UN DIPLOMATE BURUNDAIS INDESIRABLE AUX USA POUR S'ETRE ADONNE A LA TORTURE
Burundi Information (le 28 octobre 2012). Nos lecteurs se souviennent que quelques jours avant la célébration du cinquantenaire du recouvrement de l'indépendance du Burundi, le criminel président Pierre Nkurunziza a effectué quelques remaniements dans les rangs des ambassadeurs et autres représentants du Burundi à l'étranger. A première vue, ces nominations n'ont rien d'anormal, car Pierre Nkurunziza n'a fait qu'exercer des prérogatives qui lui reviennent depuis qu'il a accédé à la Magistrature Suprême en violation des règles élémentaires de moralité. Mais au delà donc de ce jeu de chaises somme toute ordinaire et presque séculaire dans le monde diplomatique, Pierre Nkurunziza aurait agi ainsi pour plusieurs raisons.
La première hypothèse est que le criminel qui dirige le Burundi avait besoin d'une autre occasion de récompenser ses compères qui, hier, l'ont épaulé dans le génocide qui l'a porté au pouvoir, en même temps qu'il lui faut jeter de temps à autre quelques miettes à ses acolytes buyoyistes qui lui procurent un semblant de légitimité, afin de s'assurer de leur fidélité.
La deuxième hypothèse, qui se veut la plus plausible, est que les récentes nominations aux fonctions d'ambassadeur et de conseillers, répondraient à une demande discrète du gouvernement américain qui brûlait de se débarrasser d'un diplomate burundais en poste à Washington, DC. En effet, selon les milieux généralement très bien informés, au début de l'année 2011, le Département d'Etat avait reçu des informations embarrassantes au sujet de celui qui venait d'être nommé Premier Secrétaire de l'Ambassade du Burundi à Washington, DC, en la personne d'Alexis Ntukamazina. Mais pour des raisons non encore élucidées, aucune suite n'y avait été donnée. Toujours selon les mêmes sources, il avait été demandé aux USA de ne pas accréditer le susnommé car il aurait pris une part très active dans la torture, un délit grave que ce soit en droit international ou en droit interne des États-Unis. Il va sans dire que n'eut été au Burundi où ce sont les génocidaires qui font la loi, aucune personne ayant commis de telles atrocités ne devrait jamais occuper un mandat public, et moins encore, être un diplomate. Certains observateurs se demandent si c’est le sang des burundais versé en Somalie au nom du combat contre les terroristes ayant élu domicile dans ce territoire sans loi, qui a poussé la grande puissance à fermer les yeux sur ce tortionnaire devenu “diplomate”?
Qui est donc ce “diplomate” qui causerait tant d'ennui? De quoi est-il accusé précisément?
Avant sa nomination comme Premier Secrétaire de l'Ambassade du Burundi à Washington "le 23 novembre 2010, Sieur Alexis Ntukamazina, car c'est de lui qu'il s'agit, était un officier dans le "Service National de Renseignement". Il a obtenu son diplôme universitaire au Cameroun à l'Institut de Yaounde en 2002. Au paravant, il avait entame des études en lettres anglaises a l'Université du Burundi mais les avait interrompu a mis parcours. Originaire de la Province de Gitega, Alexis Ntukamazina serait un parent proche de l'ancienne épouse de Sylvestre Ntibantunganya. D'aucuns pensent que c'est cela qui expliquerait peut être comment quelqu'un ayant le rang de Directeur dans la Sûreté Nationale, se serait rabaissée si bas pour exécuter des actes non seulement horribles mais aussi réservées normalement aux petits couteaux de cette police présidentielle réputée pour sa cruauté. D’autres croient qu’Alexis Ntukamazina aurait agi pour le compte du tortionnaire en chef, originaire de Gitega comme lui , d’Adolf Nshimirimana pour ne pas le nommer.
Quelle sale besogne aurait exécuté Alexis Ntukamazina?
Il convient de rappeler ici qu'au cours de l'été 2006, sur base d'allégations mensongères de planification d'un coup d'Etat, le Service National de Renseignements avait injustement arrêté quelques politiciens de l'opposition ainsi qu'un officier supérieur de l’armée. Mais les burundais connaissent suffisamment les coups d’État pour se laisser berner par ces rafistolages, tant et si bien que pour la majorité, si coup d’État il devait y avoir, il ne pouvait être commis que par l’ancien dictateur progénocidaire Pierre Buyoya. C’est lui qui en a déjà effectué deux de vrais et, paraît-il, une multitude d’autres qui ont échoué, tantôt pour raisons d’échecs tantôt parce que l'instigateur le voulait ainsi; et on l’a entendu vanter sur les ondes des média sa maîtrise de cette technique antidémocratique, oubliant peut-être que plus d’une fois, il s’est identifié Revenons au faux coup d’état qui aurait gagné à Alexis Ntukamazina l’affectation comme diplomate dans la première puissance de la terre.
On sesouviendra que de toutes les personnalités arrêtées injustement lors de ces machinations de juillet-août 2006, les Tutsi furent les seuls aà être torturés . Et de tous les 4, c'est l'ancien Vice-président Alphonse-Marie Kadege, qui a été particulièrement torturé, blessé et humilié. Les scènes de sa torture ont été filmées et ensuite diffusées sur l'internet. On se rappellera aussi que, non contents d'avoir été contraints de lâcher prise, les tortionnaires au pouvoir à Bujumbura avaient poursuivi leur victime jusque dan son exil aux USA, l'accusant toujours de fomenter des coups d'état avec les membres de la Société Civile Burundaise. Et c'est ainsi qu'en date du Novembre 22, 2008, Alphonse-Marie Kadege dût sortir un communiqué dans lequel il confirme non seulement ces accusations faramineuses mais aussi les tortures subies pendant sa détention au «Service National de Renseignements".
Selon des sources dignes de foi, c'est Sieur Alexis Ntukamazina qui supervisait l'interrogatoire et la torture d'Alphonse-Marie Kadege. Sa nomination comme diplomate aurait donc été une forme de remerciement pour les services rendus à la Présidence en torturant de Kadege. Car il ne faut jamais oublier que le Service National de Renseignement dépend directement de la Présidence, que lors de la torture de Kadege, il lui fut signifié noir sur blanc qu'une des copies qu'il allait signer par la force, était réservée au criminel Pierre Nkurunziza qui dirige le Burundi. Des sources bien informées indiquent à ce propos que le leadership du CNDD-FDD s’est réuni autour de Pierre Nkurunziza pour visualiser cette scène de torture d’un citoyen innocent.
De l'implication d'Alexis Ntukamazina dans cette machination peu recommandable, les autorités étasuniennes ont été informées, mais diplomatie oblige, ils n'ont pas agi directement. Ils ont attendu une occasion propice, et celle-ci viendra des lobbies burundais de la diaspora. Quand ces derniers ont appris qu'Alexis Ntukamazina allait débarquer comme diplomate aux USA, ils ont demandé instamment aux États-Unis de lui refuser l'accréditation. Compte tenu du profil de tortionnaire de cet envoyé du pouvoir de Bujumbura et, considérant que les États-Unis est un pays qui défend la justice, leur demande ne pouvait pas ne pas être exaucée. C’est ainsi que dès son arrivée du concerné au Pays de l’Oncle Sam, les USA n’attendirent pas longtemps pour demander au régime du criminel Pierre Nkurunziza, de reprendre ce colis gênant.
Un rappel à ceux qui ne le sauraient pas, les diplomates burundais sont normalement nommés pour un mandat de 4 ans, d'où le tortionnaire de Gishubi a été rappelé avant même qu'il n'atteigne la moitié de son mandat. Même cette période de grâce aurait été obtenue uniquement à cause des services rendus en Somalie par les militaires burundais qui sont allés se faire tuer là ou les Marines et autres GI’s étatsuniens ont échoué.
Mais revenons maintenant sur l'accréditation. Même si ce tortionnaire du CNDD-FDD nommé Alexis Ntukamazina vient d’être chassé en un temps relativement court, les observateurs les plus sérieux trouvent qu’il a fallu de peu pour que sa présence provoque un véritable scandale aux USA. Qu’on s'imagine un instant ce qui se serait passé si la presse étasunienne avait découvert que leur pays, qui se veut le champion de la justice dans le monde, avait mis plus d’une année pour finalement expulser un diplomate s'étant adonné à la torture. Mais au delà de ces considérations diplomatiques, il y a des milliers de Burundais qui, comme leurs hôtes étatsuniens, ne comprennent toujours pas comment une démocratie comme les USA dont le nom rime avec l’État de droit, a mis 18 pour finalement se débarrasser d’un tortionnaire mais non sans lui avoir déroulé le tapis rouge et accordé l’immunité diplomatique.
Les mêmes observateurs pensent que, indépendamment de la durée de traitement de ce cas, le Département d'Etat, et plus particulièrement le Bureau chargé du Burundi dans la Section des Affaires de l'Afrique Centrale, a failli à une de ses missions primordiales. C’est à ces derniers en effet qu'incombe la recherche des antécédents sur tous les nouveaux diplomates qui viennent au pays de l'Oncle Sam en provenance de la région. Hélas, il a fallu attendre l'alerte lancé par le groupe de pression Burundais ci-haut cité pour que la machine se mette en marche.
Mais tout compte fait, les burundais de la diaspora et même ceux de l’intérieur, sont aujourd'hui soulagés de voir que leur pays n’est plus représenté par des tortionnaires connus. Le seul hic est que, au lieu d’être arrête et déferré devant la CPI à la Haye, le tortionnaire Alexis Ntukamazina a été simplement réaffecte, à Dar-es-salaam pour être précis, ou il rejoint, semble-t-il, un autre tueur de renom qui, lui aussi, doit sa nomination au rang de « Mheshimiwa » au sang des burundais innocents sans défense qu’il a versé. Affaire à suivre…(BINFO)
La première hypothèse est que le criminel qui dirige le Burundi avait besoin d'une autre occasion de récompenser ses compères qui, hier, l'ont épaulé dans le génocide qui l'a porté au pouvoir, en même temps qu'il lui faut jeter de temps à autre quelques miettes à ses acolytes buyoyistes qui lui procurent un semblant de légitimité, afin de s'assurer de leur fidélité.
La deuxième hypothèse, qui se veut la plus plausible, est que les récentes nominations aux fonctions d'ambassadeur et de conseillers, répondraient à une demande discrète du gouvernement américain qui brûlait de se débarrasser d'un diplomate burundais en poste à Washington, DC. En effet, selon les milieux généralement très bien informés, au début de l'année 2011, le Département d'Etat avait reçu des informations embarrassantes au sujet de celui qui venait d'être nommé Premier Secrétaire de l'Ambassade du Burundi à Washington, DC, en la personne d'Alexis Ntukamazina. Mais pour des raisons non encore élucidées, aucune suite n'y avait été donnée. Toujours selon les mêmes sources, il avait été demandé aux USA de ne pas accréditer le susnommé car il aurait pris une part très active dans la torture, un délit grave que ce soit en droit international ou en droit interne des États-Unis. Il va sans dire que n'eut été au Burundi où ce sont les génocidaires qui font la loi, aucune personne ayant commis de telles atrocités ne devrait jamais occuper un mandat public, et moins encore, être un diplomate. Certains observateurs se demandent si c’est le sang des burundais versé en Somalie au nom du combat contre les terroristes ayant élu domicile dans ce territoire sans loi, qui a poussé la grande puissance à fermer les yeux sur ce tortionnaire devenu “diplomate”?
Qui est donc ce “diplomate” qui causerait tant d'ennui? De quoi est-il accusé précisément?
Avant sa nomination comme Premier Secrétaire de l'Ambassade du Burundi à Washington "le 23 novembre 2010, Sieur Alexis Ntukamazina, car c'est de lui qu'il s'agit, était un officier dans le "Service National de Renseignement". Il a obtenu son diplôme universitaire au Cameroun à l'Institut de Yaounde en 2002. Au paravant, il avait entame des études en lettres anglaises a l'Université du Burundi mais les avait interrompu a mis parcours. Originaire de la Province de Gitega, Alexis Ntukamazina serait un parent proche de l'ancienne épouse de Sylvestre Ntibantunganya. D'aucuns pensent que c'est cela qui expliquerait peut être comment quelqu'un ayant le rang de Directeur dans la Sûreté Nationale, se serait rabaissée si bas pour exécuter des actes non seulement horribles mais aussi réservées normalement aux petits couteaux de cette police présidentielle réputée pour sa cruauté. D’autres croient qu’Alexis Ntukamazina aurait agi pour le compte du tortionnaire en chef, originaire de Gitega comme lui , d’Adolf Nshimirimana pour ne pas le nommer.
Quelle sale besogne aurait exécuté Alexis Ntukamazina?
Il convient de rappeler ici qu'au cours de l'été 2006, sur base d'allégations mensongères de planification d'un coup d'Etat, le Service National de Renseignements avait injustement arrêté quelques politiciens de l'opposition ainsi qu'un officier supérieur de l’armée. Mais les burundais connaissent suffisamment les coups d’État pour se laisser berner par ces rafistolages, tant et si bien que pour la majorité, si coup d’État il devait y avoir, il ne pouvait être commis que par l’ancien dictateur progénocidaire Pierre Buyoya. C’est lui qui en a déjà effectué deux de vrais et, paraît-il, une multitude d’autres qui ont échoué, tantôt pour raisons d’échecs tantôt parce que l'instigateur le voulait ainsi; et on l’a entendu vanter sur les ondes des média sa maîtrise de cette technique antidémocratique, oubliant peut-être que plus d’une fois, il s’est identifié Revenons au faux coup d’état qui aurait gagné à Alexis Ntukamazina l’affectation comme diplomate dans la première puissance de la terre.
On sesouviendra que de toutes les personnalités arrêtées injustement lors de ces machinations de juillet-août 2006, les Tutsi furent les seuls aà être torturés . Et de tous les 4, c'est l'ancien Vice-président Alphonse-Marie Kadege, qui a été particulièrement torturé, blessé et humilié. Les scènes de sa torture ont été filmées et ensuite diffusées sur l'internet. On se rappellera aussi que, non contents d'avoir été contraints de lâcher prise, les tortionnaires au pouvoir à Bujumbura avaient poursuivi leur victime jusque dan son exil aux USA, l'accusant toujours de fomenter des coups d'état avec les membres de la Société Civile Burundaise. Et c'est ainsi qu'en date du Novembre 22, 2008, Alphonse-Marie Kadege dût sortir un communiqué dans lequel il confirme non seulement ces accusations faramineuses mais aussi les tortures subies pendant sa détention au «Service National de Renseignements".
Selon des sources dignes de foi, c'est Sieur Alexis Ntukamazina qui supervisait l'interrogatoire et la torture d'Alphonse-Marie Kadege. Sa nomination comme diplomate aurait donc été une forme de remerciement pour les services rendus à la Présidence en torturant de Kadege. Car il ne faut jamais oublier que le Service National de Renseignement dépend directement de la Présidence, que lors de la torture de Kadege, il lui fut signifié noir sur blanc qu'une des copies qu'il allait signer par la force, était réservée au criminel Pierre Nkurunziza qui dirige le Burundi. Des sources bien informées indiquent à ce propos que le leadership du CNDD-FDD s’est réuni autour de Pierre Nkurunziza pour visualiser cette scène de torture d’un citoyen innocent.
De l'implication d'Alexis Ntukamazina dans cette machination peu recommandable, les autorités étasuniennes ont été informées, mais diplomatie oblige, ils n'ont pas agi directement. Ils ont attendu une occasion propice, et celle-ci viendra des lobbies burundais de la diaspora. Quand ces derniers ont appris qu'Alexis Ntukamazina allait débarquer comme diplomate aux USA, ils ont demandé instamment aux États-Unis de lui refuser l'accréditation. Compte tenu du profil de tortionnaire de cet envoyé du pouvoir de Bujumbura et, considérant que les États-Unis est un pays qui défend la justice, leur demande ne pouvait pas ne pas être exaucée. C’est ainsi que dès son arrivée du concerné au Pays de l’Oncle Sam, les USA n’attendirent pas longtemps pour demander au régime du criminel Pierre Nkurunziza, de reprendre ce colis gênant.
Un rappel à ceux qui ne le sauraient pas, les diplomates burundais sont normalement nommés pour un mandat de 4 ans, d'où le tortionnaire de Gishubi a été rappelé avant même qu'il n'atteigne la moitié de son mandat. Même cette période de grâce aurait été obtenue uniquement à cause des services rendus en Somalie par les militaires burundais qui sont allés se faire tuer là ou les Marines et autres GI’s étatsuniens ont échoué.
Mais revenons maintenant sur l'accréditation. Même si ce tortionnaire du CNDD-FDD nommé Alexis Ntukamazina vient d’être chassé en un temps relativement court, les observateurs les plus sérieux trouvent qu’il a fallu de peu pour que sa présence provoque un véritable scandale aux USA. Qu’on s'imagine un instant ce qui se serait passé si la presse étasunienne avait découvert que leur pays, qui se veut le champion de la justice dans le monde, avait mis plus d’une année pour finalement expulser un diplomate s'étant adonné à la torture. Mais au delà de ces considérations diplomatiques, il y a des milliers de Burundais qui, comme leurs hôtes étatsuniens, ne comprennent toujours pas comment une démocratie comme les USA dont le nom rime avec l’État de droit, a mis 18 pour finalement se débarrasser d’un tortionnaire mais non sans lui avoir déroulé le tapis rouge et accordé l’immunité diplomatique.
Les mêmes observateurs pensent que, indépendamment de la durée de traitement de ce cas, le Département d'Etat, et plus particulièrement le Bureau chargé du Burundi dans la Section des Affaires de l'Afrique Centrale, a failli à une de ses missions primordiales. C’est à ces derniers en effet qu'incombe la recherche des antécédents sur tous les nouveaux diplomates qui viennent au pays de l'Oncle Sam en provenance de la région. Hélas, il a fallu attendre l'alerte lancé par le groupe de pression Burundais ci-haut cité pour que la machine se mette en marche.
Mais tout compte fait, les burundais de la diaspora et même ceux de l’intérieur, sont aujourd'hui soulagés de voir que leur pays n’est plus représenté par des tortionnaires connus. Le seul hic est que, au lieu d’être arrête et déferré devant la CPI à la Haye, le tortionnaire Alexis Ntukamazina a été simplement réaffecte, à Dar-es-salaam pour être précis, ou il rejoint, semble-t-il, un autre tueur de renom qui, lui aussi, doit sa nomination au rang de « Mheshimiwa » au sang des burundais innocents sans défense qu’il a versé. Affaire à suivre…(BINFO)