DE NTEGA MARANGARA 1988 A GATUMBA 2004
Ntega et Marangara, le premier d’une longue série d’actes de génocide que Pierre Buyoya a parrainé, encouragé et couvert politiquement, administrativement et judiciairement. C’était en août 1988. Si vous êtes né cette année là vous avez 21 ans, l’âge de la majorité absolue ; si vous étiez à l’école primaire, vous êtes bourré de diplômes, et grand fonctionnaire de l’Etat génocidaire burundais...
Malheureusement aussi, vous n’avez, pour seuls et uniques repères, que les mensonges, l’intoxication et le lavage de cerveau typiques du buyoyisme raciste et génocidaire. Sauf si vous avez un esprit particulièrement alerte et critique, donc suffisamment rebelle aux idées fausses qui tuent et dont Buyoya et ses thuriféraires vous ont et continue de vous gaver abondamment, il vous est difficile de renouer avec la pensée juste, celle qui n’est pas possible si elle exclut l’autre du débat et de la simple existence physique, celle qui proclame que le racisme et le génocide ne sont pas des opinions mais des crimes contre l’humanité.
Engourdi par cette drogue raciste, génocidaire et négationniste qui ravage les esprits et que Buyoya a camouflé sous les slogans d’unité nationale, dialogue et concertation, démocratie, négociations, unifications et diverses réunifications, vous ne savez même plus identifier le vrai du faux, vous ignorez que les milices génocidaires FNL ne sont même pas burundaises tout comme les différents autres qui peuplent l’armée, laquelle n’est dont plus par conséquent burundaise. Vous êtes de ceux qui pensent et croient dur comme fer que la présence des organisations ainsi que des individus racistes, terroristes et génocidaires au sommet des institutions de l’Etat, constitue un processus de paix, que voter pour des criminels contre l’humanité peut être qualifié de démocratie ; vous croyez aux identités ethniques, aux « deux peuples une nation » ou « démocratie des communautés », vous êtes certain comme ceux qui vous intoxiquent que le renoncement au droit et à la morale peut être synonyme de paix et de réconciliation…
Relisons une petite partie de cette sombre page du buyoyisme de Ntega-Marangara en 1988 à Gatumba 2005 et voyez combien la vérité n’est plus dite que par ceux que le buyoyisme tente de vous dire qu’ils n’existent même pas, les partisans de la restauration de l’Etat de droit au Burundi. Le 15 août 1988, c’est la fête de l’assomption comme il en sera la veille en 2005, les fétichistes génocidaires savent pourquoi ils programment leurs massacres les jours de fêtes chrétiennes comme à la Pentecôte 1972 pour la tentative d’implantation de la République du soleil, entendez : le Burundi d’où auraient disparu le nom et la trace des Tutsi rentrés dans leur pays d’origine, l’Egypte, à l’état de cadavre et par les affluent du Nil. Vous n’osez plus dire cela de peur d’être déclaré intolérant, extrémiste et ennemi de la paix ; et à force de mentir vous finissez, comme les autres, par croire que c’est ce que vous dites qui est vrai…
Comme ce sera systématiquement le cas sous son règne, Pierre Buyoya était absent du Burundi, en visite au Kongo Brazzavile, histoire de rentrer en héros pacificateur, pour que personne ne pense jamais qu’il serait derrière les crimes contre l’humanité commis par ses protégés. Ainsi ce fut en 1991, vous ne vous rappelez pas, le manipulateur était en visite officiel en France et il avait prévu de rencontrer le Palipehutu déjà. Plus tard il mentira jurant sur son honneur qu’il a institutionnalisé les génocidaires sous la pression internationale ! …
En 1988 le palipehutu initie ce qu’il appelle la création de la conscience hutu, ce qui signifie que les Hutu ne mordent pas au racisme ethnique et génocidaire institué par la colonisation au nom du principe de diviser pour régner. Vous pensez, vous, que la division ethnique est une œuvre généreuse pour aider les pauvres Hutu exploités par les Tutsi, jamais vous ne vous êtes dit que cette division ne vous profitera jamais, ni à aucun quelconque burundais. Le Palipehutu orchestrera actes de génocide sur actes de génocide, relayés par le Frodebu puis le CNDD avec pour mot d’ordre la pratique du bouclier humain ; Buyoya orchestrera impunité sur impunité…
Buyoya proclamera alors que seuls les Hutu qui comptent sont les animateurs des organisations racistes et qui commettent donc impunément le génocide. Son thuriféraire Kadege Alphonse proclamera que les Hutu de l’UPRONA sont des IMPEREKEZA, avant lui le porte-parole du buyoyisme décadent, Rukingama Luc, avait signé la création du G10 arushien, faisant de son parti le leader des organisations tutsi complices du racisme génocidaire au Burundi. Encore plus tôt, au lendemain de 1993, le gouvernement et l’administration frodebu dirigé par Madame Kinigi avaient purifié ethniquement l’UPRONA en exigeant des Hutu membres de l’UPRONA, sous la menace de la mort, qu’ils devaient KWIMENJURA et ne plus oser se déclarer membres ni sympathisant de l’UPRONA.
Le racisme ethnique fera que personne ne rend Buyoya coupable de ces crimes, ni Kinigi Sylvie du génocide de 1993 alors qu’elle était premier Ministre dont le seul rôle se limita à mettre son gouvernement et les institutions au service du génocide commis par l’organisation dont elle exécutait servilement le programme génocidaire. Mais on vous a appris que la présence de Madame Kinigi à la tête du gouvernement Frodebu Ndadaye était un signe d’ouverture, tous comme l’on vous a appris que les négociations étaient un acte de générosité du Frodebu acceptant avec magnanimité de partager son pouvoir conquis électoralement, alors que le fait d’avoir commis le génocide disqualifiait totalement et définitivement ce régime, les organisations et les individus qui l’animent. Après avoir brillé dans ce rôle, Buyoya a succédé au dictateur sanguinaire et génocidaire Habyalimana dans son rôle de parrain des génocidaires de la région des Grands Lacs Africains.
Où sont alors passés les 50% des combattants ex-FAR et Interahamwe qui ont commis le génocide rwandais, et dont Human Rights Watch fournissait des preuves irréfutables de participation à ce que Buyoya et ses esclaves appelent rébellion au Burundi, une rébellion animée par un régime qu’elle était sensée combattre ? Que sont devenues les FNL dont les rapports des commissions internationales d’enquêtes de l’ONU révèlent, preuves à l’appui, que leur appellation signifie forces fusionnées entre Palipehutu et ex-FAR ainsi que Interahamwe « en vue de la libération de la Nation Bahutu » ? Et Nyangoma Léonard et Sendegeya Christian n’ont-ils pas signé des accords de coopérations officiellement annexés à ces différentes conclusions des enquêteurs onusiens ? etc… etc…
Voilà simplement pourquoi le porte-parole des FNL affirmait, en 2005 sur Radio Isanganiro, que c’est son organisation qui avait exterminé les Tutsi banyamulenge de Gatumba, sous le nez et la barbe des troupes d’invasion militaires sud-africaines et onusiennes, parce que celles-ci étaient venues au Burundi pour y protéger les génocidaires et non les victimes ni les Hutu. Voilà également pourquoi ce qui est faussement appelée l’armée burundaise n’intervient plus contre ce genre de crimes, elle n’existe plus, elle est désormais un dépotoir de milices génocidaires et commandée par les leaders génocidaires à commencer par le commandant dit suprême. Pasteur Habimana, car c’est de lui qu’il s’agit, s’énerva lorsque le journaliste lui fit un clin d’œil comme quoi un tel crime ne s’avoue pas, et que quelqu’un d’autre pouvait avoir commis pareil crime contre l’humanité ! Il vient d’être nommé diplomate représentant le régime génocidaire de Nkurunziza, un leader de l’organisation génocidaire CNDD elle-même signataire d’accords d’alliance et de coopération avec les ex FAR ainsi que les Interahamwe.
Désormais donc les génocidaires peuvent exterminer en toute quiétude et impunité, il n’y a plus d’obstacle militaire ni judiciaire. Buyoya se bat pour supprimer le dernier obstacle au génocide : l’obstacle politique dans les chefs de l’appellation et de l’idéologie de l’UPRONA. Les buyoyistes et leur alliés génocidaires appellent cela la paix! Tel est l’enjeu du bras de fer entre lui et ce parti. Comment faire oublier que ce parti s’appelle Unité pour le progrès national, comment faire oublier que son projet de société c’est la restauration de l’Etat de droit au Burundi, comment faire oublier que les fondements de cet Etat sont la Charte de l’Unité Nationale sur le plan national, les Accords de Lusaka sur le plan régional, les conventions et pactes internationaux dont la convention sur la prévention et la répression du génocide, sur le plan international ?
On vous a appris à ne pas appeler les choses par leurs noms uniquement pour éviter de leur appliquer le droit, mais tel est le paris en cours, les génocidaires sont au pouvoir, les partisans de l’Etat de droit dans l’opposition, tels sont les véritables courants qui s’opposent au Burundi : l’opposition se prépare à remplacer l’autre, c’est la loi de l’histoire...
Le saviez-vous ? Le savez-vous maintenant ?
Malheureusement aussi, vous n’avez, pour seuls et uniques repères, que les mensonges, l’intoxication et le lavage de cerveau typiques du buyoyisme raciste et génocidaire. Sauf si vous avez un esprit particulièrement alerte et critique, donc suffisamment rebelle aux idées fausses qui tuent et dont Buyoya et ses thuriféraires vous ont et continue de vous gaver abondamment, il vous est difficile de renouer avec la pensée juste, celle qui n’est pas possible si elle exclut l’autre du débat et de la simple existence physique, celle qui proclame que le racisme et le génocide ne sont pas des opinions mais des crimes contre l’humanité.
Engourdi par cette drogue raciste, génocidaire et négationniste qui ravage les esprits et que Buyoya a camouflé sous les slogans d’unité nationale, dialogue et concertation, démocratie, négociations, unifications et diverses réunifications, vous ne savez même plus identifier le vrai du faux, vous ignorez que les milices génocidaires FNL ne sont même pas burundaises tout comme les différents autres qui peuplent l’armée, laquelle n’est dont plus par conséquent burundaise. Vous êtes de ceux qui pensent et croient dur comme fer que la présence des organisations ainsi que des individus racistes, terroristes et génocidaires au sommet des institutions de l’Etat, constitue un processus de paix, que voter pour des criminels contre l’humanité peut être qualifié de démocratie ; vous croyez aux identités ethniques, aux « deux peuples une nation » ou « démocratie des communautés », vous êtes certain comme ceux qui vous intoxiquent que le renoncement au droit et à la morale peut être synonyme de paix et de réconciliation…
Relisons une petite partie de cette sombre page du buyoyisme de Ntega-Marangara en 1988 à Gatumba 2005 et voyez combien la vérité n’est plus dite que par ceux que le buyoyisme tente de vous dire qu’ils n’existent même pas, les partisans de la restauration de l’Etat de droit au Burundi. Le 15 août 1988, c’est la fête de l’assomption comme il en sera la veille en 2005, les fétichistes génocidaires savent pourquoi ils programment leurs massacres les jours de fêtes chrétiennes comme à la Pentecôte 1972 pour la tentative d’implantation de la République du soleil, entendez : le Burundi d’où auraient disparu le nom et la trace des Tutsi rentrés dans leur pays d’origine, l’Egypte, à l’état de cadavre et par les affluent du Nil. Vous n’osez plus dire cela de peur d’être déclaré intolérant, extrémiste et ennemi de la paix ; et à force de mentir vous finissez, comme les autres, par croire que c’est ce que vous dites qui est vrai…
Comme ce sera systématiquement le cas sous son règne, Pierre Buyoya était absent du Burundi, en visite au Kongo Brazzavile, histoire de rentrer en héros pacificateur, pour que personne ne pense jamais qu’il serait derrière les crimes contre l’humanité commis par ses protégés. Ainsi ce fut en 1991, vous ne vous rappelez pas, le manipulateur était en visite officiel en France et il avait prévu de rencontrer le Palipehutu déjà. Plus tard il mentira jurant sur son honneur qu’il a institutionnalisé les génocidaires sous la pression internationale ! …
En 1988 le palipehutu initie ce qu’il appelle la création de la conscience hutu, ce qui signifie que les Hutu ne mordent pas au racisme ethnique et génocidaire institué par la colonisation au nom du principe de diviser pour régner. Vous pensez, vous, que la division ethnique est une œuvre généreuse pour aider les pauvres Hutu exploités par les Tutsi, jamais vous ne vous êtes dit que cette division ne vous profitera jamais, ni à aucun quelconque burundais. Le Palipehutu orchestrera actes de génocide sur actes de génocide, relayés par le Frodebu puis le CNDD avec pour mot d’ordre la pratique du bouclier humain ; Buyoya orchestrera impunité sur impunité…
Buyoya proclamera alors que seuls les Hutu qui comptent sont les animateurs des organisations racistes et qui commettent donc impunément le génocide. Son thuriféraire Kadege Alphonse proclamera que les Hutu de l’UPRONA sont des IMPEREKEZA, avant lui le porte-parole du buyoyisme décadent, Rukingama Luc, avait signé la création du G10 arushien, faisant de son parti le leader des organisations tutsi complices du racisme génocidaire au Burundi. Encore plus tôt, au lendemain de 1993, le gouvernement et l’administration frodebu dirigé par Madame Kinigi avaient purifié ethniquement l’UPRONA en exigeant des Hutu membres de l’UPRONA, sous la menace de la mort, qu’ils devaient KWIMENJURA et ne plus oser se déclarer membres ni sympathisant de l’UPRONA.
Le racisme ethnique fera que personne ne rend Buyoya coupable de ces crimes, ni Kinigi Sylvie du génocide de 1993 alors qu’elle était premier Ministre dont le seul rôle se limita à mettre son gouvernement et les institutions au service du génocide commis par l’organisation dont elle exécutait servilement le programme génocidaire. Mais on vous a appris que la présence de Madame Kinigi à la tête du gouvernement Frodebu Ndadaye était un signe d’ouverture, tous comme l’on vous a appris que les négociations étaient un acte de générosité du Frodebu acceptant avec magnanimité de partager son pouvoir conquis électoralement, alors que le fait d’avoir commis le génocide disqualifiait totalement et définitivement ce régime, les organisations et les individus qui l’animent. Après avoir brillé dans ce rôle, Buyoya a succédé au dictateur sanguinaire et génocidaire Habyalimana dans son rôle de parrain des génocidaires de la région des Grands Lacs Africains.
Où sont alors passés les 50% des combattants ex-FAR et Interahamwe qui ont commis le génocide rwandais, et dont Human Rights Watch fournissait des preuves irréfutables de participation à ce que Buyoya et ses esclaves appelent rébellion au Burundi, une rébellion animée par un régime qu’elle était sensée combattre ? Que sont devenues les FNL dont les rapports des commissions internationales d’enquêtes de l’ONU révèlent, preuves à l’appui, que leur appellation signifie forces fusionnées entre Palipehutu et ex-FAR ainsi que Interahamwe « en vue de la libération de la Nation Bahutu » ? Et Nyangoma Léonard et Sendegeya Christian n’ont-ils pas signé des accords de coopérations officiellement annexés à ces différentes conclusions des enquêteurs onusiens ? etc… etc…
Voilà simplement pourquoi le porte-parole des FNL affirmait, en 2005 sur Radio Isanganiro, que c’est son organisation qui avait exterminé les Tutsi banyamulenge de Gatumba, sous le nez et la barbe des troupes d’invasion militaires sud-africaines et onusiennes, parce que celles-ci étaient venues au Burundi pour y protéger les génocidaires et non les victimes ni les Hutu. Voilà également pourquoi ce qui est faussement appelée l’armée burundaise n’intervient plus contre ce genre de crimes, elle n’existe plus, elle est désormais un dépotoir de milices génocidaires et commandée par les leaders génocidaires à commencer par le commandant dit suprême. Pasteur Habimana, car c’est de lui qu’il s’agit, s’énerva lorsque le journaliste lui fit un clin d’œil comme quoi un tel crime ne s’avoue pas, et que quelqu’un d’autre pouvait avoir commis pareil crime contre l’humanité ! Il vient d’être nommé diplomate représentant le régime génocidaire de Nkurunziza, un leader de l’organisation génocidaire CNDD elle-même signataire d’accords d’alliance et de coopération avec les ex FAR ainsi que les Interahamwe.
Désormais donc les génocidaires peuvent exterminer en toute quiétude et impunité, il n’y a plus d’obstacle militaire ni judiciaire. Buyoya se bat pour supprimer le dernier obstacle au génocide : l’obstacle politique dans les chefs de l’appellation et de l’idéologie de l’UPRONA. Les buyoyistes et leur alliés génocidaires appellent cela la paix! Tel est l’enjeu du bras de fer entre lui et ce parti. Comment faire oublier que ce parti s’appelle Unité pour le progrès national, comment faire oublier que son projet de société c’est la restauration de l’Etat de droit au Burundi, comment faire oublier que les fondements de cet Etat sont la Charte de l’Unité Nationale sur le plan national, les Accords de Lusaka sur le plan régional, les conventions et pactes internationaux dont la convention sur la prévention et la répression du génocide, sur le plan international ?
On vous a appris à ne pas appeler les choses par leurs noms uniquement pour éviter de leur appliquer le droit, mais tel est le paris en cours, les génocidaires sont au pouvoir, les partisans de l’Etat de droit dans l’opposition, tels sont les véritables courants qui s’opposent au Burundi : l’opposition se prépare à remplacer l’autre, c’est la loi de l’histoire...
Le saviez-vous ? Le savez-vous maintenant ?