PIERRE NKURUNZIZA APPELLE A LA SOLUTION FINALE
Burundi Information (le 20 novembre 2017). Pierre Nkurunziza, le criminel menteur qui dirige indument le Burundi depuis 2005 vient de mobiliser ses partisans pour un coup de grâce contre les tutsi. Cet appel au meurtre à peine voilé lancé par un Pierre Nkurunziza tout remonté, cible d’abord les tutsi qui seraient encore membres de l’organisation terroriste et génocidaire CNDD-FDD, c’est eux que la terminologie interne à ce groupe traite d’intumva ou imperméables [à l’idéologie génocidaire]. Et Dieu seul sait combien de personnes ont adhéré contre leur gré cette formation, qui par cupidité, qui par syndrome de Stockholm.
Pierre Nkurunziza a dit :
Il est demandé à vous tous, dirigeants du parti CNDD, dont je fais partie. A partir de l’année 2018, appliquons ce qu’on appelle 'la tolérance zéro'. Les imperméables doivent être éliminés très tôt, très tôt; pas question de perdre du temps. Et j’en connais certains personnellement. On leur a fait des coups de semonce, « Un, deux, trois »; mais sans aucun effet […] Plus question de douceur chez [nous] les aigris. Vous devez vraiment coucher sur papier la liste de tous les imperméables (…) Cette-fois-ci, [on comptera] « Un, deux, trois » ; s’ils n`entendent pas : « Au revoir, on se reverra au ciel » [Notre traduction de Turabasavye rero mwese, ndongozi z’umugambwe wa CNDD mwese, na jewe ndi mwo, guhera umwaka wa 2018, tugire ikintu citwa tolerance zero. Intumva ni kuzisezerera ; hakiri kare, hakiri kare. Nta gutakaza umwanya. Kandi rero ndabazi jewe. Ndabazi. Ugaharura rimwe, kabiri, gatatu, ukamenga nta co umaze (…) nta gufyina ahafyikiye. Intumva zose kweri, muce muziharura ku rupaparo, muzihe laissez-passer (…) Ubuunye, rimwe kabiri gatatu, atumvise, kwa heri ; tuzohwanira mw’ijuru.]
Cette incitation au meurtre, Pierre Nkurunziza l’a lancée ce week end du 18 novembre 2017 dans la Province de Cibitoke où la haute hiérarchie de l’organisation terroriste et génocidaire CNDD-FDD s’était retrouvee aux cotes du criminel en chef. C’etait l’occasion pour ces tueurs de celebrer ce qu’ils appellent dans leur jargon « la semaine du combattant » mais qu’il faut appeler par son vrai nom : l’exaltation des génocidaires impunis et impénitents installés au pouvoir par l’ONU en violation de toutes les règles de la morale universelle et du prescrit du droit pénal international. Car il ne faut jamais hésiter de le rappeler, c’est la même ONU qui a conclu plus d'une fois que le CNDD-FDD au pouvoir aujourd’hui a commis le génocide contre les tutsi du Burundi, en collaboration avec les autres organisations terroristes et génocidaires de la sous region, dont les Interahamwe et les ex-FAR reconditionnés aujourd’hui sous l’appellation FDLR, que les miliciens Intagoheka ont été installés dans toutes les institutions de la République du Burundi, que les Imbonerakure tuent impunément, etc.
Ailleurs, ceci aurait suffi amplement pour déclencher la censure, la destitution et l’inculpation. Mais s’il faut l’attendre du Burundais moyen conditionné à l’applaudissement des criminels pour autant qu’ils soient de son ethnie, cette clameur n’est pas pour bientôt. Viendra-t-elle alors peut-être des politiciens ? Rien n’est moins sûr, d’autant que certains d’entre eux réclament la réhabilitation de la compromission d’Arusha qui les a pourtant contraints à l’exil, un peu comme s’ils ne voyaient pas que c’est cet accord ayant institutionnalisé le génocide, qui a permis l’accession au pouvoir des criminels impunis et impénitents du CNDD-FDD, permettant ainsi à la bête génocidaire de pousser du poil et, le moment donné, de sortir ses griffes pour remercier à sa façon ses bienfaiteurs d’hier. Est-ce que nos politiciens vont attendre que les génocidaires du CNDD-FDD exterminent les nôtres jusqu’au dernier, pour qu’ils comprennent enfin que rien au monde ne justifie la complaisance ou la négociation avec le criminel contre l’humanité ? Au besoin, les représentations ethniques sous prétexte de redressement des erreurs du passé peuvent être appliquées. MAIS la représentations dans les institutions doit être assurée par des personnes qui n’ont pas de sang sur leurs mains. C’est ce genre d'individus qui doivent siéger dans tel ou tel autre organe au nom des tutsis, des hutus, des twa ou des étrangers naturalisés. Pour autant qu’il aient éte désignés au sein de ces communautés.
Bien entendu, avant d’arriver à un tel degré de lucidité, l’étape préliminaire minimale serait de réaliser d’abord qu’après avoir temporisé pendant dix ans alors que le loup est dans la bergerie, l’heure a sonné, qu’il ne fallait pas attendre le 26 avril 2015 pour oser crier au loup; que maintenant que ce dernier a montré et utilisé plus d’une fois ses crocs, il ne faut plus continuer à le chouchouter ; qu’à défaut de l’anéantir, il est plus que temps de se réveiller et de renvoyer le loup dans sa tanière, de préférence après l’avoir édenté. CQFD. (BINFO)
Pierre Nkurunziza a dit :
Il est demandé à vous tous, dirigeants du parti CNDD, dont je fais partie. A partir de l’année 2018, appliquons ce qu’on appelle 'la tolérance zéro'. Les imperméables doivent être éliminés très tôt, très tôt; pas question de perdre du temps. Et j’en connais certains personnellement. On leur a fait des coups de semonce, « Un, deux, trois »; mais sans aucun effet […] Plus question de douceur chez [nous] les aigris. Vous devez vraiment coucher sur papier la liste de tous les imperméables (…) Cette-fois-ci, [on comptera] « Un, deux, trois » ; s’ils n`entendent pas : « Au revoir, on se reverra au ciel » [Notre traduction de Turabasavye rero mwese, ndongozi z’umugambwe wa CNDD mwese, na jewe ndi mwo, guhera umwaka wa 2018, tugire ikintu citwa tolerance zero. Intumva ni kuzisezerera ; hakiri kare, hakiri kare. Nta gutakaza umwanya. Kandi rero ndabazi jewe. Ndabazi. Ugaharura rimwe, kabiri, gatatu, ukamenga nta co umaze (…) nta gufyina ahafyikiye. Intumva zose kweri, muce muziharura ku rupaparo, muzihe laissez-passer (…) Ubuunye, rimwe kabiri gatatu, atumvise, kwa heri ; tuzohwanira mw’ijuru.]
Cette incitation au meurtre, Pierre Nkurunziza l’a lancée ce week end du 18 novembre 2017 dans la Province de Cibitoke où la haute hiérarchie de l’organisation terroriste et génocidaire CNDD-FDD s’était retrouvee aux cotes du criminel en chef. C’etait l’occasion pour ces tueurs de celebrer ce qu’ils appellent dans leur jargon « la semaine du combattant » mais qu’il faut appeler par son vrai nom : l’exaltation des génocidaires impunis et impénitents installés au pouvoir par l’ONU en violation de toutes les règles de la morale universelle et du prescrit du droit pénal international. Car il ne faut jamais hésiter de le rappeler, c’est la même ONU qui a conclu plus d'une fois que le CNDD-FDD au pouvoir aujourd’hui a commis le génocide contre les tutsi du Burundi, en collaboration avec les autres organisations terroristes et génocidaires de la sous region, dont les Interahamwe et les ex-FAR reconditionnés aujourd’hui sous l’appellation FDLR, que les miliciens Intagoheka ont été installés dans toutes les institutions de la République du Burundi, que les Imbonerakure tuent impunément, etc.
Ailleurs, ceci aurait suffi amplement pour déclencher la censure, la destitution et l’inculpation. Mais s’il faut l’attendre du Burundais moyen conditionné à l’applaudissement des criminels pour autant qu’ils soient de son ethnie, cette clameur n’est pas pour bientôt. Viendra-t-elle alors peut-être des politiciens ? Rien n’est moins sûr, d’autant que certains d’entre eux réclament la réhabilitation de la compromission d’Arusha qui les a pourtant contraints à l’exil, un peu comme s’ils ne voyaient pas que c’est cet accord ayant institutionnalisé le génocide, qui a permis l’accession au pouvoir des criminels impunis et impénitents du CNDD-FDD, permettant ainsi à la bête génocidaire de pousser du poil et, le moment donné, de sortir ses griffes pour remercier à sa façon ses bienfaiteurs d’hier. Est-ce que nos politiciens vont attendre que les génocidaires du CNDD-FDD exterminent les nôtres jusqu’au dernier, pour qu’ils comprennent enfin que rien au monde ne justifie la complaisance ou la négociation avec le criminel contre l’humanité ? Au besoin, les représentations ethniques sous prétexte de redressement des erreurs du passé peuvent être appliquées. MAIS la représentations dans les institutions doit être assurée par des personnes qui n’ont pas de sang sur leurs mains. C’est ce genre d'individus qui doivent siéger dans tel ou tel autre organe au nom des tutsis, des hutus, des twa ou des étrangers naturalisés. Pour autant qu’il aient éte désignés au sein de ces communautés.
Bien entendu, avant d’arriver à un tel degré de lucidité, l’étape préliminaire minimale serait de réaliser d’abord qu’après avoir temporisé pendant dix ans alors que le loup est dans la bergerie, l’heure a sonné, qu’il ne fallait pas attendre le 26 avril 2015 pour oser crier au loup; que maintenant que ce dernier a montré et utilisé plus d’une fois ses crocs, il ne faut plus continuer à le chouchouter ; qu’à défaut de l’anéantir, il est plus que temps de se réveiller et de renvoyer le loup dans sa tanière, de préférence après l’avoir édenté. CQFD. (BINFO)