TRISTE ANNIVERSAIRE: L'ACCORD D'ARUSHA A 17 ANS
Burundi Information (le 28 août 2017). Depuis un certain temps, nous avions décrété momentanément un moratoire unilatéral sur la critique de l’Accord d'Arusha. Bien entendu, ce n’était pas pour envisager une quelconque révérence envers ce texte dont les contradictions ont été reconnues depuis son adoption, et ce, par les signataires eux-mêmes, car très peu de ses articles n’ont pas fait l’objet de réserves. Mais comme ce texte dont les défauts dépassent énomermement ses rares avantages, vit aujourd’hui une sorte d’anniversaire, qu’il se trouve encore des chantres de cet accord, mais aussi et surtout qu’on risque de voir naître un Arusha bis compte tenu du conditionnement des politiciens burundais à l’immoralité génocidaire que l'Accord d'Arusha a promue au rang d’une idéologie politique digne d’être respectée, nous ne pouvons plus nous retenir. Nous savons que nous courons le risque de nous faire tirer dessus pour ce rappel. Mais croyez-nous, nous resterons francs comme naguère.
Cela fait donc exactement 17 ans qu’une frange de Burundais jure par l’Accord d’Arusha, entraînée dans cette pensée unique tordue par une partie de la presse qui a passé 10 longues années à se déclarer libre et indépendante sans jamais reconnaître qu’elle accompagnait un régime terroriste et génocidaire. Jusqu’à ce jour de 2015 où le pouvoir CNDD-FDD s’est retourné contre elle, semblable à l’hyène qui, dans ce fable popuaire burundais, dévora le singe qu’il avait pourtant sauvé en le tirant de la rivière. Mais bof, laissons nos confrères tranquilles, nta ubakora mu nkovu, ils auront compris leur leçon …
Le fait qui dérange le plus est que même aujourd’hui, il se trouvent parmi les exilés du régime mis en place dans le dans le cadre de l’Accord d’Arusha et son amnistie des crimes autrement inamnistiables signée le 28 août 2000 , des gens qui chantent qu'il ne faut pas toucher à Arusha. Pire, nombre d'entre eux ne se sont toujours pas dérangés pour essayer de distinguer une amnistie d'une cessation des poursuites. Il y en a même qui vont jusqu’à affirmer avec tout le sérieux qu'ils peuvent rassembler ou emprunter, qu'il ne faut plus soulever la question de l'impunité des génocidaires burundais, que même au Rwanda, les génocidaires sont amnistiés. Quel mensonge! À dire vrai, ils ne mériteraient même pas qu'on leur accorde une petite seconde. Cette attention disproportionnée, nous la leur accordons au vu de leur potentiel de nuisance subséquent à leur activisme accrocheur et dangereux pour les suivistes. Ainsi, même s'il y a risque que ces chantres de l’amnistie des génocidaires s'en ragaillardissent, nous nous devons de revenir sur leur cas, les conseiller, voir les apostropher, même si pour cela, un Jean de la fontaine nous dirait simplement « vous leur fîtes seigneur, en les croquant, beaucoup d'honneur,.. » Voilà pour les suivistes qui chantent et qui défendent un Accord d'Arusha qu'ils ne peuvent pas expliquer. Un accord dont certains des nouveaux défenseurs de la dernière heure avouaient encore récemment qu’ils n’avaient jamais lu, qu'ls ne l'ont fait que quand ils ont commencé marche -manifestations et autres pétitions pour exiger qu’Arusha soit respecté!
Place maintenant aux « négociateurs » et aux « signataires » de ce fameux accord qui a donne un nième motif au criminel Nkuru de poursuivre son génocide qu'il mène tantôt au compte goute tantôt par brassées entières. C’est un fait connu qu’un certain nombre des politiciens burundais sont aux avant-postes pour demander le respect d'Arusha. Nous n'avons pas l'intention de diviser cette opposition (ponctuelle et disparate) contre le troisième mandat illégitime de Nkuru, mais nous nous permettons d'insister sur les plus âgés. Nombre d'entre eux étaient à Arusha. Ceux d'entre eux qui se trouvent dans les organes dirigeants de cette opposition, étaient à Arusha le 28 août dans le groupe dit G7, celui-là qui qui a applaudi le plus l'aboutissement d'un texte consacrant l'impunité du génocide. Ce qui trouble la conscience des « bien-pensants », c’est que tout cette tragi-comédie s’es déroulée avec la complicité de soi-disant défenseurs ou porte-paroles des victimes tutsies. Mais bien entendu, il n’ avaient jamais obtenu ni cherché auprès d'elles qu’elles les mandatent pour une quelconque représentation à Arusha ou ailleurs.
Parmi ceux qui ont signé sans réserve l’Accord d’Arusha consacrant l’impunité des criminels contre l’humanité au Burundi, nous pouvons citer un certain Sylvestre Ntibantunganya aujourd'hui reconverti en homme politiquement correct. Ditto pour un autre répondant au nom de Léonce Ngendakumana, celui-là même qui était accusé d'avoir donné le coup d'envoi du génocide des tutsi de Bumbura Rurale (tout le monde n'a pas oublié que son dossier n'a pas été clôturé, que c'est seulement l'enquête qui a été suspendue suite à un voyage à Paris d’un certain Pierre Buyoya en quête de légitimité après son nième accession illégitime et illégal au pouvoir, en remplacement du non-moins illégal et illégitime Ntibantunganya). La liste est, bien évidemment, très longue, mais nous nous limitons à ceux-ci. Ce que les membres de ce trio ont en commun, c’est qu'ils ont signé le texte sans émettre la moindre réserve. De là, nous comprenons que, eux au moins, ont plusieurs raisons de ne pas s'attaquer à l'Accord d’Arusha, contrairement au criminel au carré Pierre Nkurunziza dont ce même trio a préparé le fauteuil présidentiel. Bien entendu, le degré de culpabilité varie d'un membre à un autre. A ce sujet, un observateur a confié en privé qu’il compare la part de Buyoya dans l’inefficacité de l’Accord d’Arusha, à celle d’un chercheur qui va dans un laboratoire en vue de préparer un médicament. Si son produit ne guérit pas la maladie, mais au contraire, brûle les utilisateurs, ces derniers ne sont pas responsables, c'est le préparateur qui sera responsable des conséquences de ce produit compte tenu des mauvais ingrédients et du mode d’utilisation qu'il aura laissé délibérément flou.
Il y a aussi des politiciens qui ont signé le texte, mais qui ont émis chacun des réservés emmenant certains à dire que finalement, l'accord conclu a Arusha le 28 août 2000 n'était pas un accord pour ramener la paix, que c'était simplement un signe que tous les participants pouvaient signer. S'il y a un quelconque crédit à accorder à ceux qui ont signé l'Accord d'Arusha avec des réserves, c'est qu'ils ne s'en souviennent plus, ou tout au moins ne laissent pas entrevoir dans leurs agissements, une quelconque référence à leurs réserves respectives. De la sorte, ils confirment au moins l'affirmation reprise ci-haut selon laquelle tout ce dont ils étaient capables, c’était d'aposer leurs signatures sur un accord -- ce à quoi l'on devrait ajouter qu'ils savaient comment mériter les per diem et autres avantages qu’ils engrangeaient régulièrement dans cette ville du nord d la Tanzanie au rythme moyen d’un voyage tous les deux mois, et ce, sur une période d’un peu moins de trois ans.
En clair, à moins d'être dans le camps de ceux à qui Arusha à apporté amnistie pour les crimes inamnistiables qu'ils auraient commis, on on ne devrait nullement célébrer l'Accord d'Arusha pour le Burundi. (BINFO)
Cela fait donc exactement 17 ans qu’une frange de Burundais jure par l’Accord d’Arusha, entraînée dans cette pensée unique tordue par une partie de la presse qui a passé 10 longues années à se déclarer libre et indépendante sans jamais reconnaître qu’elle accompagnait un régime terroriste et génocidaire. Jusqu’à ce jour de 2015 où le pouvoir CNDD-FDD s’est retourné contre elle, semblable à l’hyène qui, dans ce fable popuaire burundais, dévora le singe qu’il avait pourtant sauvé en le tirant de la rivière. Mais bof, laissons nos confrères tranquilles, nta ubakora mu nkovu, ils auront compris leur leçon …
Le fait qui dérange le plus est que même aujourd’hui, il se trouvent parmi les exilés du régime mis en place dans le dans le cadre de l’Accord d’Arusha et son amnistie des crimes autrement inamnistiables signée le 28 août 2000 , des gens qui chantent qu'il ne faut pas toucher à Arusha. Pire, nombre d'entre eux ne se sont toujours pas dérangés pour essayer de distinguer une amnistie d'une cessation des poursuites. Il y en a même qui vont jusqu’à affirmer avec tout le sérieux qu'ils peuvent rassembler ou emprunter, qu'il ne faut plus soulever la question de l'impunité des génocidaires burundais, que même au Rwanda, les génocidaires sont amnistiés. Quel mensonge! À dire vrai, ils ne mériteraient même pas qu'on leur accorde une petite seconde. Cette attention disproportionnée, nous la leur accordons au vu de leur potentiel de nuisance subséquent à leur activisme accrocheur et dangereux pour les suivistes. Ainsi, même s'il y a risque que ces chantres de l’amnistie des génocidaires s'en ragaillardissent, nous nous devons de revenir sur leur cas, les conseiller, voir les apostropher, même si pour cela, un Jean de la fontaine nous dirait simplement « vous leur fîtes seigneur, en les croquant, beaucoup d'honneur,.. » Voilà pour les suivistes qui chantent et qui défendent un Accord d'Arusha qu'ils ne peuvent pas expliquer. Un accord dont certains des nouveaux défenseurs de la dernière heure avouaient encore récemment qu’ils n’avaient jamais lu, qu'ls ne l'ont fait que quand ils ont commencé marche -manifestations et autres pétitions pour exiger qu’Arusha soit respecté!
Place maintenant aux « négociateurs » et aux « signataires » de ce fameux accord qui a donne un nième motif au criminel Nkuru de poursuivre son génocide qu'il mène tantôt au compte goute tantôt par brassées entières. C’est un fait connu qu’un certain nombre des politiciens burundais sont aux avant-postes pour demander le respect d'Arusha. Nous n'avons pas l'intention de diviser cette opposition (ponctuelle et disparate) contre le troisième mandat illégitime de Nkuru, mais nous nous permettons d'insister sur les plus âgés. Nombre d'entre eux étaient à Arusha. Ceux d'entre eux qui se trouvent dans les organes dirigeants de cette opposition, étaient à Arusha le 28 août dans le groupe dit G7, celui-là qui qui a applaudi le plus l'aboutissement d'un texte consacrant l'impunité du génocide. Ce qui trouble la conscience des « bien-pensants », c’est que tout cette tragi-comédie s’es déroulée avec la complicité de soi-disant défenseurs ou porte-paroles des victimes tutsies. Mais bien entendu, il n’ avaient jamais obtenu ni cherché auprès d'elles qu’elles les mandatent pour une quelconque représentation à Arusha ou ailleurs.
Parmi ceux qui ont signé sans réserve l’Accord d’Arusha consacrant l’impunité des criminels contre l’humanité au Burundi, nous pouvons citer un certain Sylvestre Ntibantunganya aujourd'hui reconverti en homme politiquement correct. Ditto pour un autre répondant au nom de Léonce Ngendakumana, celui-là même qui était accusé d'avoir donné le coup d'envoi du génocide des tutsi de Bumbura Rurale (tout le monde n'a pas oublié que son dossier n'a pas été clôturé, que c'est seulement l'enquête qui a été suspendue suite à un voyage à Paris d’un certain Pierre Buyoya en quête de légitimité après son nième accession illégitime et illégal au pouvoir, en remplacement du non-moins illégal et illégitime Ntibantunganya). La liste est, bien évidemment, très longue, mais nous nous limitons à ceux-ci. Ce que les membres de ce trio ont en commun, c’est qu'ils ont signé le texte sans émettre la moindre réserve. De là, nous comprenons que, eux au moins, ont plusieurs raisons de ne pas s'attaquer à l'Accord d’Arusha, contrairement au criminel au carré Pierre Nkurunziza dont ce même trio a préparé le fauteuil présidentiel. Bien entendu, le degré de culpabilité varie d'un membre à un autre. A ce sujet, un observateur a confié en privé qu’il compare la part de Buyoya dans l’inefficacité de l’Accord d’Arusha, à celle d’un chercheur qui va dans un laboratoire en vue de préparer un médicament. Si son produit ne guérit pas la maladie, mais au contraire, brûle les utilisateurs, ces derniers ne sont pas responsables, c'est le préparateur qui sera responsable des conséquences de ce produit compte tenu des mauvais ingrédients et du mode d’utilisation qu'il aura laissé délibérément flou.
Il y a aussi des politiciens qui ont signé le texte, mais qui ont émis chacun des réservés emmenant certains à dire que finalement, l'accord conclu a Arusha le 28 août 2000 n'était pas un accord pour ramener la paix, que c'était simplement un signe que tous les participants pouvaient signer. S'il y a un quelconque crédit à accorder à ceux qui ont signé l'Accord d'Arusha avec des réserves, c'est qu'ils ne s'en souviennent plus, ou tout au moins ne laissent pas entrevoir dans leurs agissements, une quelconque référence à leurs réserves respectives. De la sorte, ils confirment au moins l'affirmation reprise ci-haut selon laquelle tout ce dont ils étaient capables, c’était d'aposer leurs signatures sur un accord -- ce à quoi l'on devrait ajouter qu'ils savaient comment mériter les per diem et autres avantages qu’ils engrangeaient régulièrement dans cette ville du nord d la Tanzanie au rythme moyen d’un voyage tous les deux mois, et ce, sur une période d’un peu moins de trois ans.
En clair, à moins d'être dans le camps de ceux à qui Arusha à apporté amnistie pour les crimes inamnistiables qu'ils auraient commis, on on ne devrait nullement célébrer l'Accord d'Arusha pour le Burundi. (BINFO)