REACTION DE CLEMENT NKURUNZIZA AUX CALOMNIES DES MILIEUX ULTRA-EXTREMISTES
Burundi Information (le 08 septembre 2013). Nous vous proposons ci-dessous la réponse de Clément Nkurunziza face aux allégations portées contre lui par la presse partisane du régime génocidaire du CNDD-FDD. Bonne lecture (BINFO)
MA REACTION AUX CALOMNIES DES MILIEUX ULTRA-EXTREMISTES
En date du 3 Juin 2013, alors que je poursuivais mes etudes de troisieme cycle en Inde en Science Politique & Administration Publique, j'ai fait publier mon analyse sur http://www.bujumbura.be/ en rapport avec une injustice ostentatoire contre un citoyen burundais repondant au nom de NYAKABETO Justin. L'expulsion de sa maison a ete la plus arrogante des manieres de traitement des conflits, et moi comme d'autres citoyens epris d'ideaux de bonne cohabitation et de securite pour tous avons emis le souhait que des agissements pareils cessent dans l'interet de la cohesion nationale.
Quelques jours plus tard, le journal NYABUSORONGO dit-on heberge et gere au Service National des Renseignement SNR sort un article arguant que je venais de reapparaitre après plusieurs annees de vie en cachette. Quel mensonge! Depuis ma naissance au Burundi, je n'ai vecu que sous les cieux du Burundi, sauf en 2011 ou je suis alle en Inde de maniere officielle sous les frais du Gouvernement du Burundi. En plus, j'ai toujours travaille dans des spheres de l'Etat, comme la Presidence de la Republique et le Ministere de l'Enseignement Superieur et de la Recherché Scientifique d'ou je suis parti faire mes etudes outre-mer. J'ai meme participe dans plusieurs reunions tant a l'interieur qu'a l'exterieur sous le couvert du Gouvernement du Burundi. Je me pose ainsi la question de savoir si reellement j'etais en cachette au Burundi etant dans ces milieux hautement publics. L'auteur de l'article sur NYABUSORONGO devrait alors se resourcer afin de publier des donnees tangibles et verifiees.
Le meme auteur pousuit en disant que je suis auteur des massacres des etudiants hutus de juin 1995. Que je les ai organise etant President de l'Association des Etudiants de l'Universite du Burundi. Qu'il retourne dans les archives de l'Association SVP! Deja en Mars 1995 j'avais deja donne mon relai a Monsieur HABARUGIRA Gaspard qui faisait la Faculte des Sciences Economiques et Administratives, avec son nouveau comite. Pour de plus amples informations me concernant a la date des tueries, que l'auteur aille aussi dans les archives des patients alites a la Clinique Prince Louis Rwagasore. Mon etat de santé lui dira un mot sur ma probable implication dans les tueries.
Quelles sont les raisons derriere ces fausses accusations?
1. Quand j'etais leader des etudiants en 1994 et dans les trois premiers mois de 1995, la seule institution burundaise qui pouvais faire face a la mauvaise gouvernance d'alors etait la Communaute estudiantine de l'Universite du Burundi que je representais, avec mon comite dont Ernest MANIRUMVA sauvagement assassine recemment etait le Secretaire General.
2. La communaute estudiantine de l'Universite du Burundi n'a jamais connu une quelconque confrontation physique et meurtriere interne, sauf une attaque venue des rebelles au Campus KIRIRI et qui a emporte la vie d'une vingtaine d'etudiants tous tutsis. Je precise bien que c'etait une attaque des rebelles du Palipehutu-fnl ou du Cndd-Fdd car aucune revendication des faits n'a eu lieu.
3. Depuis cette attaque du campus Kiriri, nous avons instaure un plan securitaire avec des rondes nocturnes, qui n'excluaient personne. Seulement certains hutus se sentaient mal car ayant des connexions avec la rebellion exterieure qu'ils rejoignaient petit-a-petit. Precisons a toutes fins utiles que parmi les dirigeants du movement rebelle cndd-fdd figurait un assistant a la faculte des sciences de l'education physique l'actuel presidentNKURUNZIZA Pierre. Il remorquait les etudiants qui rejoignaient le mouvement a grand nombre. Ce sont les memes etudiants qui devraient savoir que sous mon mandat il n'ya pas eu de perte en vies humaines au sein des campus universitaires. Ils devraient user de l'honnetete intellectuelle pour affronter la verite en face et cesser d'engendrer des calomnies incensees.
4. Mon ombre est reste grave dans leur memoire pour la simple raison que j'etais parmi les individus qui tenaient beacoup sur les decisions de l'Assemblee Generale des Etudiants qui revendiquaient de maniere musclee la paix et la securite pour tous. J'avais l'habitude de dire aux media locaux et internationaux que l'on maintient le statuquo jusqu'au redressement de la situation. On aimait me traiter de radical. Les auteurs d'insecurite au sein de la population etaient evidemment les rebelles qui acculaient l'armee reguliere au combat. La communaute universitaire ne cessait donc d'interrompre ses activites pour exiger que la securite soit reatablie. Plus tard en 1996, c'est la meme communaute qui exigea la fin du regime de coalition incapable de ramener la paix et la securite.
5. La raison principale des accusations est enfin de conte liee a mon analyse sur la gestion des conflits burundo-burundais par le regime cndd-fdd. En effet, ce regime veut attirer l'attention d'une ethnie majoritaire hutu pour des mobiles propagandists des echeances de 2015. Deja en 2005 le cndd-fdd enseignait qu'il est le seul mouvement hutu a pouvoir controler les spheres de police et de l'armee, que plus question de s'inquieter sur un probable retour des tutsis au pouvoir, que l'education scolaire et universitaire ne signifiera plus rien dans l'attribution des competences dans les spheres politiques et administratives. Cette fois-ci, on semble vouloir montrer aux hutus que c'est le cndd-fdd qui est le seul preoccupe des interets de la communaute hutue. Mais depuis quand des lors qu'on connait les difficultes qu'endurent les hutus comme les tutsis avec la vie devenue intenable, l'insecurite dans Bujumbura-rural, cibitoke, gitega, muyinga, gatumba, makamba, pour ne citer que ces lieux seulement. La milice IMBONERAKURE du parti cndd-fdd ne cesse de destabiliser la securite des hutus, et les consequences douloureuses ne tarderont pas de se manifester comme du temps des INTERAHAMWE du Rwanda. On ne veut pas le dire a haute voix, on attendra les hecatombes comme on en a l'habitude. Le cas NYAKABETO est un cas d'injustice parmi tant d'autres, ceux qui ne sont pas touches aujourd'hui le seront probablement demain ou après-demain.
Le regime du cndd-fdd reagit a mon article sur ce cas d'injustice en supprimant ma miserable bourse accordee pour faire mes etudes de troisieme cycle. Ceci est fait dans la logique de decourager une autre probable analyse objective emanant d'un quelconque chercheur finance par le Gouvernement." SCIENCE SANS CONSCIENCE N'EST QUE RUINE DE L'AME". C'est la seule reponse que je puisse donner au Ministre ayant en charge les bourses d'etudes et de stages. On peut ne pas etre finance par le Gouvernement et le cours normal des choses continuer quand bien-meme sous le joug de l'injustice,
Clement NKURUNZIZA
Ph,D Scholar, Annamalai University, India
MA REACTION AUX CALOMNIES DES MILIEUX ULTRA-EXTREMISTES
En date du 3 Juin 2013, alors que je poursuivais mes etudes de troisieme cycle en Inde en Science Politique & Administration Publique, j'ai fait publier mon analyse sur http://www.bujumbura.be/ en rapport avec une injustice ostentatoire contre un citoyen burundais repondant au nom de NYAKABETO Justin. L'expulsion de sa maison a ete la plus arrogante des manieres de traitement des conflits, et moi comme d'autres citoyens epris d'ideaux de bonne cohabitation et de securite pour tous avons emis le souhait que des agissements pareils cessent dans l'interet de la cohesion nationale.
Quelques jours plus tard, le journal NYABUSORONGO dit-on heberge et gere au Service National des Renseignement SNR sort un article arguant que je venais de reapparaitre après plusieurs annees de vie en cachette. Quel mensonge! Depuis ma naissance au Burundi, je n'ai vecu que sous les cieux du Burundi, sauf en 2011 ou je suis alle en Inde de maniere officielle sous les frais du Gouvernement du Burundi. En plus, j'ai toujours travaille dans des spheres de l'Etat, comme la Presidence de la Republique et le Ministere de l'Enseignement Superieur et de la Recherché Scientifique d'ou je suis parti faire mes etudes outre-mer. J'ai meme participe dans plusieurs reunions tant a l'interieur qu'a l'exterieur sous le couvert du Gouvernement du Burundi. Je me pose ainsi la question de savoir si reellement j'etais en cachette au Burundi etant dans ces milieux hautement publics. L'auteur de l'article sur NYABUSORONGO devrait alors se resourcer afin de publier des donnees tangibles et verifiees.
Le meme auteur pousuit en disant que je suis auteur des massacres des etudiants hutus de juin 1995. Que je les ai organise etant President de l'Association des Etudiants de l'Universite du Burundi. Qu'il retourne dans les archives de l'Association SVP! Deja en Mars 1995 j'avais deja donne mon relai a Monsieur HABARUGIRA Gaspard qui faisait la Faculte des Sciences Economiques et Administratives, avec son nouveau comite. Pour de plus amples informations me concernant a la date des tueries, que l'auteur aille aussi dans les archives des patients alites a la Clinique Prince Louis Rwagasore. Mon etat de santé lui dira un mot sur ma probable implication dans les tueries.
Quelles sont les raisons derriere ces fausses accusations?
1. Quand j'etais leader des etudiants en 1994 et dans les trois premiers mois de 1995, la seule institution burundaise qui pouvais faire face a la mauvaise gouvernance d'alors etait la Communaute estudiantine de l'Universite du Burundi que je representais, avec mon comite dont Ernest MANIRUMVA sauvagement assassine recemment etait le Secretaire General.
2. La communaute estudiantine de l'Universite du Burundi n'a jamais connu une quelconque confrontation physique et meurtriere interne, sauf une attaque venue des rebelles au Campus KIRIRI et qui a emporte la vie d'une vingtaine d'etudiants tous tutsis. Je precise bien que c'etait une attaque des rebelles du Palipehutu-fnl ou du Cndd-Fdd car aucune revendication des faits n'a eu lieu.
3. Depuis cette attaque du campus Kiriri, nous avons instaure un plan securitaire avec des rondes nocturnes, qui n'excluaient personne. Seulement certains hutus se sentaient mal car ayant des connexions avec la rebellion exterieure qu'ils rejoignaient petit-a-petit. Precisons a toutes fins utiles que parmi les dirigeants du movement rebelle cndd-fdd figurait un assistant a la faculte des sciences de l'education physique l'actuel presidentNKURUNZIZA Pierre. Il remorquait les etudiants qui rejoignaient le mouvement a grand nombre. Ce sont les memes etudiants qui devraient savoir que sous mon mandat il n'ya pas eu de perte en vies humaines au sein des campus universitaires. Ils devraient user de l'honnetete intellectuelle pour affronter la verite en face et cesser d'engendrer des calomnies incensees.
4. Mon ombre est reste grave dans leur memoire pour la simple raison que j'etais parmi les individus qui tenaient beacoup sur les decisions de l'Assemblee Generale des Etudiants qui revendiquaient de maniere musclee la paix et la securite pour tous. J'avais l'habitude de dire aux media locaux et internationaux que l'on maintient le statuquo jusqu'au redressement de la situation. On aimait me traiter de radical. Les auteurs d'insecurite au sein de la population etaient evidemment les rebelles qui acculaient l'armee reguliere au combat. La communaute universitaire ne cessait donc d'interrompre ses activites pour exiger que la securite soit reatablie. Plus tard en 1996, c'est la meme communaute qui exigea la fin du regime de coalition incapable de ramener la paix et la securite.
5. La raison principale des accusations est enfin de conte liee a mon analyse sur la gestion des conflits burundo-burundais par le regime cndd-fdd. En effet, ce regime veut attirer l'attention d'une ethnie majoritaire hutu pour des mobiles propagandists des echeances de 2015. Deja en 2005 le cndd-fdd enseignait qu'il est le seul mouvement hutu a pouvoir controler les spheres de police et de l'armee, que plus question de s'inquieter sur un probable retour des tutsis au pouvoir, que l'education scolaire et universitaire ne signifiera plus rien dans l'attribution des competences dans les spheres politiques et administratives. Cette fois-ci, on semble vouloir montrer aux hutus que c'est le cndd-fdd qui est le seul preoccupe des interets de la communaute hutue. Mais depuis quand des lors qu'on connait les difficultes qu'endurent les hutus comme les tutsis avec la vie devenue intenable, l'insecurite dans Bujumbura-rural, cibitoke, gitega, muyinga, gatumba, makamba, pour ne citer que ces lieux seulement. La milice IMBONERAKURE du parti cndd-fdd ne cesse de destabiliser la securite des hutus, et les consequences douloureuses ne tarderont pas de se manifester comme du temps des INTERAHAMWE du Rwanda. On ne veut pas le dire a haute voix, on attendra les hecatombes comme on en a l'habitude. Le cas NYAKABETO est un cas d'injustice parmi tant d'autres, ceux qui ne sont pas touches aujourd'hui le seront probablement demain ou après-demain.
Le regime du cndd-fdd reagit a mon article sur ce cas d'injustice en supprimant ma miserable bourse accordee pour faire mes etudes de troisieme cycle. Ceci est fait dans la logique de decourager une autre probable analyse objective emanant d'un quelconque chercheur finance par le Gouvernement." SCIENCE SANS CONSCIENCE N'EST QUE RUINE DE L'AME". C'est la seule reponse que je puisse donner au Ministre ayant en charge les bourses d'etudes et de stages. On peut ne pas etre finance par le Gouvernement et le cours normal des choses continuer quand bien-meme sous le joug de l'injustice,
Clement NKURUNZIZA
Ph,D Scholar, Annamalai University, India