CONTRE LE GENOCIDE MAIS A L’AISE AVEC LES GENOCIDAIRES!
Burundi Information (le 30 juin 2008). Les auditeurs de Radio Burundi se souviennent de ce sketch où l’humoriste camerounais Jean « Miché » Kankan interprétait le rôle de Président d’un parti politique de l’opposition. À la question de savoir si son parti était de gauche ou de droite, il a répondu « nous sommes légèrement vers le milieu en venant par la gauche mais du côté droit… ». Tel semble être la position des membres du club buyoyiste de Kumugumya. Ils disent qu’ils sont opposés au génocide mais qu’ils n’éprouvent aucun problème à siéger avec des génocidaires au gouvernement, au parlement, au sénat, etc.!
Il y a deux mois, des personnes qui vivaient la lutte contre le mal absolu à tout moment, ont rejoint le cercle négationniste de Kumugumya abusivement appelé UPRONA, déclarant que pour mieux combattre le génocide, il faut nouer les bras avec ceux qui l’ont commis, à savoir, les génocidaires au pouvoir!
Les observateurs ont été étonnés de voir qu’il a fallu plus d’une décennie aux compères et à leur poignée d’adeptes pour entrer dans le système et (prétendument) commencer à le combattre du dedans. La réalité est que cette adhésion apporte un pilier de plus à l’édifice qu’ils vont démolir. Mais est-ce que ces nouveaux négationnistes vont mener une opération kamikaze? Qui trompe qui? Ils savent bien que quand l’édifice s’écroulera, ils ne survivront pas. Sans parler des gardiens de l’édifice génocidaire ne sont pas aveugles au point de ne pas remarquer que les nouveaux « piliers » sont des faux dans tous les sens du mot.
A l’heure qu’il est, ces enfants prodigues ont déjà adopté in extenso le programme de l’immoralité arushienne qu’ils avaient mis tant d’années à combattre. Désormais, ils ne jurent que par les calendriers électoraux de la constitution dont ils avaient boycotté le referendum en 2005. Mais ils ne daignent pas dire en quoi ils avaient tort de s’opposer au processus génocidaire à l’époque. Pas plus qu’ils ne peuvent montrer si le système génocidaire FRODEBU-CNDD-FDD-PALIPEHUTU s’est amendé dans un sens et à un degré susceptibles d’amener ces (désormais) ex-partisans d’un Etat de droit à renoncer à leur ligne d’antan.
A notre connaissance, ni la formation au pouvoir, le très génocidaire CNDD, ni ses isomères (CNDD-Nyangoma, KAZE-FDD, CNDD-FDD, et récemment ADR), ni le PALIPEHUTU et ses multiples dérivés (PALIPE, ICANZO et bien entendu, le club à la mode dirigé par Agathon Rwasa), ni les ancêtres de tous ces groupes génocidaires (UBU, TABARA, MEPROBA, BAMPERE, et FRODEBU); aucun n’a renoncé à cette odieuse idéologie. Il n’y a que ces nouveaux venus au cercle négationniste de Kumugumya qui, face aux génocidaires, osent capituler sans condition (du moins à ce que l’on sache). Un Colin Powell dirait d’eux qu’après moult hésitations, ils ont fini par céder à la tentation de jouer avec le cochon, au grand bonheur de l’animal [ « si tu joues avec un cochon, c’est toi qui te salis, lui ne fait que s’amuser » (Un enfant du Bronx)].
Vu sous un autre angle, celui de la logique illogique qui dirige le Burundi depuis les accords impies de San Egidio, Arusha et bien d’autres, cette ruée envers le système CNDD-FDD tient de la période que traverse notre pays : celle du partage des prébendes entre génocidaires appelé « amagaburanyama ». Faut-il rappeler, en effet, que nous sommes à une période où c’est le tour des génocidaires du PALIPEHUTU de se voir offrir leur part du gâteau empoisonné du pouvoir immoral. C’est justement à de telles occasions qu’on a souvent vu des politiciens burundais opérer les retournements les moins prévisibles et qui frisent parfois le miracle. Car si une poule avec des dents est un miracle, on a fallu avoir un miracle au Burundi 5 après le retour au pouvoir du putschiste pro-génocidaire Buyoya. En effet, en juillet 2001, alors qu’on s’apprêtait à mettre sur pieds les premières institutions issues des accords impies d’Arusha, on a vu le PARENA de Bagaza proposer conjointement avec le FRODEBU de Minani une plateforme de partage du pouvoir. Malheureusement, les distractions que le pouvoir Buyoya était en train d’orchestrer à cette époque n’ont pas permis à tout le monde de se remémorer d’une conférence de presse de Jean-Baptiste Bagaza en novembre 1993 et au cours de laquelle il avait annoncé que le jour où il reviendrait au pouvoir avec l’appui du FRODEBU, ce jour là, la poule aurait des dents [« Umunsi FRODEBU yonyimika inkoko yoca imera amenyo » avait dit Bagaza].
Dans un monde où des soi-disant partisans d’un Etat de droit se jettent dans le lit des génocidaires, où des officiers de l’armée négocient en cachette d’adhérer au PALIPEHUTU, précédés par des civils tutsi, qui étaient devenus des bakizwa en guise de remerciement au Tout Puissant de les avoir épargnés lors des attaques génocidaires du PALIPEHUTU dans leur quartier de Musaga; les sages nous préviennent qu’il faut nous attendre à tout mais que nous ne devons jamais nous courber devant les génocidaires ou leurs complices.
Il y a deux mois, des personnes qui vivaient la lutte contre le mal absolu à tout moment, ont rejoint le cercle négationniste de Kumugumya abusivement appelé UPRONA, déclarant que pour mieux combattre le génocide, il faut nouer les bras avec ceux qui l’ont commis, à savoir, les génocidaires au pouvoir!
Les observateurs ont été étonnés de voir qu’il a fallu plus d’une décennie aux compères et à leur poignée d’adeptes pour entrer dans le système et (prétendument) commencer à le combattre du dedans. La réalité est que cette adhésion apporte un pilier de plus à l’édifice qu’ils vont démolir. Mais est-ce que ces nouveaux négationnistes vont mener une opération kamikaze? Qui trompe qui? Ils savent bien que quand l’édifice s’écroulera, ils ne survivront pas. Sans parler des gardiens de l’édifice génocidaire ne sont pas aveugles au point de ne pas remarquer que les nouveaux « piliers » sont des faux dans tous les sens du mot.
A l’heure qu’il est, ces enfants prodigues ont déjà adopté in extenso le programme de l’immoralité arushienne qu’ils avaient mis tant d’années à combattre. Désormais, ils ne jurent que par les calendriers électoraux de la constitution dont ils avaient boycotté le referendum en 2005. Mais ils ne daignent pas dire en quoi ils avaient tort de s’opposer au processus génocidaire à l’époque. Pas plus qu’ils ne peuvent montrer si le système génocidaire FRODEBU-CNDD-FDD-PALIPEHUTU s’est amendé dans un sens et à un degré susceptibles d’amener ces (désormais) ex-partisans d’un Etat de droit à renoncer à leur ligne d’antan.
A notre connaissance, ni la formation au pouvoir, le très génocidaire CNDD, ni ses isomères (CNDD-Nyangoma, KAZE-FDD, CNDD-FDD, et récemment ADR), ni le PALIPEHUTU et ses multiples dérivés (PALIPE, ICANZO et bien entendu, le club à la mode dirigé par Agathon Rwasa), ni les ancêtres de tous ces groupes génocidaires (UBU, TABARA, MEPROBA, BAMPERE, et FRODEBU); aucun n’a renoncé à cette odieuse idéologie. Il n’y a que ces nouveaux venus au cercle négationniste de Kumugumya qui, face aux génocidaires, osent capituler sans condition (du moins à ce que l’on sache). Un Colin Powell dirait d’eux qu’après moult hésitations, ils ont fini par céder à la tentation de jouer avec le cochon, au grand bonheur de l’animal [ « si tu joues avec un cochon, c’est toi qui te salis, lui ne fait que s’amuser » (Un enfant du Bronx)].
Vu sous un autre angle, celui de la logique illogique qui dirige le Burundi depuis les accords impies de San Egidio, Arusha et bien d’autres, cette ruée envers le système CNDD-FDD tient de la période que traverse notre pays : celle du partage des prébendes entre génocidaires appelé « amagaburanyama ». Faut-il rappeler, en effet, que nous sommes à une période où c’est le tour des génocidaires du PALIPEHUTU de se voir offrir leur part du gâteau empoisonné du pouvoir immoral. C’est justement à de telles occasions qu’on a souvent vu des politiciens burundais opérer les retournements les moins prévisibles et qui frisent parfois le miracle. Car si une poule avec des dents est un miracle, on a fallu avoir un miracle au Burundi 5 après le retour au pouvoir du putschiste pro-génocidaire Buyoya. En effet, en juillet 2001, alors qu’on s’apprêtait à mettre sur pieds les premières institutions issues des accords impies d’Arusha, on a vu le PARENA de Bagaza proposer conjointement avec le FRODEBU de Minani une plateforme de partage du pouvoir. Malheureusement, les distractions que le pouvoir Buyoya était en train d’orchestrer à cette époque n’ont pas permis à tout le monde de se remémorer d’une conférence de presse de Jean-Baptiste Bagaza en novembre 1993 et au cours de laquelle il avait annoncé que le jour où il reviendrait au pouvoir avec l’appui du FRODEBU, ce jour là, la poule aurait des dents [« Umunsi FRODEBU yonyimika inkoko yoca imera amenyo » avait dit Bagaza].
Dans un monde où des soi-disant partisans d’un Etat de droit se jettent dans le lit des génocidaires, où des officiers de l’armée négocient en cachette d’adhérer au PALIPEHUTU, précédés par des civils tutsi, qui étaient devenus des bakizwa en guise de remerciement au Tout Puissant de les avoir épargnés lors des attaques génocidaires du PALIPEHUTU dans leur quartier de Musaga; les sages nous préviennent qu’il faut nous attendre à tout mais que nous ne devons jamais nous courber devant les génocidaires ou leurs complices.