DES SECTES AU BURUNDI: ENTRE la PIETE, les traditions et la fourberie
BURUNDI INFORMATION (le 10 mars 2010 Il y a quelques jours, un garçon d’à peine 10 ans m’a demandé la signification du mot « Protestant ». Je lui ai répondu qu’il vient de l’action du moine Luther qui a été le premier à protester contre l’autorité du Pape à cause des privilèges que le Clergé s’octroyait au détriment du petit peuple. Comme mon jeune interlocuteur ne comprenait rien du clergé ni des privilèges, je lui ai dit qu’il s’agissait d’une question d’injustice comme celle que le régime de l’organisation terroriste et génocidaire CNDD-FDD fait subir aux rescapés du génocide, et il a compris tout de suite. Le garçon m’a ensuite posé une deuxième question, à laquelle j’ai eu un peu de mal à répondre : « Est-ce donc à dire que si on est protestant, on doit toujours protester contre le Pape? ».
Paroles d’enfants, direz-vous. Mais ne serait-ce que pour vous faire gouter à ce que j’ai enduré face à ce jeune prodige, je vous défie de répondre à votre tour à ces quelques questions.
- Puisque vous êtes nombreux à vous rendre à la messe, comment expliquez-vous que le Burundi compte actuellement pas moins de 130 « églises » chrétiennes, alors que les premiers missionnaires qui nous ont apporté ce « cadeau » ne nous ont parlé que de deux tendances, la protestante et la catholique ?
- Combien de Burundais déclarent qu’ils ne sauraient troquer leur belle culture contre quoi que ce soit ? (Réponse :Très nombreux !) Combien d’entre eux se rendent régulièrement à la messe, et surtout, combien se rendent compte que prier à l’église est une façon d’observer voire exalter la culture des autres peuples ? (Réponse : Très peu nombreux).
- Combien d’entre vous se demandent comment ces mêmes chrétiens qui ont juré d'abandonner à jamais tout ce qui est contraire aux enseignements de la «Sainte Eglise, n’hésitent pas à GUSOHORA UMUVYEYI en cas d’une naissance en famille, ou à KWIHARANGUZA, GUCA KU MAZI, et KUNYWA AMATA … quand il y a décès dans la famille ?
On a pas besoin de réponse en termes statistiques, mais on s’accordera tous que ce sont des exemples de quelques unes de nos traditions qui ont survécu à la colonisation. Au grand plaisir des nationalistes. Peut-être que ces derniers ne sont pas les seuls à se demandent pourquoi les burundais suivent ces rites en parallèle avec le prescrit d’autres religions. Pourquoi, justement ? Est-ce par contrainte, alors qu’on ne risque presque rien si on faisait un et un seul choix de culte? Difficile à expliquer. Certes, avant les indépendances, la chicotte et d’autres punitions contraignantes aidaient l’église et l’administration coloniale à mettre au pas ceux qui ne se montraient pas chrétiens. Mais en ce siècle où on ne jure que par la liberté de culte, il est difficile de comprendre le pourquoi de cette double communion. C’eut commencé après l’apparition des milices génocidaires CNDD-FDD et PALIPEHUTU-FNL, on aurait pensé que c’est une survivance de la foi en l’administration parallèle que ces criminels avaient installée ici est là dans le pays du temps du deuxième règne du putschiste pro-génocidaire Pierre Buyoya.
Tout en respectant ceux qui, en âme et conscience, ont choisi d’embrasser telle ou telle autre religion étrangère, on va s’arrêter sur certains rites qui, selon les sectes où ils se pratiquent, revêtent des formes contradictoires.
- La posture pendant la prière : la plupart des chrétiens prient en étant agenouillés, comme les burundais d’antan en train d’implorer IIMANA RUGIRAVYOSE. Cependant, dans certaines sectes comme celle de Pierre Nkurunziza, le criminel qui dirige le Burundi, on s’agite comme si on était possédé. Parfois, on adopte des positions plus propices aux exercices de musculation qu’à la communion avec l’être suprême—dans le cas de Pierre Nkurunziza, d’aucuns pensent qu’en faisant de la sorte, il veut démontrer qu’il est en bonne forme, opération inutile car tout le monde sait qu’on ne peut pas etre physiquement faible si on est parvenu à courir les montagnes et les vallées du Burundi pendant près de 10 ans en pourchassant les tutsi et les hutu non acquis à l’idéologie du génocide pour les tuer au nom de la DEMOKARASI.
- Le volume de la voix pendant la prière : exception faite du directeur de la séance, qu'on appelle pasteur, pretre voire apôtre selon les dénominations; la prière est inaudible chez certains, tandis que chez d’autres elle atteint parfois un nombre inquiétant de décibels, au point que d'aucuns parmi les non-initiés se convainquent que la meilleure façon de se protéger de ce vacarme fait au nom de Dieu serait de s’y prêter le plus de fois possible –- ce qui permet en revanche aux responsables de la secte de déclarer accru le nombre des IMINYAGO, les "otages libérés des griffes de Satan" ;
- La confession : alors que chez les catholiques, c’est une affaire entre le confessé et son confessant, généralement le prêtre ; chez d'autres, elle se fait à très haute voix. On notera en passant que Pierre Nkurunziza, le criminel sanguinaire qui dirige le Burundi, en profite pour se tailler une image de repenti qui reconnaît ses crimes –-sans jamais les regretter, devrait-on dire, étant donné qu’il continue à en approuver des semblables ou d’autres non moins graves. Ainsi, le très « chrétien » Pierre Nkurunziza n’a jamais fait juger qui que ce soit pour les tortures infligées à Alphonse Marie Kadege, et malgré les millions qu’il distribue au cours de ses randonnées sportives à l’interieur du Burundi, il n’a jamais songer à s’acquitter de sa dette de 67 846 368 BIF qu’il doit aux familles des victimes des mines antichars qu’il a fait poser sur les routes de la capitale en mars 1997. Signalons quand même que conformément à l’Arret de la Cour d’Appel de Bujumbura du 11 février 1999, ce montant incombe non-seulement à Pierre Nkurunziza mais aussi à ses co-accusés qui sont Swedi Nsanzurwimo, Haruna Hamadi, Bosco Nyandwi, Janabi Nsabimana, Ismail Hussein et Leonidas Hatungimana [l'actuel porte parole de Pierre Nkurunziza? à vérifier]
Pendant ce temps, le génocide reste impuni au Burundi; le pays, dirigé par l’organisation terroriste et génocidaire CNDD-FDD; et le Président de la République Pierre Nkurunziza, un condamné à mort pour son rôle dans le massacre de civils innocents.(BINFO)
Paroles d’enfants, direz-vous. Mais ne serait-ce que pour vous faire gouter à ce que j’ai enduré face à ce jeune prodige, je vous défie de répondre à votre tour à ces quelques questions.
- Puisque vous êtes nombreux à vous rendre à la messe, comment expliquez-vous que le Burundi compte actuellement pas moins de 130 « églises » chrétiennes, alors que les premiers missionnaires qui nous ont apporté ce « cadeau » ne nous ont parlé que de deux tendances, la protestante et la catholique ?
- Combien de Burundais déclarent qu’ils ne sauraient troquer leur belle culture contre quoi que ce soit ? (Réponse :Très nombreux !) Combien d’entre eux se rendent régulièrement à la messe, et surtout, combien se rendent compte que prier à l’église est une façon d’observer voire exalter la culture des autres peuples ? (Réponse : Très peu nombreux).
- Combien d’entre vous se demandent comment ces mêmes chrétiens qui ont juré d'abandonner à jamais tout ce qui est contraire aux enseignements de la «Sainte Eglise, n’hésitent pas à GUSOHORA UMUVYEYI en cas d’une naissance en famille, ou à KWIHARANGUZA, GUCA KU MAZI, et KUNYWA AMATA … quand il y a décès dans la famille ?
On a pas besoin de réponse en termes statistiques, mais on s’accordera tous que ce sont des exemples de quelques unes de nos traditions qui ont survécu à la colonisation. Au grand plaisir des nationalistes. Peut-être que ces derniers ne sont pas les seuls à se demandent pourquoi les burundais suivent ces rites en parallèle avec le prescrit d’autres religions. Pourquoi, justement ? Est-ce par contrainte, alors qu’on ne risque presque rien si on faisait un et un seul choix de culte? Difficile à expliquer. Certes, avant les indépendances, la chicotte et d’autres punitions contraignantes aidaient l’église et l’administration coloniale à mettre au pas ceux qui ne se montraient pas chrétiens. Mais en ce siècle où on ne jure que par la liberté de culte, il est difficile de comprendre le pourquoi de cette double communion. C’eut commencé après l’apparition des milices génocidaires CNDD-FDD et PALIPEHUTU-FNL, on aurait pensé que c’est une survivance de la foi en l’administration parallèle que ces criminels avaient installée ici est là dans le pays du temps du deuxième règne du putschiste pro-génocidaire Pierre Buyoya.
Tout en respectant ceux qui, en âme et conscience, ont choisi d’embrasser telle ou telle autre religion étrangère, on va s’arrêter sur certains rites qui, selon les sectes où ils se pratiquent, revêtent des formes contradictoires.
- La posture pendant la prière : la plupart des chrétiens prient en étant agenouillés, comme les burundais d’antan en train d’implorer IIMANA RUGIRAVYOSE. Cependant, dans certaines sectes comme celle de Pierre Nkurunziza, le criminel qui dirige le Burundi, on s’agite comme si on était possédé. Parfois, on adopte des positions plus propices aux exercices de musculation qu’à la communion avec l’être suprême—dans le cas de Pierre Nkurunziza, d’aucuns pensent qu’en faisant de la sorte, il veut démontrer qu’il est en bonne forme, opération inutile car tout le monde sait qu’on ne peut pas etre physiquement faible si on est parvenu à courir les montagnes et les vallées du Burundi pendant près de 10 ans en pourchassant les tutsi et les hutu non acquis à l’idéologie du génocide pour les tuer au nom de la DEMOKARASI.
- Le volume de la voix pendant la prière : exception faite du directeur de la séance, qu'on appelle pasteur, pretre voire apôtre selon les dénominations; la prière est inaudible chez certains, tandis que chez d’autres elle atteint parfois un nombre inquiétant de décibels, au point que d'aucuns parmi les non-initiés se convainquent que la meilleure façon de se protéger de ce vacarme fait au nom de Dieu serait de s’y prêter le plus de fois possible –- ce qui permet en revanche aux responsables de la secte de déclarer accru le nombre des IMINYAGO, les "otages libérés des griffes de Satan" ;
- La confession : alors que chez les catholiques, c’est une affaire entre le confessé et son confessant, généralement le prêtre ; chez d'autres, elle se fait à très haute voix. On notera en passant que Pierre Nkurunziza, le criminel sanguinaire qui dirige le Burundi, en profite pour se tailler une image de repenti qui reconnaît ses crimes –-sans jamais les regretter, devrait-on dire, étant donné qu’il continue à en approuver des semblables ou d’autres non moins graves. Ainsi, le très « chrétien » Pierre Nkurunziza n’a jamais fait juger qui que ce soit pour les tortures infligées à Alphonse Marie Kadege, et malgré les millions qu’il distribue au cours de ses randonnées sportives à l’interieur du Burundi, il n’a jamais songer à s’acquitter de sa dette de 67 846 368 BIF qu’il doit aux familles des victimes des mines antichars qu’il a fait poser sur les routes de la capitale en mars 1997. Signalons quand même que conformément à l’Arret de la Cour d’Appel de Bujumbura du 11 février 1999, ce montant incombe non-seulement à Pierre Nkurunziza mais aussi à ses co-accusés qui sont Swedi Nsanzurwimo, Haruna Hamadi, Bosco Nyandwi, Janabi Nsabimana, Ismail Hussein et Leonidas Hatungimana [l'actuel porte parole de Pierre Nkurunziza? à vérifier]
Pendant ce temps, le génocide reste impuni au Burundi; le pays, dirigé par l’organisation terroriste et génocidaire CNDD-FDD; et le Président de la République Pierre Nkurunziza, un condamné à mort pour son rôle dans le massacre de civils innocents.(BINFO)