QUELQUES CRIMES DOCUMENTES DU PALIPEHUTU-FNL SOUS RWASA AGATHON
I. QUELQUES CRIMES DU PALIPEHUTU-FNL
1. Le 5 décembre 2000, le PALIPEHUTU (qui était devenu PALIPEHUTU-FNL, depuis l'incorporation dans ses rangs d'anciens soldats rwandais et des miliciens Interahamwe) a attaqué un avion de ligne belge qui s'apprêtait à atterrir à l'Aéroport International de Bujumbura. L'avion appartenait à la compagnie SABENA (aujourd'hui dissoute). Trois passagers furent blessés.
2. Le 28 décembre 2000, le PALIPEHUTU-FNL a attaqué le Titanic Express, un bus de transport civil reliant Kigali à Bujumbura. Les miliciens du PALIPEHUTU-FNL ont tué de sang-froid 21 passagers innocents parmi lesquels des femmes et 5 enfants. La plupart des victimes, qui venaient de cinq pays (Burundi, Canada, la République démocratique du Congo et Rwanda), se sont vues infliger des mutilations horribles avant d'être tuées.
3. Le 13 août 2004, le PALIPEHUTU-FNL a attaqué un camp de réfugiés congolais situé à Gatumba aux portes de Bujumbura. Les miliciens du PALIPEHUTU-FNL ont tué de manière sélective 161 Tutsis Banyamulenge. Le massacre a duré au moins 45 minutes mais il n'y avait pas eu d'intervention de Casques Bleus de l'ONU dont la base était située pourtant à moins d'1 km du camp de réfugiés.
II. CERTAINES PRISES DE POSITION PAR RAPPORT AUX CRIMES DU PALIPEHUTU
A. LES NATIONS UNIES
Depuis le milieu des années 1990, l'ONU avait établi qu'il y des liens entre, d'une part, l'organisation terroriste génocidaire PALIPEHUTU-FNL et, d'autre part, les milices Interahamwe et l'ancienne armée rwandaise (ex-FAR), responsables toutes du génocide des Tutsi au Rwanda en 1994,. Une Commission Internationale d'Enquête mandatée par l'ONU a trouvé des preuves irréfutables qui démontrent qu'une "…il existe une coopération très étroite entre les ex-FAR et deux des groupements rebelles burundais: le CNDD/FDD et le Parti pour la libération du peuple hutu (PALIPEHUTU) et son aile militaire, les Forces nationales de libération (FNL). La collaboration entre les ex-FAR et le CNDD/FDD porte sur des questions politiques et militaires"(Rapport S/1998/777, paragraphe 46)
Conforté par l'inaction de l'ONU, le PALIPEHUTUFNL a perpétré le massacre des Banyamulenge à Gatumba. Les Nations Unies avait commandité au Burundi), la MONUC (Mission en République démocratique du Congo) et le Bureau du Commissaire des Nations Unies pour les droits de l'homme. Le rapport publié le 18 octobre 2004 stipule que «le lendemain du massacre, le porte-parole des FNL déclara à la presse que c'est son organisation qui avait mené l'attaque." (S/2004/821, paragraphe 48)
Même si le PALIPEHUTU-FNL a revendiqué la responsabilité de ce crime, dans sa déclaration datée du 15 novembre 2004, le Secrétaire Général des Nations Unies évite de nommer les auteurs de ce crime: «Malgré une enquête approfondie, il a pas pu être clairement établi qui avait organisé [et] exécuté ... cette atrocité. Les FNL (Rwasa) en ont revendiqué la responsabilité et des déclarations de témoins le confirment, ce qui a amené les enquêteurs des Nations Unies à croire penser qu'elles avaient effectivement participé à l'attaque. Tout porte cependant à croire qu'elles n'ont pas agi seules "(Rapport S/2004/902, paragraphe 48).
Entre autres conclusions, l'ONU a souligné la «coopération limitée des les autorités burundaises." (Idem)
B. LE CANADA
En attaquant le bus Titanic Express, le PALIPEHUTU-FNL a assassiné un citoyen canadien. Il s'agit d'Arthur Kabunda, qui a été choisi avec les autres tutsi et abattu de sang froid. L'affaire a été rapidement portée à l'attention des autorités canadiennes.
Le 11 février 2001, l'Honorable Yvon Godin, député néo-démocrate d'Acadie-Bathurst, s'est adressé au Parlement du Canada au sujet de l'assassinat d'Arthur Kabunda.
Le 28 décembre 2002, AC GENOCIDE CANADA a adressé une correspondance à Bill Graham, alors Ministre canadien des Affaires Étrangères. Dans sa réponse datée du 18 mars 2003, le Ministre a déclaré que le Canada:
- Était au courant de l'attentat contre ce bus
- Avait adressé ses condoléances à la famille de la jeune victime canadienne
- Avait condamné l'attaque
- Avait demandé aux autorités burundaises d'enquêter sur les circonstances de l'attaque.
Le 19 mars, 2006; AC GENOCIDE CANADA a adressé une lettre au Premier Ministre du Canada, Le Très Honorable Stephen Harper, expliquant la nature génocidaire du PALIPEHUTU-FNL et déplorant le fait que, après plus de 5 ans, le rapport d'enquête sur l'attaque du Titanic Express n'était toujours attendu du Gouvernement du Burundi. AC GENOCIDE CANADA avertit le Gouvernement du Canada par la même correspondance, que le rapport attendu du Gouvernement du Burundi ne serait jamais remis étant donné que celui-ci était dirigé par des alliés du PALIPEHUTU-FNL, le CNDD-FDD qui est, lui aussi, une organisation génocidaire.
Le 9 septembre 2006, AC GENOCIDE CANADA a adressé une lettre au Premier Ministre du Canada, lui demandant de prendre des mesures contre l'organisation terroriste et génocidaire PALIPEHUTU-FNL. La lettre rappelait aux autorités canadiennes que la PALIPEHUT-FNL est non seulement un groupe génocidaire et terroriste mais qu'il avait aussi assassiné un citoyen canadien, Arthur Kabunda.
Le 17 octobre 2006, Le Cabinet du Premier Ministre a répondu qu'il référait la lettre au Ministre des Affaires étrangères.
Le 28 décembre 2006, AC GENOCIDE CANADA a écrit au Ministre des Affaires Étrangères du Canada pour demander la suite de la lettre susmentionnée.
Le 11 mai 2007, le Ministre des Affaires Étrangères a répondu, informant AC GENOCIDE CANADA qu'il référait la lettre au Haut-Commissaire à Nairobi (l'Ambassadeur du Canada au Burundi). Depuis lors, plus rien ne s'est passé entre le Canada et le PALIPEHUTU-FNL, exception fait du soutien que le Canada apporte indirectement à ce groupe terroriste et génocidaire PALIPEHUTU-FNL sous forme de son approbation du soi- disant processus de paix burundais, processus basé, entre autres défauts, sur l'amnistie accordé aux criminels de la trempe du PALIPEHUTU-FNL et du CNDD-FDD.
En résumé, plusieurs voix se sont élevées pour demander au Canada de prendre les mesures nécessaires contre les terroristes génocidaires du PALIPEHUTU-FNL ayant assassiné de sang froid un citoyen canadien; quelques promesses ont été faites par les autorités, mais jusqu' ce jour, aucun procès n'a été intenté contre le PALIPEHUTU-FNL. C'est incompréhensible que le Gouvernement du Canada ait plutôt choisi d'appuyer la fusion des troupes de l'organisation terroriste et génocidaire PALIPEHUTU-FNL avec celles du non moins criminel CNDD-FDD, aujourd'hui au pouvoir au Burundi.
C. LE ROYAUME UNI
Après le massacre de Titanic Express, en raison de la dimension internationale de ce crime commis par PALIPEHUTU-FNL, le Gouvernement du Burundi a été contraint de promettre d'enquêter l'attaque.
Le 22 janvier 2002, Jack Straw, alors Ministre britannique en charge de la Coopération Internationale, s'est rendue au Burundi. A cette occasion, le Président du Burundi, Pierre Buyoya, a promis une fois de plus de faire une enquête dans l'attentat contre le bus Titanic Express qui s'était passé un peu plus d'un an avant.
En 2003, le gouvernement britannique a reçu et examiné un document authentique qui montre clairement que c'est le groupe le PALIPEHUTU-FNL terroriste qui a assassiné de sang-froid un citoyen britannique, Mademoiselle Charlotte Wilson.
En juillet 2003, le Président du Burundi, Domitien Ndayizeye, a effectué une visite à Londres au cours de laquelle il a non seulement réitéré la promesse d'une enquête, mais a également reconnu que le massacre du Titanic Express est un crime de guerre. Si le gouvernement britannique avait eu des doutes sur la nature de ce crime commis à Mageyo, l'après-midi du jeudi 28 décembre 2000, il obtenait par cette occasion des éclaircissements d'une source on ne peut plus fiable.
En 2008, alors que le gouvernement britannique semblait appuyer l'octroi d'une amnistie aux criminels de guerre du PALIPEHUTU-FNL, la famille de Charlotte Wilson lui demanda fermement de ne pas se dédire, étant donné que la Grande Bretagne avait déclaré précédemment qu'il veillera à ce que les criminels de guerre n'obtiennent pas d'amnistie.
En tant que membre de l'Organisation des Nations Unies, un membre permanent du Conseil de Sécurité, et un membre de l'Union européenne, le gouvernement britannique se devait de faire pression pour le jugement des criminels de guerre du PALIPEHUTU-FNL, indépendamment du fait qu'ils avaient tué un citoyen britannique.
Le gouvernement britannique avait suffisamment de preuves pour faire justice, si pas aux dizaines de Burundais qui avaient été ciblés et tués par le PALIPEHUTU-FNL uniquement parce qu'ils étaient Tutsis ou pris comme tel, à tout le moins, à Charlotte Wilson, un sujet de Sa Majesté qui avait eu la malchance de voyager avec son fiancé, Richard Ndereyimana, qui fut assassiné avec elle.
Contrairement à sa réputation d'avoir toujours lutté contre les crimes contre l'humanité comme ceux que le PALIPEHUTU-FNL a commis, dans le cas du Burundi, le gouvernement britannique a choisi une autre voie: celle de l'amnistie pour les génocidaires. C'est ainsi qu'il y a une question épineuse qui reste posée: pourquoi le gouvernement de Sa Majesté a tout d'un coup abandonné les valeurs qu'elle a toujours défendue. "
D. LE BURUNDI SOUS PIERRE BUYOYA
Quand le PALIPEHUTU a sélectivement tué les Tutsis dans les communes du nord de Marangara et Ntega en août 1988, le gouvernement du Burundi avait déclaré que les auteurs de cette cruauté seraient punis selon la loi.
Le 30 septembre 1990; le gouvernement du Burundi dirigé par Pierre Buyoya a accordé l'amnistie aux militants du PALIPEHUTU-FNL qui avaient commis un génocide contre les Tutsis à Ntega et Marangara au cours de l'été 1988. Il n'y a pas eu de protestation de l'Organisation des Nations Unies, ce qui créa un très mauvais précédent.
E. LES PAYS MEMBRES DE L'INITIATIVE RÉGIONALE POUR LA PAIX AU BURUNDI
L'"Initiative Régionale pour la Paix au Burundi" est un groupe de pays africains qui ont décidé de trouver un cadre régional dans lequel ils peuvent jouer un rôle direct et concerté dans la résolution de la crise burundaise. Il s'agit de la République Démocratique du Congo, le Kenya, le Rwanda, la République Sud-africaine, la République-Unie de Tanzanie, l'Ouganda et la Zambie)
Le 19 août 2004, le 22e Sommet de Initiative Régionale pour la Paix au Burundi a eu lieu à Dar es-Salaam, sous la présidence du Président Benjamin Mkapa de Tanzanie. Plus de 5 Chefs d'Etats et Représentants de gouvernements y ont pris part. À la lumière de la revendication par Palipehutu-FNL de la responsabilité de la mort des Banyamulenge dans leur camp de réfugiés à Gatumba, le 13 août 2004, le Sommet a décidé de déclarer le Palipehutu-FNL une organisation terroriste. Les participants au Sommet ont en outre exhorté l'Union africaine et le Conseil de Sécurité de l'Organisation des Nations Unies à appliquer à ce groupe les conventions et protocoles sur la lutte contre le terrorisme.
Cependant, deux ans à peine après cette condamnation, les mêmes Chefs d'Etats ont tenu un sommet le 6 septembre 2006, cette fois-là pour approuver l'intégration des terroristes génocidaires du PALIPEHUTU-FNL dans le Gouvernement du Burundi dirigé par une organisation de même nature, le CNDD -FDD (voir paragraphe 6 ci-dessus)
CONCLUSION
Il est vrai que l'impunité au Burundi n'a pas commencé avec le PALIPEHUTU. Cependant, ces attaques menées par montrent qu'avec elle, l'impunité au Burundi a pris une autre allure. Ce n'est plus le seul gouvernement du Burundi qui a le monopole dans la complaisance avec l'impunité. Comme nous venons de le montrer, certains pays et quelques organisations naguère réputés être des champions de la justice, ont contribué soit individuellement soit conjointement au retard enregistré dans le jugement des criminels contre l'humanite qu'ils soient du PALIPEHUTU-FNL ou des autres organisations semblables comme le CNDD-FDD. (BINFO)
1. Le 5 décembre 2000, le PALIPEHUTU (qui était devenu PALIPEHUTU-FNL, depuis l'incorporation dans ses rangs d'anciens soldats rwandais et des miliciens Interahamwe) a attaqué un avion de ligne belge qui s'apprêtait à atterrir à l'Aéroport International de Bujumbura. L'avion appartenait à la compagnie SABENA (aujourd'hui dissoute). Trois passagers furent blessés.
2. Le 28 décembre 2000, le PALIPEHUTU-FNL a attaqué le Titanic Express, un bus de transport civil reliant Kigali à Bujumbura. Les miliciens du PALIPEHUTU-FNL ont tué de sang-froid 21 passagers innocents parmi lesquels des femmes et 5 enfants. La plupart des victimes, qui venaient de cinq pays (Burundi, Canada, la République démocratique du Congo et Rwanda), se sont vues infliger des mutilations horribles avant d'être tuées.
3. Le 13 août 2004, le PALIPEHUTU-FNL a attaqué un camp de réfugiés congolais situé à Gatumba aux portes de Bujumbura. Les miliciens du PALIPEHUTU-FNL ont tué de manière sélective 161 Tutsis Banyamulenge. Le massacre a duré au moins 45 minutes mais il n'y avait pas eu d'intervention de Casques Bleus de l'ONU dont la base était située pourtant à moins d'1 km du camp de réfugiés.
II. CERTAINES PRISES DE POSITION PAR RAPPORT AUX CRIMES DU PALIPEHUTU
A. LES NATIONS UNIES
Depuis le milieu des années 1990, l'ONU avait établi qu'il y des liens entre, d'une part, l'organisation terroriste génocidaire PALIPEHUTU-FNL et, d'autre part, les milices Interahamwe et l'ancienne armée rwandaise (ex-FAR), responsables toutes du génocide des Tutsi au Rwanda en 1994,. Une Commission Internationale d'Enquête mandatée par l'ONU a trouvé des preuves irréfutables qui démontrent qu'une "…il existe une coopération très étroite entre les ex-FAR et deux des groupements rebelles burundais: le CNDD/FDD et le Parti pour la libération du peuple hutu (PALIPEHUTU) et son aile militaire, les Forces nationales de libération (FNL). La collaboration entre les ex-FAR et le CNDD/FDD porte sur des questions politiques et militaires"(Rapport S/1998/777, paragraphe 46)
Conforté par l'inaction de l'ONU, le PALIPEHUTUFNL a perpétré le massacre des Banyamulenge à Gatumba. Les Nations Unies avait commandité au Burundi), la MONUC (Mission en République démocratique du Congo) et le Bureau du Commissaire des Nations Unies pour les droits de l'homme. Le rapport publié le 18 octobre 2004 stipule que «le lendemain du massacre, le porte-parole des FNL déclara à la presse que c'est son organisation qui avait mené l'attaque." (S/2004/821, paragraphe 48)
Même si le PALIPEHUTU-FNL a revendiqué la responsabilité de ce crime, dans sa déclaration datée du 15 novembre 2004, le Secrétaire Général des Nations Unies évite de nommer les auteurs de ce crime: «Malgré une enquête approfondie, il a pas pu être clairement établi qui avait organisé [et] exécuté ... cette atrocité. Les FNL (Rwasa) en ont revendiqué la responsabilité et des déclarations de témoins le confirment, ce qui a amené les enquêteurs des Nations Unies à croire penser qu'elles avaient effectivement participé à l'attaque. Tout porte cependant à croire qu'elles n'ont pas agi seules "(Rapport S/2004/902, paragraphe 48).
Entre autres conclusions, l'ONU a souligné la «coopération limitée des les autorités burundaises." (Idem)
B. LE CANADA
En attaquant le bus Titanic Express, le PALIPEHUTU-FNL a assassiné un citoyen canadien. Il s'agit d'Arthur Kabunda, qui a été choisi avec les autres tutsi et abattu de sang froid. L'affaire a été rapidement portée à l'attention des autorités canadiennes.
Le 11 février 2001, l'Honorable Yvon Godin, député néo-démocrate d'Acadie-Bathurst, s'est adressé au Parlement du Canada au sujet de l'assassinat d'Arthur Kabunda.
Le 28 décembre 2002, AC GENOCIDE CANADA a adressé une correspondance à Bill Graham, alors Ministre canadien des Affaires Étrangères. Dans sa réponse datée du 18 mars 2003, le Ministre a déclaré que le Canada:
- Était au courant de l'attentat contre ce bus
- Avait adressé ses condoléances à la famille de la jeune victime canadienne
- Avait condamné l'attaque
- Avait demandé aux autorités burundaises d'enquêter sur les circonstances de l'attaque.
Le 19 mars, 2006; AC GENOCIDE CANADA a adressé une lettre au Premier Ministre du Canada, Le Très Honorable Stephen Harper, expliquant la nature génocidaire du PALIPEHUTU-FNL et déplorant le fait que, après plus de 5 ans, le rapport d'enquête sur l'attaque du Titanic Express n'était toujours attendu du Gouvernement du Burundi. AC GENOCIDE CANADA avertit le Gouvernement du Canada par la même correspondance, que le rapport attendu du Gouvernement du Burundi ne serait jamais remis étant donné que celui-ci était dirigé par des alliés du PALIPEHUTU-FNL, le CNDD-FDD qui est, lui aussi, une organisation génocidaire.
Le 9 septembre 2006, AC GENOCIDE CANADA a adressé une lettre au Premier Ministre du Canada, lui demandant de prendre des mesures contre l'organisation terroriste et génocidaire PALIPEHUTU-FNL. La lettre rappelait aux autorités canadiennes que la PALIPEHUT-FNL est non seulement un groupe génocidaire et terroriste mais qu'il avait aussi assassiné un citoyen canadien, Arthur Kabunda.
Le 17 octobre 2006, Le Cabinet du Premier Ministre a répondu qu'il référait la lettre au Ministre des Affaires étrangères.
Le 28 décembre 2006, AC GENOCIDE CANADA a écrit au Ministre des Affaires Étrangères du Canada pour demander la suite de la lettre susmentionnée.
Le 11 mai 2007, le Ministre des Affaires Étrangères a répondu, informant AC GENOCIDE CANADA qu'il référait la lettre au Haut-Commissaire à Nairobi (l'Ambassadeur du Canada au Burundi). Depuis lors, plus rien ne s'est passé entre le Canada et le PALIPEHUTU-FNL, exception fait du soutien que le Canada apporte indirectement à ce groupe terroriste et génocidaire PALIPEHUTU-FNL sous forme de son approbation du soi- disant processus de paix burundais, processus basé, entre autres défauts, sur l'amnistie accordé aux criminels de la trempe du PALIPEHUTU-FNL et du CNDD-FDD.
En résumé, plusieurs voix se sont élevées pour demander au Canada de prendre les mesures nécessaires contre les terroristes génocidaires du PALIPEHUTU-FNL ayant assassiné de sang froid un citoyen canadien; quelques promesses ont été faites par les autorités, mais jusqu' ce jour, aucun procès n'a été intenté contre le PALIPEHUTU-FNL. C'est incompréhensible que le Gouvernement du Canada ait plutôt choisi d'appuyer la fusion des troupes de l'organisation terroriste et génocidaire PALIPEHUTU-FNL avec celles du non moins criminel CNDD-FDD, aujourd'hui au pouvoir au Burundi.
C. LE ROYAUME UNI
Après le massacre de Titanic Express, en raison de la dimension internationale de ce crime commis par PALIPEHUTU-FNL, le Gouvernement du Burundi a été contraint de promettre d'enquêter l'attaque.
Le 22 janvier 2002, Jack Straw, alors Ministre britannique en charge de la Coopération Internationale, s'est rendue au Burundi. A cette occasion, le Président du Burundi, Pierre Buyoya, a promis une fois de plus de faire une enquête dans l'attentat contre le bus Titanic Express qui s'était passé un peu plus d'un an avant.
En 2003, le gouvernement britannique a reçu et examiné un document authentique qui montre clairement que c'est le groupe le PALIPEHUTU-FNL terroriste qui a assassiné de sang-froid un citoyen britannique, Mademoiselle Charlotte Wilson.
En juillet 2003, le Président du Burundi, Domitien Ndayizeye, a effectué une visite à Londres au cours de laquelle il a non seulement réitéré la promesse d'une enquête, mais a également reconnu que le massacre du Titanic Express est un crime de guerre. Si le gouvernement britannique avait eu des doutes sur la nature de ce crime commis à Mageyo, l'après-midi du jeudi 28 décembre 2000, il obtenait par cette occasion des éclaircissements d'une source on ne peut plus fiable.
En 2008, alors que le gouvernement britannique semblait appuyer l'octroi d'une amnistie aux criminels de guerre du PALIPEHUTU-FNL, la famille de Charlotte Wilson lui demanda fermement de ne pas se dédire, étant donné que la Grande Bretagne avait déclaré précédemment qu'il veillera à ce que les criminels de guerre n'obtiennent pas d'amnistie.
En tant que membre de l'Organisation des Nations Unies, un membre permanent du Conseil de Sécurité, et un membre de l'Union européenne, le gouvernement britannique se devait de faire pression pour le jugement des criminels de guerre du PALIPEHUTU-FNL, indépendamment du fait qu'ils avaient tué un citoyen britannique.
Le gouvernement britannique avait suffisamment de preuves pour faire justice, si pas aux dizaines de Burundais qui avaient été ciblés et tués par le PALIPEHUTU-FNL uniquement parce qu'ils étaient Tutsis ou pris comme tel, à tout le moins, à Charlotte Wilson, un sujet de Sa Majesté qui avait eu la malchance de voyager avec son fiancé, Richard Ndereyimana, qui fut assassiné avec elle.
Contrairement à sa réputation d'avoir toujours lutté contre les crimes contre l'humanité comme ceux que le PALIPEHUTU-FNL a commis, dans le cas du Burundi, le gouvernement britannique a choisi une autre voie: celle de l'amnistie pour les génocidaires. C'est ainsi qu'il y a une question épineuse qui reste posée: pourquoi le gouvernement de Sa Majesté a tout d'un coup abandonné les valeurs qu'elle a toujours défendue. "
D. LE BURUNDI SOUS PIERRE BUYOYA
Quand le PALIPEHUTU a sélectivement tué les Tutsis dans les communes du nord de Marangara et Ntega en août 1988, le gouvernement du Burundi avait déclaré que les auteurs de cette cruauté seraient punis selon la loi.
Le 30 septembre 1990; le gouvernement du Burundi dirigé par Pierre Buyoya a accordé l'amnistie aux militants du PALIPEHUTU-FNL qui avaient commis un génocide contre les Tutsis à Ntega et Marangara au cours de l'été 1988. Il n'y a pas eu de protestation de l'Organisation des Nations Unies, ce qui créa un très mauvais précédent.
E. LES PAYS MEMBRES DE L'INITIATIVE RÉGIONALE POUR LA PAIX AU BURUNDI
L'"Initiative Régionale pour la Paix au Burundi" est un groupe de pays africains qui ont décidé de trouver un cadre régional dans lequel ils peuvent jouer un rôle direct et concerté dans la résolution de la crise burundaise. Il s'agit de la République Démocratique du Congo, le Kenya, le Rwanda, la République Sud-africaine, la République-Unie de Tanzanie, l'Ouganda et la Zambie)
Le 19 août 2004, le 22e Sommet de Initiative Régionale pour la Paix au Burundi a eu lieu à Dar es-Salaam, sous la présidence du Président Benjamin Mkapa de Tanzanie. Plus de 5 Chefs d'Etats et Représentants de gouvernements y ont pris part. À la lumière de la revendication par Palipehutu-FNL de la responsabilité de la mort des Banyamulenge dans leur camp de réfugiés à Gatumba, le 13 août 2004, le Sommet a décidé de déclarer le Palipehutu-FNL une organisation terroriste. Les participants au Sommet ont en outre exhorté l'Union africaine et le Conseil de Sécurité de l'Organisation des Nations Unies à appliquer à ce groupe les conventions et protocoles sur la lutte contre le terrorisme.
Cependant, deux ans à peine après cette condamnation, les mêmes Chefs d'Etats ont tenu un sommet le 6 septembre 2006, cette fois-là pour approuver l'intégration des terroristes génocidaires du PALIPEHUTU-FNL dans le Gouvernement du Burundi dirigé par une organisation de même nature, le CNDD -FDD (voir paragraphe 6 ci-dessus)
CONCLUSION
Il est vrai que l'impunité au Burundi n'a pas commencé avec le PALIPEHUTU. Cependant, ces attaques menées par montrent qu'avec elle, l'impunité au Burundi a pris une autre allure. Ce n'est plus le seul gouvernement du Burundi qui a le monopole dans la complaisance avec l'impunité. Comme nous venons de le montrer, certains pays et quelques organisations naguère réputés être des champions de la justice, ont contribué soit individuellement soit conjointement au retard enregistré dans le jugement des criminels contre l'humanite qu'ils soient du PALIPEHUTU-FNL ou des autres organisations semblables comme le CNDD-FDD. (BINFO)