L'UE CONTRE LA DICTATURE GENOCIDAIRE DE PIERRE NKURUNZIZA
Burundi Information (le 17 aout 2009). Les lecteurs des sites web se sont régalés, d’abord sur Arib en y lisant un document de l’union européenne décrivant enfin le régime sanguinaire du dictateur génocidaire Nkurunziza ; ensuite sur le même Arib en y découvrant un communique de presse émanant du Secrétariat Général de l’Union confirmant que le document en question était authentique ; enfin sur le site officiel du parti de Nkurunzizaabarundi.org pour une défense musclée des thuriféraires du régime génocidaire en place et qui se prétend démocratique…
Pour le commun des mortels, cette querelle serait sans intérêt puisqu’elle ne remet pas en cause le fond du problème burundais, à savoir : l’institutionnalisation de régimes sanguinaires racistes, terroristes et génocidaires au Burundi, que les uns et les autres s’activent à de blanchir électoralement, au mépris de la Charte de l’Unité Nationale, du droit international et de la morale universelle.
Néanmoins la querelle rappelle dans sa violence et triste réalité que la complicité dans le crime a toujours une fin, dramatique et douloureuse. Du temps où les animaux parlaient et que les humains comprenaient leur langage, un des prestigieux prélats burundais aujourd’hui chantre des bienfaits arushiens déclarait que les arushiens sont allés à Arusha « Gusambana na Frodebu na CNDD », gusambana n’ayant rien à voir avec faire l’amour mais s’agissant plutôt d’un honteux acte de fornication moralement et juridiquement interdit !
En ces temps là, l’union Européenne avait violé le droit et la morale, l’Onu avait piétiné ses raisons d’être, l’Union africaine trahi sa charte, pour pouvoir imposer le cndd raciste, terroriste et génocidaire, par la violence d’une invasion par des troupes militaires sud-africaines ainsi que par la terreur des médiateurs plus prestigieux les uns que les autres. Cela les défenseurs du régime nkurunziza l’oublient, car sans ce mépris du droit et de la morale, sans ce mépris, de la part de l’Union européenne notamment, des valeurs fondamentales de la démocratie, l’organisation en place serait interdite d’exercice et ses leaders devant les tribunaux, et non au pouvoir.
Il est en effet incompréhensible de voir l’union Européenne clamer son attachement à sa charte des droits fondamentaux, à la déclaration universelle des droits de l’homme, notamment le droit élémentaire à la vie, pendant qu’elle finance l’imposition des organisations terroristes et génocidaires au sommet du pouvoir burundais en niant notamment le génocide dans tous les faits et gestes. Le représentant le plus officiel de cette union, « spécial » même, se qualifiait-il, proclama qu’il « ne faut pas parler du génocide au Burundi », autrement les négociations étaient terminées avant de commencer, car en effet « il est interdit de négocier avec les génocidaires. »
Le régime en place est donc le résultat de la négation de la démocratie, et aucune élection n’est démocratique lorsqu’elle fait la promotion des racistes et génocidaires comme candidats. Le nouvel ordre démocratique en vigueur au lendemain de la seconde guerre mondiale et de la découverte du mot génocide est que la seule légitimité démocratique des nations modernes est basée sur la volonté et la capacité d’interdire le génocide. En d’autres termes, déclarent divers chef d’Etat prestigieux, la légitimité démocratique passe par l’éviction des régimes compromis dans le terrorisme et le génocide. Un des écrivains spécialistes de l’afrique et de l’implication européenne en Afrique, collette Braeckmann écrivait : « La journaliste belge Madame Colette BRAECKMAN, auteur du célèbre ouvrage "Terreur africaine, Burundi, Rwanda, Zaïre: les racines de la violence"(2000):
"Le tribunal de Nuremberg ne s'est pas contenté de juger les nazis, il a également mis hors la loi l'idéologie dont ils se réclament.(…) Si l'Afrique demeure le continent de l'impunité, de l'irresponsabilité, le seul où l'on puisse tuer, mentir, corrompre, sans encourir la sanction, quel avenir peut-on lui prédire?
En Europe, le Tribunal International consacré aux crimes en Ex-Yougoslavie a désigné comme coupables MLADIC et autres KARADJIC, mais il a aussi condamné le système de purification ethnique qu'ils avaient tenté de mettre en place. Il faut qu'il soit procédé aux mêmes condamnations en Afrique, car la vérité du Rwanda sera celle du Burundi, du Zaïre et demain du Cameroun, du Kenya et de tant d'autres pays où est forte la tentation de jouer sur la fibre ethnique pour conquérir ou garder le pouvoir".
La présence au pouvoir du Cndd aujourd’hui, du Frodebu hier, des buyoyistes et divers arushiens complices des premiers et seconds, cette présence est donc un acte d’usurpation hautement anti démocratique. La même immoralité qui a conduit l’union européenne à financer l’institutionnalisation du racisme génocidaire Frodebu buyoyiste a conduit à l’investiture cndd, elle conduira à son éviction dans les mêmes conditions.
Car rappelez-vous, ce sont les mêmes qui avaient promu l’apartheid qui l’ont renié, les mêmes qui avaient soutenu Savimbi, Mobutu, Habyalimana, Taylor etc… les ont finalement rejetés, voire laisser assassiner… Que sont dès lors les terroristes génocidaires cndd frodebu buyoyistes face à cette roue de l’Histoire qui tourne inexorablement ? Pleurer et gémir ne sert à rien, les deux sont également lâches, tout comme exterminer les bébés, éventrer les femmes enceintes, vieux femmes et enfants des camps des rescapés du génocide, l’extermination des élèves de Kibimba et Buta etc…, jamais ces actes n’auraient été déclarés démocratiques ni défense de la démocratie si le serviteur du génocide et des génocidaires n’avait été là et très actif.
Avis aux concernés : ne vous en prenez pas à lui, vous êtes là grâce à lui, mais il est aussi inhumain que ses employeurs, et vos pleurs et gémissements ne font qu’exciter sa soif du crime. Il appellera, ils appelleront leurs actes démocratie, paix et réconciliation, dialogue et concertation, c’est grâce à leurs mensonges que vous êtes là, vous n’êtes pas des démocrates. Vous n’êtes rien sans leur engagement dans l’impunité, dans une véritable démocratie vous n’êtes bons que pour l’autre chambre d’Arusha, celle où on juge les criminels contre l’humanité, vos alliés génocidaires et non celle où Buyoya vous a fait investir.
Et si vous n’aviez pas commis le génocide, nul ne vous aurait demandé de négocier avec qui que ce soit. Vous n’avez donc pas négocié parce que vous êtes généreux, vous êtes incapables de l’être. Vous n’avez pas non plus négocié parce que les autres aimaient le pouvoir, vous aviez envie de survivre à la disqualification en échappant à la rigueur du droit. Vous aviez besoin du criminel comme vous Buyoya et de tous ses admirateurs, pas des Tutsi car vous n’êtes pas Hutu non plus, mais une simple association de criminels et de malfaiteurs. Voilà le discours que l’on devrait vous tenir, car vous n’êtes pas victimes mais honteusement bourreaux de la démocratie…
En d’autres termes, le peuple burundais ne vous doit rien ; et croyez-le ou pas, l’Union Européenne ne rompra pas ses relations diplomatiques avec le Burundi lorsque par exemple les partisans de l’Etat de droit seront enfin au pouvoir, elle applaudira comme elle seule sait le faire le retour du Burundi dans la voie du droit et de la démocratie ! Si vous aviez un sens de la dignité vous pourriez démissionner et vous constituer prisonnier, cela nous épargnerait le temps et les moyens, cela pourrait éventuellement plaider en votre faveur…
Pour le commun des mortels, cette querelle serait sans intérêt puisqu’elle ne remet pas en cause le fond du problème burundais, à savoir : l’institutionnalisation de régimes sanguinaires racistes, terroristes et génocidaires au Burundi, que les uns et les autres s’activent à de blanchir électoralement, au mépris de la Charte de l’Unité Nationale, du droit international et de la morale universelle.
Néanmoins la querelle rappelle dans sa violence et triste réalité que la complicité dans le crime a toujours une fin, dramatique et douloureuse. Du temps où les animaux parlaient et que les humains comprenaient leur langage, un des prestigieux prélats burundais aujourd’hui chantre des bienfaits arushiens déclarait que les arushiens sont allés à Arusha « Gusambana na Frodebu na CNDD », gusambana n’ayant rien à voir avec faire l’amour mais s’agissant plutôt d’un honteux acte de fornication moralement et juridiquement interdit !
En ces temps là, l’union Européenne avait violé le droit et la morale, l’Onu avait piétiné ses raisons d’être, l’Union africaine trahi sa charte, pour pouvoir imposer le cndd raciste, terroriste et génocidaire, par la violence d’une invasion par des troupes militaires sud-africaines ainsi que par la terreur des médiateurs plus prestigieux les uns que les autres. Cela les défenseurs du régime nkurunziza l’oublient, car sans ce mépris du droit et de la morale, sans ce mépris, de la part de l’Union européenne notamment, des valeurs fondamentales de la démocratie, l’organisation en place serait interdite d’exercice et ses leaders devant les tribunaux, et non au pouvoir.
Il est en effet incompréhensible de voir l’union Européenne clamer son attachement à sa charte des droits fondamentaux, à la déclaration universelle des droits de l’homme, notamment le droit élémentaire à la vie, pendant qu’elle finance l’imposition des organisations terroristes et génocidaires au sommet du pouvoir burundais en niant notamment le génocide dans tous les faits et gestes. Le représentant le plus officiel de cette union, « spécial » même, se qualifiait-il, proclama qu’il « ne faut pas parler du génocide au Burundi », autrement les négociations étaient terminées avant de commencer, car en effet « il est interdit de négocier avec les génocidaires. »
Le régime en place est donc le résultat de la négation de la démocratie, et aucune élection n’est démocratique lorsqu’elle fait la promotion des racistes et génocidaires comme candidats. Le nouvel ordre démocratique en vigueur au lendemain de la seconde guerre mondiale et de la découverte du mot génocide est que la seule légitimité démocratique des nations modernes est basée sur la volonté et la capacité d’interdire le génocide. En d’autres termes, déclarent divers chef d’Etat prestigieux, la légitimité démocratique passe par l’éviction des régimes compromis dans le terrorisme et le génocide. Un des écrivains spécialistes de l’afrique et de l’implication européenne en Afrique, collette Braeckmann écrivait : « La journaliste belge Madame Colette BRAECKMAN, auteur du célèbre ouvrage "Terreur africaine, Burundi, Rwanda, Zaïre: les racines de la violence"(2000):
"Le tribunal de Nuremberg ne s'est pas contenté de juger les nazis, il a également mis hors la loi l'idéologie dont ils se réclament.(…) Si l'Afrique demeure le continent de l'impunité, de l'irresponsabilité, le seul où l'on puisse tuer, mentir, corrompre, sans encourir la sanction, quel avenir peut-on lui prédire?
En Europe, le Tribunal International consacré aux crimes en Ex-Yougoslavie a désigné comme coupables MLADIC et autres KARADJIC, mais il a aussi condamné le système de purification ethnique qu'ils avaient tenté de mettre en place. Il faut qu'il soit procédé aux mêmes condamnations en Afrique, car la vérité du Rwanda sera celle du Burundi, du Zaïre et demain du Cameroun, du Kenya et de tant d'autres pays où est forte la tentation de jouer sur la fibre ethnique pour conquérir ou garder le pouvoir".
La présence au pouvoir du Cndd aujourd’hui, du Frodebu hier, des buyoyistes et divers arushiens complices des premiers et seconds, cette présence est donc un acte d’usurpation hautement anti démocratique. La même immoralité qui a conduit l’union européenne à financer l’institutionnalisation du racisme génocidaire Frodebu buyoyiste a conduit à l’investiture cndd, elle conduira à son éviction dans les mêmes conditions.
Car rappelez-vous, ce sont les mêmes qui avaient promu l’apartheid qui l’ont renié, les mêmes qui avaient soutenu Savimbi, Mobutu, Habyalimana, Taylor etc… les ont finalement rejetés, voire laisser assassiner… Que sont dès lors les terroristes génocidaires cndd frodebu buyoyistes face à cette roue de l’Histoire qui tourne inexorablement ? Pleurer et gémir ne sert à rien, les deux sont également lâches, tout comme exterminer les bébés, éventrer les femmes enceintes, vieux femmes et enfants des camps des rescapés du génocide, l’extermination des élèves de Kibimba et Buta etc…, jamais ces actes n’auraient été déclarés démocratiques ni défense de la démocratie si le serviteur du génocide et des génocidaires n’avait été là et très actif.
Avis aux concernés : ne vous en prenez pas à lui, vous êtes là grâce à lui, mais il est aussi inhumain que ses employeurs, et vos pleurs et gémissements ne font qu’exciter sa soif du crime. Il appellera, ils appelleront leurs actes démocratie, paix et réconciliation, dialogue et concertation, c’est grâce à leurs mensonges que vous êtes là, vous n’êtes pas des démocrates. Vous n’êtes rien sans leur engagement dans l’impunité, dans une véritable démocratie vous n’êtes bons que pour l’autre chambre d’Arusha, celle où on juge les criminels contre l’humanité, vos alliés génocidaires et non celle où Buyoya vous a fait investir.
Et si vous n’aviez pas commis le génocide, nul ne vous aurait demandé de négocier avec qui que ce soit. Vous n’avez donc pas négocié parce que vous êtes généreux, vous êtes incapables de l’être. Vous n’avez pas non plus négocié parce que les autres aimaient le pouvoir, vous aviez envie de survivre à la disqualification en échappant à la rigueur du droit. Vous aviez besoin du criminel comme vous Buyoya et de tous ses admirateurs, pas des Tutsi car vous n’êtes pas Hutu non plus, mais une simple association de criminels et de malfaiteurs. Voilà le discours que l’on devrait vous tenir, car vous n’êtes pas victimes mais honteusement bourreaux de la démocratie…
En d’autres termes, le peuple burundais ne vous doit rien ; et croyez-le ou pas, l’Union Européenne ne rompra pas ses relations diplomatiques avec le Burundi lorsque par exemple les partisans de l’Etat de droit seront enfin au pouvoir, elle applaudira comme elle seule sait le faire le retour du Burundi dans la voie du droit et de la démocratie ! Si vous aviez un sens de la dignité vous pourriez démissionner et vous constituer prisonnier, cela nous épargnerait le temps et les moyens, cela pourrait éventuellement plaider en votre faveur…