CVR: MGR JEAN-LOUIS-NAHIMANA EST VIRE POUR PERMETTRE LA FALSIFICATION

Burundi Information (le 23 décembre 2018). Le pouvoir aurait été désagréablement surpris par la droiture du prélat hutu qu’il avait nommé dans l’espoir d’exploiter aussi bien ses appartenances “ethniques” que son statut d’orphelin de 1965 (1). C’est ainsi qu’il a fini par virer Monseigneur Jean-Louis Nahimana qui, semble-t-il, aurait réfusé de déclarer la journée du 29 avril 1972 date du début du soi-disant génocide hutu. Si tel est le cas, ce prélat a mille fois raison. Tout le monde sait en effet que les suppliciés de ce samedi noir qu’est le 29 avril 1972 étaient exclusivement des Tutsi traqués sans distinction aucune par les miliciens de l’organisation UBU (2). Les victimes hutu tuées dans le cadre de la répression ou des règlements de compte des pêcheurs en eaux troubles (qui ne manquent jamais en pareilles circonstances), interviendront dans les semaines et dans les mois qui ont suivi. Et comme pour ajouter le drame au drame (they add insult to injury comme diraient les anglais), les animateurs de la tragi-comédie  ont résolu de le changer par un autre Hutu qui sait exécuter sans rechigner les ordres des ses frères de sang.
Avant sa nomination comme successeur de Monseigneur Jean-Louis Nahimana à la tête de la CVR, Pierre-Claver Ndayicariye, venait de passer des années à entériner iniquité sur iniquité au niveau de la Commission Électorale Nationale, une CNI supposément “indépendante” mais dont nous omettons délibérément ce qualificatif pour ne pas insulter les honnêtes citoyens qui, depuis déjà 2010, se sont fait rouler en mettant leur bulletin dans l’urne dans l’espoir de contribuer à la démocratisation de la vie politique de leur pays, ignorant que la commission électorale à qui ils confiaient leurs voix répondait d’abord et surtout devant les terroristes génocidaires qui les avaient nommés et qui les rémunéraient.
Au sujet donc de la soi-disant CVR, en plus de l’agitation qui la caractérise sans pour autant produire ni promouvoir la justice, il ressort des sources dignes de foi que sa mission expresse et de tout faire pour faire endosser le maximum des tueries sur les anciens dirigeants et ce en évitant autant que faire se peut de mentionner l’extermination totale des Tutsi que l’organisation UBU avait prévue et enseignée à travers son communiqué en dix points. Que des raisons donc de rester activement saisi des faits et gestes de cette nième organe au service de la partisanerie antitutsi du CNDD-FDD au pouvoir. (BINFO)

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(1) http://www.burundi-information.net/garde-fou-a-la-cvr.html

(2) http://www.burundi-information.net/burundi-1972-appel-au-genocide-des-tutsi-par-le-parti-ubu-ancetre-du-cndd-fdd-frodebu-palipehutu.html