EMMANUEL NKURUNZIZA REAGIT A L'ARTICLE MENSONGER DE NYABUSORONGO
Burundi Information (le 18 juillet 2013). En date du 11 juin 2013, le site web Nyabusorongo (www.nyabusorongo.org) a publé un article dans lequel il m’accuse gratuitement d’avoir joué un rôle dans les tragiques événements du 11 juin 1995 au Campus Universitaire de Mutanga. [1] Je ne me reproche de rien par rapport à ces accusations gratuites, néanmoins je tiens à informer l’opinion des circonstances de production de cet article car elles contribueront à élucider davantage les véritables mobiles.
1.a. L’article en question reprend une bonne partie du contenu d’une conversation dans laquelle j’avais participé au cours de la deuxième quinzaine du mois de mai 2013 et à laquelle prenaient part des personnes réputées être très proches de la Direction de la Sécurité Extérieure du Burundi.
1.b. Au cours de cette conversation, j’ai eu a répondre à beaucoup de questions relatives à mes prestations dans les instances dirigeantes de l'Association des Étudiants de l’Université du Burundi “Rumuri” (la défunte ASSER que le pouvoir actuel a banni dès les premières années de son régime). On a parlé en longueur du fonctionnement des organes de l’ASSER, à savoir, le BCD ou Bureau du Conseil des Délégués (dont j’étais le Secrétaire General au cours de l’annee academique 1994-1995), du Comité Exécutif ainsi que du Comité d'Arbitrage qui assurait la médiation entre les deux en cas de besoin.
1.c. La conversation traîna beaucoup sur la collaboration et les relations entre certains dirigeants de l’ASSER, en particulier entre moi et Clément Nkurunziza, celui qui était Président du Comité Exécutif de l’ASSER du temps où j’étais Secretaire General du BCD. On me demanda notamment si j’avais des nouvelles de Clément et si j’étais en contact avec lui, ce à quoi je répondis qu’il poursuit ses études supérieures en sciences politiques en Inde et que nous communiquons presque quotidiennement. Lorsque l’article mensonger est sorti le 11 juin 2013, mon nom s’y trouvait associé à celui de Clément Nkurunziza à qui Nyabusorongo fait endosser le rôle principal dans ces événements.
2. Dans la première dizaine de juin 2013, j’ai subit, de la part d’un partisan très zélé du régime dirigé par l'organisation terroriste et genocidaire du CNDD-FDD, des attaques verbales à peine voilées, par courriel d’abord, puis par téléphone. Alternant bienveillance et menace, la personne en question, qui est, soit dit-en passant, une connaissance de longue date, me demanda de cesser de dénoncer les exactions du régime à Bujumbura, insistant beaucoup sur la “nécessité de ne plus rédiger des articles” sur les agents du régime des terroristes génocidaire du CNDD-FDD basés à l’étranger. Elle me suggéra ensuite d’entrer en négociation avec ses serviteurs du régime CNDD-FDD qui sont ici à Toronto.
2.b. Quand je lui ai demandé comment le mensonge progénocidaire et la recherche de la vérité pour la justice peuvent faire ménage commune, ce messager officieux du CNDD-FDD s’est empressé de me répéter comme une chanson mal apprise: “on ne fait pas la paix avec son ami, mais plutôt avec son ennemi.” J’ai observé qu’il n’ était pas une question d’inimitié, que mon seul probleme avec de tels individus comme lui est qu’ils n’arrêtent pas d’ appuyer un régime dirigé par une organisation ayant commi le génocide, et surtout que malgre les demandes que je leur ai adressées directement, ils tardent toujours à me presenter publiquement des excuses pour les diffammations qu’ils ont déjà publiees sur ma personne et ma famille.
3.a. Le 23 juin 2013, à mon retour de Siena où j’’avais pris part à la 10e Conférence Biénale de l’IAGS, j’ai trouvé à ma résidence une lettre anonyme qui m’avait été adressée. L’enveloppe indiquait que la lettre avait été enregistrée par les services postaux en date du 18 juin 2013. A l’intérieur, il y avait une feuille de papier blanc avec, imprimé au recto et au verso, l'article de Nyabusorongo que je n’ai plus besoin de décrire. Et comme pour dissimuler toute trace de son identié, l’expéditeur anonyme avait écrit mon adresse non au stylo mais à la machine.
3.b. Compte tenu de cet envoi d'une lettre anonyme, je considère qu'il y a eu une volonté de m'intimider aussi bien par le contenu de l'article que par la voie choisie pour me le faire parvenir.
4. J'invite l'opinion publique à constater l'amalgame dont fait montre Nyabusorongo dans les accusations contenues dans l'article, ce journal tient à lier ses cibles avec UPRONA, alors que certains d'entre elles (comme moi) n'ont jamais occupé le moindre poste de responsabilité dans ce parti. Cela n'est pas un fait du hasard. Depuis que notre pays est gouverné par des organisations comme le CNDD-FDD qui ont commis le génocide pour arriver au pouvoir, pour décourager ceux qui comme moi, sont engagés dans lutte contre l'impunité du génocide ayant éu domicile au Burundi
on fait souvent recours à la globalisation. L'autre tactique prisée est l'accusation en miroir; c'est dans cette optique que Nyabusorongo nous fait endosser des crimes qui en réalié, incombent aux milices de l'organisation qui es actuellement au pouvoir.
Toronto, le 18 juillet 2013
[Signé]
Emmanuel Nkurunziza.
Le génocide reste impuni au Burundi.
Genocide is still unpunished in Burundi.
Ihónyabwóoko ntíriráahanwa mu Buruúndi.
Mauaji ya kizazi hayajaadhibiwa nchini Burundi.
[1] http://nyabusorongo.org/index.php/revelations/179-massacre-des-etudiants-a-luniversite-durundi-un-boucher-sort-de-son-cagibi
1.a. L’article en question reprend une bonne partie du contenu d’une conversation dans laquelle j’avais participé au cours de la deuxième quinzaine du mois de mai 2013 et à laquelle prenaient part des personnes réputées être très proches de la Direction de la Sécurité Extérieure du Burundi.
1.b. Au cours de cette conversation, j’ai eu a répondre à beaucoup de questions relatives à mes prestations dans les instances dirigeantes de l'Association des Étudiants de l’Université du Burundi “Rumuri” (la défunte ASSER que le pouvoir actuel a banni dès les premières années de son régime). On a parlé en longueur du fonctionnement des organes de l’ASSER, à savoir, le BCD ou Bureau du Conseil des Délégués (dont j’étais le Secrétaire General au cours de l’annee academique 1994-1995), du Comité Exécutif ainsi que du Comité d'Arbitrage qui assurait la médiation entre les deux en cas de besoin.
1.c. La conversation traîna beaucoup sur la collaboration et les relations entre certains dirigeants de l’ASSER, en particulier entre moi et Clément Nkurunziza, celui qui était Président du Comité Exécutif de l’ASSER du temps où j’étais Secretaire General du BCD. On me demanda notamment si j’avais des nouvelles de Clément et si j’étais en contact avec lui, ce à quoi je répondis qu’il poursuit ses études supérieures en sciences politiques en Inde et que nous communiquons presque quotidiennement. Lorsque l’article mensonger est sorti le 11 juin 2013, mon nom s’y trouvait associé à celui de Clément Nkurunziza à qui Nyabusorongo fait endosser le rôle principal dans ces événements.
2. Dans la première dizaine de juin 2013, j’ai subit, de la part d’un partisan très zélé du régime dirigé par l'organisation terroriste et genocidaire du CNDD-FDD, des attaques verbales à peine voilées, par courriel d’abord, puis par téléphone. Alternant bienveillance et menace, la personne en question, qui est, soit dit-en passant, une connaissance de longue date, me demanda de cesser de dénoncer les exactions du régime à Bujumbura, insistant beaucoup sur la “nécessité de ne plus rédiger des articles” sur les agents du régime des terroristes génocidaire du CNDD-FDD basés à l’étranger. Elle me suggéra ensuite d’entrer en négociation avec ses serviteurs du régime CNDD-FDD qui sont ici à Toronto.
2.b. Quand je lui ai demandé comment le mensonge progénocidaire et la recherche de la vérité pour la justice peuvent faire ménage commune, ce messager officieux du CNDD-FDD s’est empressé de me répéter comme une chanson mal apprise: “on ne fait pas la paix avec son ami, mais plutôt avec son ennemi.” J’ai observé qu’il n’ était pas une question d’inimitié, que mon seul probleme avec de tels individus comme lui est qu’ils n’arrêtent pas d’ appuyer un régime dirigé par une organisation ayant commi le génocide, et surtout que malgre les demandes que je leur ai adressées directement, ils tardent toujours à me presenter publiquement des excuses pour les diffammations qu’ils ont déjà publiees sur ma personne et ma famille.
3.a. Le 23 juin 2013, à mon retour de Siena où j’’avais pris part à la 10e Conférence Biénale de l’IAGS, j’ai trouvé à ma résidence une lettre anonyme qui m’avait été adressée. L’enveloppe indiquait que la lettre avait été enregistrée par les services postaux en date du 18 juin 2013. A l’intérieur, il y avait une feuille de papier blanc avec, imprimé au recto et au verso, l'article de Nyabusorongo que je n’ai plus besoin de décrire. Et comme pour dissimuler toute trace de son identié, l’expéditeur anonyme avait écrit mon adresse non au stylo mais à la machine.
3.b. Compte tenu de cet envoi d'une lettre anonyme, je considère qu'il y a eu une volonté de m'intimider aussi bien par le contenu de l'article que par la voie choisie pour me le faire parvenir.
4. J'invite l'opinion publique à constater l'amalgame dont fait montre Nyabusorongo dans les accusations contenues dans l'article, ce journal tient à lier ses cibles avec UPRONA, alors que certains d'entre elles (comme moi) n'ont jamais occupé le moindre poste de responsabilité dans ce parti. Cela n'est pas un fait du hasard. Depuis que notre pays est gouverné par des organisations comme le CNDD-FDD qui ont commis le génocide pour arriver au pouvoir, pour décourager ceux qui comme moi, sont engagés dans lutte contre l'impunité du génocide ayant éu domicile au Burundi
on fait souvent recours à la globalisation. L'autre tactique prisée est l'accusation en miroir; c'est dans cette optique que Nyabusorongo nous fait endosser des crimes qui en réalié, incombent aux milices de l'organisation qui es actuellement au pouvoir.
Toronto, le 18 juillet 2013
[Signé]
Emmanuel Nkurunziza.
Le génocide reste impuni au Burundi.
Genocide is still unpunished in Burundi.
Ihónyabwóoko ntíriráahanwa mu Buruúndi.
Mauaji ya kizazi hayajaadhibiwa nchini Burundi.
[1] http://nyabusorongo.org/index.php/revelations/179-massacre-des-etudiants-a-luniversite-durundi-un-boucher-sort-de-son-cagibi