QUAND WILLY NYAMITWE EST PRIS DANS SON PROPRE PIEGE
Burundi Information (le 02 novembre 2015). Octobre 2015 au Burundi restera pour toujours le mois au cours duquel Willy Nyamitwe a été pris dans son propre piège, car il s'est retrouvé exposé tout nu sur la place publique avec ses fourberies qui n'ont rien à envier à celles de Monsieur Scapin (1). C'est le mois où les manœuvres jusqu'alors insoupçonnées mais que Willy Nyamitwe utilise depuis plus de 10 ans pour disséminer le mensonge, ont été découvertes dans leurs moindres détails.
Tout a commencé lorsque nos lecteurs nous ont signalé une série de profils facebook et tweeters qu'ils trouvaient suspects. Parmi les pseudo qui suscitaient des suspicions, il y avait notamment “burundi crisis”, “Noella Buhire”, “umuvugakuri”, et bien d'autres. Un de nos lecteurs dont la maîtrise des nouvelles technologies de l'information (NTI) est bien connue, établit très rapidement que Noella Buhire n'est personne d'autre que Willy Nyamitwe.
L'histoire a failli passer inaperçue. Certains internautes en ont parlé sur les réseaux sociaux le temps d'une demi journée, puis, ils se sont replongés dans le sensationnel des nouvelles quotidiennes, entrecoupé par les assassinats commis par la milice terroriste Imbonerakure du régime de Bujumbura qui sont devenus eux-aussi quasi-quotidiens. Cependant, en réexaminait le profil nouvellement exposé de Willy Nyamitwe sous le masque de Noëlla Buhire, Burundi Information a pu reconstituer toute une chaîne d'identifiants dont se sert le Conseiller en Communication du terroriste génocidaire Pierre Nkurunziza.
Dans sa traque du reseau frauduleux bati par Willy Nyamitwe, Burundi Information a confirmé les origines du tristement célèbre journal Nyabusorongo qui, bien qu'il ne soit plus sur la toile, aura servi pendant un temps de véritable canal de dissémination du venin de la haine ethnique antitutsi qui est le carburant essentiel du regime des terroristes génocidaires CNDD-FDD. Et ce n’est pas à notre fidèle lectorat que nous rappellerons que le nom de Nyabusorongo ne pouvait pas ne pas déclencher l'alarme chez-nous (2). Ainsi, même enfoui parmi d'autres faux comme “burundi crisis”, Noella Buhire, “umuvugakuri”, et que sais-je encore, Nyabusorongo ne pouvait pas nous échapper. Pas plus que son promoteur Willy Nyamitwi que nous tenons désormais par le collet pour ne pas dire par les coui**es.
Nous vous partageons donc un resume des résultats de nos enquêtes qui démontrent sans l'ombre d'un doute, que Willy Nyamitwe est à la base non seulement d’un vaste réseau de désinformation et de dissémination de la haine ethnique antitutsi dans la sous-région des Grands Lacs est-africains, mais aussi d’une enterprise qui draine à lui seul le gros des frais d’hébergement des sites web de la majeure partie des institutions de la République du Burundi.
Nous commencerons par la dernière fausse identité de Willy Nyamitwe, à savoir, Noella Buhire.
- l'identité électronique de la soi-disante Noella Buhire a été retracée chez Igihuha ( igihuha.com ). Ce domaine qui utilise l'adresse électronique willy@nyamitwe.com appartient à la susnommée dont l'adresse postale est BP 3610 Bujumbura, et son téléphone cellulaire, 75 23 39 05. Jusque là, tout tourne rond pour “Monsieur Scapin” , sauf que le courrier électronique vienne tout gâcher, car tout indique qu’il est enregistré dans un domaine dénomme Nyamitwe ( nyamitwe.com ). Si on est trop sceptique, on peut toujours se passer de cet email, à condition de retenir l'adresse postale. En effet, ...
- tout comme le domaine Igihuha ( igihuha.com ) qui appartient à Willy Nyamitwe depuis septembre 2015, le domaine Nyamitwe ( nyamitwe.com ) lui revient également depuis juin 2002, date à laquelle Willy l'a enregistré auprès d'une firme allemande en soumettant entre autres coordonnées, l'adresse postale BP 3610 Bujumbura et son email baseint@usan-bu.net . Ce n’est pas tout, ...
- au mois de mars 2002, usant de l'email baseint@usan-bu.net et de la même adresse postale BP 3610 Bujumbura, Willy Nyamitwe avait lancé, auprès d'une compagnie allemande, le domaine Base Internationale ( baseint.net ) sur lequel nous reviendrons plus loin;
- en juillet 2009, utilisant un email ouvert chez Base Internationale ( popina@baseint.net ) une certaine Espérance Ngezahayo (probablement, un autre pseudo de Willy Nyamitwe), ouvre le domaine Iwawe ( iwawe.com ) en donnant comme adresse postale BP 3610 Bujumbura (encore une fois!); et ...
- en décembre 2011, Guy Mbonimpa, se servant d'un email ouvert chez Iwawe ( guymbonimpa@iwawe.com ), ouvre chez un hébergeur sud-africain le site Nyabusorongo qu'on a plus besoin de vous présenter.
Voilà. On a pas besoin d'être un Sherlock Holmes ou un Poirot, pour voir que tout remonte jusqu'à Willy Nyamitwe.
Pour souligner la portée de cette déculottée que vient de subir Nyamitwe, nous informons notre aimable lectorat qu’au moment même où nous apprêtions ces résultats, nous avons remarqué une tentative de changement de certaines coordonnées relatives à l’un ou l’autre de ces sites de Willy Nyamitwe que nous venons d’exposer. Nous nous garderons pour le moment de spéculer sur une coïncidence, ou sur une probable fuite par le truchement de quelque agent double qui serait embusqué pas si loin de notre rédaction.
Qu'en dire?
Primo, sans ces nouvelles révélations, il aurait paru plus ou moins prévisible que Willy Nyamitwe crée des pseudo. Mais quand il s’en sert pour poster par exemple de fausses nouvelles sur une prétendue fuite d'officiers tutsis issus des anciennes véritables forces armées burundaises, traduisez, l'armée avant qu'elle ne soit mélangée avec des terroristes génocidaires impunis et impénitents, cela appelle à réfléchir. Que visait Nyamitwe quand il annonçait la défection de tel ou tel autre haut-gradé dans la hiérarchie militaire alors que ces derniers étaient au service? Était-ce pour les en dissuader en leur faisant comprendre qu'on les tient à l'oeil, ou etait-ce simplement pour lancer le motif dont on servira pour se debarasser d'eux, genre, "qui veut noyer son chien l'accuse faussementd'avoir la rage". Connaissant l'aversion que Nyamitwe et son cercle politique portent contre les anciens de l'armée burundaise, on devine facilement que c'est la deuxième option qui est la plus plausible.
Secundo, la communication ne fait pas autant de détonations que les armes, mais pour ceux qui savent s'en servir, elle fait suffisamment de ravages. Ce n'est pas pour rien que dans le temps, on disait outre Manche (ou outre Atlantique) que la plume est plus puissante que l'épée “A pen is mightier than a sword.” Une chose est certaine désormais, l'opinion publique comprendra que le régime des terroristes génocidaires du CNDD-FDD y a mis tout le paquet.
Tertio, ces faits prouvent indirectement que des roublards tirent des profits énormes du volet communication-désinformation du régime CNDD-FDD. Il ne faut pas oublier que presque la totalité des sites web de la Rébulique du Burundi sont hébergés chez Base Internationale, appartenant à Willy Nyamitwe. Et nous pouvons parier que si l'OLUCOME se lançait sur les traces de Base Internationale, s'il ne l'a pas encore fait, il aurait beaucoup de chances de trouver des factures gonflées de façon surréaliste...
Quarto, pour la nième fois, on vient d'exposer la part d'un Willy Nyamitwe qui, usant d’une kyrielle de faux identifiants, se met tantôt à faire des commentaires sur le régime inique qu’il sert; tantôt à rassembler sous-forme d'un journal en ligne, des brûlots qui débordent de haine antitutsi; pour se présenter finalement à découvert comme porte-parole du Président criminel et menteur afin de faire de l’ imbroglio qu'il aura créé expressément une synthèse qui va dans le sens de la consolidation de ce régime. Ce qui explique pourquoi certains en ont le tournis. Heureusement que Burundi Information est là pour tout démêler, faire de l'arroseur l'arrosé et prouver à ces falsificateurs qui croient maîtriser la toile, que c'est elle qui les maîtrise. Qu'ils sachent encore une fois que d'où qu'ils émettent leur poison, nous les débusquerons et nous les exposerons.
Conclusion
Burundi Information est satisfait d’avoir dévoilé encore une fois des fondements insoupçonnés du système inique DD qu'incarne Pierre Nkurunziza et Willy Nyamitwe. Comme disent les swahili, Siku za mwizi ni arobaini, ce qui veut dire que même de Willy Nyamitwe, le mensonge ne dure pas éternellement. Et pour marquer ce jalon sur notre parcours vers la justice passant par la vérité, nous adressons à Willy Nyamitwe, une dédicace que nous ancrons non pas dans les NTI mais plutôt dans notre culture multiséculaire: juste un proverbe et un couplet d'un chant populaire:
- Aho wabukaranga, nari munsi y'urujo;
- “Sevuma we … Vuma / Ndakubibije …..jewe Cambarantama!”
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(1) Voir la piece de theatre de Moliere. Les Fourberies de Monsieur Scapin
(2) Lire notre article du 19 juillet 2013
Tout a commencé lorsque nos lecteurs nous ont signalé une série de profils facebook et tweeters qu'ils trouvaient suspects. Parmi les pseudo qui suscitaient des suspicions, il y avait notamment “burundi crisis”, “Noella Buhire”, “umuvugakuri”, et bien d'autres. Un de nos lecteurs dont la maîtrise des nouvelles technologies de l'information (NTI) est bien connue, établit très rapidement que Noella Buhire n'est personne d'autre que Willy Nyamitwe.
L'histoire a failli passer inaperçue. Certains internautes en ont parlé sur les réseaux sociaux le temps d'une demi journée, puis, ils se sont replongés dans le sensationnel des nouvelles quotidiennes, entrecoupé par les assassinats commis par la milice terroriste Imbonerakure du régime de Bujumbura qui sont devenus eux-aussi quasi-quotidiens. Cependant, en réexaminait le profil nouvellement exposé de Willy Nyamitwe sous le masque de Noëlla Buhire, Burundi Information a pu reconstituer toute une chaîne d'identifiants dont se sert le Conseiller en Communication du terroriste génocidaire Pierre Nkurunziza.
Dans sa traque du reseau frauduleux bati par Willy Nyamitwe, Burundi Information a confirmé les origines du tristement célèbre journal Nyabusorongo qui, bien qu'il ne soit plus sur la toile, aura servi pendant un temps de véritable canal de dissémination du venin de la haine ethnique antitutsi qui est le carburant essentiel du regime des terroristes génocidaires CNDD-FDD. Et ce n’est pas à notre fidèle lectorat que nous rappellerons que le nom de Nyabusorongo ne pouvait pas ne pas déclencher l'alarme chez-nous (2). Ainsi, même enfoui parmi d'autres faux comme “burundi crisis”, Noella Buhire, “umuvugakuri”, et que sais-je encore, Nyabusorongo ne pouvait pas nous échapper. Pas plus que son promoteur Willy Nyamitwi que nous tenons désormais par le collet pour ne pas dire par les coui**es.
Nous vous partageons donc un resume des résultats de nos enquêtes qui démontrent sans l'ombre d'un doute, que Willy Nyamitwe est à la base non seulement d’un vaste réseau de désinformation et de dissémination de la haine ethnique antitutsi dans la sous-région des Grands Lacs est-africains, mais aussi d’une enterprise qui draine à lui seul le gros des frais d’hébergement des sites web de la majeure partie des institutions de la République du Burundi.
Nous commencerons par la dernière fausse identité de Willy Nyamitwe, à savoir, Noella Buhire.
- l'identité électronique de la soi-disante Noella Buhire a été retracée chez Igihuha ( igihuha.com ). Ce domaine qui utilise l'adresse électronique willy@nyamitwe.com appartient à la susnommée dont l'adresse postale est BP 3610 Bujumbura, et son téléphone cellulaire, 75 23 39 05. Jusque là, tout tourne rond pour “Monsieur Scapin” , sauf que le courrier électronique vienne tout gâcher, car tout indique qu’il est enregistré dans un domaine dénomme Nyamitwe ( nyamitwe.com ). Si on est trop sceptique, on peut toujours se passer de cet email, à condition de retenir l'adresse postale. En effet, ...
- tout comme le domaine Igihuha ( igihuha.com ) qui appartient à Willy Nyamitwe depuis septembre 2015, le domaine Nyamitwe ( nyamitwe.com ) lui revient également depuis juin 2002, date à laquelle Willy l'a enregistré auprès d'une firme allemande en soumettant entre autres coordonnées, l'adresse postale BP 3610 Bujumbura et son email baseint@usan-bu.net . Ce n’est pas tout, ...
- au mois de mars 2002, usant de l'email baseint@usan-bu.net et de la même adresse postale BP 3610 Bujumbura, Willy Nyamitwe avait lancé, auprès d'une compagnie allemande, le domaine Base Internationale ( baseint.net ) sur lequel nous reviendrons plus loin;
- en juillet 2009, utilisant un email ouvert chez Base Internationale ( popina@baseint.net ) une certaine Espérance Ngezahayo (probablement, un autre pseudo de Willy Nyamitwe), ouvre le domaine Iwawe ( iwawe.com ) en donnant comme adresse postale BP 3610 Bujumbura (encore une fois!); et ...
- en décembre 2011, Guy Mbonimpa, se servant d'un email ouvert chez Iwawe ( guymbonimpa@iwawe.com ), ouvre chez un hébergeur sud-africain le site Nyabusorongo qu'on a plus besoin de vous présenter.
Voilà. On a pas besoin d'être un Sherlock Holmes ou un Poirot, pour voir que tout remonte jusqu'à Willy Nyamitwe.
Pour souligner la portée de cette déculottée que vient de subir Nyamitwe, nous informons notre aimable lectorat qu’au moment même où nous apprêtions ces résultats, nous avons remarqué une tentative de changement de certaines coordonnées relatives à l’un ou l’autre de ces sites de Willy Nyamitwe que nous venons d’exposer. Nous nous garderons pour le moment de spéculer sur une coïncidence, ou sur une probable fuite par le truchement de quelque agent double qui serait embusqué pas si loin de notre rédaction.
Qu'en dire?
Primo, sans ces nouvelles révélations, il aurait paru plus ou moins prévisible que Willy Nyamitwe crée des pseudo. Mais quand il s’en sert pour poster par exemple de fausses nouvelles sur une prétendue fuite d'officiers tutsis issus des anciennes véritables forces armées burundaises, traduisez, l'armée avant qu'elle ne soit mélangée avec des terroristes génocidaires impunis et impénitents, cela appelle à réfléchir. Que visait Nyamitwe quand il annonçait la défection de tel ou tel autre haut-gradé dans la hiérarchie militaire alors que ces derniers étaient au service? Était-ce pour les en dissuader en leur faisant comprendre qu'on les tient à l'oeil, ou etait-ce simplement pour lancer le motif dont on servira pour se debarasser d'eux, genre, "qui veut noyer son chien l'accuse faussementd'avoir la rage". Connaissant l'aversion que Nyamitwe et son cercle politique portent contre les anciens de l'armée burundaise, on devine facilement que c'est la deuxième option qui est la plus plausible.
Secundo, la communication ne fait pas autant de détonations que les armes, mais pour ceux qui savent s'en servir, elle fait suffisamment de ravages. Ce n'est pas pour rien que dans le temps, on disait outre Manche (ou outre Atlantique) que la plume est plus puissante que l'épée “A pen is mightier than a sword.” Une chose est certaine désormais, l'opinion publique comprendra que le régime des terroristes génocidaires du CNDD-FDD y a mis tout le paquet.
Tertio, ces faits prouvent indirectement que des roublards tirent des profits énormes du volet communication-désinformation du régime CNDD-FDD. Il ne faut pas oublier que presque la totalité des sites web de la Rébulique du Burundi sont hébergés chez Base Internationale, appartenant à Willy Nyamitwe. Et nous pouvons parier que si l'OLUCOME se lançait sur les traces de Base Internationale, s'il ne l'a pas encore fait, il aurait beaucoup de chances de trouver des factures gonflées de façon surréaliste...
Quarto, pour la nième fois, on vient d'exposer la part d'un Willy Nyamitwe qui, usant d’une kyrielle de faux identifiants, se met tantôt à faire des commentaires sur le régime inique qu’il sert; tantôt à rassembler sous-forme d'un journal en ligne, des brûlots qui débordent de haine antitutsi; pour se présenter finalement à découvert comme porte-parole du Président criminel et menteur afin de faire de l’ imbroglio qu'il aura créé expressément une synthèse qui va dans le sens de la consolidation de ce régime. Ce qui explique pourquoi certains en ont le tournis. Heureusement que Burundi Information est là pour tout démêler, faire de l'arroseur l'arrosé et prouver à ces falsificateurs qui croient maîtriser la toile, que c'est elle qui les maîtrise. Qu'ils sachent encore une fois que d'où qu'ils émettent leur poison, nous les débusquerons et nous les exposerons.
Conclusion
Burundi Information est satisfait d’avoir dévoilé encore une fois des fondements insoupçonnés du système inique DD qu'incarne Pierre Nkurunziza et Willy Nyamitwe. Comme disent les swahili, Siku za mwizi ni arobaini, ce qui veut dire que même de Willy Nyamitwe, le mensonge ne dure pas éternellement. Et pour marquer ce jalon sur notre parcours vers la justice passant par la vérité, nous adressons à Willy Nyamitwe, une dédicace que nous ancrons non pas dans les NTI mais plutôt dans notre culture multiséculaire: juste un proverbe et un couplet d'un chant populaire:
- Aho wabukaranga, nari munsi y'urujo;
- “Sevuma we … Vuma / Ndakubibije …..jewe Cambarantama!”
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(1) Voir la piece de theatre de Moliere. Les Fourberies de Monsieur Scapin
(2) Lire notre article du 19 juillet 2013