PERSECUTION ET DISCRIMINATION CONTRE AC GENOCIDE CIRIMOSO*
Il serait illusoire de prétendre énumérer tous les actes de violence de discrimination ou de diabolisation que subissent les members d' AC Génocide Cirimoso depuis 2006. Nous n'en livrons ici qu'une infime partie des plus spectaculaires de ces actes
Des violences perpétrées contre AC Génocide Cirimoso par les autorités
- Le 29 avril 2006, à l’occasion de la commémoration du genocide de 1972, alors qu'AC Génocide Cirimoso se rendait au Monument du Soldat Inconnu pour y déposer une gerbe de fleurs, ses membres furent attaqués d’assaut par la police qui se mit à bastonner les participants. Plusieur membres de la direction de l'organisation furent détenus pendant des jours, ils furent relâchés mais aucun de leurs agresseurs ne fut inquiétés.
- Mai 2006, AC Génocide Cirimoso a organisé à Gitega, la deuxième ville du pays, une conférence de suivi d'une communication qu'avait livrée un membre éminent d'AC Génocide Cirimoso avait lors de la deuxième conférence sur le génocide tenue à l'Univeriste de Sacramento. Il y était question de vulgariser les tenants de lideologie du génocide qui est, soit dit en passant, le ciment qui unit les parti FRODEBU (au pouvoir lors du génocide d'octobre 1993), le CNDD-FDD actuellement au pouvoir et qui se trouve être une création du même FRODEBU. A la suite de cette conférence de Gitega, troiss membres du Comite Executif d'AC Génocide Cirimoso, à savoir, Tatien Sibomana, Popon Mudugu et son épouse Aline Ngendankazi, furent incarcérés pendant plusieurs jours dans les cachots de la police de Gitega.
- En 2008, le gouvernement a ordonné la destruction complète du camp pour rescapés du génocide situé à Tankoma à lapéripherie de la ville de Gitega; comble de cynisme, on les a chassé de leurs campements afin qu'on y érige le siège princial du parti CNDD-FDD, celui-là même qui a commis le génocide dont on pourchasse les rescapés !
- En janvier 2013, les Imbonerakure (jeunes miliciens du parti au pouvoir) en provenance de Muhanga dans la province de Kayanza ont attaqué lesrescapés tutsi du génocide de 1993 vivant en commune Ruhororo dans la province de ngozi, celle du Chef de l'Etat. Ces jeunes ont eu une complicité de la police. Des policiers étaient en poste sur les lieux, mais ils n'ont pas daigné intervenir quand ces replacés leur ont demandé de désarmer un civil en possession d'un fusil, parmi les jeunes armés de gourdins, de bâtons et de machettes. Ils y t lancé 3 grenades vers un groupe de déplacés.
Le 24 février 2014, la police burundaise a attaqué le camp des rescapés du génocide de Ku Mase, situé sur la lisière nord-ouest de la capitale Bujumbura-Gatumba. La police a fait deux morts (deux enfants) et des blessés graves parmi les habitants de ce site. Elle a brûlé vif plusieurs animaux domestiques appartenant aux rescapés, mais aussi et surtout, elle a détruit la totalité de leurs habitations faisant ainsi d'eux sans-abris ( Radio Publique Africaine, édition rundi de la mi-journée de ce 24 février 2014). Cette attaque s'inscrit dans la ligne d'une campagne soutenue lancée par l'organisation terroriste et génocidaire, CNDD-FDD, au pouvoir depuis 2005.
Diabolisation d’AC Génocide Cirimoso
Il y a une propagande soutenue visant à faire apparaitre AC Génocide Cirimoso comme étant une organisation tutsi. En réalité, les propagandistes du pouvoir, lorsqu'ils parlent des Hutu et des Tutsi, c'est pour permettre aux criminels de ne pas subir les rigueurs du droit et de ne pas rendre justice aux victimes. AC Génocide Cirimoso est donc régulièrement accusée d'être Tutsi ou de défendre les Tutsi ; tant pis si c'est faux ; mais cela semble suffisant comme accusation pour invalider ses engagements. En procédant de la sorte, le pouvoir en place, qui est aux mains de l'organisation CNDD-FDD, qui joue la carte ethnique hutu. Mais dans d’autres circonstances, le pouvoir mobilisé parfois l'opinion tutsi contre AC Génocide Cirimoso. En effet, AC Génocide Cirimoso a endossé dès les premières années de son existence, les résolutions de l'enquête Internationale des Nations Unies qui non seulement a conclu, dans son Rapport S/1996/682, qu'il y a eu génocide contre les tutsi, mais aussi a recommandé qu'une enquête internationale soit menée sur les tueries de 1972. Ainsi, le regime CNDD-FDD, par le biais des media qui lui sont affiliées, présente AC Génocide Cirimoso comme une association soutenant la poursuite judiciaire contre les anciens dignitaires tutsi. Ceci est fait sciemment par le pouvoir qui veut aliéner AC Génocide Cirimoso de ses membres tutsi. Or, même si AC Génocide Cirimoso est présenté par le pouvoir comme étant une organisation qui défend des intérêts sectaires (tutsi ou hutu, selon l’audience et les calculs des calomniateurs), la réalité est que, dans ses objectifs, AC Génocide Cirimoso s'est donné la mission de pourvoir à la réhabilitation matérielle des rescapés du génocide sans discrimination aucune. Certes, compte tenu du fait que les génocidaires visaient les tutsi d’abord, auxquels ils ont ajouté les hutu non acquis à cette odieuse idéologie, il est indéniable que les rescapes sont dans leur plus grande majorité des tutsi.
- En 2007, Dr. Lothaire Niyonkuru, membre du comité exécutif d'AC Génocide Cirimoso Professeur de Linguistique à l'Universiteé du Burundi, a subi une série de calomnies de la part de l'organe d'expression du parti au pouvoir, le journal paraissant en Kirundiwww.intumwa.org publia une série d'articles mensongers prétendument rédigés par Dr. Niyonkuru, tout cela dans le vilain dessein de le discréditer auprès de l'opinion publique
Persécution des membres d’AC Génocide Cirimoso
- En 2010, un membre très influent d'AC Genocide et un fonctionnaire de la Mairie de Bujumbura du nom de Cyriaque Karerwa, reçoit une série de menaces non fondées de la part de ses supérieurs administratifs. À cause de son appartenance à AC Génocide Cirimoso Cirmoso, on lui écrit répétitivement des lettres de réprimande, et il finit par recevoir un certain nombre des suspensions sans paye, tout cela dans le but de le décourager d'être acif dans l'association AC Génocide Cirimoso .
- Entre 2012 et 2013, Monsieur Terence Mushano, le porte-parole d'AC Génocide Cirimoso, a subit des harcèlements de la part de l'administration de la compagnie étatique de gestion de l'aéroport de Bujumbura SOBUGEA. Les autorités de cette compagnie voulaient à tout prix que Monsieur Terence Mushano renonce à son mandat représentant des travailleurs au Conseil d'Administration de l'entreprise, mais comme il jouissait de beaucoup d'estime et de soutien de la part de ces collègues, il a tenu tête.
On notera à cet égard que même le président d'AC Génocide Cirimoso, Venant Bamboneyeho, ne doit sa tranquillité qu'à la nature libérale de sa profession: en tant que professeur d'université jouissant d'un statut permanent, il est hors de la portée des pressions des pouvoirs publics qui, normalement, harcèlent incessamment les membres dirigeants de notre organisation AC Genocde .
- En décembre 2013, la police profite de l'absence du pays du Trésorier d'AC Génocide, Monsieur Serge Kananiye, pour effectuer une prétendue fouille perquisition. Il faut noter que cette opération était complètement illégale étant donné qu'elle a été effectuée en l'absence du concerné. Comme de tradition, le pouvoir en place y a introduit des armes afin de pouvoir accuser la victime. Monsieur Serge Kananiye qui se trouvait à l'étranger, s'est vu contraint à rester en exil depuis ce jour.
Le vrai motif de ce montage était que, quelques mois auparavant, dans un forum des associations des victimes des actes de violence (CARAVI ou collectif des associations des rescapées et des victimes)où il était question de faire des suggestions quant à la forme de la Commission Vérité et Réconciliation (CVR), Monsieur Serge Kananiye qui y représentait AC Génocide Cirimoso avait averti les participants de la futilité de prétendre mettre sur pied une CVR dénudée d'un volet justice. L'observation de Kananiye fallait dans le sens inverse de l'idée que les représentants du pouvoir CNDD-FDD avait voulu faire adopter à tout prix au sein d e ce forum.
Discrimination à l'encontre d'AC Génocide
AC Génocide fait l'objet d'une discrimination soutenue de la part des média gouvernementaux. L'espace médiatique relevant directement ou indirectement du pouvoir, par exemple, la Radio-television nationale, de même que les publications du gouvernement (les quotidiens Le Renouveauparaissant en français ou Ubumwe paraissant en kirundi, ne reprennent jamais les déclarations d' AC Génocide Cirimoso. Ils ne mentionnent pas non plus les activités régulières qu'organise cette association.
Quant aux média affiliés au parti au pouvoir (Intumwa paraissant en Kirundi, Nyabusorongo, journal en ligne rédigé en français, ils ne mentionnent jamais AC Génocide c'est pour le calomnier et le présenter comme une « organisation tutsie », « une organisation d'extrême droite », « une organisation des nostalgiques de l'Ancien Régime»». Tout cela se passe au vu et au su du Conseil National de la Communication qui n'a jamais levé le petit doigt pour rappeler les média concernés face à ce dérapage.
- En octobre 2010, AC Génocide Canada organisa une journée commémorative du Génocide a Toronto. Le média de la haine Burundi-agnews taxa AC Génocide Canada d'etre une organisation d'extrême droite tribaliste hima burundaise et ses membres d'être des enfants de la dictature » [en référence aux anciens régimes militaires du Burundi.
En avril 2011, lorsque AC Génocide Canada organisa une conférence intitulée « "Témoignages et archives pour contrer la montée du négationnisme" » à l'occasion de la commémoration des victimes de cette barbarie ainsi que de celle de 1972, un certain Frederic Nzeyimana, Président de la CBCA Inc. Toronto, envoya un message à la communauté zaïroise et à tous les médias une unote accusant injustement et faussement le conférencier Emmanuel Nkurunziza d'être le gendre de Simbananiye Arthemon, un Ministre des Affaires étrangères qu'ne certaine opinion accuse d'être l'auteur des massacres de hutu en 1972. Il était accusé aussi au conférencier d'êtres tutsi ! Bien évidemment Simbananiye Arthémon n'est pas le beau-père du conférencier, mais le mensonge était destiné à faire qualifier Emmanuel Nkurunziza de parent de quelqu'un soupçonné de crimes contre l'Humanité.
Bien évidemment il n'existe plus de communautés zaïroises au Canada ni nulle part ailleurs depuis que le Zaïre est redevenu RDC. Mais cette référence au Congo est lourde de sens, car le racisme et les violences contre les Tutsi, au Canada, notamment, sont entretenus sous le couvert de vrais ou faux lobbies congolais notamment à travers des manifestations supposées contre l'envahisseur Tutsi ; la chasse méthodique contre les Tutsi dans les bistrots du Canada où les auteurs ont à plusieurs reprises provoqué des bagarres faisant parfois des blessés graves, comme ce fut le cas à Toronto en 2011 où des Somaliens qui se trouvaient dans un bar ont été pris pour les Tutsi et attaqués à l'arme à feu. Bien entendeu, l'auteur de cette désinformation est en mission commandée du Burundi.
- En 2013, une conférence académique internationale (regroupant des chercheurs du Burundi, du Rwanda et de la République Démocratique du Congo) qui devait avoir lieu à l'Université du Burundi a été annulée suite aux pressions médiatiques de ces journaux gouvernementaux et pro-CNDD-FDD. Outre le thème, le motif de l'annulation de cette conference était que un des conférenciers serait le Professeur Venant Bamboneyeho, Président d'AC Génocide . Il ne faut perdre de vu le fait que le pouvoir en général, et le parti CNDD-FDD en particulier, sont particulièrement allergiques au rappel incessant que fait AC Génocides à l'opinion tant nationale qu'internationale, sur le fait que les auteurs du génocide contre les tutsi du Burundi n'ont jamais été jugés malgré les rapports des commissions d'enquête des Nations Unies qui le prouvent à suffisance.
En 2013, alors qu' AC Génocide Cirimoso avait participé aux côtés d'autres organisations membres du CARAVI (collectif des associations des rescapées et des victimes) oeuvrant pour l’intérêt des rescapés, pour préparer entre autres choses les représentants à envoyer en Europe dans une conférence organisée par l'ONG Impunity Watch. Tous les groupes avaient unanimement désigné le président d' AC Génocide Cirimoso pour qu'il les représente à cette conférence. Néanmoins, le pouvoir execercera une pression sur les organisateurs qui finirent par inviter une autre personne non-membre d' AC Génocide Cirimoso et ce sans qu'aucune explication ni avertissement ne soit fournie à AC Génocide Cirimoso .
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(*) Situation au 1er mai 2014
Références:
- Burundi Information http://burundi-information.net/documents.html
- Burundi AG news http://burundi-agnews.org
- Conseil norvégien pour les refugiés (CNR) http://www.internal-displacement.org/8025708F004CE90B/(httpDocuments)/DE38AA6726D41317C12575E40053E376/$file/340+Bubanza+Gitega+et+Ngozi.pdf
- Intumwa http://intumwa.org/
- Le Renouveau http://ppbdi.com/
- Ligue des Droits de l’Homme Iteka http://www.ligue-iteka.africa-web.org/IMG/pdf/Rapport_alternatif_torture_Burundi.pdf
- Net Press www.netpress.bi
- Nyabusorongo http://nyabusorongo.org/
- Radio Publique Africaine http://rpa.bi/
- Ubumwe http://ppbdi.com/
Des violences perpétrées contre AC Génocide Cirimoso par les autorités
- Le 29 avril 2006, à l’occasion de la commémoration du genocide de 1972, alors qu'AC Génocide Cirimoso se rendait au Monument du Soldat Inconnu pour y déposer une gerbe de fleurs, ses membres furent attaqués d’assaut par la police qui se mit à bastonner les participants. Plusieur membres de la direction de l'organisation furent détenus pendant des jours, ils furent relâchés mais aucun de leurs agresseurs ne fut inquiétés.
- Mai 2006, AC Génocide Cirimoso a organisé à Gitega, la deuxième ville du pays, une conférence de suivi d'une communication qu'avait livrée un membre éminent d'AC Génocide Cirimoso avait lors de la deuxième conférence sur le génocide tenue à l'Univeriste de Sacramento. Il y était question de vulgariser les tenants de lideologie du génocide qui est, soit dit en passant, le ciment qui unit les parti FRODEBU (au pouvoir lors du génocide d'octobre 1993), le CNDD-FDD actuellement au pouvoir et qui se trouve être une création du même FRODEBU. A la suite de cette conférence de Gitega, troiss membres du Comite Executif d'AC Génocide Cirimoso, à savoir, Tatien Sibomana, Popon Mudugu et son épouse Aline Ngendankazi, furent incarcérés pendant plusieurs jours dans les cachots de la police de Gitega.
- En 2008, le gouvernement a ordonné la destruction complète du camp pour rescapés du génocide situé à Tankoma à lapéripherie de la ville de Gitega; comble de cynisme, on les a chassé de leurs campements afin qu'on y érige le siège princial du parti CNDD-FDD, celui-là même qui a commis le génocide dont on pourchasse les rescapés !
- En janvier 2013, les Imbonerakure (jeunes miliciens du parti au pouvoir) en provenance de Muhanga dans la province de Kayanza ont attaqué lesrescapés tutsi du génocide de 1993 vivant en commune Ruhororo dans la province de ngozi, celle du Chef de l'Etat. Ces jeunes ont eu une complicité de la police. Des policiers étaient en poste sur les lieux, mais ils n'ont pas daigné intervenir quand ces replacés leur ont demandé de désarmer un civil en possession d'un fusil, parmi les jeunes armés de gourdins, de bâtons et de machettes. Ils y t lancé 3 grenades vers un groupe de déplacés.
Le 24 février 2014, la police burundaise a attaqué le camp des rescapés du génocide de Ku Mase, situé sur la lisière nord-ouest de la capitale Bujumbura-Gatumba. La police a fait deux morts (deux enfants) et des blessés graves parmi les habitants de ce site. Elle a brûlé vif plusieurs animaux domestiques appartenant aux rescapés, mais aussi et surtout, elle a détruit la totalité de leurs habitations faisant ainsi d'eux sans-abris ( Radio Publique Africaine, édition rundi de la mi-journée de ce 24 février 2014). Cette attaque s'inscrit dans la ligne d'une campagne soutenue lancée par l'organisation terroriste et génocidaire, CNDD-FDD, au pouvoir depuis 2005.
Diabolisation d’AC Génocide Cirimoso
Il y a une propagande soutenue visant à faire apparaitre AC Génocide Cirimoso comme étant une organisation tutsi. En réalité, les propagandistes du pouvoir, lorsqu'ils parlent des Hutu et des Tutsi, c'est pour permettre aux criminels de ne pas subir les rigueurs du droit et de ne pas rendre justice aux victimes. AC Génocide Cirimoso est donc régulièrement accusée d'être Tutsi ou de défendre les Tutsi ; tant pis si c'est faux ; mais cela semble suffisant comme accusation pour invalider ses engagements. En procédant de la sorte, le pouvoir en place, qui est aux mains de l'organisation CNDD-FDD, qui joue la carte ethnique hutu. Mais dans d’autres circonstances, le pouvoir mobilisé parfois l'opinion tutsi contre AC Génocide Cirimoso. En effet, AC Génocide Cirimoso a endossé dès les premières années de son existence, les résolutions de l'enquête Internationale des Nations Unies qui non seulement a conclu, dans son Rapport S/1996/682, qu'il y a eu génocide contre les tutsi, mais aussi a recommandé qu'une enquête internationale soit menée sur les tueries de 1972. Ainsi, le regime CNDD-FDD, par le biais des media qui lui sont affiliées, présente AC Génocide Cirimoso comme une association soutenant la poursuite judiciaire contre les anciens dignitaires tutsi. Ceci est fait sciemment par le pouvoir qui veut aliéner AC Génocide Cirimoso de ses membres tutsi. Or, même si AC Génocide Cirimoso est présenté par le pouvoir comme étant une organisation qui défend des intérêts sectaires (tutsi ou hutu, selon l’audience et les calculs des calomniateurs), la réalité est que, dans ses objectifs, AC Génocide Cirimoso s'est donné la mission de pourvoir à la réhabilitation matérielle des rescapés du génocide sans discrimination aucune. Certes, compte tenu du fait que les génocidaires visaient les tutsi d’abord, auxquels ils ont ajouté les hutu non acquis à cette odieuse idéologie, il est indéniable que les rescapes sont dans leur plus grande majorité des tutsi.
- En 2007, Dr. Lothaire Niyonkuru, membre du comité exécutif d'AC Génocide Cirimoso Professeur de Linguistique à l'Universiteé du Burundi, a subi une série de calomnies de la part de l'organe d'expression du parti au pouvoir, le journal paraissant en Kirundiwww.intumwa.org publia une série d'articles mensongers prétendument rédigés par Dr. Niyonkuru, tout cela dans le vilain dessein de le discréditer auprès de l'opinion publique
Persécution des membres d’AC Génocide Cirimoso
- En 2010, un membre très influent d'AC Genocide et un fonctionnaire de la Mairie de Bujumbura du nom de Cyriaque Karerwa, reçoit une série de menaces non fondées de la part de ses supérieurs administratifs. À cause de son appartenance à AC Génocide Cirimoso Cirmoso, on lui écrit répétitivement des lettres de réprimande, et il finit par recevoir un certain nombre des suspensions sans paye, tout cela dans le but de le décourager d'être acif dans l'association AC Génocide Cirimoso .
- Entre 2012 et 2013, Monsieur Terence Mushano, le porte-parole d'AC Génocide Cirimoso, a subit des harcèlements de la part de l'administration de la compagnie étatique de gestion de l'aéroport de Bujumbura SOBUGEA. Les autorités de cette compagnie voulaient à tout prix que Monsieur Terence Mushano renonce à son mandat représentant des travailleurs au Conseil d'Administration de l'entreprise, mais comme il jouissait de beaucoup d'estime et de soutien de la part de ces collègues, il a tenu tête.
On notera à cet égard que même le président d'AC Génocide Cirimoso, Venant Bamboneyeho, ne doit sa tranquillité qu'à la nature libérale de sa profession: en tant que professeur d'université jouissant d'un statut permanent, il est hors de la portée des pressions des pouvoirs publics qui, normalement, harcèlent incessamment les membres dirigeants de notre organisation AC Genocde .
- En décembre 2013, la police profite de l'absence du pays du Trésorier d'AC Génocide, Monsieur Serge Kananiye, pour effectuer une prétendue fouille perquisition. Il faut noter que cette opération était complètement illégale étant donné qu'elle a été effectuée en l'absence du concerné. Comme de tradition, le pouvoir en place y a introduit des armes afin de pouvoir accuser la victime. Monsieur Serge Kananiye qui se trouvait à l'étranger, s'est vu contraint à rester en exil depuis ce jour.
Le vrai motif de ce montage était que, quelques mois auparavant, dans un forum des associations des victimes des actes de violence (CARAVI ou collectif des associations des rescapées et des victimes)où il était question de faire des suggestions quant à la forme de la Commission Vérité et Réconciliation (CVR), Monsieur Serge Kananiye qui y représentait AC Génocide Cirimoso avait averti les participants de la futilité de prétendre mettre sur pied une CVR dénudée d'un volet justice. L'observation de Kananiye fallait dans le sens inverse de l'idée que les représentants du pouvoir CNDD-FDD avait voulu faire adopter à tout prix au sein d e ce forum.
Discrimination à l'encontre d'AC Génocide
AC Génocide fait l'objet d'une discrimination soutenue de la part des média gouvernementaux. L'espace médiatique relevant directement ou indirectement du pouvoir, par exemple, la Radio-television nationale, de même que les publications du gouvernement (les quotidiens Le Renouveauparaissant en français ou Ubumwe paraissant en kirundi, ne reprennent jamais les déclarations d' AC Génocide Cirimoso. Ils ne mentionnent pas non plus les activités régulières qu'organise cette association.
Quant aux média affiliés au parti au pouvoir (Intumwa paraissant en Kirundi, Nyabusorongo, journal en ligne rédigé en français, ils ne mentionnent jamais AC Génocide c'est pour le calomnier et le présenter comme une « organisation tutsie », « une organisation d'extrême droite », « une organisation des nostalgiques de l'Ancien Régime»». Tout cela se passe au vu et au su du Conseil National de la Communication qui n'a jamais levé le petit doigt pour rappeler les média concernés face à ce dérapage.
- En octobre 2010, AC Génocide Canada organisa une journée commémorative du Génocide a Toronto. Le média de la haine Burundi-agnews taxa AC Génocide Canada d'etre une organisation d'extrême droite tribaliste hima burundaise et ses membres d'être des enfants de la dictature » [en référence aux anciens régimes militaires du Burundi.
En avril 2011, lorsque AC Génocide Canada organisa une conférence intitulée « "Témoignages et archives pour contrer la montée du négationnisme" » à l'occasion de la commémoration des victimes de cette barbarie ainsi que de celle de 1972, un certain Frederic Nzeyimana, Président de la CBCA Inc. Toronto, envoya un message à la communauté zaïroise et à tous les médias une unote accusant injustement et faussement le conférencier Emmanuel Nkurunziza d'être le gendre de Simbananiye Arthemon, un Ministre des Affaires étrangères qu'ne certaine opinion accuse d'être l'auteur des massacres de hutu en 1972. Il était accusé aussi au conférencier d'êtres tutsi ! Bien évidemment Simbananiye Arthémon n'est pas le beau-père du conférencier, mais le mensonge était destiné à faire qualifier Emmanuel Nkurunziza de parent de quelqu'un soupçonné de crimes contre l'Humanité.
Bien évidemment il n'existe plus de communautés zaïroises au Canada ni nulle part ailleurs depuis que le Zaïre est redevenu RDC. Mais cette référence au Congo est lourde de sens, car le racisme et les violences contre les Tutsi, au Canada, notamment, sont entretenus sous le couvert de vrais ou faux lobbies congolais notamment à travers des manifestations supposées contre l'envahisseur Tutsi ; la chasse méthodique contre les Tutsi dans les bistrots du Canada où les auteurs ont à plusieurs reprises provoqué des bagarres faisant parfois des blessés graves, comme ce fut le cas à Toronto en 2011 où des Somaliens qui se trouvaient dans un bar ont été pris pour les Tutsi et attaqués à l'arme à feu. Bien entendeu, l'auteur de cette désinformation est en mission commandée du Burundi.
- En 2013, une conférence académique internationale (regroupant des chercheurs du Burundi, du Rwanda et de la République Démocratique du Congo) qui devait avoir lieu à l'Université du Burundi a été annulée suite aux pressions médiatiques de ces journaux gouvernementaux et pro-CNDD-FDD. Outre le thème, le motif de l'annulation de cette conference était que un des conférenciers serait le Professeur Venant Bamboneyeho, Président d'AC Génocide . Il ne faut perdre de vu le fait que le pouvoir en général, et le parti CNDD-FDD en particulier, sont particulièrement allergiques au rappel incessant que fait AC Génocides à l'opinion tant nationale qu'internationale, sur le fait que les auteurs du génocide contre les tutsi du Burundi n'ont jamais été jugés malgré les rapports des commissions d'enquête des Nations Unies qui le prouvent à suffisance.
En 2013, alors qu' AC Génocide Cirimoso avait participé aux côtés d'autres organisations membres du CARAVI (collectif des associations des rescapées et des victimes) oeuvrant pour l’intérêt des rescapés, pour préparer entre autres choses les représentants à envoyer en Europe dans une conférence organisée par l'ONG Impunity Watch. Tous les groupes avaient unanimement désigné le président d' AC Génocide Cirimoso pour qu'il les représente à cette conférence. Néanmoins, le pouvoir execercera une pression sur les organisateurs qui finirent par inviter une autre personne non-membre d' AC Génocide Cirimoso et ce sans qu'aucune explication ni avertissement ne soit fournie à AC Génocide Cirimoso .
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(*) Situation au 1er mai 2014
Références:
- Burundi Information http://burundi-information.net/documents.html
- Burundi AG news http://burundi-agnews.org
- Conseil norvégien pour les refugiés (CNR) http://www.internal-displacement.org/8025708F004CE90B/(httpDocuments)/DE38AA6726D41317C12575E40053E376/$file/340+Bubanza+Gitega+et+Ngozi.pdf
- Intumwa http://intumwa.org/
- Le Renouveau http://ppbdi.com/
- Ligue des Droits de l’Homme Iteka http://www.ligue-iteka.africa-web.org/IMG/pdf/Rapport_alternatif_torture_Burundi.pdf
- Net Press www.netpress.bi
- Nyabusorongo http://nyabusorongo.org/
- Radio Publique Africaine http://rpa.bi/
- Ubumwe http://ppbdi.com/