas eu et il n’y aura peut être jamais de suite.
S’il y a donc quelqu’un qui doute encore que le Burundi ne vit pas un régime génocidaire, qu’il reprenne ses manuels d’histoire. Il ne manquera pas de trouver suffisamment de ressemblances entre l’Allemagne sous Hitler et le Burundi sous la coupe du CNDD-FDD. Il est à rappeler à cet effet que tout comme le CNDD-FDD, ce n’est pas parce qu’ils avaient convaincu par leur programme politique, que les génocidaires du NSDAP ont pris le pouvoir. Au contraire, avant l’accession d’Adolf Hitler à la Primature le parti nazi était en perte de vitesse. En effet, aux élections législatives du 6 novembre 1932, les NAZI avaient perdu deux millions de voix par rapport aux consultations de juillet de la même année, soit une chute de 4,2% des suffrages. Mais par la suite, les NAZI ont multiplié les assassinats et autres attaques contre leurs adversaires. Et comme il y a toujours des lâches qui trouveront des raisons pour commettre l’irréparable, des tractations furent entreprises alors entre les dirigeants conservateurs, notamment l'ancien chancelier Franz von Papen, et les sympathisants nazis représentés par le docteur Hjalmar Schacht un financier réputé. Ces conservateurs qui croyaient se servir de Hitler pour enrayer la menace communiste ont proposé sa nomination au poste de Chancelier du Reich (Premier Ministre).
C’est donc à cause de l’avidité de la vieille garde et du terrorisme des NAZI, que des génocidaires ont accédé au pouvoir en Allemagne. Quiconque doute encore que l’histoire se répète toujours, n’a qu’à considérer l’avènement du pouvoir CNDD-FDD. Bien avant aout 2005, la date fatidique de l’accession au pouvoir de cette organisation, un groupe de « ventriotes » burundais avait osé annoncer, à l’instar de leurs prédécesseurs allemands, que pour se relever, notre pays a besoin d’être dirigé du sommet à la base par les terroristes-génocidaires. Bien évidemment, ils se sont heurtés à la résistance farouche du Parti UPRONA et des autres organisations partisans de l’Etat de Droit. C’est ainsi qu’ils ont fait appel à deux autres groupes de « ventriotes »; le premier portait l’uniforme militaire et se prénommait TOP TEN, et le deuxième, qui était civil, s’était baptisé KEY PLAYERS.
Voila comment on a littéralement vendu la nation burundaise au diable en ouvrant grandement les portes du pouvoir à une organisation qui, sous d’autres cieux, serait démantelée définitivement et ses dirigeants déférés devant le tribunal pénal international.
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