REFERENDUM CONSTITUTIONNEL : REQUIEM POUR UN PARRICIDE PERPETRE PAR UN BATARD
Burundi Information (le 23 février 2018). Nous tenons de la Déclaration Universelle des Droits de l’homme que tous les humains naissent égaux. Il en découle que toute personne humaine qui disparaît a droit à un requiem, peu importe qu'elle décède naturellement ou accidentellement, que cette mort soit causée par un proche, qu’elle soit préméditée, etc. Ce droit au requiem, nous l'étendons à la Constitution Burundaise de 2005 qui est sur le point d’être enterrée par le régime des terroristes génocidaires du CNDDFDD.
C’est une abjection, en effet, qu'une organisation comme le CNDDFDD, conçue à l’occasion d’un « accouplement » illégitime entre des terroristes génocidaires impunis –du FRODEBU et du CNDD à l’époque des faits – et d’autres criminels qui se sont entendus pour s’autoamnistier, prépare l'exécution de son propre parent. Car il ne faudrait jamais l’oublier, c’est dans l’esprit de l’Accord d’ Arusha signé le 28 aout 2000 et qui pava la voie à l’amnistie des crimes autrement inaministiables et imprescriptibles, que l’organisation terroriste et génocidaire CNDDFDD a été agréée comme parti politique.
Il est crucial de clarifier les choses dès le départ. Le problème fondamental n’était pas qu’il y avait eu négociation pour mettre fin au conflit burundais. C’est plutôt que les négociations inter burundaises qui se sont déroulées à Arusha de juin 1998 à août 2000 pour se poursuivre plus tard à Pretoria et à Dar-es-salaam, ont prêté un visage humain à des monstres. Les descendants de l’UBU[1], une organisation génocidaire dont la base idéologique était un Burundi où les Tutsi auront été exterminés, ont été baptisés key players dans le cadre de ces négociations qui ont abouti sur, entre autres choses, l’élaboration de la Constitution promulguée le 18 mars 2005. Bien entendu, c’était du jamais vu dans le monde entier. Surtout qu’à la même époque, ou plutôt quelques années seulement avant, au Moyen Orient, le Hamas était exclu des négociations de paix du fait qu’il prônait ouvertement l’élimination de l’Etat Juif et de ses ressortissants, et qu'en Afrique du Sud, dans le cadre des négociations qui visaient à mettre fin à l’Apartheid, le Panafrican Congress avait été tenu à l’écart du CODESA (Convention for a Democratic South Africa) à cause de son slogan One white ; one bullet.
Maintenant que la bâtardise qui entoure cette loi fondamentale burundaise que s’apprêtent à faire disparaître ceux qui avaient juré de la défendre, est établie, on peut se pencher sérieusement sur ce parricide qui est sur le point d’être consommé par l'organisation terroriste et génocidaire CNDDFDD. Cela fait plusieurs années en effet que la victime est soumise à un étranglement de façon continue. Pour rappel, il fut un temps où tous les décrets présidentiels portaient la mention « Vu et scellé du Sceau de la République par le Ministre de la Justice et Garde des Sceaux » et étaient effectivement tamponnés du Sceau de la République. Mais cette disposition a été délaissée sans explication ; et personne ne semble s’en être émue. Il a fallu la vigilance de Burundi Information dans son monitoring soutenu des faits et gestes politiques des terroristes génocidaires au pouvoir au Burundi.
A l’occasion de l'évincement du général générique génocidaire Godefroid Niyombare du poste d'Administrateur Général du Service National de Renseignement quelques mois seulement après qu’il y eut remplacé un autre terroriste génocidaire de renom, un membre des rédacteurs de Burundi Information qui venait d’obtenir une copie du décret fit cette observation : wa mubisha zakoranyeko. Un autre lui fit remarquer que c'était peut être à cause de la précipitation avec laquelle Pierre Nkurunziza voulait écarter un de ses complices qui venait de lui rappeler que même le mal, fut-il CNDD-FDD, a des limites ; qu'il ne fallait pas briguer un nouveau mandat. L’autre hypothèse fut que le Ministre de la Justice se serait peut-être opposé à cet nième acte posé dans le cadre du jeu de chaises musical caractéristique de l’Exécutif. Et c'est sur base de cette dernière remarque que nous entreprîmes une recherche au bout de laquelle nous nous rendîmes compte que depuis des années, aucun des actes du criminel menteur qui dirige le Burundi en toute illégitimité, ne portait plus la mention “Vu et Scellé du Sceau de la République.” On peut donc conclure sans risque de se tromper que tout ce qui a été décrété sous cette forme devrait être de nul effet.
Et comme pour confirmer les conclusions de notre enquête, en août 2015, le terroriste génocidaire Pierre Nkurunziza enrichit sa série des violations de la Constitution d’un autre élément. Lorsqu’il fit mine de prêter serment pour débuter son troisième mandat aussi illégitime que les deux précédents, une de ses mains tenait le drapeau national; mais la deuxième, elle, tenait une sorte de gourdin [2] , geste qui n’est prévu nulle part dans la loi fondamentale –et qu’il n’avait pas non plus posé lors des autres cérémonies du genre. L’on aurait facilement conclu que visiblement, au lieu d’être Son Excellence, Pierre Nkurunziza choisissait d’être « Sa Matraque » car Yarahiriye ku buhiri.
De ces faits, tout observateur sérieux dirait qu’il n’y a rien de plus normal que quand un régime illégitime sorte des décrets illégaux, le mal engendrant le mal comme le disaient si bien nos ancêtres les Barundi, “igisiga kibi gita iryubi ribi.” Cependant, si l’on était habitué à des cas de bâtards maladroits s’en prenant à l'un ou l’autre de leurs parents en les accusant de les avoir mis au monde, pour voir un parent enterré vivant par son enfant mal conçu; il nous aura fallu attendre l’arrivée au pouvoir de génocidaires impunis et impénitents du CNDDFDD. (BINFO)
[1] Entre autres, le PALIPEHUTU, le FRODEBU et le CNDD /FDD
[2] voir cette image prise à cette occasion
C’est une abjection, en effet, qu'une organisation comme le CNDDFDD, conçue à l’occasion d’un « accouplement » illégitime entre des terroristes génocidaires impunis –du FRODEBU et du CNDD à l’époque des faits – et d’autres criminels qui se sont entendus pour s’autoamnistier, prépare l'exécution de son propre parent. Car il ne faudrait jamais l’oublier, c’est dans l’esprit de l’Accord d’ Arusha signé le 28 aout 2000 et qui pava la voie à l’amnistie des crimes autrement inaministiables et imprescriptibles, que l’organisation terroriste et génocidaire CNDDFDD a été agréée comme parti politique.
Il est crucial de clarifier les choses dès le départ. Le problème fondamental n’était pas qu’il y avait eu négociation pour mettre fin au conflit burundais. C’est plutôt que les négociations inter burundaises qui se sont déroulées à Arusha de juin 1998 à août 2000 pour se poursuivre plus tard à Pretoria et à Dar-es-salaam, ont prêté un visage humain à des monstres. Les descendants de l’UBU[1], une organisation génocidaire dont la base idéologique était un Burundi où les Tutsi auront été exterminés, ont été baptisés key players dans le cadre de ces négociations qui ont abouti sur, entre autres choses, l’élaboration de la Constitution promulguée le 18 mars 2005. Bien entendu, c’était du jamais vu dans le monde entier. Surtout qu’à la même époque, ou plutôt quelques années seulement avant, au Moyen Orient, le Hamas était exclu des négociations de paix du fait qu’il prônait ouvertement l’élimination de l’Etat Juif et de ses ressortissants, et qu'en Afrique du Sud, dans le cadre des négociations qui visaient à mettre fin à l’Apartheid, le Panafrican Congress avait été tenu à l’écart du CODESA (Convention for a Democratic South Africa) à cause de son slogan One white ; one bullet.
Maintenant que la bâtardise qui entoure cette loi fondamentale burundaise que s’apprêtent à faire disparaître ceux qui avaient juré de la défendre, est établie, on peut se pencher sérieusement sur ce parricide qui est sur le point d’être consommé par l'organisation terroriste et génocidaire CNDDFDD. Cela fait plusieurs années en effet que la victime est soumise à un étranglement de façon continue. Pour rappel, il fut un temps où tous les décrets présidentiels portaient la mention « Vu et scellé du Sceau de la République par le Ministre de la Justice et Garde des Sceaux » et étaient effectivement tamponnés du Sceau de la République. Mais cette disposition a été délaissée sans explication ; et personne ne semble s’en être émue. Il a fallu la vigilance de Burundi Information dans son monitoring soutenu des faits et gestes politiques des terroristes génocidaires au pouvoir au Burundi.
A l’occasion de l'évincement du général générique génocidaire Godefroid Niyombare du poste d'Administrateur Général du Service National de Renseignement quelques mois seulement après qu’il y eut remplacé un autre terroriste génocidaire de renom, un membre des rédacteurs de Burundi Information qui venait d’obtenir une copie du décret fit cette observation : wa mubisha zakoranyeko. Un autre lui fit remarquer que c'était peut être à cause de la précipitation avec laquelle Pierre Nkurunziza voulait écarter un de ses complices qui venait de lui rappeler que même le mal, fut-il CNDD-FDD, a des limites ; qu'il ne fallait pas briguer un nouveau mandat. L’autre hypothèse fut que le Ministre de la Justice se serait peut-être opposé à cet nième acte posé dans le cadre du jeu de chaises musical caractéristique de l’Exécutif. Et c'est sur base de cette dernière remarque que nous entreprîmes une recherche au bout de laquelle nous nous rendîmes compte que depuis des années, aucun des actes du criminel menteur qui dirige le Burundi en toute illégitimité, ne portait plus la mention “Vu et Scellé du Sceau de la République.” On peut donc conclure sans risque de se tromper que tout ce qui a été décrété sous cette forme devrait être de nul effet.
Et comme pour confirmer les conclusions de notre enquête, en août 2015, le terroriste génocidaire Pierre Nkurunziza enrichit sa série des violations de la Constitution d’un autre élément. Lorsqu’il fit mine de prêter serment pour débuter son troisième mandat aussi illégitime que les deux précédents, une de ses mains tenait le drapeau national; mais la deuxième, elle, tenait une sorte de gourdin [2] , geste qui n’est prévu nulle part dans la loi fondamentale –et qu’il n’avait pas non plus posé lors des autres cérémonies du genre. L’on aurait facilement conclu que visiblement, au lieu d’être Son Excellence, Pierre Nkurunziza choisissait d’être « Sa Matraque » car Yarahiriye ku buhiri.
De ces faits, tout observateur sérieux dirait qu’il n’y a rien de plus normal que quand un régime illégitime sorte des décrets illégaux, le mal engendrant le mal comme le disaient si bien nos ancêtres les Barundi, “igisiga kibi gita iryubi ribi.” Cependant, si l’on était habitué à des cas de bâtards maladroits s’en prenant à l'un ou l’autre de leurs parents en les accusant de les avoir mis au monde, pour voir un parent enterré vivant par son enfant mal conçu; il nous aura fallu attendre l’arrivée au pouvoir de génocidaires impunis et impénitents du CNDDFDD. (BINFO)
[1] Entre autres, le PALIPEHUTU, le FRODEBU et le CNDD /FDD
[2] voir cette image prise à cette occasion